CHAPITRE I
Aujourd'hui, en ce 13 juin, j'emménage. Et oui j'ai enfin décidé de déménager de l'Espagne pour m'installer en Italie. Ca ne sera pas facile de m'intégrer et d'apprendre l'Italien mais j'y arriverais.
J'habite dans un immeuble à 5 étages, sans ascenseur, enfin si, il y en a un mais il est cassé. Je plains les pauvres déménageurs qui vont devoir porter les canapés et autres meubles lourds jusqu'au 4eme étages ou j'allais habiter.
Je montais les premiers cartons jusqu'au pallier. J'ouvris la porte et vis un appartement vide et blanc. Il me paraissait immense. J'allais avoir du mal à tout ranger et tout amménager tout seul. Faut que je trouve un ami pour m'aider au plus vite.
Et ci j'allais me présenter au voisin.
Toc, toc, toc.
-VE, FRATELLO KKKYYYAAAHHH, NOOOOOOOOOOOOOOOO AHHHHHHHHHHH
-TA GUEULE QUELQU'UN FRAPPE!
Ces cris étaient très bizarre. La porte s'ouvrit assez violemment et laissa place à un être assez petit, brun aux grands yeux dorées avec une mèche rebiclant à droite. Il était trop mignon.
-Quoi?
-Oh euh excusez moi de vous déranger je suis votre nouveau voisin de pallier, je m'apelle Antonio Fernandez Carriedo. Un de ces jours vous pourriez venir boire un café ou un jus de Tomates.
-Sale taré.
La porte se referma aussitôt. Quel caractère de con. Il est chou. Bon j'essaierais une autre fois.
Ce qui m'intriguait, c'était la seconde voix qui était dans son appartement, qui hurlait.
Bon je verrais ça plus tard. J'ai peut-être un voisin psycopathe. J'espère qu'on fera ami-ami .
Je redescendais pour aller prendre des cartons et les monter chez moi durant une dizaine d'aller retour quand je vis en montant les escaliers pour la onzième fois, le voisin de tout à l'heure.
Tiens ça mèche à changer de côté.
-Ve, vous voulez de l'aide?
-A tiens je, euh merci. Ca va mieux depuis tout à l'huere?
-A haha, ce n'étais pas moi mais mon frère. Désolé pour les hurlements de tout à l'heure on a une relation assez peu normal Ve. Moi c'est Feliciano, mon frère c'est Lovino et à ce que j'ai compris tu es Antonio c'est ça?
-Oui, oui bonjour .
Il pris deux de mes cartons et m'accompagna jusqu'a chez moi.
-Oh, Ve on dirait l'appartement de mon frère. Les mêmes pièces. Ve.
-Oh, c'est cool. Vous voulez un café ou autre. Bon je sais, rien n'est rangé mais je peux sortir la machine à café si vous voulez.
-Ve non je suis pressé mais une prochaine fois promis .
-D'accord et bien à la prochaine .
-A la prochaine.
J'avais fait une rencontre amicale après 15 minutres dans cet immeuble. C'est plutôt bon signe.
Par contre, Feliciano n'était pas aussi attirant que son frère mais il avait l'air beaucoup plus gentil.
Il faut que je me sorte ça de la tête.
Bref , rangeons un peu l'appart. Ca me fera oublier mon si mignon petit voisin.
Je pris de nombreux cartons dans mes bras pour les poser dans ma chambre quand je me pris le mur. Ca avait fait un sacré boucan. Mes affaires etaient éparpillées partout dans la pièce et sur moi mais heureusement aucune d'entre elles n'étaient cassées. Je ne m'étais pas fait mal mais ça secouait haha.
-TU PEUX PAS FAIRE MOINS DE BRUIT PUTAIN?
Lovino m'avait entendu, mince.
-Dé, dé, désolé.
-C'EST CA TA GUEULE!
Il était très vulgaire dis donc celui là. Bon j'essayais de me relever quand deux bras se posa sous mes sous de bras et me releva.
