Titre original : The Art and Practice of Absolute Pitchi
Titre en Français : L'Art et la pratique d'une véritable guerilla
Auteur : GoldSnitcher
Traductrice : Ju-chan et mimi-chan
Bêta traductrice Meduza
CorrectriceMeduza
Pairing : DM/HP et autres
Attention : Cette fic est un slash. Il y a utilisation intermittente de jurons et aussi des parties à tendance sexuelle. Je préviens avant qu'il y a des scènes explicitement sexuelles, mais il y a des endroits où il en est fait mention. S'il vous plait, respectez le rating, et si vous prenez la décision de le lire, soyez en responsable. Le rating sera probablement monté.
Résumé : Suite de « Life as experienced through your fingers ». Sept ans après l'obtention du diplôme, et à présent un Draco de 24 ans pour maintenir sa vie. Avec un travail qu'il hait, qui le garde loin de chez lui pendant des mois parfois, il essaye de garder sa relation. Tout le monde est revenu (enfin, tous ceux qui comptes)!
Rejoignez l'équipage comme ils trouvent leur voie dans le « vrai monde », et aussi, se battent pour pour trouver et maintenir leur amour et leur bonheur.
&
Toute l'équipe de Paradis Of Readers
vous souhaites de passer de très bonne fêtes!
nous vous embrassons très fort!
Eni et Onarluca
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Chapitre 1 : Le retour à la maison
Il entra par la porte circulaire et marcha sur les carreaux de marbre gris familiers. Avec un soupir, il posa son sac à coté de lui et prit simplement le large et merveilleusement familier hall d'entrée. Aprés un mois de répétitions frénétiques et de représentations stressantes, des heures insuffisantes dans une chambre d'hôtel étroite, être simplement revenu dans le grand bâtiment était merveilleux.
« Mr Malfoy, » salua un grand et frêle homme, sortant de derriçre son grand bureau et se dépêchant vers Draco. « C'est merveilleux de vous avoir de retour, monsieur. Comment était votre voyage? »
« C'était pas mal, Dobby, mais c'est bon d'être revenu. »
L'homme acquiesça sagement et Draco prit son sac, prêt à se diriger vers les ascenceurs. « Voudriez-vous que je vous porte vos affaires? » offrit Dobby.
Draco trouvait toujours ça drôle que cet homme s'agite comme ça. Cet homme était le propriétaire de l'immeuble et agissait comme une sorte de concierge, mais il ne s'agitait jamais avec les autres personnes de l'immeuble autant qu'il s'agitait avec Draco. Draco songea qu'il connaissait la raison de cette attention spéciale et la raison emmenait toujours un sourire sur son visage.
« Non, merci Dobby. Je suis impatient de rentrer. Je vais juste monter. »
« Pas de problème, monsieur. Passez une agréable soirée. » Draco acquiesça pour Dobby et se dirigea vers les ascenceurs.
Quand Draco avait trouvé cet endroit, il avait été attiré par son élégance hardie. Les lofts étaient grands et les gens étaient polis et sympathiques et savaient ne pas s'incruster dans la vie privée. Draco était très attaché à sa vie privée.
Il marcha dans le couloir et tirait son sac à côté de lui il cherchait dans la poche de son manteau à la recherche de ses clefs. C'était un soulagement d'être à la maison, finalement, et Draco senti un noeud d'impatience qui l'avait torturé depuis qu'il était parti, commenceait à se calmer et encore s'intensifié en même temps alors qu'il continuait à chercher ses clefs. Si près et encore si loin, pensa-t-il.
Comme il vérifiait les poches de son pantalon, Draco fût presque certain de pouvoir entendre de la musique de l'autre coté de la porte. Il s'arrêta et pressa son oreille contre le bois épais. En effet légérement, Draco, qui avait toujours eu une oreille aiguisée, put entendre qu'un son comme « Genie in a Bottle » provenait de l'intérieur de son loft.
Avec un sourire, Draco se repêcha ses clefs et ouvrit la porte, tirant son sac à l'intérieur, et silencieusement se glissa vers la cuisine, suivant la musique. Tandis qu'il scrutait de derrière la cloison, le sourire de Draco était certainement incontrôlable à la vue qui s'offrait à lui.
Harry Potter, vêtu d'un jean délavé et d'un petit T-shirt blanc, se tenait seul au milieu de la cuisine. Les bras étendus au-dessus de la tête, relevant son T-shirt révélant une chair nue tentante, et ses pieds nus ancrés sur le haut du comptoir en granite.
Il dansait.
