Titre : Disparaître pour ne jamais revenir

Résumé : Voldemort est mort, tué de ses mains. Où sont passés les grand sorciers de la lumière maintenant ? Etait ce un rêve ou la réalité ? Si cela était la réalité qui est cette étrange personne ? Les anciennes légendes sont-elles alors vrais ? Harry ne sait plus quoi faire, qui croire. Il ne trouve qu'une solution "disparaitre pour ne jamais revenir"...

Rating : M ou T je sais pas trop (pas forcément tout de suite mais ca viendra).

Evocations de tortures (morales principalement), tentatives de suicides ect... Homophobes passez également votre chemin ! Evocation de relationns H/H et F/F. Slash possible (pas encore fixée)

Publication : 1 ou 2 chapitres par mois. Rien n'est sur, je n'ai pas encore vraiment commencé l'écriture du chapitre 1.

Note 1 : Prologue de ma première grande fiction qui n'était censée être qu'un OS à l'origine. Les fautes sont de mon entière responsabilité? J'ai essayé d'en faire le moins possible mais il en reste toujours.

Note 2 : Les extraits de chansons en début de chapitres sont en relation avec le contenu alors si vous voulez l'écouter ne vous gênez pas. Elle sont facilement trouvable, normalement.

Je vous laisse lire maintenant que j'ai fini le blabla...


Prologue : Rêve ou réalité ?

Que reste-t-il à vivre qui ne soit pas déjà sali, piétiné par l'histoire.

Que reste-t-il à savoir.
N'en avons-nous pas les mains trop pleines de tout ce que l'homme peut croire.
Que reste-t-il à vivre pour atteindre enfin la béatitude du dégoût. »

« Que reste-t-il à vivre » - Mano Solo -

La nuit était fraiche, presque glacial pour ce début d'été, les températures étant plus proches de celles d'un début de printemps. Le vent soufflait sans discontinuer depuis le matin, arrachant de longues plaintes aux arbres graciles et, une fine bruine avait fait son apparition en fin d'après midi assombrissant lourdement le ciel. Ce début d'été était étrange, il n'y avait aucune explication sur ces phénomènes climatiques. Il s'annonçait très mal que cela soit à propos du temps ou de l'humeur de Vernon Dursley.

Vernon Dursley habitait une petite maison normale, simplette, dans la rue de Privet Drive, au numéro quatre. Cette maison était la copie parfaite des autres bâtiments de cette rue comme cela se fait de plus en plus. Il est bien plus facile de construire toujours pareil et ainsi il n'y a pas de jalousie sur la grandeur ou la prestance de la demeure des voisins. Il avait un fils ou plutôt un croisement entre un cachalot et... autre chose de non identifiable. Ils se ressemblaient par leurs carrures et leur recherche de la normalité ainsi que dans leurs caractères respectifs. Le fils obéissait à son père comme il se doit et il y prenait plaisir dès que cela touchait à son « cousin ». Ils étaient tout deux violents et facilement haineux de tout. Enfin, Vernon Dursley que je nommerais dorénavant le Cachalot (il en avait aussi l'apparence) avait une femme : Pétunia. Pétunia haïssait autant voir plus que son mari ce qui était anormal car elle avait eu une sœur atteinte de cette maladie et qui en était morte. Elle l'avait bien cherché disait elle quand quelqu'un osait poser des questions sur la disparition soudaine de Lily. Tout trois auraient donc formé une famille banale si ils n'avaient pas eu à s'occuper de leur neveu : le monstre. Il était le fils de la sœur de Pétunia, il était un Anormal. Ils n'avaient pu refuser de l'accueillir mais ils faisaient tout pour que sa maladie ne se transmette pas à leur fils adoré qui comptait plus que tout pour eux. Pour cela, ils s'étaient dit qu'il ne devrait jamais recevoir de cadeau ou de compliment. De toute façon, il n'en méritait pas, il n'était qu'un monstre. Il devrait aussi faire les taches ménagères. Et les Dursley organisèrent sa vie comme celle d'un esclave. Ainsi à l'âge de trois ans il apprenait à se taire et obéir. Il n'avait pas le droit de rire ou de jouer comme Dudley et il avait le droit de parler seulement si on lui adressait la parole. C'était rare, et il devait répondre par oui ou par non. A cinq ans il commençait donc à apprendre à passer le balai et à faire la cuisine. Il était déjà sous alimenté car évidemment il ne devait rien avoir. Un repas par jour lui suffisait bien pour survivre mais pas pour grandir. Ils n'en avaient rien à faire car ils se trouvaient déjà trop gentils de l'avoir accepté dans leur maison. Il grandit ainsi, n'entendant que rarement son vrai nom et lorsqu'à l'âge de sept ans il demanda comment ses parents était morts, il ne reçu que cette réponse cinglante de son oncle :

