Un univers alternatif
Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à J.K. Rowling. De plus cette histoire appartient à Nitwittie. Ceci n'est qu'une traduction de sa fic (plus ou moins bien faite à vous d'en jugez ; ). Je ne recevrais aucune compensation militaire pour ceci !
Spoilers : Tous les tomes!
Pairing : Vous le découvrirez bien assez tôt ! ;)
Note de la traductrice : Nitwittie est déjà entrain d'écrire la deuxième année, de plus ses chapitres étant long cela prend du temps pour les traduire. Donc je pense que la v.o. auras toujours de l'avance sur traduction il est donc fort probable que si je met trop de temps à éditer ce sera entièrement de ma faute!
Sommaire : Et si James et Lily Potter n'était pas mort le jour où Voldemort à attaqué ? Que se passerait-il si la sœur jumelle d'Harry, Jamie, était considérée comme l'enfant de la prophétie et qu'Harry grandissait délaissé par ses parents ? Et enfin, en quoi avoir Snape comme figure paternel changera le destin d'Harry ?
Chapitre 1 : La fille qui à survécu.
James et Lily Potter se figèrent d'horreur quand ils sentirent les barrières entourant leur maison s'écrouler ; leur première pensée fut que Peter les avait trahis. La panique les gagna rapidement, James se tourna vers sa femme la suppliant de prendre les jumeaux et de courir ainsi ils pourraient être sauf.
« Lily sauve toi avec les enfants. Je t'en prie part ! » La supplication dans sa voie rendait compte de la gravité de la situation.
Ne voulant pas abandonner son mari Lily argumenta qu'elle ne voulait pas le quitter. Si ils devaient mourir, ils mourraient ensemble. Malheureusement pour eux les protestations de Lily leur firent perdre un temps précieux puisqu'à cet instant la porte d'entrée fut éjectée hors de ses gongs. Dans l'entrebâillement de la porte se tenait une grande silhouette encapuchonnée avec de brillant yeux rouges. Lily cria quand la véritable teneur de leur situation s'inséra en elle alors qu'ils se mettaient en position de défense.
Elle et James envoyèrent une salve de sort vers l'intrus. Mais leurs tentatives furent vaines car il envoya promener chaque sort comme s'il ne s'agissait de rien. James pria sa femme de récupérer les enfants et de s'enfuir. Mais elle était tellement têtue qu'elle refusa à nouveau. James perdit sa concentration une fraction de seconde et ce fut suffisant pour que Voldemort le stupéfie.
« James »
Lily hurla, sachant qu'elle ne pouvait rien faire d'autre pour lui maintenant elle créa de l'obscurité afin de s'échapper et esquiva rapidement les sorts qui volaient vers elle. Elle couru vers les escaliers. Au moment où Lily posa son pied sur la première marche elle ressentit une intense douleur puis elle sombra dans l'inconscience, elle avait été stupéfiée.
Voldemort eut un rire menaçant, puis il s'approcha de Lily. Il la contourna et renifla avant de parler. Si vous aviez été là sa voix froide et cruelle vous aurez envoyé des frissons le long de votre colonne vertébrale.
« Je m'occuperait de toi plus tard sorcière, c'est tes enfants que je vais tuer ce soir. » cracha Voldemort alors qu'il montait les escaliers à la recherche de la nursery de la famille Potter. Sans effort il brisa les barrières protectrices présente sur la porte. Il glissa, tel un détraqueurs, vers les deux enfants.
Le petit garçon regarda calmement la personne approchait, cependant sa petite sœur était terrifiée et s'accrochai à son frère pour se réconforter. Lily et James Potter avaient eu les jumeaux cette année, 1 garçon, qu'ils nommèrent Harry, et une fille du nom de Jamie. Jamie n'aimait pas la personne à l'allure de serpent qui se tenait devant leur berceau.
« Ainsi tu es celui que la destinée a choisi pour me tuer ? Dommage que je ne puisse t'avoir comme allié. Mais t vas devenir très puissant et je ne peux le permettre. » Hissa Voldemort.
« Dis au revoir à ton frère petite fille.» Il pointa sa baguette vers le berceau et prononça le plus mortel des sorts impardonnables « Avada Kedavra ».
