Bonjour
voici l'une de mes plus grosses fic en terme de longueur et de travail.
Il arrive que mon esprit parte sur un délire concernant saint Seiya et l'un d'eux était sur un univers parallèle où ça serait Hadès qui protège la Terre contre Athéna. Vu qu'il prennait de l'ampleur dans mon petit cerveau d'auteur déjà bien encombré, je me suis dit pourquoi pas l'écrire.
Comme d'habitude, je m'étais faite la résolution de ne pas le publier avant la fin. Mais comme d'habitude, j'ai tellement hâte de connaître vos réactions que je n'ai pas pu résister d'avantage. Je vous mets aujourd'hui le prologue et le premier chapitre. Pour la suite, il vaut mieux que vous la mettiez en suivi, ainsi vous serez prévenu dès la parution du chapitre suivant.
Comme tout univers parallèle qui se respecte, certaines choses sont semblables et d'autres totalement ou partiellement différentes.
je préviens également les puristes, j'ai remanié le rang des chevaliers d'or. Dans la série originale, à part Saga, Kanon, Aioros, Shura et Deathmask, tous les autres ont 20 ans. Dans cet univers, les aînés restent les aînés mais les autres ont des âges variables. J'ai également intégré deux filles, je trouvais que ça manquait . Mais je vous laisse les découvrir. L'une est évidente, l'autre pourrait bien vous surprendre.
j'espère que cela vous plaira.
Prologue
Sur le parvis du palais, Shion contemplait le désastre. Il se demandait comment ils avaient pu en arriver là. Il ne restait presque plus rien. De ses compagnons, ses frères d'armes, il ne lui restait plus que Dohko. L'homme à ses côtés demeurait silencieux depuis déjà un bon moment. Son visage se perdait dans la capuche de son long manteau noir, cependant le chevalier ressentait sans peine qu'il était tout aussi accablé. Celui-ci dut sentir le regard interrogateur du Bélier car il prit la parole d'une voix lasse.
- J'ai conscience que c'est une lourde charge pour tes jeunes épaules. Mais tu es le meilleur choix.
- Loin de moi l'idée de vous offenser mon seigneur, mais... Dohko est...
L'homme émit un petit rire amer.
- Dohko est puissant et tout aussi brillant que toi intellectuellement mais il a parfois douze ans d'âge mental. C'est pour cela que je t'ai choisi.
- Je ne m'en sens pas capable. Comment pourrais-je continuer après tout cela ? fit l'Atlante en désignant le sanctuaire en ruine d'un geste ample.
- Ton ami te secondera efficacement j'en suis sûr. Quant à tout cela... Bientôt tu auras oublié.
- C'est impossible ! Jamais je ne pourrais oublier que nous….
Le jeune homme ne put terminer. Ils restèrent silencieux un instant encore. Se souvenant soudain d'une scène de bataille, le tout nouveau pope demanda inquiet.
- Et votre épouse mon seigneur, comment va-t-elle ? Elle s'en remettra ?
- Oui, elle est solide. Mais...
Shion, percevant une grande tristesse dans sa voix, attendit la suite sans un mot.
- Elle a perdu notre enfant à naitre.
Les yeux du Bélier se remplirent d'horreur. Il n'eut cependant pas le temps de dire quoique se soit. Une éclatante lumière blanche envahit tout le sanctuaire. L'homme en profita pour disparaître en marmonnant :
- Tu es en retard !
Au même instant près de Delphes.
Une jeune femme aux cheveux de lune marchait sur un chemin pierreux qui menait à un hameau près de Delphes. Les cailloux roulant sous ses pieds et la fatigue qui se lisait sur ses traits délicats n'avaient cependant rien à voir avec la lenteur de ses pas. Tout en avançant à contre cœur, elle berçait avec tendresse un nouveau-né.
- Là tout doux mon petit ange, cajolait-elle d'une voix chantante. Dors ma courageuse petite fille. Papa et maman sont si fiers de toi.
Trop vite à son goût, elle arriva à destination, bien que l'accueil des habitants de la maisonnée lui fit chaud au cœur.
- Déesse Hécate, fit le couple en s'agenouillant. Soyez la bienvenue dans notre humble demeure.
En cette moitié du dix-huitième siècle, il y avait encore des mortels qui croyaient aux divinités antiques et savaient les reconnaître lorsqu'ils en rencontraient. La ferme était modeste mais ses occupants avaient l'air de gens bien. A peine franchit le pas de la porte, la déesse aperçu un berceau vide dans un coin de la pièce. Avec un pincement au cœur, elle serra instinctivement sa fille contre elle. Mais l'oracle avait été formel. Luttant contre son envie de faire demi-tour, elle raconta au couple.
- Je suis allée consulter l'oracle de Delphes concernant ce petit être innocent que j'ai trouvé seul au abord des enfers. La Pythie m'a compté votre désir d'avoir un enfant à choyer. Aussi ai-je décidé de vous l'offrir. Je sais qu'elle sera entre de bonnes mains et traitée avec amour dans votre foyer.
- Oh déesse Hécate ! Vous nous comblez, s'exclamèrent-ils ensemble.
- Comment pourrait-on vous remercier, demanda l'homme avec la même expression d'immense bonheur que son épouse.
- Vous n'avez pas à me remercier. Tel en a décidé le destin. Aimez-la plus que tout sur cette terre, rendez-la heureuse et cela me suffira.
- N'ayant crainte déesse Hécate, elle est la réponse à nos prières. Nous la chérirons plus que nos vies, assura la jeune femme en tendant les bras pour prendre le bébé.
La déesse la fixa un instant sans comprendre. Puis réalisant, elle demanda :
- Puis-je la mettre moi-même dans le berceau.
Comme si elle comprenait soudain le sacrifice de la divinité, la mère d'adoption répondit avec un sourire compatissant.
- Bien sûr, vous avez tout le temps qu'il vous faudra pour lui dire au revoir.
Hécate déposa sa fille endormie dans le petit lit. Elle lui caressa la tête et la gorge nouée lui embrassa le front sans la réveiller. Elle se dirigea ensuite vers le couple et posa une main sur leur tête. D'une voix douce, elle dit.
- Mon époux et moi bénissons cette demeure où réside à présent une nouvelle âme. Que ses habitants et toute leur descendance prospèrent à l'abri de tout mal. Que le bonheur les accompagne où qu'ils aillent.
- Oh merci déesse, s'extasièrent à nouveau le couple. C'est trop d'honneur que vous nous faites.
Sans un mot de plus, la déesse leur accorda un faible sourire avant de sortir. Elle posa alors la main sur la porte fermée et souffla tandis que les larmes jusque là contenues se mettaient à couler.
- Au revoir, Macaria chérie. Où que tu sois notre amour t'accompagnera. Puisses-tu être toujours heureuse.
À suivre...
voilà, j'espère que ça vous a plu.
N'hésitez pas à me faire part de vos impressions. C'est toujours utiles à un auteur pour progresser.