« - Ces alcooliques ? Ils sont morts dans un accident de voiture et ils n'ont même pas été foutu d'emporter avec eux le monstre auquel ils avaient donné vie. Vous êtes tous des égoïstes. Vous ! les monstres, les Anormaux ! »

Il aurait du se taire car il passa ensuite trois jours enfermé dans le placard qui lui servait de chambre-prison. Maintenant il trouvait cette punition douce, extrêmement douce. La solitude était alors un paradis. Il ne subissait rien et pouvait se laisser aller à ses sentiments, sa peine, sa rage, sa haine. Il évacuait tout dans cette sordide pièce où il avait toujours vécu et où il avait fini par trouver un minuscule refuge. Son cousin ne venait jamais de peur de croiser une araignée ou une autre horreur. Ils appelaient ainsi beaucoup de personne ou d'animaux.

OoOoOoO

Cela ne sert à rien de ressasser ses souvenirs juste se faire encore plus mal...

Il avait maintenant 15 ans et appris toute la vérité sur le monde magique, ses parents, Voldemort... mais rien n'avait changé au contraire ! D'années en années son oncle devenait de plus en plus violent et vicieux. Il avait cependant eu le droit à une chambre afin de garder la face si une personne voulait voir l'endroit où vivait le garçon. Celle-ci était munie de barreaux et il avait un vieux matelas avec quelques couvertures mitées pour dormir. Il ne sortait plus que pour ses corvées qu'il se dépêchait d'achever afin de retourner dans la relative sécurité qu'était la petite chambre. Elle était plus grande que son placard, heureusement sinon il serait certainement devenu fou.

Ce soir là une fois de plus, ce soir de début de vacances, sa « famille » était partie pour deux jours. Ils croyaient l'avoir enfermé dans sa chambre mais quelques heures après leur départ il avait réussi à s'échapper grâce à un sort sans baguette relativement simple. Ils ne lui avaient pas pris sa baguette mais il savait dorénavant que chacun de ses gestes étaient surveillés par le Ministère. La nuit était tombée et Harry, c'était son vrai nom, voulait profiter de l'air pur. Il avait rarement l'occasion de le faire hors de Poudlard. Il avait marché jusqu'à un petit parc au bout de la rue et s'était assis sur un banc isolé et caché en partie par les arbres au feuillage dense. Il voulait être seul et pouvoir réfléchir calmement à la suite, si suite il connaitrait... Il en profita aussi pour repenser à toutes ces années passées chez les Dursley et ensuite à celles à Poudlard. Le décor changeait mais il restait dans une prison. Poudlard était la parfaite métaphore d'une cage en or. L'école l'avait laissé croire qu'il était libre et aimé. Elle lui avait laissé supposer qu'il existait enfin. Il commençait à vouloir que Voldemort ne soit pas mort, il l'espérait. Il ne pouvait pas avoir péri, tué de ses mains. Il désirait qu'il ait la possibilité de venir l'achever. Il commençait à regretter le fait d'être en vie car la liberté n'existerait jamais pour lui. Il avait appris sa leçon correctement et l'avait compris. L'année dernière il avait réussi à venir à bout du mage noir, un peu par hasard et par chance. Harry s'était dit qu'il serait enfin libre, il pourrait aller vivre avec Sirius ou alors partir voyager après Poudlard. Rien ne s'était passé ainsi. Sirius était mort de la main de Bellatrix après de nombreuses tortures. Ses « amis » l'avaient alors abandonné. Heureusement pas tous, quelques uns étaient encore là mais pour combien de temps ? Il ne leur servait plus à rien. Ils n'avaient plus besoin de sa protection alors que le guerre était achevée et ils avaient compris qu'ils n'auraient jamais la possibilité de mettre la main sur sa fortune. Le ministère l'avait bien sur récompensé. Quelle meilleure récompense que des reconnaissances publiques et de l'argent ? Rien, bien entendu ! Il n'avait plus de famille, ses amis n'étaient pas des amis et tout ceux en qui il croyait n'étaient plus. Mais ceci n'était rien que l'argent ne pouvait faire oublier alors qu'il s'appelait Potter et que par son parrain il héritait des Black. Il courrait après l'argent évidemment c'était un fait bien connu de tous ! Pour couronner son succès il avait appris qu'il devrait rester chez sa tante jusqu'à sa majorité.