Une lumière verte sortit de la baguette de Voldemort filant droit sur Harry. Tout d'un coup, prenant Voldemort par surprise, il rebondit vers lui traversant les barreaux du berceau, fracassant trois d'entre eux et frappant Voldemort à la poitrine.
Un cri perçant fendit l'air, Voldemort percuta le berceau, le feu parcourant ses veines.
« Non ! Sois maudit gamin. » S'écria-t-il réalisant que son propre sort se répandait dans ses veines, il força sa magie à le transformer lui-même en une forme non corporelle. Une brume noire sortit des cendres du corps de Voldemort. Cela ne prit pas longtemps pour que Dumbledore apparaisse. Il avait été averti quand les barrières des Potter étaient tombées. Les parents qui avaient été réveillés firent irruption dans la nursery.
Harry était inconscient avec une cicatrice sur son front. Sa sœur qui maintenant avait une cicatrice sur sa poitrine juste à côté de son cœur où le bois brisé l'avait heurté criait dans le berceau.
Dumbledore, le douteux vieil homme actuel directeur de Poudlard subitement pris une décision. Parmi les membres de l'ordre beaucoup savait que la personne qui vaincrait Voldemort serait un sang mêlé et que quand l'enfant aurait défait Voldemort celui-ci lui laisserait une marque. Le Professeur Trelawney, professeur très respectée de divination, avait prophétisé cela.
La cicatrice était là, l'enfant devait être « l'enfant de la prophétie », il prit la sauveuse du monde magique, se tourna vers James et Lily qui s'étonnait que la face de serpent soit parti et annonça « Je vous présente Jamie Potter, la fille qui à survécue ! »
Les Potter embrassèrent leur nouvelle célébrité, ignorant leur fils qu'ils avaient, le fils avec une cicatrice brûlante en forme d'éclair sur son front, le fils qui était maintenant réveillé et dont les larmes coulait sur ses joues, malheureusement cela serait leur manière de traiter Harry durant les années à venir.
5 ans plus tard…
Harry était encore assit seul dans une pièce, en train de lire. Il n'avait aucune compagnie et avait décidé très tôt que c'était sûrement mieux pour lui. Il avait appris lui-même comment lire utilisant les vieux livres d'écoles de ses parents alors qu'il était âgés de 4 ans grâce à l'aide des elfes de maisons qui avaient pitié de lui.
Maintenant il avait lu, compris et mémorisé tout les livres des élèves de première année de Poudlard l'Ecole de Sorcellerie pour Apprenti Sorciers et Sorcières et il commençait ceux de deuxièmes années. Il avait commencé à haïr ses parents avec flamme après 3 ans de négligence. Il ne comprenait pas pourquoi il n'était ni aimé ni accepté. Il était simplement ignoré. Harry avait renoncé à ses parents et avait décidé qu'il les obligerait à ouvrir les yeux. Il leur montrerait à tous. Il leur prouverai qu'il était le plus grand sorcier que le monde magique est jamais vu et gagnerais le respect qui lui était du.
Au départ il avait aimé sa sœur, mais plus les années passaient, plus elle devenait gâtée et égocentrique. La célébrité avait fait gonfler sa tête. Maintenant, tout comme ses stupides parents, la gamine potelée de 6 ans avait besoin de chaque parcelle de célébrité. Plus il y avait de journaux parlant de « la fille qui a survécu » mieux ils se portaient. Il semblait que Jamie et ses parents n'en avaient jamais assez. Harry en était venu à la conclusion que si les journalistes leurs avaient posé des questions sur leur vie de famille, ils auraient purement et simplement zappé le 4ème membre. C'était comme si Harry n'avait jamais été là.
Aujourd'hui c'était son anniversaire, et comme tout ses anniversaires il était seul. Personne n'était venu le voir. Ses parents, son parrain, leurs compagnons et invités étaient tous en bas avec sa sœur « jumelle » lui offrant des cadeaux et s'amusant. Ils avaient oublié son existence, se prélassant dans le salon et chantant joyeusement.
