Alors voilà c'est la première fic que je fais dans ce style là. Je me suis presque qu'exclue de la société pendant une semaine pour la parfaire (et malheureusement vous trouverez toujours des fautes d'orthographe et je m'en excuse d'avance) alors j'espère réellement que ça en vaudra le coup et qu'elle vous plaira. Je suis contente de mettre en ligne une nouvelle fic où vous aussi vous perdrez vos neurones à chercher la solution du mystère (cf Se perdre.)

Sur ce je vous laisse avec ce premier chapitre (en fait c'était sensé être un one shot mais il était beaucoup trop long et au final je l'ai découpé en 5 chapitre alors ne cherchais pas à ce qu'il y ai une vraie découpe intelligente.)


Shuhei s'approcha de l'immeuble presque en traînant des pieds. Pourtant il n'était pas détérioré, la vie semblait même belle pour les personnes y habitant. La vue devait être pas mal d'ici et ils étaient proches du centre. Mais le jeune homme n'était pas là pour l'immobilier et il en venait presque à le regretter. Il secoua vivement la tête, ce n'était pas le moment de flancher, après tout c'était lui et comme un grand qui avait choisi son thème de thèse. Il ne pouvait plus revenir dessus, même si un long frisson glissait dans son dos.

Le brun entra dans le hall de l'immeuble et frappa comme convenu à la porte du concierge. Celui-ci ne semblait pas des plus content lorsqu'il ouvrit, d'ailleurs on entendait encore quelqu'un crier à l'intérieur.

« Qu'est-ce que vous voulez encore ?

-Euh… Madarame-san, je suis Hisagi Shuhei je viens pour…

-Ah c'est vous, se calma directement l'autre. V'nez je vais vous montrer l'appartement.

-Merci.

-Depuis leur départ rien n'a bougé presque, lui apprit-il en fermant la porte de chez lui. Personne ne voudrait loger dedans et puis apparemment la police en a fait un lieu de preuve ou un truc comme ça, donc vous étonnez pas s'il y a un peu de poussière.

-D'accord.

-Pourquoi vous faîtes ça déjà ?

-Je passe un DU en criminologie et psychologie criminel. J'ai choisi Jaggerjack-san comme sujet de thèse alors la moindre des choses est encore de passer chez lui puisque c'est possible. Bien sûr j'ai déjà lu des articles le concernant mais rien ne vaut de voir là où il vivait avant de se faire une idée sur la personne.

-Si vous l'dîtes. C'est ici, fit Madarame en ouvrant une porte. Je vous laisse maintenant.

-Merci. »

Comme annoncé il laissa le brun seul sans oublier de refermé la porte alors qu'il venait juste de rentrer dans l'appartement. Hisagi en conclu qu'il n'était pas très fier que son immeuble soit celui qui est abrité Jaggerjack durant près de 6 années. L'étudiant regarda autour de lui et découvrit un réel bazar. En même temps il ne s'attendait pas à mieux alors que les lieux étaient désertés depuis maintenant 1 an. Il soupira tout de même et fit un peu de place sur un petit bureau pour y déposer ses affaires. Un long frisson parcouru encore une fois sa colonne vertébral alors qu'il pensait à se mettre au travail. C'était la première fois qu'il entrait sur une scène de crime, et en plus il était seul, tout ça parce qu'il voulait devenir profiler et devait faire un mémoire. Alors forcément il avait choisi un meurtre. Il n'aurait pas pu se contenter d'un voleur ou arnaqueur, non lui il s'était directement lancé dans le meurtre. A vrai dire l'affaire l'avait tout de suite attirée, tout d'abord parce que c'était l'inspecteur qui lui avait donné la passion de la justice qui en était chargé. Ensuite parce que l'histoire en elle-même n'était pas claire, le comportement des deux protagonistes était plus qu'ambigüe. Pourtant pour une raison quelconque l'affaire vu vite conclu c'était Jaggerjack qui avait assassiné son amant. En même temps les choses étaient vraiment contre lui. Les voisins affirmaient que presque tous les soirs ils les entendaient se disputer sur une chose qu'ils n'osaient pas dire à voix haute. Tous savaient que le bleuté était violent même si jamais personne n'avait une seule trace sur Kurosaki qui était celui avec qui il vivait. On soupçonnait le roux d'avoir quelqu'un d'autre dans sa vie, ou en tout cas une autre personne très importante pour lui. Et le partage n'était pas monnaie courante pour Jaggerjack, les voisins c'étaient tous entendus sur ça. Il avait toujours clairement défini Kurosaki comme ça propriété dès leur arrivée. Lorsqu'on avait retrouvé celui-ci mort un beau matin avec une grande concentration de bore dans l'organisme le doute n'avait pas plané longtemps. Mais il y avait un petit quelque chose qui dérangeait Shuhei. Il avait intuitivement le sentiment que Jaggerjack n'aurait pas fait ça à la personne qu'il aimait. Pourtant il ne connaissait en rien cet homme, et il savait bien que les intuitions naïves comme celles-là n'avaient rien à faire dans son travail. C'était justement ce pour quoi il était là. Pour se prouver que son intuition avait tord et qu'il fallait qu'il arrête de penser comme un gentils garçon. Et aussi accessoirement définir pourquoi le bleuté avait ça, mais ce n'était que le sujet de sa thèse.