« -Pour ton bien mon garçon. Imagine que le Lord ne soit pas mort ? Ou alors... que ses sbires te retrouvent et te tuent ? Le monde magique subirait une perte immense et irréparable. »

Voilà l'explication du Grand Dumbledore, directeur de Poudlard, image du Grand-père affectueux. Il s'était bien fait avoir, lui, le soit disant Survivant. Celui qui vainquit l'horrible mage noir Voldemort. Celui qui avait la reconnaissance du monde sorcier. Maintenant qu'il y repensait, dans cet fraicheur, un sourire ironique lui venait immédiatement. Il était devenu bien amer. C'est là qu'il se rendit enfin compte qu'il avait tout perdu sauf sa vie et des larmes traîtresses commencèrent à couler silencieusement le long de ses joues pour s'écraser au sol. Du haut de ses quinze ans il avait déjà vu plus que beaucoup d'hommes et était détruit intérieurement. Il avait vu périr tant de personnes pour le bien d'autrui. Pour lui, il n'avait jamais rien fait. Il n'avait pas vécu. Il n'était qu'une arme au service de ceux qui se disent la lumière. Il essayait d'être fort, il le devait mais dans ce parc, à l'heure la plus noir de la nuit* quand le silence règne en maître il ne pouvait pas. Il se sentait irrémédiablement seul et loin de tous. Et Voldemort, il était mort trop facilement maintenant qu'il y réfléchissait calmement. Il pourrait encore revenir et une fois de plus la communauté sorcière se tournerait vers lui. Il n'avait plus la force et d'autres préoccupation pour le moment. Il devait réfléchir à ce qu'il voulait faire après Poudlard. Il n'y avait jamais réfléchi croyant - et espérant peut-être - ne pas survivre à la guerre.

Il était donc dans ce parc silencieux avec sa solitude et il pleurait de rage, de tristesse et maudissait le monde magique, lui, Harry Potter, celui qui les avaient sauvés à cause d'une stupide prophétie. Il aurait dû les laisser tous crever comme des chiens commes ils avaient fait avec ses parents. Ils n'étaient bons que pour ça, crever avec dignité même dans les pires situations...

« - Tu ne devrais pas dire ça, petit homme. Tout le monde mérite de vivre même les pires salauds. Tous méritent leur chance ici bas tu devras le comprendre même si cela te parait difficile. »

Harry se rendit alors compte qu'il n'était plus seul et que dans sa rage il avait prononcé sa dernière pensée qu'il ne regrettait aucunement et qu'il n'avait pas à regretter (selon lui). Devant lui se trouvait un jeune homme, il devait être âgé de 23 ans pas plus. Il se tenait là, dans l'ombre, avec un sourire énigmatique et il semblait attendre une quelconque réaction de sa part. Il le laissait le détailler, observer sa peau pâle presque transparente, ses cheveux ébènes - un peu trop longs pour être considérés comme cours - et sonder ses yeux vert-d'eau. Il exprimait une assurance profonde et dégageait de la puissance, énormément de puissance. Cette force semblait sauvage tout en étant douce, caressante et apaisante. Après un petit instant il s'assit à coté de Harry et le prit dans ses bras, tendrement. Harry se laissa faire, cette étreinte était rassurante pour le jeune homme qui n'avait personne et il en avait le besoin. Il ne savait pas pourquoi il se laissait faire mais il avait confiance en cet homme. Sa magie lui disait qu'il n'était pas dangereux pour le moment. L'autre lui chuchota doucement qu'il n'était plus seul, qu'il avait entendu son appel et le jeune homme voulait vraiment le croire. Il ne supportait plus sa solitude forcée, pour sa sécurité bien entendu. Les secondes s'égrainèrent lentement, la nuit se fit plus profonde et silencieuse si cela était possible. Plus rien ni personne ne bougeait et, doucement l'autre commença à parler d'une voix calme et toujours avec cette aura d'apaisement :