Harry entendit faiblement la chanson. Cette horrible chanson le blessa encore plus que s'ils l'avaient frappé. « Joyeux Anniversaire ! Joyeux Anniversaire ! Joyeux Anniversaire Jamie ! Joyeux Anniversaire ! »
Harry se pelota dans un coin avec un de ses livres et se jura qu'il se vengerait d'eux.
Harry était devenue un ami intime des elfes de maison qu'il considérait comme la seule famille qu'il avait. Un jour il avait stupidement erré aux alentours de la maison et il s'était stupidement perdu. Ca lui avait pris deux jours pour retrouver son chemin. Quand il revint il était sale et avait des éraflures sur tout le corps. Personne à part les elfes de maison n'avait remarqué son absence. Constamment Harry se disait que les Potter étaient les pires personnes qui lui avaient été donné de voir.
Harry soupira, un autre anniversaire oublié. Son parrain, Sirius Black, avait lui aussi oublié qu'Harry existait. Il ne voyait que Jamie. Son compagnon, Remus, qui était un loup-garou, adorait Jamie et ne prenait pas soin de savoir si Harry était vivant ou mort. Une fois il l'avait remarqué. Comme tout les invités, il semblait qu'il avait subit un lavage de cerveau pour oublier le petit garçon assis dans le coin. Il en avait eu la preuve.
Un jour qu'il était allé en bas, Remus et Sirius l'avaient regardé curieusement et lui avaient demandé qui il était. Après ça, Harry avait pris l'habitude de les éviter. Il méprisait sa famille ; lui et sa famille étaient complètement opposés. Alors que sa famille aimait la renommée et les reportages lui il avait horreur de faire n'importe quoi pour attirer la gloire. Il était heureux que, tout comme sa famille, le monde magique l'ait oublié. Harry détestait le bruit et préférait passer son temps à lire ou étudier. Il lassait les autres courir après les flashs et les caméras.
A force d'être non aimé et ignoré Harry avait accumulées les déceptions et les souffrances. Ceci l'avait conduit à décider qu'il resterait toujours sur ses gardes affectivement. Il ne laisserait personne devenir trop proche de lui, afin qu'elle n'ait pas la possibilité de lui brisé le cœur. Le jour de son sixième anniversaire Harry pris des décisions comme s'il avait le double de son âge. Mais encore une fois c'était la preuve de la personne remarquable qu'il était.
Il entendit un « pop », regarda dans la direction de ce son et sourit quand il vit que c'était Knobby, l'elfe de maison.
Cet elfe de maison lui avait appris à cuisiner, à se soigner lui-même, l'importance de l'hygiène corporel ainsi que l'étiquette que doivent suivre les grandes familles. Knobby avait été au service d'une grande famille sorcière pendant près d'un siècle avant d'être offert à la famille Potter, cinq ans auparavant. Rapidement une forte amitié l'avait lié au garçon, tout comme avec le fils de son ancien maître. Le sourire d'Harry s'élargit quand il vit Knobby portant une grosse part de gâteau au chocolat avec six bougies.
« Joyeux Anniversaire Maître Harry, Joyeux Anniversaire Maître Harry, Joyeux Anniversaire Maître Harry, Joyeux Anniversaire au Maître ! » Knobby lui fit un sourire penaud. Il n'était pas sûr des paroles, les chansons sorcières n'ayant pas beaucoup de sens pour lui. « Ceci est de la part de tous les elfes de maison Monsieur Maître Harry ; Ils vous souhaitent un bon anniversaire ! »
Harry enlaça fortement Knobby, prenant l'elfe par surprise, prit le gâteau et dit joyeusement : « Merci beaucoup Knobby ! C'est le meilleur cadeau d'anniversaire que je pouvais espérer avoir ! » Harry mangea joyeusement, savourant chaque morceau du délicieux gâteau. Une fois qu'Harry eu fini de manger et de lire son livre il descendit pour prendre un peu l'air. Alors qu'il passait devant la pièce familiale sa sœur hurla.
« Maman ! Papa ! Il gâche mon anniversaire ! Je croyais que vous aviez dit qu'il ne descendrait pas ? Il ne m'a même pas acheté de cadeau ! »
« Garçon ! Arrête toi ! » Cria James à son fils.