Harry était de nature assez timide. C'était quelque chose que Draco ne pouvait empêcher mais l'endurait bien, mais à l'instant, ce Harry n'était pas du tout celui qu'il semblait être - le jeune homme rougissant dont Draco avait l'habitude.
Balançant ses hanches lentement avec la musique, Harry se baissa, faisant courir ses mains à travers ses cheveux et descendre sur son cou, parcourir son torse avant de les laisser tomber sur le dessus du comptoir comme il s'accroupissait, toujours bougeant ses hanches et balançant sa tête avec la musique.
Il formait les mots avec sa bouche et, comme il se relevait lentement, balançant ses hanches et laissant ses mains errer allégrement sur son corps, Draco sentit son impatience précose se transformer en un démon familier – la luxure, et, en un étrange et aussi familier mélange, l'amour. Il avait été loin pendant si longtemps que revenir à la maison avec cette scène attirante, sans tenir compte si oui ou non Harry pensait être seul, semblait faire le retour de Draco plus doux.
Draco regarda Harry danser, appuyé prudemment contre le mur de la cuisine et quand la chanson commença à arriver à la fin il s'éloigna à contrecoeur du mur et retourna à la porte d'entrée qu'il ouvrit, puis referma bruyamment.
Il s'arrêta un instant et sourit comme il entendit Harry descendre sur le sol carrelé, et un instant plus tard, la radio fut éteinte.
« Draco? » appela Harry, passant la tête à travers la porte. Draco sourit et Harry se rua vers lui, entraînant son amant dans une étroite étreinte. « Tu m'as manqué, » murmura Harry, cachant sa tête sous le menton de Draco, respirant l'odeur familière.
Draco laissa ses yeux se fermer, savourant la sensation d'être de retour là où il appartenait. Harry lui avait horriblement manqué et il ne pouvait pas nier à quel point c'était merveilleux d'être de retour.
« Qu'est-ce que tu faisais avant que j'arrive? » demanda-t-il après un moment, incapable de sortir de son esprit la vue de Harry dansant érotiquement sur le haut du comptoir de leur cuisine.
« Je préparais le dîner, » répondit Harry, souriant et reculant d'un pas, sans cependant relacher sa prise sur Draco, tout comme Draco refusait de déplacer ses mains de la taille de Harry.
« Je ne m'attendais pas à ce que tu reviennes aujourd'hui. »
« Hm. Je ne pouvais pas rester au loin une autre nuit, » répondit Draco, et embrassa la tempe de Harry. « Et si c'est à ça que ça ressemble quand tu prépares le dîner je vais devoir insister pour que tu le fasses plus souvent. »
« Que veux-tu dire? » demanda Harry, cependant Draco vit le debut de ce qui promettait être une magnifique rougeur apparaître sur les joues de son amant.
Draco attira Harry plus près et murmura à son oreille, « Je t'ai vu. »
« Tu- » s'arrêta Harry, reculant et semblant bizarrement stupéfait. « Tu me regardais ? »
« Hm. Je pense que nous avons découvert un autre de tes nombreux talents, » dit Draco. « Maintenant, cela te dérangerais si je te demandais d'oublier le dîner et de me permettre, » Draco s'arrêta, souriant machiavéliquement « de te frotter dans le bon sens? » questionna-t-il, citant une ligne de la chanson sur laquelle Harry dansait.
Harry rougit assez violemment et donna une tape sur la main de Draco pour l'oter. « Pervers, » lança-t-il, et Draco sourit.
« Ne vas-tu pas me permettre de redécouvrir mon génie favori? » continua de taquiner Draco.
« Ne sois pas un complet imbécile. Et je suis ton seul génie, merci beaucoup, » dit Harry, se retournant et levant le nez en l'air, prétendant être vexé. « Et quel sorte de 'bonjour' est-ce? Tu reviens après un mois et tout ce que tu peux faire c'est m'embêter? »
« Je peux faire beaucoup plus que t'embêter, Harry. Surtout après la performance dont je viens juste d'être le temoin et- » Draco saisit le bras de Harry quand Harry commençait à s'éloigner. « C'était sacrement bon de revenir à la maison pour ça. » Draco prit avantage de la gorge exposé de Harry et son amant gémit.
« Tu dois promettre- » dit Harry, cependant sa voix était essoufflée « ne jamais me taquiner comme ça-mm, » continua-t-il. Dracorépondit à son agrément et glissa une main sous le T-shirt de Harry.