« - Il était un temps où le Tout était harmonieux et resplendissait. La reine serpent et ses deux prêtres – Eden et Hyacinthe - faisaient régner la paix sur une grande partie du Tout. Ses confrères et consœurs s'occupant de leurs propres domaines.

Le Tout était un concept plus qu'un royaume ou une terrre pour les divinités. Il représentait leurs territoires existant, leurs territoires possibles et ceux à venir. Il représentait en quelque sorte leur Royaume, cette Terre en faisait partie il y a de nombreux siècles auparavant. Le Tout était donc un ensemble de plusieurs éléments auquel votre race était aussi associé. A part les biens matériels le concept du Tout réunnissait aussi les passés, les présents, les futurs, existant ou ne prenant jamais effet. Les possibilités étaient infinies, elles n'avaient comme limites que l'imagination des dirigeants de la notion abstraite du Tout.

La reine était un parfait mélange d'une femme et d'un serpent. Elle était grande, plus grande que toutes les femmes de cette époques à part une race d'elfes de l'air. Elle se tenait toujours avec majesté comme il sied à une déesse. Ses traits montraient son caractère, ils étaient puissant et... dangereux. Ses pommettes étaient hautes, ses joues fines, sa peau pâle et presque transparente. Son visage était cependant adouci par une chevelure de jais à reflets verts. Elle était la représentation de l''image que tous avaient de l'autorité et de la perfection féminine à cette époque. Ce qui rappelait qu'elle n'était pas humaine étaient les lignes d'écailles noires et luisantes courant sur certains de ses membres et le long de sa colonne vertébrale. A cet endroit elles prenaient une légère teinte verte, identique à celle de ses cheveux, en gardant les nuances sombres. Cela montrait à tous qu'il elle était : la Déesse-serpent. Celle qui avait toute autorité sur eux et sur leurs vies. Ensuite, comme je te l'ai dit, elle avait deux prêtres même si ils ne se considéraient pas comme tels. Nous ne savons pas grand choses d'eux à part que Éden et Hyacinthe étaient des frères jumeaux. Ils avaient la même taille, la même allure et la même dévotion pour celle qu'ils voient comme leur mère. Eden possédait une longue crinière noire lui tombant dans le creux des reins et une ossature fine, presque féminine. Hyacinthe, quand à lui, avait des traits plus masculins, moins androgynes que son frère. Cela lui donnait une beauté plus sauvage, complétée par des cheveux auburns tombant dans le milieu de son dos et souvent attachés par un lien en écailles noires. Les liens de cette sorte n'existent plus, leur magie a été détruite en même temps que le règne de la reine. Ces trois êtres étaient reliés par la couleur de leur yeux. Tous trois avaient des yeux de la couleur d'une améthyste. Leurs orbes violettes, d'une profondeur sans limite, impressionnaient en ces temps.

Toutes les créatures, magiques et non magiques, les hommes faisant partie de la première catégorie, cohabitaient sur le territoire de la Déesse. Ce n'était pas le cas sur l'immensité du Tout. Dans certaines contrées les races se livraient des guerres destructrices et dans d'autres elles n'existaient simplement plus. Les terres étaient verdoyantes et luxuriantes ici bas. Elles donnaient tout en abondance et de bonne qualité. Les fruits, les légumes, les viandes et les matières étaient inestimables et beaucoup ne sont plus connues. Mais comme tu le sais, tout à une fin et un peuple commença à être insatisfait. Ils se croyaient supérieurs, alors ils allèrent quérir la reine et lui demandèrent son avis. Elle était une déesse sur la terre que les hommes voudront s'approprier. Elle était une gêne pour eux mais ils ne la voyait pas encore ainsi, elle était toujours leur mère.