Harry se retourna et dévisagea son père « Oui ? »
« Pourquoi n'as-tu rien acheté à ta sœur ? » demanda froidement James.
« Comment suis-je supposé faire cela ? Je n'ai pas d'argent, non ? » Argumenta calmement Harry ne voulant pas énerver encore plus son père.
Lily parla tout aussi froidement que son mari : « Alors tu aurais dû rester dans ta chambre et ne pas l'ennuyer alors que c'est son anniversaire ! Regarde ce que tu as fait ! Toi, sale égoïste, tu as fait pleurer ta sœur ! » Elle enlaça sa fille, faussement souffrante, amoureusement. Pendant ce temps, alors que sa mère ne regardait pas, Jamie souriait à son frère. Harry les regarda sans montrer aucun sentiment et déclara d'une voix monotone : « C'est aussi mon anniversaire vous savez ! Vous oubliez toujours que Jamie et moi sommes jumeaux. La moindre des choses que vous pourriez faire c'est me permettre d'aller dehors prendre un peu l'air ! »
« Comment oses-tu parler ainsi à ta mère ! » grogna James cherchant à attraper Harry qui tentait de s'enfuir, terrorisé par l'expression meurtrière de son père.
James frappa durement Harry au visage l'envoyant valdinguer au sol. Harry regarda son père avec des yeux choqués d'où des larmes apparaissaient. Sa haine se changea en accablement. Son père l'avait ignoré, avait prétendu qu'il n'existait pas mais il ne l'avait encore jamais frappé. Comme ses larmes commençait à couler librement sur son visage il sortit dehors.
Jamie sourit largement et retourna à sa fête. James et Lily sourirent en retour à leur fille et lui amenèrent ses autres cadeaux. Harry courut le plus vite possible, loin de la maison, il en était venu à maudire sa famille quand la foret s'éclaircie, il avait découvert un endroit ou restait un moment. Il s'appuya contre un arbre et nettoya ses yeux. Il ne pouvait pas croire que son propre père l'ait frappé !
A partir de ce jour il se promit de ne jamais pardonner à sa famille. Il apprendrait tout ce qu'il pourrait s'échapperait de leur emprise le plus vite possible. Il leur montrerait qu'il peut réussir. Il arriverait au sommet ! Et ainsi Harry étudia d'arrache pied.
5 ans plus tard…
Aujourd'hui Harry avait 11 ans. Comme toujours il alla dans la cuisine fêter son anniversaire avec les elfes de maison. Ils lui offrirait leur cadeau habituel, une part de gâteau, et lui souhaiterait un joyeux anniversaire. Jusqu'à maintenant sa vie avait suivie une routine spécifique. Il se levait et descendait prendre ses cours avec les elfes de maison puis retournait dans sa chambre pour étudier la magie avec les vieux livres de ses parents. Enfin il mangeait avec les elfes de maison et discutait avec eux ne cherchant pas à voir sa famille.
Il marchât rapidement vers la cuisine et vit que les elfes de maison l'attendaient déjà. Il leur sourit et prit la part de gâteau parsemé de 11 bougies. Il mangeât le gâteau alors que les elfes abordaient divers sujet et parfois l'interrogeais sur ce qu'ils lui enseignaient.
« Maître Harry, nous voulons vous donner un présent ! » déclara Knobby, déposant un paquet emballé dans un simple papier marron.
In capable de contenir la joie qui l'envahit à l'idée d'avoir un véritable cadeau, il l'ouvrit fébrilement. Ses yeux devinrent ronds comme des soucoupes et il haleta. A l'intérieur du paquet se trouvait une magnifique, et apparemment très chère, robe verte émeraude. Il y avait des décorations d'argent aux manches et au col, la doublure était noire. L'étoffe verte était comme de la soie et avait de complexe symboles orientaux savamment mis en relief par un jeu d'ombre et de lumière. Harry, délicatement, l'enfila. Les manches étaient trop longues et le bas de la robe touchait le sol. Il lui faudra encore quelque temps pour quelle lui aille mais il l'aimait déjà. Il se tourna vers les elfes qui retenaient leur souffle et arboraient un sourire radieux. Harry sourit d'une oreille à l'autre montrant combien ça lui plaisait. « Cela a du coûter cher pour se procurer ne serait-ce que le tissus. » pensa-t-il.
