Et me voilà de retour comme promis, avec une nouvelle fic !

J'espère franchement qu'elle vous plaira ! Moi, ent otu cas j'ai un fourmillement d'idées ! Je en crois pas que cette fic sera courte. Cette fois je ne n'aurais pas un nombre de chapitre approximatif : je n'avais pas réussi à le tenir pour ma première ^^'.

Du coup pour le rythe de publication, je vais cette fois me contenir à un chapitre toutes les deux semaines (désolée, mais je me rends compte que je suis un peu en retard sur mon boulot à la fac, donc je me mets plus de temps pour écrire ^^)

Pairing : All27, je dirais... Même s'il n'y aura pas de romance ^^'

Rating : T

Disclaimer : En fait j'ai un petit secret : Akira Amano... c'est moi !... Comment ça c'est pas vrai ? Mais chut ! c'est une technique pour avoir Gokudera pour moi toute seule ! prend une voix enfantine Méchants ! TT. Akira Amano, prête moi tes persos je t'en supplie!

Donc voilà je vous laisse tranquille pour apprécier cette nouvelle fiction ! Enjoy !

~ ~ ~ ~OoO~ ~ ~ ~

Chapter 1 : Prologue.

-Hééé ! On rentre ? Ça ne sert à rien de chercher par ici !

L'homme grimaça. Ce n'était pas la première fois qu'il subissait les plaintes de son compagnon. Il retint un énorme soupir, se concentrant sur les environs : des arbres à perte de vue.

-Tu m'écoutes ? déclara la voix plus proche, derrière lui, plus précisément. Cet endroit est désert, Alfeo, on ne le trouvera jamais ici. Allons plutôt...

-Je ne nommerai cet endroit désert que quand nous aurons tout exploré, Nicolo, répliqua le nommé Alfeo, sans même se tourner face à son compagnon. Aide-moi plutôt que de ronchonner...

Nicolo ne retint pas, lui, son soupir et continua :

-A quoi ça sert enfin ? Il a disparu depuis trop longtemps, maintenant... Ce gamin est mort, c'est évident.

-J'en serais sûr quand j'aurais vu son corps.

-Pourquoi tu le cherches aussi acharnement ? Tu ne l'as jamais vu ce gosse, non ?

Alfeo se redressa et se tourna vers Nicolo. Celui-ci jaugea son aîné d'une dizaine d'années. Des cheveux courts et noirs retombaient en épis sur son front étaient décoiffés, à cause de leurs recherches, des yeux gris brillant de détermination malgré la pointe de fatigue qu'il pouvait y voir le regardait comme s'il était irrécupérable. Du haut de sa trentaine d'année, presque une quarantaine, il se tenait droit et fier dans son costume noir et Alfeo n'en doutait pas, très coûteux.

Quarante ans... C'était presque un exploit dans le monde de la mafia dans lequel ils vivaient. Bien sûr, il y avait un tas de personne plus vieux que son coéquipier mais ce n'est pas des hommes de mains, plutôt des hauts placés ou ceux qui protégeait ces haut placés. Nicolo pensa pendant un instant à leur boss, Timotéo Vongola, chef de la neuvième génération de la famille mafieuse la plus puissante et la plus influente du monde qui avait presque atteint les 85 ans et ses gardiens le suivaient de peu : ils recherchaient donc désespérément des successeurs. Et si les gardiens avaient trouvé leur successeur de la dixième génération, des jeunes gens venaient principalement d'un pays appelé Japon, ils leur manquait toujours un membre et le plus central : le futur boss.

Pendant qu'Alfeo était plongé dans ses pensées son compagnon le scruta de la tête aux pieds. Habillé d'un costume noir et d'une veste blanche en dessous, son compagnon avait des cheveux blonds coiffés en catogan et des yeux verts, qui pétillaient à ce moment-là d'impatience. Âgé d'une vingtaine d'année pas plus. Pas étonnant qu'il ne soit pas au courant et ne comprenne pas l'importance de leur recherche.