Le brun fit d'abord le tour de l'appartement. En tant que futur profiler il devait s'attribuer le lieu de vie de ses sujets. Leur univers devait s'ouvrir devant lui pour laisser paraître la vérité sur leur façon de vivre et d'être. Il trouva l'appartement simple et sobre, ce n'étaient apparemment pas des gens compliqués, ici n'était qu'un lieu à vivre pour eux, et n'avaient pas éprouvé le besoin de mettre leurs marques partout. Ou peut-être auraient-ils voulu attendre un vrai chez eux. En tout cas le brun ne voyait pas une personnalité ressortir plus que l'autre, ce qui pour lui voulait dire qu'ils étaient sur un pied d'égalité, il n'y avait ni dominant ni dominé. Lorsqu'il ouvrit le placard de la chambre il n'y découvrit que les vêtements de Kurosaki, et soupira pensant que l'autre avait pris ses affaires dans sa fuite. Parce qu'en effet lorsqu'il était revenu le matin suivant le meurtre et qu'il avait vu la police chez lui le jeune homme avait prit la fuite. Encore une chose contre lui dans cette affaire. Hisagi ne comprenait pas comment il pouvait y avoir encore une pointe de lui qui croyait en l'innocence de cet homme.

Lorsqu'il se tourna vers le reste de la chambre il remarqua que ce n'était pas le même champ de bataille que le reste de la maison. Il n'y avait rien qui traînait, le lit était fait, comme si personne n'avait eut le temps de dormir dedans une dernière fois. Le brun toucha le drap pensivement, celui-ci était rouge, la couleur semblait-il commune de l'ancien couple car ce n'était pas la première fois qu'il voyait cette couleur. De chaque côté du lit se trouvait des tables de chevet. Apparemment ils avaient chacun un côté, comme un vieux couple se prit à penser le jeune homme. En même temps après 6 ans de vie commune certaines habitudes restaient. Sur l'une des tables de nuit trônait un livre qui n'attendait que d'être ouvert, comme s'il avait été préparé dans le but d'être lu le soir même. C'était surement le côté de Kurosaki, il n'avait réellement rien vu venir et avait même préparé sa nuit comme une nuit normale. Malheureusement le livre ne fut jamais ouvert.

