Auteur
: Sayuri Nobara
Base :
D
Pairing Asagi x Ruiza
Disclaimer : Je vais être
grossière mais… FUCK ! Ça m'énerve de
le répéter…
Genre : Suite de Mayutsuki no Hitsugi,AU, yaoi, tragédie, drame, vampirisme
Note : La suite des formidables aventures de nos deux vampires amoureux XD
Quelle note pathétiK qd même…
Re-Note : Cette fic a tout spécialement été écrite pour Kmy, et je
met en ligne le premier chapitre en espérant que ça lui plaira... Elle
voulait la suite alors je l'ai faite! Gros kisu, et otanjôbi omedetô!
Ta Syun
Titre : Tsuki no Unmei
Chapitre
1 : Night Prey
Tsuki
no Unmei (1)
Chapitre 1 : Night Prey
Le bruit de leur course n'était qu'un murmure parmi le brouhaha de la foule des Tokyoïtes, mais ils savaient qu'il les pourchassait toujours. Ils ne voulaient pas se retourner, ils étaient certes en avance mais ne pouvaient pas se fondre aussi aisément que lui dans tout le monde grouillant encore dans cette rue de Tokyo à onze heures du soir. Les lumières clignotaient un peu partout, fatiguant les yeux des deux vampires qui n'appréciaient pas vraiment autant de luminosité, qu'elle fut diurne ou artificielle. Eux se faufilaient à travers les passants avec souplesse, les frôlant à peine, bondissant comme des chats sur les pavés mouillés, fuyant ceux qui, quelques mètres plus en arrière, bousculaient et grognaient, les ceinturons portant diverses armes cachées par leurs vestes épaisses, des hommes dont le regard brillait de haine, la bouche déformée en un horrible rictus, tandis qu'ils suivaient avec docilité leur chef qui les menait fermement à ne pas ralentir le pas et à garder les yeux fixés sur les deux silhouettes furtives qui s'échappaient devant eux. Leur chef, Hide-Zou, pourchassait celui qu'il avait longtemps considéré comme son meilleur ami, et qui l'avait rejeté à cause de sa différence un peu trop dangereuse à son goût. A quoi en est-on arrivés ? pensa amèrement Ruiza, qui allait à la même allure qu'Asagi, suivant son ombre attentivement, dans la nécessité de ne pas se perdre.
Asagi barra le chemin de Ruiza en tendant le bras, le faisant stopper sa course.
- Quoi ?
- On va essayer de les semer dans ces rues parallèles.
- Mais tu ne connais pas ce quartier !...
- Je sais, mais on ne peut plus rester au milieu de cette foule. Elle nous ralentit et nous met en danger. Bien que ce soit courant à Tokyo de voir des gens à l'apparence douteuse, certains pourraient reconnaître en nous ce que nous sommes réellement.
- Très bien, je te suis.
Asagi prit les devants et s'engagea dans le passage qui s'ouvrait sur leur gauche. Mais il n'y avait pas de ces rassurantes ténèbres qu'ils recherchaient pour avoir une chance de se cacher.
- Ne t'arrête pas de courir !
- Mais où aller ?
- Suis-moi, mais ne me lâche pas ! Il y a beaucoup moins de monde ici mais ça ne nous sauve pas pour autant !
- D'accord mais…
- Ruiza ! Ne discute pas !
Asagi se tourna vers lui alors qu'ils dépassaient l'angle d'une rue, et le blond pu voir sur son visage une profonde anxiété.
- Je ne me pardonnerai jamais qu'il t'arrive quelque chose… Ces hommes nous suivent pour nous détruire !
- Je… Tout ça est ma faute… Je t'ai fichu dans le pétrin…
- Shhht ! Cela me serait arrivé de toute façon un jour ou l'autre… Ce n'est pas la première fois que je fais l'objet d'une chasse au vampire. Bien sûr j'étais toujours seul… C'est plus difficile de survivre à deux… Mais je suis heureux que tu sois là à mes côtés, quoi qu'il arrive…
Il lui sourit et déposa un chaste baiser au coin de ses lèvres, posant tendrement les mains sur ses joues. Mais une ombre passa à sa gauche et il se retourna vivement, se tirant de sa rêverie passagère. Ils les avaient rattrapés.
