Note : Bienvenue dans ce recueil qui aura des cousins/frères/sœurs parce que… Ce recueil a été écrit durant un évènement du 21 juin, où il fallait écrire sur une musique qu'on choisis parmi celles proposées… Et je me suis mise à écrire beaucoup sur les X-Men, Deadpool (enfin du Spideypool) ou sur les Avengers… Du coup voilà.

Note 2 : Faut savoir que Bohemian Rhapsody est ma musique préférée de toutes les musiques préférées, avec sûrement un peu Lemon Tree de fools Garden.
Note 3 : Du coup conseil : lire chaque fic avec la musique présente dans le titre de chaque chapitre… xD

Papa, j'ai tué un homme.

C'est ce qu'il avait envie de lâcher, en regardant Tony, qui n'était pas son vrai père mais qui était tout comme.

Leur regards s'étaient croisés, alors que la bataille continuait, et Peter sentait son coeur battre à tout rompre. Il n'avait pas usé d'un pistolet, ne l'avait plaqué sur la tête de personne, n'avait appuyé sur aucune détente. Nous n'étions pas dans Bohemian Rhapsody, et personne n'allait l'embêter à base de Bismiliah ou de faire le Fandango.

Mais la douleur d'avoir tué un homme resta ancré en lui violemment. Ce n'était pas tant sa faute. L'homme était tombé tout seul. Ce n'était pas si grave. L'homme était un criminel.

Mais Peter avait tué un homme, et c'était comme si un pan de sa vie s'effondrait. Comme si son identité même n'était plus.

Comme si, pendant une seconde, il avait espéré ne jamais avoir pu naître.

Pour avoir à ne jamais arriver à ce moment précis.

Alors que la foudre précipitée par les pouvoirs de Thor le fit sursauter de peur, elle l'éveilla aussi. Peter était resté paralysé sur le champ de bataille, par ce qu'il venait de commettre, arrivé sur lui comme une comète.

Mais il devait se bouger, faire quelque chose. Pourtant Peter aurait préféré qu'on lui lance des pierres et qu'on lui crache au visage plutôt que de devoir prétendre continuer de sauver le monde.

Une voix lui disait « Continue, continue », mais c'était comme si ses jambes refusaient de bouger.

La vie venait de commencer pour lui, et il avait tué un homme.

- Peter !

Il entendit la voix de Tony juste avant de sentir quelque chose l'atteindre si fort, que certainement qu'il perdit connaissance.

Alors, il se fit la réflexion, infime et éphémère, rapide et horrible. Il n'était qu'un pauvre garçon issu d'une pauvre famille, mais c'était trop tard, son heure était venue, et peut-être que ce n'était pas si grave, vu qu'il avait tué quelqu'un.

Il ferma les yeux.

Quand il les rouvrit, il vivait toujours. Et de toute évidence, Tony et Steve étaient vers lui, ses deux pères de substitut.

Ils semblaient savoir ce que Peter avait en tête, parce qu'immédiatement, ils le rassurèrent.

Cela prit du temps. Vraiment.
De lui expliquer que ça irait, de lui expliquer qu'il pouvait passer outre. De lui expliquer qu'il n'avait pas vraiment tué, que ce n'était pas sa faute, qu'il n'aurait rien pu faire.

- Le vent souffle, Pete, nous savons que tu n'es pas un meurtrier.

Peter ne se sentait pas plus mieux, mais peut-être.

Peut-être que c'était vrai, peut-être que c'était ça.

Et même s'il savait qu'il porterait toujours ce fardeau sur lui... Peut-être que oui. Le vent soufflait, et il pouvait continuer de se relever, et ne plus jamais tuer.

Fin.