Déjà, il poussait son amant en direction du divan, ayant décidé que la chambre était un peu trop loin. « Mais tu ne m'as pas dit - mm, »essaya de dire Harry alors que Draco continuait ses manigances. Ils basculèrent sur le divan, Draco enroulait autoutr de Harry, ses mains en dessous du T-shirt blanc et ses lèvres explorant toujours la gorge de son amant. « Comment le concert – Seigneur, refais-le - s'est passé. Je veux - ah, encore - mais tu n'as pas-Oui! » cria Harry comme Draco procédait à la redécouverte du corps de Harry.
« Plus tard, » grogna Draco comme il se redressait sur Harry pour lui oter son T-shirt.
Harry, pour une fois, ne discuta pas.
§§§§§§
Harry ouvrit les yeux quelques temps plus tard et sourit comme les yeux gris et la sensation des doigts dans ses cheveux le confrontèrent. « C'est bon de t'avoir de retour, » murmura-t-il comme il s'étirait.
Prenant soudainement conscience de la rudesse relative de la surface où il était, Harry leva la tête et regarda autour. « Oh, » dit-il, comme il réalisa qu'ils étaient étendus sur leur sofa en cuir et non le lit, qui était la place habituelle où ils finissaient comme ça. « On ne l'a même pas fait dans la chambre ? » Draco lui sourit et secoua la tête. « Apparemment, c'était vraiment très bon d'être à la maison, alors, » offra Harry et fut récompensé par le rire gai de Draco.
Ils restèrent là pendant un moment, la tête de Harry reposant contre le torse de Draco alors que Draco avait un bras posé autour des épaules de Harry et l'autre carressait toujours les cheveux de Harry. Cela n'avait pas d'importance s'ils étaient étendus dans leur salon, tout les deux nus, avec une trainée de vêtements menant de la porte d'entrée à leur position actuelle. Ils ne s'étaient pas vus depuis un mois et c'était si parfait d'être de retour, et ensemble, et ce n'était pas comme si quelqu'un avait pu entrer.
« Je croyais que tu avais dit que tu ferais le dîner ? » demanda Draco après un instant, quand il réalisa que si le déclaration d'Harry était vraie, quelque chose devrait brûler, pourtant il ne sentait aucune fumée.
« Je pense que je connais suffisament nos habitudes pour avoir la prévoyance d'éteindre le feu aussitôt que tu es à la maison, » murmura Harry, levant la tête afin de pouvoir hausser un sourcil devant le blond.
« Cela devient un peu une tradition, non? » dit Draco avec un amusement désabusé.
« Hm, » acquiesça Harry, fermant les yeux et se réinstallant. Draco haussa les épaules, réalisant seulement que la position de Harry restreignait le mouvement de ses épaules et il s'installa pour lever une main et la laisser courir à travers les doux cheveux ébénes qui lui avaient manqué. « Vas-tu me parler du voyage, maintenant? » demanda Harry avec une voix endormie.
« Il n'avait rien d'intéressant. L'orchestre avait remplacé quelques joueurs et nous étions moins que merveilleux. » Harry grogna à ça, sachant que les goûts de Draco étaient assez élevés. Cependant c'était peut-être vrai que l'orcherstre sembla un peu rude du fait que nombre de leur joueurs avaient démissionné ou étaient partis pour diverses raisons, Harry douta qu'ils semblaient aussi horrible que Draco semblait le laisser entendre.
« J'aurais aimé que tu prennes cette place de premier violoncelle qu'ils t'offraient. Je veux dire, je sais pourquoi tu ne voulais pass, mais au mois nous aurions pu avoir quelqu'un de compétent là-bas, » se plaignit Draco.
Harry gloussa de cette tempête familière. Draco était allé à l'université se spécialiser en musique et suivant immédiatement sa remise de diplôme, il s'était vu offert un poste dans un orchestre majeur comme alto. Ce n'était pas son premier choix, comme Draco préférait le piano, mais il n'y avait aucune autre offre d'emploi à l'horizon, et comme Draco aimait jouer la sécurité, il avait pris la place. Cependant il était vrai que quand un piano était nécessaire, Draco était toujours pris, mais les pianos n'étaient pas aussi souvent nécessaire, et de plus le chef d'orchestre refusait de laisser Draco jouer du paino car il avait désespérement besoin d'alto talentueux.
Au contraire de Draco, Harry avait fait l'université par correspondance, comme, depuis sa sortie du lycée, il lui avait été offert un contrat avec une maison de disque. Harry était un violoniste solo et donnait des concerts pendant l'année. Ca avait été difficile quand Draco était à l'université, car Harry devait donner des concerts et parfois, après qu'il se soit établi, il devait voler à différents endroits.