Le brun passa ensuite à la salle de bain. Beaucoup moins ordonnée, du linge traînait encore un peu partout. Ils n'étaient pas des pros de la lessives tous les deux. Dans la douche il ne remarqua qu'un seul champoing et savon. Soit le bleuté était parti avec les siens, soit ils partageaient ça aussi. Hisagi doutait que Jaggerjack ai prit la peine de prendre ses affaires de toilette, d'ailleurs il restait toujours sa brosse à dent il en conclu donc pour la seconde hypothèse. Soudain un détail attira son regard, là part terre il y avait un portable. Il était à moitié sous un meuble et s'il n'avait pas regardé la pièce en détail il serait certainement passé à côté. Lorsqu'il le prit le brun remarqua d'une qu'il n'avait plus de batterie, normal en soit, mais aussi qu'il était cabossé. L'appareil avait subi une chute, d'où le fait qu'il se retrouvait sous un meuble. Y avait-il eut une dispute et le portable avait été lancé, ou bien il avait été lâcher sous le coup d'un choc ? Ou alors peut-être que le propriétaire avait été forcé de le lâcher… Hisagi ne savait pas trop quoi en penser et ramena avec lui le portable. Il n'avait pas vraiment le droit de conserver un objet comme ça mais si la police ne l'avait pas trouvé ou pas prit il se doutait que cela n'aurait pas grande importance dans leur enquête. Il le fourra alors dans son sac dans l'espoir qu'une de ses connaissances puisse craqué le code pin, une fois qu'il aurait trouvé le chargeur qui allait avec. Le téléphone portable d'une personne était une mine d'information extraordinaire pour tout profiler qui se respecte. Entre les messages, les appels, la liste des contacts, et maintenant les photos que les victimes et coupable pouvaient avoir, il n'y avait généralement plus que peu de chose qui échappait à un expert. Mais Hisagi était encore loin d'être un expert, même si c'était son but, alors il fallait bien qu'il commence quelque part. Le brun trouva le chargeur bien facilement, à son grand étonnement, il était d'ailleurs toujours branché à la prise de la chambre en fait. Il retourna alors dans le salon pour mettre sa trouvaille dans son sac puis se retourna pour regarder cette pièce plus en détail. Pourquoi n'avait-il pas commencé par là ? Sans doute parce que c'était la pièce la plus mal rangée et la moins privée. Le brun soupira et fouilla tout d'abord la salle des yeux. Elle était réservée apparemment pour la détente devant la télé ou pour faire des soirées entre amis. En fait malgré ce fouillis la pièce transpirait la joie de vivre… du moins si on oubliait ce qu'il s'était passé un peu plus loin. Dans le coin bureau où il se trouvait était amassé tous les dossiers en court. Apparemment ils géraient leurs problèmes administratifs ensemble, ce qui devait avoir pour effet de créer quelques mésententes… sinon tout serait déjà fait, à moins qu'ils n'aient pas eut le temps de finir ce qu'ils avaient commencé. Mais alors pourquoi les avoir commencés, si Jaggerjack savait qu'il n'aurait pas besoin de les finir ? Pour faire comme si ? Jouer le jeu pour que Kurosaki ne remarque rien ? Le brun n'en était pas convaincu et pourtant c'était la solution logique.

Hisagi se tourna alors vers la cuisine, il penserait à ce problème plus tard. Celle-ci était désordonnée, ou du moins rien n'était rangé dans les tiroirs prévu à cet effet. La vaisselle traînait encore dans l'évier dans l'attente d'être faite. Comme s'il avait été prévu qu'elle serait faite le lendemain. De même pour le rangement de l'espace de travail. Kurosaki avait eut la flemme de le faire le soir même et retardé ça au lendemain ou bien Jaggerjack n'en avait pas ressenti le besoin vu qu'il savait que le lendemain il n'aurait pas besoin de le faire.

Le brun soupira une nouvelle fois alors qu'il se décidait à sortir son ordinateur portable pour noter ses impressions sur l'espace de vie du couple. Avec tout ce qu'il avait vu pour le moment, c'était un endroit où peu de problème était survenu. Aucune des pièces n'avaient été transformée en champs de bataille, il n'y avait du moins aucun trace de lutte nulle part. C'était donc que le meurtre c'était passé en douceur, sans besoin de force de la part de Jaggerjack. Ce qui en soit n'était pas commun lorsqu'on parlait de crime passionnel. Généralement celui-ci était fait sur un coup de tête, quand la goutte faisait déborder le vase, il s'accompagnait donc d'une grande colère qu'elle soit sourde ou éclatante. Mais ça ne collait pas avec le style du meurtre, parce que là on pouvait croire que le bleuté avait tout préparé à l'avance et qu'il était tout le temps resté calme. Cela avait le don d'intriguer l'étudiant mais avant qu'il ne puisse continuer trop dans ses déductions on toqua à la porte. Surpris il se leva et alla ouvrir pour découvrir Madarame sur le seuil :

« Je suis désolé mais je dois fermer le bâtiment à clé, donc à moins que vous ne vouliez passer la nuit ici…

-J'arrive, lança rapidement le brun qu'une nuit dans cette chambre n'enchantait absolument pas mais il demanda quand même, mais quelle heure est-il ?

-Bientôt 22h00, lui apprit le concierge.

-Quoi déjà ?

-Vous n'êtes pas spécialement venu tôt Hisagi-san.

-C'est vrai, il avait eut cours avant et n'avait pas pu venir avant 17h mais il comptait se rattraper. Pourrais-je venir plus tôt demain ? Je n'ai pas cours je pensais pouvoir passer la journée là.

-Faîtes comme vous le sentez.

-Dîtes, je peux vous poser une question ? demanda-t-il alors que l'autre fermait à clé l'appartement.

-Faîtes toujours.

-Se sont-ils disputés le soir du meurtre ?

-Le soir où Ichigo est mort ? Non, même si Grimmjow était de sale humeur il n'y a pas eut un mot plus haut que l'autre.