-Alors déjà, commença Alfeo en ramenant l'attention de son coéquipier sur lui, ce... "gosse"... a un nom : il se nomme Sawada Tsunayoshi. Et si tu te souviens bien de notre ordre de mission, il est le futur boss des Vongola. Et comme tu le sais certainement, le Nono va bientôt partir à la retraite et il cherche un successeur. Alors nous devons trouver cet enfant. Allez du nerf !

Sur ces derniers mots, il retourna à ses recherches, explorant le moindre coin de la forêt dans laquelle ils se trouvaient.

-C'est ridicule ! pesta Nicolo en le suivant, traînant les pieds. Cela fait seize ans, maintenant que ce gamin a été enlevé, par on ne sait qui et on ne sait comment ! De plus, il avait quoi... sept ans ?

-Neuf, corrigea Alféo de nouveau sans se retourner.

-Tu es vraiment à fond... soupira Nicolo.

-Je connais le dossier qui m'a été remis, moi.

Nicolo grimaça, ne trouvant rien à redire. Il n'avait en effet pas même jeté un coup d'œil au dossier de l'affaire quand il avait été amené à son coéquipier qui bossait déjà sur les recherches, étant donné que tout le monde chez les Vongola en connaissait les grandes lignes. Un enfant assez jeune disparu du jour au lendemain, sans laisser de trace, il y avait seize ans de cela. Et comme si ce n'était pas assez préoccupant, cet enfant, nommé Sawada Tsunayoshi avait été désigné comme un successeur potentiel au neuvième boss de leur famille mafieuse.

-D'accord, excuse-moi, neuf ans... Notre boss était-il inconscient quand il a pris cette décision ou quoi ? Un enfant qui n'a même pas atteint les dix ans qui devient un possible héritier de la plus grande famille ! Je comprend qu'il faille se poser la question des successeurs tôt, mais là n'était-ce pas trop ? Comment pouvait-il savoir que ce gamin ferait un bon boss ? Peut-être aurait-il été nul en tout et complètement peureux ? Peut-être même lâche !

-Ne sous-estime pas l'intuition du Nono... déclara Alféo en s'arrêtant. Non, en fait, ne sous-estime pas l'intuition de TOUS les boss Vongola. Tu pourrais être en danger, crois-moi.

Nicolo frissonna en entendant les mots avec une tonalité plus que sérieuse sortir de la bouche de son aîné. Celui-ci finit par continuer sa marche, explorant toujours les environs. Nicolo déglutit :

-Pourquoi ? Que se passe-t-il avec l'intuition des boss des Vongola ?

Alfeo soupira et se retourna pour regarder son compagnon droit dans les yeux. Il avait l'impression de faire la leçon à un bleu. N'avait-il donc pas encore entendu parler de ça ?

-Comment expliquer... Je ne sais pas comment ils appellent ça au manoir... Je crois avoir entendu le senor Nougat parler d'une sorte d'Hyper Intuition... En tout cas, tout ce que prévoit le senor Timotéo finit par se révéler être vraie. Alors quand il a rencontré Sawada Tsunayoshi, lors d'un voyage au Japon, il aurait apparemment su que cet enfant pourrait, s'il devenait Decimo, ramener les Vongola à leur fonction première.

-C'est-à dire ?

-Je ne peux pas t'en vouloir de ne pas savoir ça... Peu de gens le savent, mais les Vongola étaient au départ un groupe d'auto-défense, qui protégeait les opprimés et les faibles... judiciairement parlant. Mais le boss ne voulait pas non plus mêler un enfant aussi tôt dans les affaires mafieuse, aussi l'a-t-il désigné comme dernier ressort, c'est pourquoi le secret comme quoi cet enfant serait un potentiel successeur a été gardé secrète.

-Ça n'a pas bien marché on dirait, rétorqua Nicolo.

-Non... Personne ne sait comment ça a pu être possible. Comment l'information aurait pu nous échapper... Seul quelques-uns étaient au courant de l'endroit où se trouvait Sawada Tsunayoshi, au Japon...