« Je ne sais pas comment vous remercier ! C'est …. Magnifique ! » Murmura Harry. « Comment avez-vous fait pour payer ça ? »
« Knobby a utilisé la plupart de l'argent des elfes de maison que nous avons économisé depuis que le Maître à 5 ans afin de payer l'étoffe. Ensuite nous l'avons cousu nous même. » Expliqua Knobby.
Harry leur fit un énorme sourire et enlaça chacun des elfes, les remerciant du fond du cœur pour cette superbe robe. Un des plus jeunes elfes arriva précipitement.
« Maître Harry ! Votre lettre de Poudlard est arrivée ! »
Harry prit la lettre en souriant. C'était son meilleur anniversaire ! Il lut rapidement la lettre. Puis, remerciant encore une fois les elfes de maison, il repartit vivement dans sa chambre et déposa sa robe dans un endroit sur avant de redescendre trouver ses parents.
Il les trouva à la salle à manger, roucoulant devant la lettre d'admission de sa sœur. Ils ne lui prêtèrent pas attention quand il s'avança et recommencèrent à manger comme s'il n'était pas là. Harry ne fit pas attention à leur attitude et se racla la gorge.
« Que veus-tu ? » aboya son père, irrité.
« J'ai reçu ma lettre d'admission à Poudlard et j'espérais que je pourrais vous accompagnez sur le chemin de traverse afin de récupérer mes affaires. » répondit froidement Harry.
« Bien, mais seulement parce que nous devons y amener ta sœur. »
Deux heures plus tard ils se retrouvèrent dans les rues bondées du chemin de traverse. Lily lui donna un sac de gallions.
« Ecoute moi bien mon garçon, prend ceci et achètes fournitures avec. Retrouve nous au Chaudron Baveur dans 4 heures. Suis-je bien claire ? » Chuchota dangereusement Lily.
Harry hocha la tête et partit. Il alla d'abord prendre ses livres. Une fois qu'il eu payé, il alla prendre les outils nécessaire pour les potions, ainsi que le reste de ses fournitures. Enfin il décida de prendre ses robes et sa baguette. Harry entra alors chez Madame Guipure avec assurance. La vieille sorcière lui sourit avec gentillesse et le laissa attendre à coté d'un autre garçon. Celui-ci avait des blonds très clair retenu en arrière ainsi qu'une allure aristocratique.
« Vas-tu aussi entrer en première année à Poudlard ? Je suis Draco Malfoy. Mon père est entrain de prendre mes affaires de potion tandis que ma mère s'occupe d'acheter mes livres. » Tout en lui déclarant cela le garçon lui tendit sa main.
« Harry Potter. » se présentât Harry, son masque d'indifférence toujours en place. Il prit la main tendu de l'autre garçon après l'avoir jauger du regard.
« Enchanté de faire ta connaissance Harry. » dit sérieusement Draco. Quelque chose chez le brun l'intriguait.
« Non, le plaisir est pour moi Draco. » répondit Harry avec un sourire sincère.
« C'est fini mon chou ! » annonça Madame Guipure à Harry.
« On se reverra à Poudlard ! »Dit-il à Draco avant de payer et de sortir.
Harry marcha rapidement à la boutique de baguette magique d'Ollivander. Il entra dans la boutique avançant lentement, à cause de l'aspect du lieu, jusqu'à ce qu'il sente une présence derrière lui. Mr Ollivander apparut de nulle part et fixa Harry d'un regard indéchiffrable.
« Mr Potter. Comment allez-vous aujourd'hui ? »
« Je me porte plutôt bien, merci de vous en inquiéter monsieur. » répondit platement Harry.
« Bien, merveilleux. De quelle main tenez-vous votre baguette ? »
Lui jetant un regard indifférent Harry lui répondit : « Actuellement je suis ambidextre. Cela vous pose-t-il un problème ? »
« Intéressant. »
Un mètre commença à prendre les mesures d'Harry. Celui-ci ne voyait pas en quoi c'était nécessaire néanmoins il resta tranquille et patienta. Brusquement le mètre tomba au sol et Ollivander lui tendit une baguette. A peine l'eut-il touche que la baguette lui fut retirée des mains.
