Disclaimer : Square Enix.

Notes : Kingdom Hearts... Ça fait une éternité. Je crois que je n'ai écrit qu'une fois à leur sujet, et pourtant, ce sont des personnages qui me tiennent plus qu'à cœur. Les TD de physique, ça éveille la curiosité ! Bonne lecture !


« Putain mais si seulement un beau matin cette femme-plaie pouvait disparaître, POUF ! Combustion spontanée. Ce serait trop beau, z'imaginez ? On verrait plus sa sale tronche de harpie ni n'entendrait son timbre doux comme l'arrivée du printemps. »

« Ta GUEULE, Xigbar. »

Larxène le gratifia d'un doigt.

[...]

« Dis, c'est quoi la combustion spontanée ? »

Axel leva les yeux.

[...]

Le corps était inerte. Une petite flamme courait tout du long, lentement, lentement... Le corps était fondant. Odeur gras brûlé. Les bras croisés, l'auteur du carnage silencieux regardait Roxas. Impassible. Mais avec cette étincelle qui tremble dans le regard bleu, le souffle nitroglycérine, le cœur qui bat comme un dingue. Adrénaline.

Il reste froid comme la mort pourtant.

[...]

Maintenant ça sent la cendre. Et les chairs calcinées. Ça fait des heures... Deux ou trois.

Il bouge enfin.

Axel se mord la langue. Il sait que ça lui a plu, il le sent... Roxas qui arrive à sa hauteur lève le bras pour tirer sa gorge tendue ; il écrase leurs lèvres comme deux épées. Sans respirer, ni délicatesse, ce grand, grand homme le pousse contre le mur glacé, chaud-froid, il continue, lui ravage la figure, la langue, ses dents, perdu et en même temps maître du feu d'enfer entre ses mains. Un murmure de tempête le secoue, terrible.

« C'est des conneries. C'est pas ça. C'est toi. »

Axel avait le crépitement dans le sang.

« Tu me brûles, je fonds à l'intérieur. »

Pause, il expira largement, se détourna, one second, avant de plonger deux braises ardentes en Roxas, son âme d'océan indomptable, two seconds, chaud-froid... Comme débarrassé de toutes les barrières de son esprit.

« Je fais toujours l'effort de contenir l'explosion quand tu es proche, tout proche de moi, mais là... Là, je vais te consumer tout… »

Il traçait sa silhouette du bout des doigts.

« … Entier. »

[...]

« Protège-toi de moi, je suis un volcan, je vais te – »

Un doigt sur sa bouche, entre ses lèvres, chut, alors Axel le mord, féroce, mais le petit gars est une bête sauvage, il fait des représailles, arrache la peau, la langue, son âme ; tout. Quelque chose coule, rouge…

« Tu es volcan, je suis l'hiver. Toi, protège-toi de moi. »

Et ce sera noir. Noir, noir, noir, noir et rouge, rouge et toi, toi et moi.

Chaud-froid.