-Toi, tu faisais partie de ceux-là ? demanda Nicolo,

Il ne faisait équipe avec Alféo depuis seulement quelques mois, donc pas assez pour bien connaître ou connaître son passé. Qui plus est, son aîné était un mafieux, à ne pas oublier, donc il ne révélait que très peu d'information sur lui. Il comptait bien profiter de cette occasion pour en savoir plus sur lui.

-Non. Je n'ai appris toute l'affaire qu'après l'enlèvement de Sawada Tsunayoshi. Je l'ai appris par la bouche même de mon boss à l'époque.

-Ton boss était donc l'un de ceux-là ? Il devait donc être un haut-placé si peu de personne connaissait les détails, comme tu sembles le dire.

-Ça dépend, si tu penses qu'être le chef du CEDEF est un poste haut-placé...

-Quoi ? Tu bossais pour le boss du CEDEF ? s'écria Nicolo, en se souvenant de cet personne dont on lui avait parlé en si haute estime et qu'on appelait "Le jeune lion des Vongola".

-Accessoirement, le boss du CEDEF est aussi le père de l'enfant enlevé. Je peux te le dire en toute sécurité, tout le monde dans la famille ont finit par comprendre.

-Alors c'est pour ça que tu veux retrouver ce gamin... Tu le connaissais...

-Non. Je n'ai jamais vu Sawada Tsunayoshi. Son père n'en parlait qu'à des personnes proches de lui, comme son bras droit et quelques autres de ses hommes...

-Alors pourquoi tu recherches aussi activement ce gamin, si tu ne le connais même pas ?

Alfeo s'arrêta, le regard dans le vide. Ses poings se serrèrent.

-Parce que je ne veux pas échouer... Je fais partie des premiers qui ont su pour cette affaire et je fais aussi parti de ceux qui étaient dans les premières équipes de recherche. Je m'étais juré de retrouver ce gamin, coûte que coûte. Ne serait-ce par fierté... Mais maintenant je suis presque l'un des seuls qui restent ou qui continuent à le chercher. Comme tu le sais, les fils du boss sont morts depuis des années maintenant. Quand les successeurs désignés, sont morts, certain se sont souvenus de ce gamin, qu'ils avaient oublié par manque de preuve ou d'indice. Ils ont alors envoyé de nouvelles équipes de recherche mais même celles-là finissent en ce moment par abandonner.

-C'est boss du CEDEF qui te pousse à le chercher alors...

-Non, je te dis ! C'est par devoir. Je ne veux pas rester sur une mission de recherche, alors que je n'ai pas fait tout ce que je pouvais ! Et puis, j'ai demandé à suspendre mes missions au CEDEF le temps que je finisse celle-ci. Je ne veux pas abandonner.

-Et le chef du CEDEF alors ? Le père du gamin ?

-Il a eu... des complications, je dirais, déclara Alféo en abaissant le regard, une note douloureuse dans la voix.

-Donc tu es seul à continuer de chercher ? s'étonna-t-il sans remarquer le changement d'humeur soudain de son coéquipier.

-Sur le terrain ? Oui. Ils ne t'ont pas prévenu de ça quand ils ont dit qu'ils te mettait en équipe avec moi ?

-Non, ils ont dit que ce serait une mission tranquille mais qui prendrait du temps.

Alfeo grimaça devant le peu de cas que semblait donner ses supérieurs. Il grogna quelques jurons dans sa barbe inexistante. Nicolo le regarda faire avant de reprendre.

-Mais quand bien même, tu ne t'es jamais dit que ça ne servait à rien de chercher comme ça ? Ce gosse est sûrement mort.

-Tant que son corps n'aura pas été retrouvé je ne cesserais pas mes recherches, ça va prendre combien de temps pour te faire comprendre ? déclara Alfeo en sentant légèrement la moutarde lui monter au nez.

-Et tu as pensé au fait justement qu'il pouvait être vivant ?

-Que veux-tu dire ?

-Imagine : que le gamin ait été relâché, ou se soit échappé de ses ravisseurs quel qu'ils soient et qu'il se soit refait une vie. Ce n'était qu'un enfant, il a dû oublier le chemin de chez lui ou autre chose. Il aurait donc grandi.