Ces êtres se croyant supérieurs étaient orgueilleux alors pour les punir elle les rabaissa. Ils perdirent tout pouvoirs et finirent au bas de l'échelle social qu'ils venaient de créer par leurs ambitions. C'était le début de la fin du monde voulu par la déesse. Son Éden se détruisait. Les hommes ayant gardés leurs pouvoirs, les sorciers comme ils s'étaient nommés, commencèrent à perdre la foi. Ils avaient peur que, sur un coup de folie, leur reine ne les ramène au rang de moins que rien. Mais la Déesse ne voyait rien elle était affaiblie par l'amour qu'elle portait à cette race et elle comptait rendre dans quelques années leurs dons aux impudents petits hommes. Elle ne voyait pas la rancœur, la peur et la haine derrière leurs visages trompeurs. Ils étaient à son image, tous des enfants de serpent, des manipulateurs. Cette haine grandissait au fil des siècles, les générations se succédaient car seul trois personnes ne pouvaient mourir. Cela fit que les jeunes sorciers haïssaient encore plus cette femme qui disait vouloir leur bien mais les laissait mourir jeunes alors que certaines créatures vivaient une éternité. Ils étaient jaloux des dragons, des elfes, des sylvains, de toutes les créatures qu'il voyaient comme supérieurs. Mais cette jalousie des autres races n'égalait pas celle envers la Déesse, Eden et Hyacinthe qui semblaient ne jamais devoir périr.

Cinq cents ans passèrent, les fleurs le printemps venu ne donnèrent aucun bourgeon pour la première fois. La jeune déesse devina que son règne était fini car les fleurs avaient leur propre volonté. Elles expliquèrent calmement qu'elles ne voyaient pas la raison de produire des fleurs qui seraient détruite par la première guerre que ce monde connaitrait. Les arbres tinrent quasiment le même discours et décidèrent de s'endormir. Ils ne voulaient pas sentir la douleur de la terre. Ainsi de nombreuses races sylvestres s'éteignirent en silence. Les sorciers ne croyaient plus en la reine et avaient éliminé dans l'ombre un-à-un ses partisans. Ils ne voyaient que leur haine et une injustice infondée, ils étaient aveuglés par leur jalousie. Ils lancèrent un assaut sur son temple avec les pouvoirs qu'elle leur avait octroyé en cadeau et qu'ils avaient façonné en secret. Ils appelèrent ce pouvoir « Magie ». Elle n'était qu'une arme pour eux et ils l'utilisaient en tant que tel sans état d'âme. La reine ne voulant répondre à cette attaque car elle aimait trop ses enfants décida de fuir. Elle tomba dans une embuscade, ses créations étaient vraiment fourbe et elle décida qu'elle ne voulait pas laisser son monde entre leurs mains, décision qu'elle avait d'abord prise. Elle comptait juste rejoindre un de ses frères mais elle ne pouvait leur laisser cette terre. Ils n'en étaient pas digne et ne seraient bons qu'à la détruire et à la torturer. Elle échappa donc à la première troupe et réussi à atteindre une petite île de son territoire. Cette île est nommé île du serpent maintenant et ses habitants vouent un culte à une ancienne déesse aux yeux d'améthystes. Elle atterrit donc dans une clairière au milieu d'une forêt sur cette île et commença une longue incantation dans la langue des Dieux et accompagnée de longs sifflements mélodieux. Les sorciers la retrouvèrent alors qu'elle était à la moitié du sort. Ils avaient une autre incantation pour l'arrêter. Ils avaient tout pensé, croyaient-ils. Un vieillard à la longue barbe s'avança et le lança, quand il eu fini il se trancha la gorge. C'était un sort rapide. La déesse sentit son cœur ralentir et ses membres se pétrifier et devenir pierre. Elle n'avait pas fini mais il était trop tard, son amour l'avait aveuglé et perdu. Elle avait réagi trop tard en ne voyant pas la fourberie de cette espèce qui faisait sa fierté. Dans un dernier souffle elle propagea sa dernière prophétie, dans son ancien royaume et sur toute terres :

« Lorsque la désolation viendra plus forte encore un enfant naîtra,

Une fausse prophétie le détruira,

Il sera sacrifié pour l'autel du pouvoir et de l'orgueil

.