-Je vois. »

L'apprenti profiler apprit beaucoup plus que ce qu'il avait d'abord voulu de cette simple phrase. Il en oublia presque de souhaiter la bonne soirée à l'homme. Tout d'abord il avait appelé les deux jeunes hommes par leurs prénoms, ce qui signifiait qu'il était plutôt proche d'eux. Du moins assez pour oser les appeler comme ça après ce qu'il s'était passé. Ensuite il avait dit Kurosaki mort et non pas tué, ce qui laissait entendre que Madarame n'était pas d'accord sur l'idée de meurtre. Et ensuite que comme il l'avait présumé dans la chambre, il n'y avait aucune dispute le soir même. En gros en une seule phrase le concierge avait fait sentir qu'il était contre toutes les charges dont on accusait Jaggerjack. Ce qui n'avançait tout de même pas beaucoup Shuhei parce que ce n'était pas parce qu'un concierge disait ça que c'était la vérité.

Une fois de retour chez lui, le brun déposa ses affaires avant de se diriger vers la cuisine. Il commençait à avoir faim, alors il mit de l'eau à bouillir dans le but de se faire des pâtes. Le plus simple, le plus rapide. Le temps que l'eau arrive à ébullition il alluma une nouvelle fois son PC. Il eut le temps de taper un résumé complet de tout ce qu'il avait fait aujourd'hui. D'y mettre ses réflexions et conclusions provisoires. Enfin le temps… lorsqu'il se retourna se fut pour voir que sa casserole d'eau débordait. Le brun se leva vivement et baissa le feu dans un mouvement brusque. Il soupira et remit l'eau qui manquait dans la casserole, attendant cette fois que l'eau bout juste à côté.

Une fois à table, le brun attrapa tous les journaux qu'il avait pu trouver parlant de cette affaire. C'est donc tout en lisant les articles sur le bleuté qu'il dîna. Dire que ses professeurs lui reprochaient souvent son manque d'implication. Il n'y avait qu'une chose sur laquelle tous les journaux qu'il lisait étaient d'accord, le crime était passionnel. Les raisons pour lesquelles Jaggerjack aurait fait cela leur restaient inconnues et tous inventaient des prétextes plus ou moins grotesque. De ce qu'en avait vu Hisagi dans l'appartement il avait du mal à croire que Kurosaki allait voir ailleurs mais c'était la thèse qui revenait le plus souvent. Fatigué le brun reposa les papiers pour s'apercevoir qu'il était en effet plus d'une heure du matin. Il était plus que l'heure d'aller se coucher, surtout que le lendemain il voulait se rendre tôt dans l'appartement de l'ancien couple. Un gros travail l'y attendait, il allait fouiller de fond en comble l'appartement.

La journée suivante fut éprouvante pour le jeune homme. C'était long et fastidieux mais c'était encore le meilleur moyen de s'approprier la vie des personnes. Et oui il faisait le tour de tout ce que possédaient les deux anciens habitants de l'appartement. Il avait commencé par le salon et surtout le bureau où se trouvaient encore toutes les fiches de payes, frais de logement, d'électricité… tout ce qui était du domaine du domestique. Apparemment c'était toujours la même personne qui écrivait mais des fois certaines choses étaient barrées et corrigées, ce qui menait toujours Shuhei à penser qu'ils prenaient les décisions importantes ensembles. Pas de tromperie… à ce niveau là. Il effeuilla donc tous les documents ce qui lui prit une bonne journée. L'ancien couple n'avait aucun problème d'argent, ne vivait pas au dessus de leur moyen et même Kurosaki recevait souvent, environ tous les 3 mois, une somme d'argent tout de même conséquente en plus de son salaire. Intrigué le brun nota cela dans un coin et se promit de faire une recherche là-dessus. Il passa encore une bonne après-midi dans le salon, sans en apprendre vraiment beaucoup plus que ce qu'il ne savait déjà. Mais son profil avançait tout de même bien, le seul truc qui clochait était que plus il avançait dans la découverte du couple, moins il comprenait pourquoi ce meurtre avait été commis.

Le lendemain matin le brun avait du se rendre en cours. Il avait devant lui deux heures de criminologie et deux autres sur le droit civil. Il aurait largement préféré continuer d'avancer son mémoire mais pas le choix. Ils n'étaient pas beaucoup à y être acceptés dans ces cours alors son absence se remarquerai. Et puis il avait besoin de rencontrer quelqu'un sur le campus. Il trouva d'ailleurs rapidement la-dîtes personne, en effet elle ne quittait presque jamais ses salles informatiques. Tout du bon craqueur.

