Bonjour! C'est la première fois que je m'essaie à faire une traduction. J'espère que c'est bien. Personnellement j'ai bien aimée cette histoire, et elle était suffisamment courte pour une première expérience. (Trois chapitres)
Alors, je ne possède rien. Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer et l'histoire appartient à arbitrarygirl
Titre original : Forever
Auteur : arbitrarygirl
Traductrice : Moi-même (Noir d'Encre)
Chapitre 1 :
Bella se réveilla en entendant de bruyants sanglots. Elle ouvrit lentement les yeux pour apercevoir sa mère pleurer, penchée au-dessus d'elle.
- Maman?
Elle essaya de s'asseoir, mais son épaule était trop douloureuse.
- Oh, Bella!
Sa mère se laissa tomber sur elle pour la serrer contre son cœur. Bella était allongée dans une ambulance stationnée à l'extérieur de la banque. Elle s'assit, confuse, alors que l'ambulancier défaisait son bandage rudimentaire.
- Tu l'as fait toi-même? lui demanda-t-il, impressionné.
Bella se contenta de hocher la tête et grimaça lorsqu'il nettoya la plaie.
- Maman, où est Edward? interrogea-t-elle
Sa mère pleurait trop fort à ses côtés pour entendre ce qu'elle disait.
- Edward Masen? Qu'est-ce qui lui est arrivé? insista-t-elle en se tournant vers l'ambulancier assis près d'elle, se préparant à la recoudre.
- Attend une minute, je vais m'informer.
Il avait presque fini de la recoudre quand un autre ambulancier passa.
- Joe! l'appela-t-il.
- Oui, Steve, qu'est-ce qu'il y a? répondit Joe en s'arrêtant.
- As-tu entendu quelque chose à propos d'un Edward Masen? l'interrogea Steve sans réellement faire attention.
- Greg s'est occupé de lui; il est mort sur le chemin de l'hôpital, répondit Joe d'un ton triste.
Bella resta choquée, incapable de croire ce que l'homme venait d'affirmer. Des larmes débordèrent de ses yeux, et des sanglots étranglés de sa gorge.
OoOoOBPdV
Je me réveillai en sursaut dans mon lit. Je m'assis, regardant ma nouvelle chambre, tout autour de moi. Enfin, ma vieille chambre en fait. Les murs blancs avaient jauni et les rebords de la tapisserie tombaient en lambeaux. J'étais revenue à Forks, Washington, pour vivre avec mon père. Deux mois après le braquage, ma mère, Renée, avait rencontré un joueur de base-ball, Phil, et était follement tombée amoureuse de lui. Après six mois de fréquentation, ils s'étaient mariés et Phil s'était vu transférer à Jacksonville. Après être restée avec eux pendant un an, je n'étais plus arrivé à le supporter. J'étais contente pour ma mère, mais être autour d'eux dans leur période de nouveaux mariés, je n'arrivais pas à m'y faire. Déménager chez mon père semblait être la meilleure alternative. Je jetai un regard à mon cadran. Il était 6h47. Charlie devait sûrement être réveillé, à présent. J'allumai ma lampe, grimaçant sous la lumière trop forte.
- Bella? Tu es levée?
Charlie cogna à ma porte avant de l'ouvrir.
- Oui. Tu pars bientôt travailler?
Je n'étais là que depuis une semaine et il partait à son travail plus tard pour ne pas me laisser trop seule. Je ne savais pas trop à quelle heure il partait, d'habitude.
- À sept heure… Eh! Est-ce que ça va? Tu as crié, il y a juste un moment, indiqua Charlie en détournant le regard, mal à l'aise.
- Désolée, seulement un mauvais rêve. Ne t'en fait pas.
Les cauchemars commençaient autour de ce temps-ci de l'année.
- Qui est Edward? poursuivit Charlie en regardant un peu partout autour de la pièce, sauf dans ma direction.
- Un vieil ami de… Ça va aller d'ici quelques jours. Pas besoin de t'inquiéter.
- Bien. Passe une bonne première journée, à l'école. Fais-toi des amis, me dit-il en se retournant pour descendre au rez-de-chaussée.
- Merci papa. Je t'aime!
Et je me recouchai dans mon lit, pas encore prête à bouger.