Il était surpris d'être aussi populaire. Quand Harry avait accepté ce job, il avit été excité car cela lui donnait la chance de simplement jouer. La plupart du temps, il jouait de son violon électrique, Little Mischief, mais les autres fois, quand c'était un concert plus formel, il jouait avec Komm Susser Tod.
Depuis que Draco avait eu son diplôme, deux ans plus tôt, et que lui et Harry avaient emménagé ensemble, il était difficile de trouver du temps pour qu'ils puissent être ensemble. Si ce n'était pas Draco qui était loin pendant un mois, c'était Harry. Mais encore, la plupart du temps, Harry pouvait s'arranger avec son agent pour programmer les concerts en même temps que les voyages de Draco, ainsi quand ils étaient à la maison, ils étaient ensembles.
C'était un soulagement pour Harry que Draco ne ressente pas le fait qu'il ait eu apparemment un chemin si facile depuis le lycée vers une bonne carrière. Quand l'orcherstre de Draco avait supplié Harry de prendre la place comme violon leader, c'était Draco qui avait été en colère contre lui pour l'avoir juste considéré.
« Les concerts se sont bien passés, » continua Draco, comme Harry sortait de ses pensées. « Je pense que nous avons eu quelques ovations debouts mais ce devait être du au fait qu'ils avaient servi un assez bon champagne au foyer, donc je ne parirai pas sur eux. Qu'as-tu fait? »
« Hm... » roronna Harry, comme Draco carressait toujours ses cheveux. « J'étais au studio pour l'enregistrement. Nous l'avons finalement fini, même si, sur un point, j'étais prêt à m'enfuir de l'immeuble. Personne ne pouvait s'accorder pour le son. »
« Tu n'as pas encore détruit ton archet, n'est-ce pas? » demanda Draco avec un sourire.
« Non. Et c'était un accident. Tu sais que je ne détruirait jamais intentionnellement un instrument, et cela inclut un archet, » se défendit Harry.
Harry pouvait avoir d'assez grande colère, mais d'habitude cela prenait un temps assez long pour qu'elle éclate. Les enregistrements, Draco le savait, étaient très stressants pour son amant, et, dans tout les cas, l'enregistrement était assez stressant quand même. Il y avait une liste sans fin de chose qui n'allait pas, comprenant l'enorme égo de l'agent de Harry, Finbar Matheson, et les gens du studio d'enregistrement.
A la fin, tous avaient tiré sur les autres pour être entendus, et Harry avait été pris au milieu de ça et sa colère avait finalement débordé et enfin éclaté. Le seul problème était que, dans sa colère, Harry avait aublié qu'il tenait toujours son archet et un geste énergique et un brusque impact avec un support de musique avait laissé l'objet délicat briser en deux. Draco, et leurs amis, n'avait jamais laissé Harry l'oublier. C'était toujours bizarrement attachant que Harry se sente si coupable pour ça. C'était un sujet assez sensible pour lui.
« Hermione travaille sur une nouvelle composition, et elle insiste pour qu'on la teste, » dit Harry.
« Un duo? »
« Apparemment, je n'ai pas vraiment eu la chance de trop lui en parler. Je lui ai dit que nous l'appellerions quand tu serais de retour ainsi nous pourrons fixer une date quand nous serons libre tout les deux. »
« Et disposer à passer ce temps libre à faire autre chose que coucher merveilleusement ensemble? » demanda Draco avec un haussement de sourcil coquin.
« Eh bien, oui, » dit Harry, rougissant légérement. « C'était implicite. »
Draco sourit et embrassa le nez de Harry. « Parfait. Alors je pense que maintenant est un bon moment pour dîner. » Harry acquiesça et se glissa hors de Draco et du divan, cherchant son boxer et le remettant rapidement. Il se saisit de son T-shirt quand Draco le saisit de nouveau. « Vraiment, Harry, » murmura-t-il. « Quel intérêt? » Harry roula des yeux, mais laissa le T-shirt, marchant à la place vers la cuisine et allumant le four pour cuire le dîner qu'il avait préparé.
Un instant plus tard, Draco entra vêtu de son boxer et d'un sourire diabolique. Harry allait juste sortir la nourriture du four et, comme il s'apprêtait à sortir le poulet au citron qu'il avait fait, Draco donna une tape sur ses fesses et Harry jappa. « Enfoiré! » grogna-t-il.
« Mais tu m'aimes, » dit Draco, clignant des yeux innocement. « Honnêtement, peux-tu me blâmer? Agiter ça partout - c'est à se demander comment je ne t'ai pas épinglé contre le comptoir pour un tour. »
« Tu n'as qu'une idée en tête, » contra Harry, plaçant le poulet au citron sur le dessous de plat et le posant sur la table.