« Non, non. » dit Ollivander.
Après avoir essayé des douzaines et des douzaines de baguettes, Ollivander s'arrêta. Il prit une boîte très poussiéreuse.
« Peut être… bois de houx et plume de phénix, 27,5 centimètres. Facile à manier et très souple. »
Harry prit la baguette et ressentit une chaleureuse sensation s'infiltrer en lui. Des étincelles vertes et argents s'échappa de sa baguette.
« Bravo ! Oui vraiment, c'est très bien ! Bien… curieux, vraiment curieux. » Marmonna Ollivander.
« Qu'est-ce qui est curieux ? »
« Je me souviens de chaque baguettes que j'ai vendu Mr Potter, et il est juste surprenant que le phénix qui a fournit la plume présente dans votre baguette en a donné une seule autre plume. C'est curieux que votre baguette soit la sœur de celle qui a fait la cicatrice à votre sœur. Je crois que vous allez faire de grande chose Mr Potter ! Après tout, Celui-Dont-On-Ne-Pas-Prononcer-Le-Nom, a fait de grande chose, terrible certes, mais grande. »
Harry lui lança un regard noir et paya sa baguette. Il quitta rapidement la boutique. Pendant un instant il se sentit soulagé que ses parents aient décidé de ne pas l'accompagner. Ils l'auraient sûrement rejeté de la famille Potter. Harry aurait voulu s'acheter un animal de compagnie mais il n'avait plus assez d'argent, alors il soupira et se rendit au Chaudron Baveur. Vingt minutes plus tard ses parents se montrèrent avec une Jamie rayonnante. Elle possédait une magnifique chouette blanche qu'elle avait nommé Hedwige. Elle eut un regard mauvais à la vue de son frère. James et Lily annoncèrent leur départ et poussèrent Harry dans le feu avant d'y rentrer eux-mêmes pour retourner à la maison familiale. Aussitôt qu'ils furent arrivés Harry se calfeutra dans sa chambre sans essayer d'engager la conversation. Ce n'était pas comme si c'était inhabituel, c'était toujours ainsi. Le garçon aux cheveux d'ébène rangea ses affaires dans son coffre avant saisir un livre et de se remémorer la journée qu'il avait passé ainsi que le garçon qu'il avait rencontré.
Jusqu'au 1er Septembre les jours passèrent rapidement. Comme d'habitude James et Lily ne prêtèrent pas attention à Harry. Ils enlacèrent et embrassèrent leur fille pour lui dire au revoir, faisant semblant de ne pas remarquer leur fils qui attendait qu'ils lui disent comment rejoindre la plateforme. Finalement ils y amenèrent Jamie laissant Harry les suivre. Comme d'habitude il les ignora et se dépêcha de trouver un compartiment vide. Il plaça son coffre dans le compartiment et prit un livre. Une demi heure plus tard le train se mit en marche. La porte s'ouvrit. Le garçon avec qui Harry avait discuté sur le chemin de traverse, le même qui depuis avait occupé une bonne partie de ses pensées, le salua et entra.
« Salut ! Ca te dérange si je m'installe là ? Je n'ai pas envie de m'asseoir avec les deux gorilles qui n'arrêtent pas de me suivre. »
« Ca ne me dérange pas. » Répondit Harry avant de retourner dans son livre. Le blond prit lui aussi un de ses livres et ils passèrent le reste du trajet dans un silence amical.
Ils mirent leur robe quelques minutes avant le terminus. Ils firent leur chemin jusqu'à la sortie et entendirent un homme gigantesque appeler les 1eres années. L'homme, Hagrid, leur ferait traverser le lac en canot. Les 1eres années haletèrent à la vue du magnifique château qu'était Poudlard et grimpèrent dans les canots. Harry et Draco se postèrent à l'avant de leur canot, aussi occupé par deux autres élèves, Blaise Zabini et Pansy Parkinson.
Une sorcière à l'allure sévère les amena dans une salle où elle leur demanda de patienter, les élèves avaient commencé à papoter et à s'interroger sur la manière dont ils allaient être réparti quand un garçon roux à l'air ennuyeux, cherchant à se faire remarquer, dit : « Une sorte de test je pense. Fred m'a dit que ça faisait très mal mais je pense qu'il plaisantait. ».