Ça faisait deux longues années depuis le braquage de banque. J'avais été déprimée pour un long moment, après ça. Renée m'avait même traînée à quelques thérapies. Elles étaient complètement ridicules. Même une fois que j'avais été mieux, j'avais continué de pleurer pour lui continuellement. Je le faisais encore. Il y avait tant de choses qu'il ne pourrait jamais faire et expérimenter, alors j'essayais de faire des choses pour lui, même si je ne voulais pas vraiment les faire. Au début de l'été, j'avais essayé d'apprendre à surfer. Mais évidemment, ma maladresse s'était interposée. Mais je ne faisais pas cela juste pour lui, je le faisais aussi pour moi. J'avais réalisé que la vie était trop courte pour s'inquiéter à propos de tout.
Je m'habillai pour l'école, enfilai une paire de jeans et un t-shirt bleu. Je n'étais vraiment pas très féminine; je me fichais bien de la mode. En autant que ce soit confortable, j'étais satisfaite. Je mangeai une quelconque rôtie, avalai une gorgée de jus. Puis, je grimpai dans mon camion et partis pour l'école. Charlie s'était senti coupable pour les deux dernières années et avait décidé de m'acheter une voiture. Elle n'était pas neuve, mais je l'aimais bien.
Mon camion gronda dans le stationnement presque vide, et je le garai à quelques espaces d'une grosse jeep. Quel genre d'école commençait en août? Partout où j'avais déjà habité, l'école commençait début septembre, pas début août. Heureusement pour moi, je m'ennuyais cet été, alors j'étais prête à entamer mon année scolaire. Je me dirigeai vers le plus gros bâtiment de brique, espérant y trouver le secrétariat.
- Salut! lança une petite fille en apparaissant juste devant moi, Je m'appelle Alice Cullen. Tu as besoin d'aide?
- Bella, hum, est-ce que le secrétariat est là? demandai-je en pointant l'édifice dans son dos.
- Ouais, veux-tu que je vienne avec toi? me sourit-elle.
- Non, merci, je vais m'arranger. Merci pour ton aide, par contre. C'était un plaisir de te rencontrer, Alice.
Une expression étrange apparut sur son visage alors que je m'éloignais.
- Attend! Voudrais-tu te joindre à nous pour dîner, aujourd'hui? Ça nous ferait plaisir si tu acceptais, me lança Alice, pointant derrière elle un groupe assis à une table de pique-nique.
- D'accord, à plus tard!
J'étais soulagée de ne pas avoir à répéter la scène inconfortable de la cafétéria. Et puis je l'appréciais vraiment. Alice avait l'air d'une personne amicale et joyeuse.
Je poursuivis péniblement ma route jusqu'au secrétariat pour recevoir mon horaire et ma combinaison de casier. J'errai autour de l'école pour trouver toutes mes classes avant de m'asseoir à mon premier cours : anglais.
OoOoO
Bella attendait patiemment alors qu'elle regardait sa mère flirter avec l'homme derrière le comptoir. Ils étaient sensés être au Musée d'art de Chicago à midi. Pour l'instant, ils attendaient à la banque pour retirer un peu d'argent pour les aventures du jour. Bella haussa les épaules quand elle regarda sa montre, notant qu'il était 11h45. Il n'y avait aucune chance qu'elles y arrivent à temps.
- Maman, maman… Renée! Je suis là! Je ne voudrais pas m'incruster, mais je préfèrerait ne pas te voir continuer avec ce… flirt!
Elle croisa les bras, essayant d'avoir l'air en colère.
- Relaxe Bells, j'ai le droit d'avoir un peu de plaisir dans ce voyage moi aussi. Et puis, il n'était pas mon genre…
Renée attrapa son argent et le plaça en sécurité dans son porte-monnaie alors qu'elles s'éloignaient du comptoir.
- Tu veux dire le genre avec un travail décent? se moqua Bella.
- Hey! Attention! C'est moi la mère ici, et tu es la fille de quatorze ans, tu te rappelles?
Renée lui frappa doucement l'épaule.
- J'ai presque quinze ans, ronchonna Bella.