« J'ai une excuse. J'étais parti pendant un mois et ça sans avoir de sexe. Et maintenant je suis là. Seul. Avec toi, » ronronna Draco, attirant Harry plus près de lui et l'embrassant dans le cou.
« Le dîner est prêt, et je refuse d'encourager plus tes mauvaises habitudes, » rétorqua Harry, sortant le riz et une bouteille de vin, puisqu'il considérait le retour de Draco comme un occasion spéciale.
« Appelles-tu le sexe une mauvaise habitude? »
« Nourriture. Manger. Pas d'histoire de sexe, » dit Harry, et Draco sourit et roula des yeux. C'était une des phrases de Blaise et tous l'avaient récupérée pour l'utiliseer, souvent en réponse à un monologue de Blaise sur ce sujet.
Draco sourit comme Harry allumait une bougie et s'asseyait sur son siège. Le dîner semblait vraiment merveilleux, il avait déjà découvert que Harry était assez talentueux en cuisine. Sa tête tournait; c'était si parfait d'être de retour, à la maison, avec son amant. Il ne prendrait jamais l'habitude d'être loin de Harry pour n'importe quelle durée.
« Tu vas bien? » demanda Harry. « C'est trop sucré ou pas? »
Le regard concerné sur le visage de son amant le fit sourire et secouait la tête. « C'est parfait, » répondit Draco. Car ça l'était.
§§§§§§
Les yeux de Draco s'ouvrirent soudain et il lui fallut un moment pour réaliser ce qui l'avait réveillé. La sonnerie aiguë et perçante du téléphone l'avait réveillé et le forcait, à contrecoeur, à abandonner l'étreinte de son amant alors qu'il se tournait vers la table de nuit et décrochait. « Quoi? » grogna-t-il.
« Draco? » questionna une timide mais familière voix à l'autre bout du fil.
« Hermione? » demanda-t-il, un peu hébété. Il regarda le reveil. L'heure n'était pas aussi incongrue qu'il l'avait pensé quand il s'était réveillé, seulement 7h, mais quand même, il venait juste de rentrer, et avait espéré plus qu'une nuit. « Qu'y a-t-il? »
« Rien, » répondit-elle, peu convaincante. « Bienvenue. Je pensais que tu rentrais demain? » dit-elle, cependant elle semblait distraite.
« Changement de plans, » renvoya-t-il. « Maintenant, qu'y a-t-il? »
« Euh- Puis-je parler à Harry? »
« Hermione, il est sept heure de ce foutu matin. »
« Je sais. Je suis désolée, » répondit-elle, semblant assez triste. « Et tu viens juste de rentrer. Je suis vraiment désolée, Draco, c'est juste que- et bien, j'ai besoin de lui parler, » dit-elle rapidement.
« Bon, tu sais comment il est. Je vais le réveiller, mais tu ferais mieux de rappeller dans 15 minutes environ, »dit-il, regardant la forme endormie de son amant avec exaspération. Harry n'était définitivement pas une personne du matin.
« Merci beaucoup, Draco, » dit-elle, raccrochant.
Draco reposa le téléphone sur son support et se tourna pour reprendre Harry dans ses bras. « Harry? » appela-t-il doucement, passant une mains dans les cheveux noirs en brousailles. Il s'accorda un moment pour se sntir coupable d'avoir gardé le jeune homme éveillé si tard puis l'envoya promener, aprés tout, il n'avait entendu aucune plainte. Et puis Harry ne savait probablement pas qu'il ne serait pas autorisé à dormir. » Harry, tu dois te réveiller, » essaya-t-il. Il fut récompensé par un gémissement. « Hermione a appelé, Harry. Elle a dit que c'était important. » Harry bougea la tête et la fourra sous l'oreiller. « Harry, elle semblait inquiète. »
« Hm- Draco, il est 7 heure du matin, bon sang, » répondit Harry, semblant groggy.
« Je sais, mais Hermione voulait te parler et elle semblait vraiment inquiète, » répéta Draco. « Allez, sors tes jolies fesses du lit, et je préparerai du café. Elle va rappeller dans quinze minutes. » Un autre gémissement, mais Harry bougea cette fois, au moins c'était en direction du bord du lit.
Draco encouragea et tira et poussa et harcela Harry jusqu'à ce qu'il atterisse dans la cuisine et sur une chaise. Puis Draco se mit en devoir de préparer un peu de café pour tout les deux.
Ils étaient assis en silence, buvant leur café quand le téléphone sonna de nouveau. Avec un sourire, Draco l'apporta à Harry, qui le regarda un moment avant de répondre.