Sa vie il ne dirigera pas et pour une cause qu'il croira juste se battra,

La victoire il apportera et la vérité apparaitra,

Les manipulations seront à la lumière grâce au deuil

.

Enfant de lumières et de ténèbres,

Abandonné de tous, il recommencera à être

Et viendront des envies funèbres

.

Mon messagers viendra quand il ne sera plus rien pour ceux qu'il aimait.

Trop tard, des destructions en masse apparaîtront,

Et les premières guerres des mémoires disparaîtront.

Il ne restera que l'image d'un enfant bafoué à jamais

.

Mon règne ne pourra redevenir

Mais il connaîtra l'histoire de la magie et de son peuple.

Il ne croira plus en l'Homme simple

.

Cette enfant sera perdu et disparaîtra pour ne jamais revenir.

Sorciers ! Vous avez signez votre perte en défiant votre mère,

Et sa Terre... »

Sur ces dernières paroles une onde se propagea sur la Terre (ainsi les hommes la nommèrent-ils ne se rappelant plus pourquoi au fil des siècles) et propagea les paroles. Sur son passage certains êtres magiques perdirent leurs pouvoirs, essentiellement des hommes mais également des elfes qui ne gardèrent que la beauté des êtres de la forêt. Tous auraient été destinés à apporter un malheur encore plus grand. Le monde se divisa et la rancœur s'enracina un peu plus dans cet ancien havre de paix. Les races les plus pures quittèrent ce monde et les dragons commencèrent à s'éteindre. Race à laquelle la Déesse avait offert l'immortalité et la sagesse tout en la bénissant. Beaucoup ne voyaient pas la nécessité d'observer la destruction et la pourriture dévorer le Tout. De nombreuses races s'éteignirent et c'est ainsi que la dernière déesse sur cette terre tomba, détruite par sa progéniture. Elle ne pouvait rejoindre ses pairs car elle était coincée pour l'éternité dans une gangue de pierre avec à ses cotés un de ses fidèles. Eden était là. Hyacinthe, personne ne le vit plus jamais. Il devint une légende et fut oublié ainsi que l'étrange prophétie et la création de ce monde. Pour les sorciers modernes cette histoire n'est plus qu'une légende pour enfant, un conte de fée. La vérité est tout autre, ils ont oublié les enfant de qui ils sont.

Les sorciers fêtèrent leur victoire et oublièrent tout sauf leur soif de domination. Elle augmentait alors qu'ils voyaient leurs pouvoirs s'affaiblir et l'obligation de diluer leur sang pur. En trois millénaire ce monde connu plus de guerres que tout autre. Des guerres plus dévastatrices les une après les autres, rien ne les arrêtait. La dernière est la plus sanglante et a vu le début de la prophétie de Nyoka se réaliser... »

Il s'arrêta de parler et regarda Harry qui s'était apaisé et somnolait tout en écoutant attentivement la fin de l'histoire. Il ajouta pour lui même :

« - Je jure sur ma foi en Nyoka de te protéger jeune Harry. Je ne vivrai pas aussi longtemps que toi car mon chemin est déjà loin dans son avancé mais personne ne te fera plus de mal je te le jure petit serpent. Toi qui est le fils de notre mère bien aimé et qui a su punir leur orgueil tu ne seras plus jamais seul. Je te le promets, moi, Julian... »

OoOoOoO

Harry se réveilla le lendemain, il était dans sa chambre chez les Dursley. Elle sentait toujours le renfermé la fenêtre étant condamné depuis maintenant deux ans. Elle ne laissait passer que quelques faibles rayons de lumière et avec le peu de soleil perçant et l'habitude de cette quasi-obscurité il pouvait dire qu'il était environs huit heure. La chaleur n'était toujours pas présente. Il avait fait un rêve étrange et tellement réaliste, il se rappelait de l'histoire et aurait voulu qu'elle soit vrai, il n'aurait plus été seul. Mais ce n'était qu'un rêve cela ne pouvait être autre chose car il ne se serait pas réveillé dans cette chambre miteuse. Il en était certain.

