Note de l'auteur:Harry potter ne m'appartient pas (je sais , inutile de me le rappeler =) ° N'hésitez pas à laisser des reviews, Sympas ou critiques tant qu'elles sont constructives et pas gratuitement méchantes.
Enjoy. Lili C.
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La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir.
[George Gordon, Lord Byron]
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Ma main s'abat sur sa joue dans un claquement sec. Elle n'a fait que le mettre un peu plus en colère. Son regard s'obscurcit encore, si c'est possible. J'ai peur. Peur de ce qu'il pourrait faire. Je frissonne en imaginant ce qu'il va faire. Il saisit mon poignet, rester en suspens sans que je m'en rende compte. Il avance précipitamment. Je recule précipitamment. Mon dos heurte le mur de pierre, et mon corps se cambre sous la douleur, couvrant celle de sa prise autour de mon poignet. Soudain, il le lâche, et saisit mon cou, se serrant un peu plus étroitement contre moi. Ma respiration est saccadée. « S'il te plait...». Les mots on du mal à sortir mais ils font leur effet. Sa poigne se relâche et je peux de nouveau respirer. Ses lèvres se pose sur les miennes en un baiser dénué de toute tendresse. C'est bestiale, sauvage, violent. C'est lui. C'est nous. Nos caresses se font pressées, comme si nous n'avions plus beaucoup de temps. C'est ce qui nous a toujours manqué. Le temps. Je mors violemment sa lèvre inférieur, et nos langues on le goût de son sang. Je sens son sourire contre ma bouche. La sienne glisse le long de ma joue, viens s'amuser avec le lobe de mon oreille avant que son souffle chaud ne vienne me chatouiller. « Il faudrait arrêter de jouer avec le feu ou tu finiras par perdre » « Jamais. Ça me plait trop pour ça...ça te plait trop ». Il me soulève soudain, et je n'ai d'autre choix que d'enrouler mes jambes autour de sa taille. Il arrache ma chemise sans ménagement, qui est déjà en mauvais état, relève ma jupe, et arrache ma culotte. Nous n'avons pas le temps de faire dans la douceur. Nous n'avons jamais fait dans la tendresse. C'est à mon tour de lui retirer ses vêtements, et eux non plus ne font pas long feu. Sa main glisse vers l'intérieur de ma cuisse, mais mes hanches ondulent contre son bassin, il comprends le message et retire sa main. Mais soudain, tout semble s'arrêtait une seconde. L'espace d'un instant, je revois cette chose que je n'avais pas eu l'occasion de revoir depuis un moment. Pourtant, c'est là, niché au creux de ses iris. Ce truc que les autres aurait appelé Amour et que je nomme notre 'secret'. L'instant cesse et nous ne faisons plus qu'un. Comme une évidence. Il ne me lâche pas du regard. J'étouffe nos exclamations contre sa bouche. Mes larmes donnent un goût salé à nos baisers, mais je m'en fiche. Lui aussi, il sent que c'est la fin. « Tu es mienne ... », me murmure-t-il. « Aussi sûr que tu es à moi pour toujours.» répliquais-je. Dans une dernière étreinte, les flemmes se joignent à nous, transformant le petit feu que nous étions en un fantastique incendie, que les détracteurs de notre bonheur finirent par admirer.