-Et alors ? demandait toujours Alféo, ne comprenant pas où son compagnon voulait l'amener.

-Et alors ?! Et alors, il ne ressemble plus à ça le gamin que tu cherches ? s'écria Nicolo en agitant une photo dépliée, dont les traits de pliures avaient abîmées la photo à force de la plier et la déplier.

Alfeo sentit son estomac se tordre en voyant la photo d'un jeune garçon âgé d'à peine huit ans, des cheveux bruns debout sur son crâne qui regardaient l'objectif avec de grand yeux caramels innocents et rieurs. Il n'osait pas imaginer ce que ce pauvre gamin avait dû subir après son enlèvement. De plus Alfeo avait raison sur un point : il pouvait se passer plein de chose en seize ans. Le gamin aurait eu le temps de mourir plein de fois...

Il secoua la tête avant de continuer sur la route et de répondre à son compagnon.

-Même s'il ne ressemble plus à ça, il doit quand même avoir des ressemblances. Et puis c'est la seule piste que nous ayons. Alors je préfère la garder.

-Je vois... Et là ? Pourquoi nous sommes en Allemagne ? Les première équipes de recherches ont dû déjà cherché ici, non ?

-Oui.

-Et quel a été le rapport ?

-Rien à signaler.

-Alors pourquoi est-on ici ?

-Parce que je ne serais satisfait que quand je l'aurais fait moi-même.

-Bon sang, tu es un vrai mafieux... Tu ne fais confiance à personne.

-... Un vrai mafieux n'essayerait pas de rechercher un gamin pendant seize ans sans relâche, objecta Alfeo.

Nicolo eut un petit sourire. Il avait beau en avoir marre et réprouver le comportement de son aîné, il ne pouvait s'empêcher de l'admirer pour cet abnégation à sauver quelqu'un qu'il n'avait jamais rencontré et ce pour le bien des Vongola.

Ils explosèrent les environs pendant encore deux heures jusqu'à ce que Nicolo en levant la tête pour cherche Alfeo, n'apercevoi de loin une grnade forme sombre se détacher nettement du rempart d'arbre autour de lui. Il plissa les yeux et s'approcha quelque peu avant de comprendre qu'i s'agissait là d'un grand chalet. Un chalet en mauvais état puisqu'une grand partie de la charpente avait été détruite, sûrement sous le poids des pluies associé au manque d'entretien. Car en effet, la construction semblait abandonnée. Il héla son compagnon, à plusieurs dizaines de mètres et quand celui-ci se fut rapproché, il lui montra la bâtisse.

-C'était dans l'un des rapports ça ?

-Non, répondit rapidement Alféo en trottinant vers le bâtiment.

-Comment ça se fait ?

-Les équipes précédentes n'ont sûrement pas cherchées pour loin que tu voulais les faire...

Puis son compagnons lui fit signe de se taire, tout en se planquant silencieusement contre le mur du chalet, près d'une fenêtre. Il sortit son arme de son étui. Son compagnon se positionna tout aussi silencieusement derrière et en fin de même. Alfeo jeta un regard à travers la fenêtre. L'intérieur de la pièce était en désordre. Non seulement la charpente était tombée dessus, ayant emporté avec elle une grande du haut du mur et ayant fait renversé les meubles. Il n'y avait aucun signe de vie ni même aucun corps. Prudemment, il s'approcha de la porte et après un mouvement d'accord entre les deux mafieux, il appuya sur la poignée, ouvrant la porte. Après ça ils se séparèrent et inspectèrent chaque pièce. Cela ne leur prit que quelques minutes, avant de se rejoindre dans la cuisine.

-Rien à signaler. La maison est sûrement abandonnée depuis plus de dix ans, vu l'état des murs et des canalisations. Heureusement qu'il n'y avait personne quand ça s'est effondré, déclara Nicolo.

-Qui te dit qu'il n'y avait personne ? demanda Alfeo alors qu'il s'agenouillait sur le plancher.

Il passa sa main sur une large tâche sombre. Nicolo le rejoignit et vit la tâche.

-Qu'est-ce que c'est ?