- On s'est fait piégés !
Ruiza se retourna pour fuir dans l'autre direction, mais leur retraite était également coupée de ce côté-ci. Les tueurs de vampires ne leur laissaient aucune échappatoire.
- Asagi ! s'exclama Ruiza paniqué.
- Reste près de moi surtout.
Il lui prit la main et le blond l'étreignit vivement, cherchant des yeux une possibilité de s'enfuir. Hide-Zou traversa le groupe de ses hommes à leur gauche, et s'avança vers eux, se gardant tout de même à bonne distance du couple. Son visage était terrifiant de froideur. De tout son être émanait une haine noire et principalement dirigée contre Asagi.
- Comme l'on se retrouve… Ruiza, écarte toi de cette chose, tu veux ?
Il tenait dans sa main droite une arbalète, arme depuis bien longtemps utilisée par les chasseurs de vampires pour les exterminer. De nos jours encore, elle était plus que nécessaire pour venir à bout de ces créatures de la nuit : les balles n'avaient aucun effet sur eux, seules les flèches ou les dagues d'argent plantées en pleine poitrine avaient la possibilité de les détruire. Hide-Zou savait cela et avait bien l'intention de s'en servir.
- P… Pardon ? demanda Ruiza, incrédule.
- Ecarte-toi de lui ! gronda Hide-Zou en soulevant son arbalète.
Asagi serra les dents et se tint sur ses gardes, dardant son regard rouge sur le châtain enveloppé de son uniforme noir. Ruiza chercha un quelconque secours sur le visage de son amant, mais celui-ci, ne voulant pas faillir au moment le plus important, n'eut pas la force de le regarder. Perdu, le blond balaya du regard les hommes amassés des deux côtés, avant de reporter son attention sur Hide-Zou.
- Pourquoi l'appelles-tu obstinément « cette chose » ? Il a un prénom, il s'appelle Asagi, et il a également des sentiments, comme moi qui suis maintenant de la même espèce que lui… Et je l'aime… Ne me demande pas de te l'abandonner, c'est non. Tu devras nous tuer tous les deux.
Hide-Zou marqua un léger temps de surprise mais se reprit bien vite, faisant saillir les muscles de sa mâchoire tandis qu'Asagi souriait doucement sans relâcher sa concentration.
- Alors tu subiras le même sort !
Il leva promptement l'arbalète et visa Asagi. Ruiza poussa un cri tandis que l'autre vampire le repoussait pour éviter qu'il ne soit blessé et d'un bond il esquiva la flèche qui partit se planter dans la poitrine d'un des chasseurs. L'homme s'écroula et tous les autres relevèrent la tête avec une plus grande encore haine dans le regard. Asagi sourit narquoisement mais n'entendit que trop tard l'avertissement de son amant et une autre flèche vint se ficher dans son côté droit. Il poussa un grognement et chancela, interdisant à Ruiza de son regard suppliant de lui apporter son aide. Il posa une main assurée sur la hampe et tira d'un coup, faisant jaillir un flot de sang déclenché par la pointe qui arracha la chair en sortant du corps. Fasciné, Asagi regarda le sang couler sur ses doigts. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas été blessé… Pas depuis que sa vie de mortel avait pris fin...Le jeune blond à côté de lui regarda d'un œil médusé son compagnon panser la blessure comme il pouvait, et il lut dans ses yeux presque comme une fatalité qui l'épouvanta et lui donna la force de se rebeller.
- Arrête ça !
Hide-Zou darda un regard acéré sur lui, passant un gant sur son front pour sortir les mèches de cheveux qui lui étaient tombées devant les yeux et renâcla en cracha par terre.
- Je dois éliminer les nuisances comme lui ! Combien de victimes a-t-il déjà faites, hein ?
- On en a besoin pour vivre !