« Hermione ? Qu'y a-t-il ? » Simple et direct. Draco sourit comme Harry sembla se réveiller et se concentrer. Il songea combien tous dans le cercle de leurs amis venaient souvent voir Harry quand ils étaient inquiets ou avaient des problèmes car le garçon aux cheveux noirs était toujours si compréhensif et serviable, et pouvait toujours mettre tout de coté pour être là pour ses mais quand ils en avaient besoin.
« Qu'est-ce qu'il y a? » demanda Draco, quand, après une brève conversation, Harry raccrocha et but rapidement la fin de son café.
« Hermione est vraiment inquiète et elle veut que je vienne. Ca ne te gêne pas? » demanda-t-il.
« Non, elle semblait mal. Mais si tu n'es pas retour pour le déjeuner, alors je viendrais et je te kidnapperais. »
« Je n'ai pas de problème avec ça, » dit Harry avec un sourire. Il se leva, plaça son mug dans le lave-vaisselle, donna à Draco un rapide baiser sur la tempe et se rua dans la chambre.
« Mais je devrai peut-être débracher notre téléphone la nuit. » maugréa sombrement Draco dans son mug.
« J'ai entendu! » cria Harry depuis la chambre ; il avait laissé la porte ouverte. « Et t'as pas intérêt. Et si une urgence arrivait ? Personne ne pourrait nous contacter ! »
Draco entendit le son de l'eau qui coulait et sourit à lui-même. Il aimait comment, lorsqu'il revenait aprs avoir été loin pendant un temps, les choses se remettaient toujours à leur place. Il n'y avait pas de moments bizarres ou de silence mal à l'aise, les choses continuaient juste.
« De toute façon, tu as dit toi-même que Hermione semblait inquiète, et elle l'est. Vraiment beaucoup, » dit Harry comme il émergeait de la chambre, lavé, habillé d'un jean noir et d'un T-shirt. « Je serais bientôt de retour, et nous ferons quelque chose. »
« Un pique-nique, » dit Draco. « Je veux aller à ce très joli parc dont Seamus nous a parlé. »
« Ce n'était pas un parc, Draco, Seamus parlais d'un de ses fantasmes, » dit Harry avec un sourire.
« Oh, » dit Draco, clignant des yeux. « D'accord. Bon, d'habitude je ne suis pas d'accord avec lui. Il n'a qu'une idée en tête. » Harry rit et emmena ses chaussures jusqu'au sofa et s'assit pour les attacher. « Bon, nous devrions faire quelque chose de spécial. »
« Insinues-tu que la nuit dernière n'était pas spéciale? » houspilla Harry. « De toute façon, tu connais la tradition. Ce soir nous avons notre voyage coutumier au club pour être pulvérisé et reconnu, » dit Harry.
Draco se rassit sur son siège. Il aimait les traditions de bienvenue à la maison que leur groupe préparait avec les autres. Ca n'avait jamais été ouvertement reconnu comme une tradition, et aucun n'avait prévu que ça le devienne, mais quand même, lorsqu'un membre de leur groupe d'amis revenait, ils s'accordaient toujours une nuit pour s'acclimater au retour à la maison, et ils traînaient dans un pub ou un nightclub pour une fête avec ceux qui n'avaient pas quitté la ville. « Et Sirius descendra demain. Je te l'avais pas dit? » demanda Harry.
« Je ne pense pas t'avoir donné cette chance, » dit Draco avec un sourire satisfait.
« Pervers, » répliqua Harry comme il bondissait du divan, sortait son manteau du placard et retournait là où Draco était assis. « Bienvenue à la maison, » dit-il, et embrassa Draco bruyamment avant d'enfiler son cache-nez autour du cou, d'ajuster son manteau et de passer à toute vitesse la porte.
§§§§§§
A 11 heure, Draco était impatient et fuya l'appartement.
Il savait qu'il avait dit à Harry midi, mais quand même, il n'avait réellement pas pensé que Harry pourrait mettre tant de temps. Donc Draco sauta dans sa voiture et conduisit jusque chez Ron.
C'était une petite maison à deux étages avec un joli jardin et une porte richement ornée. Draco nota à peine les changement qui avaient été fait comme il se rua sur la petite allée et frappa à la porte.
Un instant plus tard, la porte fut grande ouverte par Ron lui-même. « Oh, Draco. Bon retour, » salua-t-il, cependant il semblait un peu distrait.
« Bonjour, Ron. Désolé de te déranger mais, il semble que j'ai égaré mon amant, » dit-il désabusé, en haussant un sourcil.