-Je ne suis pas sûr... Mais je ne suis pas loin de parier que c'est du sang... Quelqu'un avec une blessure grave a dû s'asseoir ici. Il a dû en profiter pour la soigner, puisqu'il n'y plus aucune tâche de ce type jusqu'à la sortie...

Il inspecta de loin le plancher et vit d'autre tâche, moins étalées qui conduisaient jusqu'à un coin de la pièce. Curieux, il suivit les traces qui semblait provenir de là. Mais il ne vit ni arme qui objet quelconque tâché de sang. Il allait demander à son compagnons de rechercher dans toute la pièce quand un détail dans une des tâche l'alerta. Il se pencha dessus et remarqua que la tâche avait été coupée, comme si on avait essuyé une partie de la flaque ou alors que... Ses yeux s'écarquillèrent et il leva les yeux pour inspecter le coin de la pièce.

-Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda son compagnons, en ayant marre d'être à l'écart.

-Je crois que... commença Alfeo en redoublant d'effort pour pousser le mur. Ah ça y est !

A son cri, une partie du mur et du plancher basculèrent, s'enfonçant dans le mur. Alfeo essaya de coincer le mur quand il entendit un gros "Clong !". Quand il arrêta de mettre la pression sur le mur, celui-ci resta où il était.

-C'est bon, ça s'est coincé tout seul...

-Une trappe ! s'écria Nicolo, encore sous le choc.

-Classique. Il est évident que personne ne va laisser des traces dans la partie visible d'un bâtiment...

-Que crois-tu qu'il y ait en dessous ?

-Je crois qu'il y n'ait aucune autre manière de savoir ça que d'y aller nous mêmes.

-Arrêtes ! Et si jamais nous nous y faisions attaquer ?

-Dans ce cas, tu restes ici et si tu m'entends crier tu refermes la trappes et tu appelles du renfort. Moi je ne vais certainement pas négliger une piste.

-Avoue-le, tu penses que ça a un rapport avec la disparition du gamin.

-Ça paraît trop beau pour être vrai c'est sûr, mais c'est une possibilité, répondit précipitamment Alfeo en sortant une lampe de poche et, après avoir éclairé les marches et après avoir découvert l'escalier en bois, commençant à descendre sous le niveau du chalet.

Nicolo grimaça et scruta avec inquiétude son compagnon disparaître dans le noir. Plusieurs minutes passèrent quand il osa enfin demander.

-Alors ?

-Je n'ai pas l'impression qu'il y ait âme qui vive, monta la voix d'Alfeo. Mais tu devrais descendre : on a trouvé un bon filon.

Nicolo prit une grande inspiration, prenant à son tour sa lampe de poche, il l'alluma et descendit dans le souterrain. Il atteint le sol plus vite qu'il ne l'aurait cru et, avisant la lumière de son coéquipier, dirigea le faisceau de sa lampe vers lui.

-Alors ? Quoi de si extraordinaire ?

Pour toute réponse, Alfeo montra avec son propre faisceau lumineux, quelque chose à la droite de Nicolo. Celui-ci se tourna et déglutit en voyant une immense porte blindée, bloquée par un verrou tournant. Ses yeux s'écarquillèrent.

-Qu'est-ce que ça fait ici ?

-Derrière, il y a une sorte de salle de commande... révéla Alfeo sans répondre au plus jeune et désignant d'une signe de tête une porte ouverte derrière lui. J'y ais trouvé un compteur mais il n'y a plus de courant. Quelque chose semble avoir fait sauté les plombs depuis un bon bout de temps : les fils étaient cramés. Je ne sais pas ce qui se faisait ici... mais ça ne m'a pas l'air légal... ou tout du moins innocent. Il y a bien une vitre dans la salle des commandes qui donne, à mon avis, sur la pièce derrière la porte blindée, mais la saleté et la poussière se sont tellement incrustées dessus qu'on ne voit rien... Je suppose que pour connaître le fin mot de cet endroit il nous faille ouvrir cette porte-ci.

-Et pourquoi on n'attendrait pas les renforts ? demanda d'une voix mal assurée Nicolo, montrant clairement qu'il n'était pas à son aise dans cet endroit sous terre.