- Alors vous devez mourir, c'est aussi implacable que ça, Ruiza.
- Jamais !
Il se planta devant Asagi pour le protéger de son corps, et Hide-Zou émit un bruit signifiant son assentiment.
- Sors-toi de là !
- Non ! Moi aussi je suis une nuisance, ne ? Alors pourquoi vouloir le tuer lui et pas moi ?
- J'aurais préféré ignorer ta nature… Mais je vois que tu ne m'en laisses pas le choix.
Il fixa une nouvelle flèche sur son arbalète et Ruiza sentit l'angoisse monter en lui d'un cran. Pas cette nuit, pas aujourd'hui… Il ferma les yeux, s'attendant à recevoir le projectile qui lui serait fatal, mais Asagi le bouscula à le faire tomber et se prit une nouvelle flèche dans la poitrine. Cette fois-ci, il s'effondra, tandis que Ruiza se relevait vivement pour venir auprès de lui.
- Asagi ! Pourquoi tu as fait ça !
Les larmes lui brouillèrent la vue, il essuya rageusement ses yeux avant d'aider Asagi à se mettre sur les genoux, lançant un regard venimeux aux hommes qui criaient, excités de voir la bête tombée.
- Aide-moi à la retirer avant qu'il n'en charge une autre…
- Asagi, il faut qu'on fuie !
- Comment veux-tu ? Ils sont partout !
Ruiza posa une main sur la joue de son amant, une expression chagrine sur son visage.
- Je ne t'ai jamais vu si défaitiste… On est ensemble, mon amour… On peut les semer…
Asagi leva la tête et réfléchit à ces paroles… Il a raison… Mon heure, comme la sienne, ne sont pas encore venues… Un sourire s'étira sur ses fines lèvres. Il poussa un cri de rage et arracha la flèche, la jetant au loin avec force, et s'aida de l'épaule de Ruiza pour se remettre debout.
- Crois-tu que c'est ainsi que tu m'arrêteras, Hide-Zou ? demanda Asagi en parlant d'une voix forte.
- Oh mais j'y compte bien !
Il leva pour la troisième fois son arme, mais Asagi empoigna Ruiza par le bras et ils se mirent à courir vers les hommes qui leur barraient la retraite dans le dos. Ne s'attendant pas à cette manœuvre, ils reculèrent en se heurtant les uns les autres, sourds aux hurlements d'Hide-Zou qui s'époumonait à leur dire de les prendre en chasse. Après que le couple eut fait plusieurs mètres, ils semblèrent se rendre compte de leur erreur et s'engagèrent à leur poursuite.
Main dans la main, Asagi et Ruiza tournèrent plusieurs fois dans des rues inconnues, s'enfonçant plus profondément dans l'obscurité. Au bout d'un moment de course acharnée, Asagi commença à ralentir involontairement le pas, et s'appuyant en grimaçant contre un mur.
- Tu devrais continuer sans moi…
- Il n'est pas question que je t'abandonne ici ! Tu m'as appris à me montrer plus fort que ça, Asagi !
- Mais… Cela fait si longtemps que je cours… que je cours après la mort… Tous ces siècles à vivre, à regarder défiler les époques, se faner les civilisations… Je suis fatigué de vivre…
Ruiza s'approcha doucement de lui et souleva son menton.
- Et moi sans toi, que deviendrais-je ?... C'est toi qui m'as transformé en vampire pour que je passe l'éternité à tes côtés… On mourra ensemble, un jour, mais le moment n'est pas encore arrivé. Asagi, onegai… Pour moi…
Le brun se sentit soudainement très égoïste de vouloir en finir alors que son amant avait besoin de lui. C'était vrai, il l'avait arraché à son monde pour le mener dans le sien, il n'avait pas le droit de l'abandonner maintenant…
- Allons-y…
Il se remit d'aplomb et, soutenu par Ruiza, ils se glissèrent dans les ténèbres d'une ruelle étroite et nauséabonde, butant sur les cadavres de détritus rongés par les rats, glissant sur l'eau verdâtre des caniveaux, mettant le plus de distance entre eux et le bruit de leurs poursuivants. Le passage s'agrandissait un peu et il y avait plus la place pour faciliter leurs mouvements. Ruiza sentait qu'Asagi devenait un peu trop lourd pour lui, comme s'il traînait un poids mort qui le faisait pencher sur le côté.
