Joyeux Noël !
Encore une histoire sur Merlin, et, enfin, un petit drabble Gwaine/Morgana.
Disclaimer : Rien n'est à moi.
Réflexion :
Un nouveau jour se levait sur Camelot, un jour de victoire et de joies.
Gwaine regardait les préparatifs du mariage se faire. Il était enjoué – il était toujours enjoué. Il riait avec Perceval, souriait aux servantes, faisait des clins d'oeil aux marchandes, cueillait des pâquerettes et chantonnait.
Il se forçait un peu, mais ce n'était pas grave. Parfois, il croisait le regard pétillant de Merlin, plein de bonheur.
Mais il se posait des questions. Il avait compris que Morgana était l'ennemi. Il avait compris qu'elle était cruelle et dangereuse, mais il ne parvenait pas à saisir pourquoi. Pourquoi on devait l'abattre. Il avait vu qu'elle était au-delà de toute limite, et malgré lui, il se demandait ce qui l'avait poussé si loin. Il avait posé des questions, par-ci, par là, pas trop non plus, mais on disait simplement que c'était à cause de la sorcellerie.
Lorsqu'Arthur épousa Guenièvre, il sourit et applaudit comme les autres. Et le soir, bien plus tard – des semaines, des mois – alors qu'il observait le ciel étoilé par le fenêtre, il se souvenait de sa cruauté, de son sourire narquois. Il se rappelait la façon qu'elle avait de jouer avec lui comme s'il était une poupée de chiffon et, alors, seulement quand il était bien en sécurité, isolé, loin des autres, il se demandait dans quelle mesure ses amis étaient responsables de cela.
Parce que malgré ce qu'elle lui avait fait subir, il se souvenait de sa beauté, de son charme venimeux, de son regard brisé. Et il regrettait de ne pas avoir pu être là pour la sauver.