-On regarde juste à l'intérieur. Ensuite on appellera nos supérieurs pour qu'ils fasse une enquête Mais il faut tout d'abord leur donner toutes les infos qu'on puisse avoir sur cette endroit. Aide-moi à ouvrir ce verrou.

Sur ces paroles, Alfeo se dirigea vers la porte blindée. Coinçant sa lampe sous son menton, il prit deux des barres et essaya de tourner. Mais la serrure ne bougea pas d'un millimètre. Remarquant l'absence de son coéquipier il le rappela.

-Allez, Nicolo ! Pas de temps à perdre !

Le jeune mafieux grogna et finit par rejoindre Alfeo et ils tentèrent de débloquer le verrou. Au bout d'une dizaine de minutes, le verrou finit enfin par grincer. Hardis par ce résultat, ils redoublèrent d'efforts. Les grincements se firent entendre alors plus souvent pour devenir continuels. Ils arrivèrent enfin à débloquer le verrou. Les deux hommes hors d'haleine, reprirent leur souffle. Alfeo donna une tape encourageante sur l'épaule de son compagnon avant de reprendre en main sa lampe et ouvrit la porte blindée. Un appel d'air se fit à l'ouverture laissant sortir une odeur nauséabonde. Manquant tous deux de vomir sous l'odeur pestilentielle, ils plaquèrent une main sur le bas de leur visage. Nicolo toussa.

-Qu'est-ce que...

Il ne finit pas sa phrase. Alfeo laissa la porte blindée ouverte pour faire en sorte que l'air soit un peu respirable. Quand il sentit que l'odeur était un peu plus supportable, il entra dans la pièce promenant son faisceau lumineux dans la pièce et là il manqua de lâcher sa lampe.

Un squelette. Suspendu dans les airs au premier abord, un squelette se trouvait en première ligne d'observation. Avec une répugnance qu'il tenta de dissimuler, sa main toujours plaquée sur son visage, Alfeo toucha le squelette et comprit l'origine de l'odeur.

-Ça doit bien faire dix ans, qu'il est là. Il s'est décomposé dans cette pièce sans aucun appel d'air ou ventilation, déclara une voix forte à son compagnons resté sur le seuil, tandis qu'il promenait la lumière sur le sol de la pièce. Il y en a beaucoup d'autres, et... Bon sang qu'est-ce que c'est que ça ?!

Alors qu'il avait dirigé le faisceau lumineux vers un des cadavres squelettiques, qui semblait au centre de la pièce, il découvrit alors près du corps, une surface hérissée de légères pointes qui brillait comme du diamant. Il leva sa lampe et faillit tomber à la renverse en voyant alors une énorme structure brillante et opaque hérissée de pics tous plus longs les uns que les autres, qui semblait prendre toute la largeur de la pièce. Il se rendit compte que le squelette qui l'avait empêché de voir tout de suite cette structure, était suspendu à l'un de ces pics, l'empalant au niveau de la clavicule droite.

-Qu'est-ce que c'est ? Du diamant ?

Alfeo sursauta et se tourna vers son coéquipier qui s'était rapproché sans qu'il ne l'ait senti. Alfeo prit une inspiration et se rapprocha de la structure et posa la main sur la surface brillante. Plus il s'approchait plus il se rendit compte que la structure n'était pas si brillante qu'elle ne le semblait de loin. Elle était couverte de poussière et de sang. Le plus veux mafieux posa sa main et ressentit alors un énorme froid envahir sa paume. Il la retira, précipitamment, choqué avant de la reposer sur la surface, complètement abasourdi.

-Ce n'est pas un diamant... C'est de la glace... déclara-t-il en promenant sa main sur la surface avant de commencer d'en faire le tour.

-C'est impossible ! s'exclama Nicolo. Comment de la glace aurait pu se trouver ici, dans cet endroit improbable ?