« Très drôle, » rétorqua Ron. « Il semblerait que j'ai perdu ma femme. » Ils échangèrent un regard inquiet avant que Ron se pousse sur le coté. « Tu ferais mieux d'entrer, » dit Ron.
« Est-ce que quelque chose est arrivé hier? » demanda Draco comme il s'installait sur le somptueux divan et Ron lui versait un peu de thé.
« Je ne suis pas sur, » dit Ron. « Bon- je ne suis pas- »
« Vous vous êtes disputés? » demanda Draco tristement.
Ron prit dans ses mains le thé puis s'installa sur le divan opposé. « Je suppose que je vais en entendre parler de Harry, plus tard, » affirma Ron, tristement.
« Probablement, » répondit Draco avec un sourire.
« Comment était le concert? » demanda Ron.
« Les mêmes vieilles foutaise. Endroits différents. » dit Draco, bougeant sa main nonchalament. Il fronça les sourcils suspicieusement quand Ron se pencha en avant avec un air de conspirateur.
« As-tu un peu pensé à ce que tu as mentionné plus tot? Tu sais, la chose, » demanda Ron. Draco regarda ailleurs que la curieuse tête rousse et prétendit ne rien avoir entendu. « Oh, allez! » cria Ron.
« Nous verrons, » répondit Draco, énigmatique. Ron ouvrit la bouche pour le pousser à répondre mais la porte d'entrée s'ouvrit et Harry appela.
« Ici, Harry ! » répondit Ron. Draco haussa un sourcil quand son amant entra dans le salon.
« Draco, » dit Harry, un sourire étalé sur le visage. Il vérifia sa montre. « Tu es en avance, » réprimanda-t-il.
« J'y peux rien. Je me suis retrouvé complétement lié en ton absence, » plaisanta Draco, tombant sur le divan et prétendant être attaché.
« Assez avec ça, » dit Ron avec un sourire. « Où est ma femme? »
« Elle va bien, » répondit Harry, s'asseyant sur les jambes de Draco comme le blond poussa un cri. « Elle a juste besoin d'un peu de temps pour elle. »
« Je ne vois pas de quel problème il s'agit, » murmura Ron.
« Même si tu ne vois pas, tu as besoin de te calmer. Elle subit beaucoup de pression avec la pièce et aussi sa propre condition personnelle, elle n'a pas besoin de penser à tout ces problèmes en plus maintenant. Vous êtes mariés, cela veut dire que vous avait tout le temps, » dit Harry.
« Bien, » murmura Ron.
« Hermione va faire une pièce? » demanda Draco comme il libérait ses jambes de sous Harry et s'asseyait, tirant immédiatement le garçon aux cheveux noirs dans ses bras et l'installant contre son torse.
« Ouais, elle fait la musique pour la piéce de Blaise- j'ai oublié comment il l'a appelé, » dit Ron.
« Le carnaval, » répondit Harry.
« Oui, je me souviens maintenant, » dit Ron.
« Avec qui sort-il maintenant, de toute façon ? » demanda Draco.
« Maintenant ? Je ne sais pas, je pense que c'est Susette, » répondit Harry.
« Non, Susette c'était il y a deux semaine. Maintenant c'est Alexandra, » corrigea Ron.
« Oh, c'est vrai, » dit Harry.
« Bon, ce sera sérieux quand il l'emmenera pour nous la présenter. Jusque là, j'ai du mal à voir l'intérêt de garder la trace des noms, » répondit Draco.
« Je ne comprends toujours pas ce qui n'allait pas avec Pansy, » dit Harry, déplaçant sa tête de là où elle reposait sur le torse de Draco.
« Oui, mais nous savons tous que tu es un incurable romantique, Har, et préféres croire aux romances de lycée, » rétorqua Ron.
« Excuses-moi, la mienne semble marcher, » répliqua Harry. « Et, si je puis me permettre, tu es marié au tien! »
« Oh! » dit Ron. « C'est vrai. »
« Est-ce que Pansy est en ville ce soir, de toute façon? » demanda Draco.
« Ouais. Elle sera là, » répondit Harry, se penchant et donnant une bise dans le cou de son amant.
« Tu sais, c'est drôle, mais j'avais l'impression que c'était ma maison, » dit Ron. » Mais vous deux semblez plus à la maison ici que je ne l'ai jamais été, » plaisanta Ron.
« Elle a un bon tchi, » rétorqua Harry, allongeait sur le divan, où il s'étala sur Draco.
« Arrêtes avec ce truc de 'tchi'. Tu sais que tu ne crois pas au Feng Shui, » dit Ron.