Harry grogna. Il pouvait déjà affirmer que ce garçon serait réparti à Gryffondor.
« As-tu une idée d'où tu vas être réparti Harry ? Je suis pratiquement sûr que j'irai à Serpentard. J'espère de tout mon cœur ne pas finir à Poufsouffle ou à Gryffondor. ». S'exclama pitoyablement Draco.
Harry sourit à Draco. « Je pense que tu finira soit à Serpentard soit à Serdaigle. Tu effraierais les Poufsouffle et tu ne me sembles pas être effronté ou être un incroyable curieux. »
Draco sourit en retour. « Je pense la même chose à ton sujet.»
L'austère sorcière, connue sous le nom de Professeur McGonagall, revint et leur dit de former une file. Les étudiants s'alignèrent et s'avancèrent dans la Grande Salle en observant les alentours avec émerveillement. Harry jeta un regard au plafond. Draco le regarda aussi.
« C'est cool ! » Chuchota t-il à Harry.
« Il a été enchanté enfant de ressembler au ciel. C'est dans ' L'Histoire de Poudlard '. Je l'ai lu quand j'avais six ans Draco. » Expliqua Harry.
Une fille à la chevelure brune et touffue regarda Harry avec surprise. Il la regarda froidement. Elle semblait appartenir au type fouinard. Elle détourna ses yeux avec confusion et ignora le garçon. Harry se fit une note mental de l'éviter à tout prix ; en pensant que n'importe quel individu avec cette quantité de cheveux devrait toujours être évité. Ils s'arrêtèrent en face d'un tabouret sur lequel reposait un chapeau tout racorni. Le bord du chapeau s'ouvrit et commença à chanter :
Je ne suis pas d'une beauté suprême
Mais faut pas se fier à ce qu'on voit
Je veux bien me manger moi-même
Si vous trouvez plus malin que moi.
Les hauts de forme, les chapeaux splendides
Font pâle figure auprès de moi
Car à Poudlard, quand je décide,
Chacun se soumet à mon choix.
Rien ne m'échappe, rien ne m'arrête
Le Choixpeau a toujours raison
Mettez-moi donc sur votre tête
Pour connaître votre maison.
Si vous allez à Gryffondor
Vous rejoindrez les courageux,
Les plus hardis et les plus forts
Sont rassemblés en ce haut lieu
Draco sourit et s'approcha d'Harry pour lui murmurer à l'oreille : « Vous irez à Gryffondor, où habite les faibles de cœur, leur amour de la célébrité et de la fortune, met les Gryffondors à part. » Harry lâcha un début de rire.
Si à Poufsouffle vous allez,
Comme eux vous serez juste et loyal
Ceux de Poufsouffle aiment travailler
Et leur patience est proverbiale.
Si vous êtes sage et réfléchi
Serdaigle vous accueillera peut-être
Là-bas, ce sont des érudits
Qui ont envie de tout connaître.
Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin,
Car ceux-là sont de vrai roublards
Qui parviennent toujours à leurs fins.
Sur ta tête pose-moi un instant
Et n'aie pas peur, reste serein
Tu seras en de bonnes mains
Car je suis un chapeau pensant !
Le Professeur McGonagall déroula un parchemin. « Quand je vous appellerez par votre nom, vous vous assoirez sur le tabouret et mettrez le Choixpeau afin d'être réparti. » Dit elle. « ABBOTT, Hannah ».
Une fille au visage rose plaça le chapeau sur sa tête et s'assit. Un moment plus tard :
« POUFSOUFFLE »
Et la répartition se déroula ainsi. Draco fut envoyé à Serpentard, Granger à Serdaigle ; et vinrent Perks, Patil et Patil puis finalement :
« POTTER, Harry. »
Harry marcha jusqu'au tabouret. Il mit le chapeau sur sa tête. Pour son plus grand ennui il le sentit lui recouvrir les yeux lui cachant ainsi la vue de la Grande Salle.