- Ruiza… Il faut que… que je me repose…
Le brun trouva étrange de dire qu'il était fatigué, lui qui n'avait pas non plus connu pareil épuisement depuis sa vie de mortel…
- On va trouver quelque chose… Tu peux te redresser ?...
Asagi serra les dents et, tout en serrant son bras gauche contre son torse, il quitta la position d'arc-boutement dans laquelle il se trouvait pour faciliter à Ruiza leur avance.
Ils débouchèrent dans une rue plus grande mais tout aussi mal éclairée, à l'avantage d'être déserte. Ruiza détailla rapidement les bâtisses, tandis qu'Asagi grognait en respirant avec difficulté, puis il avisa une petite habitation bordant le coin de la rue et les dirigea vers elle sans hésitation. S'il y avait un mortel endormi, tant mieux, cela leur ferait de la nourriture. Arrivé sur le palier, il appuya Asagi au mur, qui se laissa tomber pour souffler un peu, et tenta d'abord d'ouvrir la porte sans forcer, puis donna de grands coups d'épaule et de bottes qui eurent raison de la serrure et elle céda dans un craquement. Asagi leva les yeux vers son amant déterminé et se sentit très touché de la peine qu'il se donnait pour lui… Il savait que Ruiza n'agissait que pour le sauver lui, ne pensant même pas à sa propre survie. Il le vit disparaître dans le trou d'ombre et se leva peu après, non sans difficulté. Il entendit un cri alors qu'il pénétrait dans la maison, repoussant la porte derrière lui. Il s'avança précautionneusement vers le salon où brillait la lumière tamisée d'une petite lampe posée sur une table…
Ruiza avait un genou à terre, tenant dans ses bras une jeune femme aux longs cheveux blonds tachés de sang… Ses joues avaient perdues leur couleur et tandis que son amant terminait de la vider de sa vie, il vit dans ses grands yeux bleus posés sur lui une profonde tristesse qui passa comme un nuage devant le soleil, avant que son regard ne se voile et qu'il ne regarde désormais plus que l'obscurité…
Asagi fut frappé par la beauté de ce spectacle, fasciné par le sang rouge sur la peau blafarde de la morte qui semblait juste être tombée dans un profond sommeil et qu'un simple baiser ramènerait en ce monde. Ruiza releva la tête en haletant, puis se rendit compte de la présence du brun et tourna ses yeux vers lui, essuyant d'un revers de la manche l'hémoglobine qui perlait sur ses lèvres et son menton. Etonnement, Asagi n'avait pas faim… Il ne voulait pas risquer de briser la fragile pureté qui émanait de ce tableau… Mais Ruiza reposa le corps de l'européenne à terre et l'invita à venir se nourrir… Le brun eut du mal à trouver un quelconque goût à ce qu'il faisait. Son amant était toujours obligé de l'aider dans sa tâche, de l'assister comme s'il ne pouvait plus s'occuper de lui-même. Mais il n'y faisait guère attention… Il tenait le corps inerte de la jeune occidentale contre lui et frôlait son visage pâle avec ses cheveux nuit, tandis que ses doigts glissaient sur son cou comme s'il caressait une amante… Ruiza ne comprenait pas bien ce qu'il se passait, mais n'avait pas envie de le déranger… Il y avait comme une bulle autour d'eux, quelque chose comme si le rêve avait envahit la réalité déjà bien différente de celle qu'ils vivaient eux…
Asagi s'arracha à l'étreinte sanguinolente de la jeune femme et sentit que cette féerie macabre qui l'avait envahi le quittait, happé dans cet autre espace temps qui l'appelait en murmurant son nom…
- Asagi !