« J'y crois! » répliqua Harry, semblant indigné. « Beaucoup de ce que ça dit a un sens. »
« A part pour le désordre. Tu aimes toujours assez mettre le désordre, » répondit Draco.
« Je pense que le désordre artistique a un très bon Feng Shui, » maugréa Harry. « Pervers, »réprimenda-t-il.
« Tu viens ce soir, Ron? » demanda Draco.
« Pourrais-je manquer ça? » rétorqua Ron. « Je veux dire, vraiment, ce serait possible? J'ai quelques souvenirs de la fête de retour de Dean quand j'étais dans une réunion d'affaires, et que Blaise m'a kidnappé. »
« C'est vrai, » dit Draco, riant au souvenir. « Et bien, tu ne peux jamais échapper à la tradition, » rétorqua Draco.
« Tu as probablement oublié, » dit Ron, sa voix devenant soudainnement un chuchotement. « Je pense que notre petit prodige est sur le point de s'endormir. » Draco baissa les yeux et, assez surement, les yeux de Harry se fermaient.
« La ferme, » rétorqua Harry les yeux voilés.
« Vous vous êtes couchés tard ? » plaisanta Ron.
« Assez tard, » sourit Draco. Il descendit une main sur le torse de Harry et la plaça sur la hanche de son amant où il carressa le carré de peau exposée par le T-shirt et le jean avec son pouce.
Ron rougit et secoua la tête. « Je me rends. »
« Putain c'est vrai, » dit Draco. « Allez, Harry. Je ne vais pas te porter à la voiture. »
« Merde, j'ai pris ma voiture jusqu'ici, » maugréa Harry.
« Et bien, tu es à moitié endormi et je t'interdit de conduire. Nous reviendrons la prendre plus tard, » répondit Draco.
« 'accord, » dit Harry avant de bailler. « Bye, Ron. Et prends soin de Hermione, » ajouta-t-il comme il se dirigeait vers la porte.
Quand ils furent dans la voiture et que Harry se fut installé dans une position qui semblait bizarre pour Draco mais dont le garçon aux cheveux noirs semblait se moquer, Draco démarra la machine et sortit de l'allée. « Je pense que le contrôle des dommages n'était pas mauvais? »
« C'était rien de sérieux, » dit Harry en baillant de nouveau. « Ron a juste été une grosse tête de pioche. »
« Donc rien d'inhabituel, » dit Draco avec un sourire. Il reçut un léger reniflement en réponse.
Sans tenir compte d'aucunes menaces que Draco avait faites chez Ron, il se retrouva à entrer dans son immeuble avec Harry dans ses bras, qui avait obstinément refusé de se réveiller quand Draco l'avait appelé. Cependant, honnêtement, Draco n'avait pas beaucoup essayé, comme Harry semblait assez paisible.
« Mr Malfoy, » salua Dobby, se ruant vers lui. Draco était amusé par le comportement de l'homme comme il baissait la voix calmement et voyant que l'homme aux cheveux noirs dormait dans les bras de Draco comme Draco essayait de manoeuvrer vers l'ascenceur. « Ah, endormi, je vois, » dit Dobby.
« Bonjour, Dobby. Pourriez-vous appuyer sur le bouton pour moi? » demanda Draco comme il essayait de jongler avec les clefs dans sa mains sans déranger son amant.
« Bien sûr, s'il y a quoique ce soit que je puisse faire pour vous, dites-le moi s'il vous plait, » offrit l'homme. « Il a été très occupé, » dit Dobby avec un sourire affectueux.
Draco s'arrêta devant l'ascenceur et regarda les traits relâchés du dormeur, maintenant qu'il regardait vraiment, Harry avait des signes de stress, les familières poches noires sous les yeux, aussi légéres qu'elles étaient, elles étaient toujours présentes. « A-t-il quelque chose qui ne va pas? » demanda Draco.
« Je pense, le travail, » répondit Dobby. Draco savait que Dobby avait un doux attachement pour Harry. Dobby avait connu Harry avant que Draco et lui emménagent dans cet immeuble, car Dobby était un fan. C'était toujours un réconfort pour Draco de savoir que quand il partait, Dobby garderait un oeil sur Harry et s'assurerait que tout allait bien.
L'ascenceur carrillona joyeusement, annonçant sa présence, et les portes s'ouvrirent en glissant. « Et bien, vous pouvez y aller, » dit Dobby. « Prenez soin de vous. »
« Merci, » dit Draco comme il montait dans l'ascenceur et s'arrangeait, avec seulement une difficulté mineure, à presser le bouton de leur étage.
À suivre.
