Nouvel OS. Je voulais changer un peu, j'en avais marre des histoires tout mignon. Enfin ... Dans ce texte-ci tout est souvenir principalement.
Bref : Bonne lecture en espérant que cela vous plaise.
Bisous
Deediii.
Souvenirs tenaces.
« Vous pouvez cacher aux autres une action répréhensible, mais jamais à vous-même. – Socrate»
04:43 – Angleterre.
Inspiration. C'est dans une lourde inspiration emplit de panique que Drago se réveilla. En sueur et les membres prit de convulsions, le jeune homme respira difficilement. Ses ongles tenaient d'une force incroyable la couverture de satin au dessus de son corps pâle. Ses yeux étaient ouverts on y lisait de l'affolement total. Sa respiration saccadée témoignait parfaitement de son état psychologique.
Encore ces maudits rêves qui lui pourrissaient le reste de la journée. Enfin rêve, plutôt souvenirs. En effet tout ce dont ses nuits étaient peuplées restait être les meurtres qu'il avait commis lorsqu'il était sous l'ordre de Voldemort. Tout les cris qu'il prétendait ne pas entendre mais que maintenant il parvenait à écouter. Tout les visages meurtris d'enfants, de femmes et d'hommes. De sang-de-bourbe ou de moldu.
Oui, Drago Malfoy en avait vu de la souffrance, même si il s'en fichait lorsque celle ci se pavanait sous ses yeux, aujourd'hui tout lui revenait à la figure.
Aucun procès pour le pauvre fils Malfoy. Celui qui avait reçu une mauvaise éducation de son méchant Père et qui avait été victime de manipulation. Oui, la version officielle.
Drago avait réussi à camoufler tout ses actes à la communauté sorcière, même si celle-ci restait méfiante vis-à-vis du crâne tatoué sur son bras. La version officielle était sans aucun doute bien plus belle que la véritable version. Celle qui est sanglante et qui hantait maintenant ses nuits.
Drago avait cru en tout les principes et idéologie de Voldemort. Il s'était forgé dans cette pensée là. Elle était donc la plus logique pour lui. La plus normale. Pourtant, suite à la déchéance de son «Maître» il avait réussi à ouvrir les yeux, pas beaucoup mais assez pour comprendre qu'il avait commis «quelques» fautes. Fautes qui pouvaient changer son destin de manière brutale.
Tout avait été question de choix, il avait choisi d'être du côté du Lord, il avait choisi d'avoir la marque, il avait choisi de tuer. Et il avait aussi choisi de le cacher. Du mieux qu'il le pouvait. Que ce soit au monde entier ou à lui seul, la seule chose qu'il souhaitait était d'enterrer cette partie de sa vie à jamais.
Sauf qu'il pouvait tant qu'il le voulait le cacher à la société. Mais l'enfouir tout au fond de lui et l'oublier, ça il ne pourrait jamais le faire. Ses crimes et ceux des autres étaient ancrée dans sa mémoire. Ils faisaient entièrement partie de lui.
Ses yeux étaient fermés. Il tentait de se calmer du mieux qu'il le pouvait. Mais le grincement de la porte de sa chambre lui fit revenir à lui. Il ouvrit ses paupières et vit une jeune femme brune approcher. Hermione.
Hermione était son rayon de soleil, la lumière de ses ténèbres, celle qui pour rien au monde il ne voulait voir souffrir. Il la regarda. Ses yeux chocolatés reflétaient une inquiétude monstre. Elle caressa de sa main chaude le front du blond, recueillant par la même occasion quelques gouttes de sueur.
D'un regard elle put lui intimer de s'expliquer. Mais comment pouvait-il le faire ? Comment pouvait-il avouer les «choses» qu'il avait faite, comment pouvait-il lui dire que finalement il aurait bien mérité une vie éternelle à Azkaban ?
Alors sur son lit à baldaquin, les yeux clos il s'efforça de trouver réponse à son dilemme.
Pouvons nous cacher la vérité à une partie de soi-même, bien qu'elle soit externe ?