« Hmm, difficile, très difficile, je vois plein de courage, un bon esprit. Il y'a aussi du talent… Oh mon dieu oui – et un important désir de faire ses preuves, maintenant c'est intéressant, vous avez un sombre passé Mr Potter, oui, et vous connaissez la vérité sur ce soir là. Maintenant pourquoi ne l'avez-vous dit à personne ? »
Lors de son interrogatoire le chapeau s'était caché des regards indiscrets, Harry parla. « Ainsi j'ai le dessus. J'ai pu voir comment est réellement ma famille. En outre je hais ma sœur. Quand finalement Voldemort renaîtras il n'ira pas regarder le pauvre Potter fils. Non, il courra après La Fille Qui A Survécu. Et après qu'il ait tué ma soeur et mes parents, ma place me sera bénéfique ; Je pourrais m'entraîner et être prêt à le tuer ou m'allier à lui. J'ai encore du temps devant moi. »
Pour les autres étudiants ils leurs semblaient que le Choixpeau était sur la tête d'Harry depuis une éternité. Le Professeur McGonagall bougea pour se rendre compte de la progression, juste au moment où le chapeau prenait sa décision sur Harry.
« Quel astucieux et sournois esprit vous avez, assez impitoyable aussi je dois dire. Votre esprit est un des plus complexe que j'ai eu l'occasion de voir. Vous avez beaucoup de point commun avec tom Riddle, aujourd'hui c'est un esprit très subtil, quelle pitié qu'il se soit tourné vers les Arts Sombres comme il l'a fait. Bien Mr Potter après cet éclaircissement il n'y a qu'un seul endroit où vous pouvez aller… »
A l'instant où le Professeur McGonagall allait retirer le chapeau de la tête d'Harry, et ainsi arrêter sa répartition, le chapeau s'exclama triomphalement.
« SERPENTARD ! » La table des Serpentards applaudit poliment accueillant leur nouveau serpent.
Harry ignora élégamment les expressions choquées sur tous les visages et le regard mauvais inscrit sur le visage de sa sœur. Il marcha calmement vers la table des Serpentards. Plusieurs des anciens acquiescèrent en signe de reconnaissance et de chocs. Personne ne s'attendait à voir un Potter aller dans une autre maison que Gryffondor. Intérieurement Harry ne savait plus où se mettre. Aucun doute que sa sœur enverrait ce soir un courrier à ses parents afin de leur apprendre la nouvelle.
Il s'assit à coté de Draco qui lui fit un sourire. Harry le lui retourna. Les élèves se calmèrent et le Professeur McGonagall continua.
« POTTER, Jamie ».
Les exclamations fusèrent.
« Elle a bien dit Jamie ? »
« La Jamie Potter ? »
« La Fille Qui A Survécut ?»
Le chapeau fut placé sur sa tête, quelques instant plus tard il lança.
« GRYFFONDOR !»
Harry sourit. « Comme si elle pouvait aller autre part ».
Draco ricana.
Dumbledore fit un petit discours et les plats apparurent. Les élèves mangèrent joyeusement et discutèrent entre eux. Harry et Draco discutèrent un moment. Harry découvrit qu'il appréciait beaucoup le blond. Il avait d'intéressants points de vues et semblait aussi studieux qu'Harry. Dumbledore se leva et dit aux étudiants de rester loin de la Forêt Interdite et le troisième étage. Il fit chanter l'hymne de l'école, aucun des Serpentards ne participèrent. Les jumeaux Weasley furent les derniers à chanter. Ensuite Dumbledore les envoya dans leurs dortoirs.
Harry et Draco suivirent le préfet de Serpentard jusqu'à leur dortoir. Dû au fait qu'il y'a plus d'espace dans les donjons les élèves partageaient leur chambre avec une seule autre personne. Harry fut placé avec Draco pour le plus grand plaisir des deux garçons. Ils se déshabillèrent et se dirent bonne nuit, chacun d'eux tombèrent dans un sommeil sans rêve.
Voilà pour le premier chapitre ! J'espère que je pourrais bientôt vous mettre la suite ! Je vais essayer de poster toutes les 2 semaines au plus tard !
J'espère que vous me laisserez une petite review afin que je sache si ça vous plait et si je peux continuer la traduction !