Je me retourna avec... peur? Quelqu'un était entré dans mon appartement.
-Vous êtes qui? Dis-je en me séparant de lui.
-Oh euh excusez moi la porte était ouverte et j'ai entendu un gros boum alors j'ai voulu voir ci vous n'aviez rien.
-A bah merci haha.
-Ca va rien de cassé?
-Non non c'est bon ne vous inquiétez pas. Bonjour, je m'appelle Antonio et je suis nouveau dans l'immeuble.
-Moi c'est l'Awesome Gilbert du 5ème.
-Enchanté!
Il était vachement sympa. Il était grand avec des yeux ronds et rubis. Mais il avait des cheveux tout blancs et une peau très pale. Je pense qu'il est albinos.
Il avait une écharpe noir et rouge, oui même en été, avec dessus un petit poussin jaune qu'il appelait Gilbird. Il était drôle.
Après une discussion d'un bon quart d'heure il partit chez lui. Nous avions rendez-vous mercredi dans un café en bas de l'immeuble. Il me ferait rencontrer son meilleur ami.
Et encore une personne dans mon nouveau cercle . Les gens ici sont vraiment gentils, je pense même que Lovino doit être sympa quand ont le connaît bien.
C'est décidé je range un peu puis après je vais le voir avec... j'irais chercher des tomates à la supérette du coin.
\*/Plus tard\*/
J'ai rangé, je suis allé à la supérette et maintenant je suis planté devant le 4B, l'appart aux jumeaux.
-Salut c'est Antonio du 4A. Je voulais vous offrir quelque chose spour me faire pardonner pour le bruit et le dérangement.
-J'arrive.
J'entendais des pas arriver en ma direction, la poignet se tourner et je ne vis que sa tête entre le mur et la porte.
-Entre.
Son corps était caché derrière la porte. Pourquoi?
-Retournes-toi je dois choper mon peignoir.
Il était tout nu? La vache. Il m'a laissé entrer alors qu'il était dans son plus simple appareil. Je sentais mes joues chauffer. Je rougissais.
-C'est bon tu peux te retourner.
-KKYAH, mais, mais t'es nu ?
-Mais non connard, je suis en calbard. T'es con putain. Me dit-il en soulevant son peignoir pour me laisser voir son caleçon et le début de ses abdominaux assez bien marqué.
-Oh euh excuse moi, je savais pas.
-Ouais ok c'est bon. Tu voulais me donner quoi?
Je lui tendis le sachet de tomates. Il le prit, regarda l'intérieur et souleva sa tête avec des yeux énormes.
Je pense qu'il aime ça, les tomates.
-Comment tu sais que j'aime les tomates?
-Oh, euh je ne sais pas, une intuition je suppose. C'est ma nourriture préféré alors je me suis dit qu'on pouvait la partager.
-Mais pourquoi tu veux tant être avec moi. Ca fait une heure que t'es dans l'immeuble, t'es pédophile ou quoi?
-A, attends tu as quel age?
-Réaction de pédo, éloignes toi satan me dit-il en imitant une croix avec ses doigts. Nan plus sérieusement j'ai 21 ans et toi?
-Hahaha 23.
-Vache tu fais 30 ans minimum.
Devais-je prendre ça pour un compliment? C'est pas grave. Je lui offris un de mes plus grand sourire avec mes dents blanches, mes yeux plissés et ma tête légèrement penché vers la droite. Il avait rougi. Il était étrangement chou celui-là.
On restait planté là, dans l'entrée, lui rougissant avec le sac de tomates qu'il balançait et moi souriant, les mains dans les poches un peu gèné de n'avoir rien a dire.
Je me frotta l'arrière de la nuque lui souris et lui raconta que j'avais des cartons à déballé.
Je m'éclipsais lentement de son appartement. Il me fixa jusqu'a ma porte puis claqua la sienne comme les deux autres fois depuis tout à l'huere.
J'avais bien l'intention de le connaître un peu plus ce Lovino.