Harry, assez bien réveillé se dirigea vers la porte. Fermée ! Évidemment elle ne pouvait que l'être. Pourquoi aurait elle été ouverte ? Cette porte close montrait bien qu'il n'avait pas bougé d'ici depuis la veille lors du départ de son oncle. Il l'ouvrit donc d'un informulé et alla vers la salle de bain. Il observa quelque temps les cernes qui ne le quittaient plus depuis des mois. Il avait encore maigrit et savait depuis un très long moment qu'il était anorexique. Cela ne l'avait pas vraiment surpris lorsque l'infirmière lui avait déclaré qu'il devrait prendre du poids ou alors il serait mis sous perfusions nutritives. C'était en deuxième année qu'elle lui avait fait cette remarque et elle ne l'avait jamais laissé tranquille. L'année dernière il avait commencé à se faire de petites coupures. Personne n'était au courant il avait toujours fait en sorte de ne laisser aucunes traces...

Il était 8h30 sur la pendule qui avançait, il s'habilla rapidement et alla dans la cuisine. Il s'installa à la petite table tout en attrapant un verre pour le remplir d'eau. Il jouait distraitement avec le médaillon qu'il avait toujours eu tout en réfléchissant encore sur ce rêve. Son médaillon représentait une femme et un jeune homme tout deux pris comme dans la pierre. Un peu plus loin un autre jeune homme était prostré dans l'herbe et pleurait. Le médaillon ne contenait aucune magie visible. Au dos, une inscription était lisible :

« L'amour de Nyoka est omniprésent pour ceux qui lui sont fidèles »

Il n'y faisait pas attention et ne se rendait même pas compte que depuis 16 ans il possédait ce médaillon. Il ne l'avait jamais enlevé. Il réfléchissait encore et ne trouvait pas de solutions. Le soir les Dursley rentreraient et son oncle voudrait s'amuser comme il le disait lui même. Il inviterait sûrement Dudley pour les réjouissances. Harry ne voulait plus subir cela et il prit une décision. Il était sûr qu'il ne voulait plus sentir la morsure du cuir de la ceinture et du fer transperçant son dos. Il ne voulait plus entendre les insultes sur ses parents. Sa décision était prise depuis longtemps mais il réussissait enfin à mettre un mot, une action dessus.

Calmement il se dirigea vers un tiroir dans la cuisine et l'ouvrit avec assurance. Il n'avait plus le choix. Dedans se trouvaient les couverts. Harry se saisit fermement du premier couteau qu'il vit puis alla dans sa « chambre ». Là, il s'allongea par terre. Il n'avait plus personne, il n'avait pas à hésiter si il voulait arrêter de souffrir. Personne ne l'aidera, il devait le faire lui même, trouver sa délivrance, la clé qui ouvrirait sa prison. Il avait la force et le courage pour le faire et personne ne se rendrait compte de sa disparition. Disparition, c'est ainsi que son oncle nomme la Mort. Doucement il plaça le couteau aiguisé le long de son poignet et enfonça la lame dans la chair pâle. Ce n'était pas plus compliqué que les scarifications n'est ce pas ? Il devait juste appuyer plus fort... Il sentait la douleur mais n'en avait que faire, Harry contemplait le lent écoulement du sang sur le plancher. La lame avait percé si facilement la fine chair pâle. Le sang symbolisait sa libération et la fin de son calvaire. Il ne coulait pas assez vite, il se fit d'autres coupures, plus profondes, toujours plus. Sa vision se troublait, des taches apparaissaient et l'engourdissement béni venait enfin le cueillir avec la noirceur de l'inconscience. Il pouvait enfin « disparaître pour ne jamais revenir »...

Tout bas, tout s'en va.
Tout qui nous file entre les doigts.

« Que reste-t-il à vivre » - Mano Solo -


* entre 3 et 4 heure pour moi c'est l'heure la plus sombre.

Verdict ? Je fais une suite ou j'abandonne tout de suite ? (je dis ça mais même si personne ne lit je risque de mettre tout de même la suite.) J'aimerais vraiment votre avis alors... petites reviews

(les grandes sont mêmes acceptées dans ma grand clémence :)

En espérant que ce petit prologue vous ai plus (c'est le bouton juste en bas, c'est celui-là ! Oui le bouton bleu ! Il sert à donner votre avis mais vous le savez déjà...)

Tsuh ou Piou qui part avant de se faire tuer à cause de son humour pourri...