Le brun se reprit et réalisa qu'il s'était laissé tomber en arrière, certes rassasié mais néanmoins affaiblit et blessé. Des bras entourèrent son torse et il sentit contre sa joue les cheveux blonds de Ruiza qui le chatouillaient.
- Mon amour, tu devrais t'allonger pour reprendre des forces.
Asagi n'avait pas vraiment envie de changer de position, calé entre les cuisses de son amant, appréciant la présence de son bassin contre son dos.
- Hai… Si j'arrive à me lever…
Asagi quitta à demi son état léthargique le temps de se relever et d'être aidé à marcher jusqu'à la chambre au premier étage. Ses doigts caressèrent mélancoliquement la rambarde de bois, repensant au visage pâle de la jeune femme étendue dans le salon, l'imaginant pleine de vie et exécutant le même geste, montant les marches de cet escalier avec une grâce aérienne peu commune chez les mortels… Qu'est-ce qui m'arrive ?... Pourquoi suis-je à ce point troublé ? Il fut tiré sur le côté et Ruiza l'entraîna dans la chambre qu'il venait de découvrir. Le brun balaya la pièce de ses yeux rouges avant d'y entrer. Tout y semblait si calme et si reposé… Le papier peint fleuri et jauni sur les murs donnait, malgré son certain âge, un aspect intime et chaleureux, tout comme les meubles étrangers de bois sombre qui trônaient un peu partout contre les murs, semblant veiller sur les occupants de la pièce comme une petite fille sur ses peluches.
Asagi s'allongea sur le lit aux draps blancs comme le lui demandait Ruiza, et le fixa de ses prunelles ardentes tandis qu'il s'asseyait à côté de lui et repoussait doucement son bras posé sur sa poitrine pour pouvoir défaire les liens de son bustier de cuir. Asagi laissa échapper un petit râle lorsqu'il écarta les deux côtés de l'habit pour découvrir les blessures qui tâchaient la peau blanche. Ses instincts vampiriques déjà satisfaits, les sentiments affectifs qu'il éprouvait pour le brun rejaillir à la surface et il respira profondément pour se donner le courage de le faire. Il savait que ces blessures là ne cicatriseraient pas avant longtemps, mais il pouvait tout de même les aider avec le seul moyen dont il disposait… Il se pencha sur lui et caressa doucement les plaies de sa langue, avalant le sang qui chaque fois refluait, tandis qu'Asagi crispait ses poings sur les draps, sentant néanmoins sa douleur s'apaiser. Un vampire qui souffre… On aura tout vu !... Ruiza s'appliqua à ne pas aller trop vite pour ne pas réveiller la souffrance, puis nettoya les abdos avant de récupérer un autre drap qui était posé sur une chaise, plié avec d'autres, et de le déchirer pour en envelopper le torse sanguinolent. Asagi étouffa un cri lorsque Ruiza le souleva, et celui-ci découvrir une dague planté dans son côté, qu'il n'avait pas vu de suite, car elle avait été cachée par le manteau et l'étoffe de dentelle blanche nouée autour de ses hanches.
- Pourquoi tu ne m'as rien dit ! s'exclama Ruiza médusé.
- Je…
Asagi se tut, ne voulant pas donner d'explications sans pouvoir défendre sa position en étant si faible. Ruiza appliqua ses longs doigts sur le manche de la dague et tira d'un coup sec tandis qu'Asagi contractait ses muscles pour s'interdire de crier. Il laissa tomber l'arme et se lova contre le côté où les blessures étaient minimes, serrant les yeux pour ne pas pleurer. Il sentit sur sa nuque la main fraîche et hésitante et ouvrit les yeux pour les lever vers lui.
- N'aie pas peur pour moi… Je te promets de guérir vite.
Il esquissa un sourire, mais Ruiza le savait non convaincu. Onegai, Asagi… N'abandonne pas…
OoOoOoO
(1) Le Destin de la Lune
Mot de fin : Bah kaah ? mais nan, pas 'baka' Si vous trouvez ça triste, arrêtez de lire à partir de maintenant, la fin m'a tuée . Allez courage, on continue XD