Alors que Bella suivait sa mère dehors sur le trottoir, elle l'aperçut. C'était le garçon le plus mignon qu'elle n'avait jamais vu. Elle se dit qu'il devait probablement être mannequin pour avoir une telle allure. Ses cheveux bruns, tirant sur le roux, se dressaient dans toutes les directions sur sa tête, et ses yeux intensément verts ressortaient, même de cette distance.
- Bella, aurais-tu vu mon cellulaire? Zut! Je ne peux pas croire que je l'ai encore perdu! grommela Renée en cherchant frénétiquement dans sa sacoche.
- Moi si, marmonna Bella à sa mère, la tête ailleurs.
- Écoute, je vais l'appeler d'un téléphone public. Pourrais-tu aller à l'intérieur de la banque pour l'entendre sonner?
Renée mettait une pièce dans le téléphone public alors que Bella retournait à l'intérieur. Elle marchait sans but autour de la banque, à l'écoute d'une éventuelle sonnerie. Elle percutait des gens au hasard alors qu'elle se dirigeait vers les toilettes, pensant que Renée avait peut-être laissé son téléphone là.
OoOoO
Je ne pris même pas conscience des autres élèves qui arrivaient jusqu'à ce qu'un garçon appelé Mike ne me parle. Il était un peu trop amical… presque inquiétant. Le cours d'anglais était décevant. J'avais déjà lu toute la liste des livres que nous allions travailler cette année. Espagnol était horrible. Le professeur ne venait même pas d'un pays hispanique. Elle était chinoise! Comment est-ce que ça pouvait même arriver? Mais heureusement, j'avais pris espagnol, à Phoenix, alors j'avais déjà une tête d'avance sur tous les autres. Trigonométrie me passait complètement au-dessus de la tête et je m'étais actuellement endormie en histoire.
Je regardai tout autour de la cafétéria, mon cabaret à la main. J'aperçus Mike assis à une table, me faisant signe de la main pour m'inviter à le rejoindre. Je lui lançai un sourire d'excuse quand je repérai Alice, assise à une table ronde dans un coin de la salle. Alice me vit et son sourire déjà grand s'élargit davantage. Elle était assise entre un grand gars blond et un énorme gars avec des cheveux frisés et foncés. Il y avait deux sièges libres : un à côté du grand garçon blond et l'autre près d'une blonde inhumainement belle. Je m'assis à côté du garçon efflanqué qui était près d'Alice.
- Hey, Bella! Voici mon frère Emmett, mon petit-ami Jasper Hale et sa sœur jumelle Rosalie Hale qui se trouve être aussi la copine d'Emmett. Ils sont tous en terminale, sauf moi qui suis en 11e (*).
En les présentant, elle pointait les autres avec entrain.
- Heureuse de vous rencontrer. Je suis en 11e, moi aussi.
Je leur souris à tous.
- Alors, d'où est-ce que tu viens? me demanda Emmett, la bouche pleine.
- Je suis née ici, mais je viens juste de déménager de chez ma mère, en Floride.
- Pourquoi as-tu emménagé ici? m'interrogea Rosalie en me regardant intensément.
- Ma mère s'est remariée l'an dernier. Je ne voulais pas m'incruster dans leur expérience de nouveaux mariés, alors j'ai déménagé ici, avec mon père.
- C'est vraiment gentil de ta part, spécialement au milieu du secondaire, décida Jasper.
- Tant que tout le monde est content, je suis contente.
Je me souris à moi-même parce que c'était la vérité.
- Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas? me demanda Alice en m'étudiant.
- Non, c'est seulement la période de l'année qui me rend triste, leur dis-je.
Éventuellement ils apprendraient la vérité, mais je ne les connaissais pas encore assez bien.
- Pourquoi? me demanda brusquement Rosalie.
- Parce que, Rosalie, mon ami est mort il y a deux ans aujourd'hui.
Je la regardai droit dans les yeux, aucune émotion sur le visage. Toute la table se fit silencieuse…
- Oh, je suis désolée… Hey, demain, mon cousin Edward va être là. Je suis sûre que tu l'apprécieras! Il est en 11e, lui aussi, tenta Alice pour changer de sujet.
Je lui fis un léger sourire, mais je regrettais de le leur avoir dit. Je ne voulais pas être prise en pitié.
- Sûrement, répondis-je.
