LES NOMS ET PERSONNAGES NE M'APPARTIENNENT PAS. Tout est extrait de l'univers de "The 100". Je n'ai fais qu'imaginer l'histoire, n'hésitez pas à commenter pour que j' m'améliore !
Ce mec est chiant. Incroyablement chiant. Je n'avais qu'une envie, rester seule et il se la joue chef autoritaire "hors de question, tu ne sais pas te défendre..." je vais lui en mettre une et on verra s'il est toujours du même avis ensuite. Avec son petit air arrogant et tellement sûr de lui... Pff quel emmerdeur !
Bref me voilà dans la forêt à la recherche de plantes médicinales avec ce crétin de Bellamy et deux de ses sbires qui me collent aux basques.
Nous arrivons près d'une cascade, lorsque je repère enfin ces fleurs d'un bleu sombre pour lesquelles nous sommes ici. Je fis signe aux garçons de s'approcher, et leur expliquait comment reconnaître les plantes dont j'avais besoin. Si déjà ils sont là, autant qu'ils servent à quelque chose ! Je continue de récolter ces précieux pétales, lorsque j'ai la désagréable impression d'être observée. Sans rien laisser paraître, j'observe les environs lorsque soudain, je sens des bras puissants m'encercler et une lame se poser contre ma gorge. Tétanisée, je vois d'autres hommes sauter des arbres et abattre un à un les garçons qui accompagnaient Bellamy.
Bellamy. Mon cœur s'accélère, j'espère de toutes mes forces qu'ils ne le trouveront pas. J'entends un léger sifflement, et l'étau qui m'enserrait se relâche brusquement tandis que mon agresseur s'écroule avec un bruit sourd. Perdue, ce n'est que lorsque Bellamy me tire par la main en me criant de courir que je reprends mes esprits. Pourquoi ne s'est-il pas enfui ? Peu importe, pour l'instant la seule chose qui compte est de rester en vie.
Ma main toujours dans celle de Bellamy, nous slalomons à travers les arbres pour mettre la plus grande distance possible entre nous et nos poursuivants. Finalement nous nous arrêtons, à bout de souffle, et lorsque je vois les premiers éclairs annonciateurs d'une tempête zébrer le ciel, je me dis qu'il va falloir trouver un abri pour passer la nuit, et vite.
Nous marchons silencieusement dans la forêt qui se fait de plus en plus sombre et angoissante jusqu'à trouver une grotte vide, qui me paraît être un parfait refuge.
Alors que la tempête se déchaîne à l'extérieur, nous nous faisons face, chacun assis contre une paroi opposée de la grotte. Aucun de nous ne parle, et le silence n'est brisé que par des coups de tonnerre qui claquent au dehors. Je ne peux m'empêcher de me demander ce qui l'a poussé à venir me sauver toute à l'heure, et c'est d'une voix douce que je prends la parole:
- Merci.
Il lève la tête et me regarde sans répondre avec une expression indéchiffrable sur le visage.
J'enchaîne :
- Tu aurais pu t'enfuir et retourner au camp, mais tu m'as sauvé la vie alors que tu n'avais aucune raison de le faire. Alors merci.
- Nous sommes une équipe, et le camp a besoin de toi. Dit-il pour seule explication.
J'hoche la tête, je comprends.
Il se lève :
- Je prends la première partie de la nuit, essaie de te reposer un peu.
J'acquiesce, et me couche au fond de la caverne, exténuée. Je sens que le sommeil ne se fera pas prier.