-Et comment ça se fait qu'elle ne soit pas fondue ? compléta Alfeo alors qu'il examinait la structure de glace de l'autre côté. Si cet endroit est bien fermé depuis plus de dix ans, comme semble le prouver le squelette, elle aurait dû fondre depuis longtemps déjà ! Et puis pour que cette personne se soit fait empalé comme ça, la formation de cette structure à du être rapide... Très rapide.

-Est-ce qu'on peut appeler des renforts, maintenant ? s'exclama Nicolo, qui commençait vraiment à ne plus rien comprendre tandis qu'il dirigeait la lumière de sa lampe vers la structure.

-Oui... Vas-y... Non attends ! s'écria alors précipitamment Alfeo.

Son compagnons qui avait commencé à s'éloigner la sortie de ce lieu à son sens épouvantable, s'arrêta de nouveau en mouvement.

-Quoi ? demanda Nicolo de nouveau tendu.

-Peux-tu... pointer la lumière vers la glace ?

Nicolo, malgré son étonnement à cette demande soudaine, fit ce que lui demandait son aîné. Alfeo n'en croyait pas ses yeux. De là où il était, éclairé par la lampe de son coéquipier se dessinait une ombre à l'intérieur de la glace même. Une ombre humaine. Il ne pouvait pas en distinguer plus. Brusquement, il retourna vers son compagnon et s'agenouillant devant la glace il chercha quelque chose de précis dans sa sacoche.

-Continue d'éclairer la glace, ordonna Alfeo.

-Que se passe-t-il ?

Sans prendre la peine de lui expliquer, le mafieux sortit de sa sacoche une petite gourde d'eau et en renversa une petite quantité sur la surface de la glace. Il frotta, enlevant le plus de saleté possible. Au bout de plusieurs essais, Nicolo finit par remarquer que la glace semblait plus rutilante. A ce moment-là, Alfeo cessa d'asperger la structure d'eau et, enlevant le maximum de poussière et de saletés avec sa main, il approcha son visage de la surface. Il n'en croyait pas ses yeux...

-Oublies les renforts, décida Alfeo en n'arrivant pas à détacher ses yeux de ce qu'il se trouvait face à lui. Appelle directement le Nono et ses gardiens !

-Quoi ? répéta Nicolo, complètement largué. Pourquoi les appeler directement ? Et puis le seul numéro d'un supérieur que je possède c'est celui de mon chef de division... Je n'ai pas ceux de personnes aussi hautes dans mon...

-Très bien je vais le faire ! s'exclama précipitamment Alfeo en se détournant de la structure de glace et courant vers la sortie du souterrain.

Nicolo regarda en haussant les sourcils son aîné monter rapidement par la trappe. Il s'approcha de la glace et regarda par le coin propre ce qu'il y avait. Il faillit en lâcher sa lampe. A la lumière, le corps d'un enfant âgé d'une dizaine d'année piégé dans la glace, des cheveux bruns pointant vers le haut, la bouche à moitié ouverte comme s'il criait avant d'avoir été gelé instantanément, les yeux fermés et froncés et les bras placés en protection devant lui. La ressemblance était totale.

Sawada Tsunayoshi.

Nicolo se sentit désolé pour son compagnon. Lui qui avait fait tant d'effort pour le retrouver pendant toutes ces années et finir sur le fait que ce gamin était mort congelé depuis plus de dix ans... A cette pensée, il trouva le comportement de son compagnons bizarre... Pourquoi appeler les gardiens ? Après tout le gamin était mort... il devrait plutôt être déprimé. Le Nono allait devoir chercher un autre héritier !

C'est à ce point rendu dans ses pensées, alors qu'il regardait toujours le corps du gamin, qu'il comprit la réaction de son partenaire. Cette fois, il en fut tellement bouche bée qu'il en lâcha la lampe. Mais il avait eut le temps de les voir.

Des petits craquelures, au niveau des mains de l'enfant s'étaient formées, suite à un infime mouvement des doigts de celui-ci.

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Alors ? Un début comme on les aime ou pas ?

Déjà dès premier chapitre il y a beaucoup de questions ^^ Qu'importe la fic je ne changerais pas !

Des reviews pour montrer vos premières impression ? Cela m'aiderait !

Ciaossu !