« Oï Renji, ça va ?

-Qu'est-ce qui t'amène ici Shuhei ? C'est rare de te voir par là.

-A vrai dire j'ai un petit service à te demander.

-Tient je m'en serais douté. Tu m'amènes encore de quoi jouer.

-Je savais que ça te plairait, fit-il en sortant le portable trouvé dans l'appartement deux jours auparavant et le chargeur. J'aimerais que tu puisses m'allumer ce machin et aussi avoir accès à tout ce qu'il peut contenir.

-C'est faisable… Mais d'abord tu m'dis à qui il appartient parce que la dernière fois j'me suis retrouvé dans une position inconfortable par ta faute.

-Fait pas comme si fouiller dans un portable de prof te gênait réellement.

-Bref il est à qui ?

-Je sais pas encore… Soit à Jaggerjack-san soit à Kurosaki-san. C'est ce que j'aimerai bien savoir.

-Houlà, c'est du sérieux cette fois. Tu me mets sur une enquête ? J'espère que je serais cité au moins dans ton rapport, histoire de me faire de la pub.

-Tu veux travailler pour la police maintenant ?

-Tant que je travaille sur de l'électronique tout me va.

-J'y penserai, maintenant je dois aller en cours, je dois revenir quand pour l'avoir ?

-Laisse-moi deux jours et je te le rapporte.

-Chez moi ?

-Non non j'vais m'pointer dans tes cours, baka, oui chez toi. »

Le brun soupira mais n'ajouta rien, il allait être en retard s'il rentrait dans le jeu de son ami. Il le laissa donc là avant de se tourner vers ses bâtiments. C'était parti pour une longue matinée. Une fois midi arrivé il partagea son repas avec l'étudiant en informatique avant de se rendre directement vers l'appartement qui l'avait occupé toute la veille. Shuhei s'attaqua alors à la chambre. Une nouvelle fois il commença par l'armoire dans laquelle se trouvaient les affaires de Kurosaki. Il n'y trouva rien de concluant, après tout la police était déjà passée et avait prit tout ce dont elle avait besoin pour l'enquête. Le brun se tourna alors vers les tables de nuit. Sans y trouver grand-chose de plus… si ce n'était que l'un des deux était un grand lecteur et que l'autre devait avoir une forte tendance à se couper car le tiroir était rempli de pansement. Apparemment leurs effets personnels ne se trouvaient pas dans la chambre. L'étudiant se releva un moment pensivement où pouvait bien se cacher leurs pensés intimes. Même un couple très lié à besoin de garder des choses privées. Et généralement il y avait toujours des traces écrites mais là, rien. Non elles devaient être quelque part et il ne les avait pas vues. Le brun se tourna alors vers l'armoire et se frotta les cheveux. Puis soudain se fut l'illumination. Il ouvrit en grand les deux portes et enleva toutes les affaires de Kurosaki pour s'accroupir devant posant ses mains sur le fond. Pas de cache. Alors il tâta le dessous et se fut la révélation. Shuhei souleva le couvercle d'une cache et découvrit en dessous un petit carnet. Satisfait de sa trouvaille le brun s'assit en tailleur devant l'armoire et se mit à la lecture.

Il resta là encore deux heures avant de soupirer. Il n'avait pas prit son ordinateur portable, il devait donc rentrer chez lui pour faire une quelconque prise de note. Et là ce carnet nécessité vraiment qu'il mette ses idées au clair. Avec ça l'hypothèse que Kurosaki avait un amant était complètement obsolète. Si bien sûr il pouvait cacher la situation à tout son entourage, il en aurait forcément laissé une trace dans son carnet. Hors ce n'était pas le cas. De même tout ce qu'il laissait transparaitre c'était qu'il était vraiment éprit de Jaggerjack. Ou était le besoin de mentir dans un journal que seul lui lirait ? Parce que vu la cachette Shuhei était sur que jamais l'autre locataire des lieux n'avait pu avoir accès à ce journal. Il n'était même pas sûr que Jaggerjack sache qu'il existait. Pourtant celui-ci était une grande preuve en sa faveur.


Alors voilà, dîtes-moi ce que vous en pensez. Avez déjà des idées à me transmettre? Des impressions? Que s'est-il réellement passé cette nuit-là? Je suis ouverte à tout ce que vous pourrez me dire, et accessoirement reviewosaure. Je prends tout ce que vous pourrez donner mouahahahah.