Mon cœur se serra à l'entente du nom. Je n'avais pas rencontré un autre Edward depuis lui. Je pouvais sentir mes larmes se former.
- Bye, vous tous, merci de me laisser m'asseoir avec vous. C'était sympa de vous rencontrer.
Mon sourire vacilla quand je remarquai que chacun d'entre eux avait une expression triste et perplexe.
J'arrivai en retard en biologie parce que mon casier avait refusé de s'ouvrir… jusqu'à ce que je réalise que c'était le mauvais casier. Je fis un sourire d'excuse au professeur et pris place à la table de laboratoire vide au fond de la classe. Je pouvais affirmer que j'allais beaucoup aimer biologie cette année quand j'entendis le professeur nous dire que nous étions assignés à nos places présentes pour le reste de l'année. Et Mike était assis tout en avant…
Gym fut horrible, spécialement en voyant les camisoles faisant partie des uniformes des filles. Après avoir montré au coach Clapp la petite cicatrice sur mon épaule et avoir sommairement expliqué la situation, il m'avait laissée mettre un petit uniforme de garçon. Je ne voulais pas qu'on me pose de questions à propos de ça. Même si elle était petite, elle était visible et je n'étais pas une très bonne menteuse. Nous restâmes assis dans les bancs pour le reste de la période. Je restai dans un coin, frottant mon épaule, les yeux fermés à essayer d'empêcher mes larmes de couler.
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- Ugh, aïe… Qu'est-ce qui s'est passé?
Bella se redressa, regardant confusément autour d'elle. Elle était assise sur le plancher dans les toilettes des hommes.
- Tu t'es évanouie, haleta Edward dans son dos.
Elle le regarda, perdue, et se demanda pourquoi il agrippait son bras. Du sang commençait à couler le long de son bras. Le souvenir de ce qu'il venait de se produire flotta dans son esprit.
- Oh mon dieu! Tu t'es fait tirer dessus!
Bella sauta sur ses pieds en direction de la porte pour aller chercher de l'aide, mais Edward attrapa sa cheville et la tira à terre.
- Toi aussi, souffla-t-il.
Bella réalisa soudainement la forte douleur provenant de son épaule gauche.
- Mais ça a juste égratigné ton épaule. Tu vas t'en sortir, la rassura-t-il.
- Qu'est-ce qu'il se passe?
Bella agrippa son épaule.
- Quelqu'un braque la banque… Je t'ai tirée à l'intérieur et j'ai barré la porte. Il y a un écriteau hors d'usage sur la porte alors je ne crois pas que quelqu'un vienne voir… On devrait être correct.
Edward fixait la porte.
- Ok.
Bella retira son pull blanc, révélant une blouse bleue, et se démena pour défaire son lacet.
- Qu'est-ce que tu fais?
Edward la dévisageait, essayant de ne pas regarder vers sa poitrine.
- Mettre une pression sur ta blessure pour stopper le saignement.
Elle retira la main d'Edward de sur son bras et étudia la plaie. La balle avait éraflé son bras dressé, résultant en une longue et profonde entaille sur son bicep. Elle enroula son pull autour de son bras, l'attachant serré avec son lacet de chaussure. Puis elle retira sa deuxième chaussure, la délaça et retira une chaussette, révélant une deuxième chaussette en dessous.
- Depuis quand es-tu devenue Docteur Quinn, femme médecin? Tu es tombée dans les pommes il y a dix minutes.
Edward la regardait alors qu'elle utilisait sa chaussette et son lacet de soulier pour mettre une pression sur son épaule.
- Je suis vraiment maladroite, tu te rappelles? Alors, je suis peut-être allée à l'hôpital un peu trop de fois et j'ai appris quelques trucs.
Bella grimaça en tirant fort sur la corde.
OoOoO
Je sursautai lorsque la cloche sonna et suivis les élèves dans le stationnement. J'essuyai quelques larmes en démarrant mon camion et retournant chez moi.
(*) Note de la traductrice : En fait, dans le texte original, elle dit être « a junior », mais comme ce n'est pas traductible, j'ai cherché et j'ai trouver que la 11e année, aux Etats-Unis, correspondait à la « junior year ».
Alors? Vous en pensez quoi?
