Bonjour à toi cher lecteur, je te présente ma première fanfiction sur le couple Bellarke. J'espère que celui-ci va te plaire. N'hésite pas à me partager ton avis :)
Disclaimer : les personnages et la série ne m'appartiennent pas.
Allongée sur son matelas de fortune, Clarke regardait la toile orange de sa tente subir les violentes rafales du vent. Depuis quelques jours, le camp devait s'organiser suite aux nombreux dommages causés par l'arrivée de l'automne. Bellamy et elle avait établi plusieurs groupes pour les provisions mais depuis que la météo leur jouait des tours, ils avaient pris du retard. Les dégâts dû à la pluie et le vent se multipliaient. Bon nombre de tentes avaient été arrachée et éventrée. Une quinzaine de jeunes avaient élu domicile dans la station mais le manque de place se faisait ressentir. On avait accolé les tentes pour limiter la prise au vent néanmoins les bourrasques arrachaient de plus en plus d'abris. De plus, Clarke se faisait du souci pour les 100 restants dehors. Les températures avaient baissé et beaucoup s'en plaignaient. Elle-même supportait de moins en moins ce froid et elle se demandait comment allait se passer l'hiver. Entendant des cris à l'extérieur, elle se leva précipitamment avant de sortir. La blonde cherchait du regard la provenance des cris, quand elle vit Jasper essayant d'empêcher sa tente de se faire la malle. Puis elle vit Monty et Miller venir en courant pour l'aider. Reprenant ses esprits, elle courut leur donner un coup de main. Tirant de toutes leurs forces, les quatre adolescents réussir à ramener le bout de toile au sol. Malheureusement, en redescendant, elle c'était accrochée à un des poteaux en bois de la barricade du camp. Clarke pris la tente dans ces mains pour juger l'ampleur de la casse.
- Jasper, je suis navrée de te le dire mais je crois que tu vas devoir aller dormir ailleurs déplora-t-elle en tournant le bout de tissus dans tous les sens.
Se prenant la tête entre les mains, Jasper soupira bruyamment avant de lui répondre un peu brusquement :
- Tu veux que j'aille où Clarke ? Il n'y a plus de place dans la station !
Elle allait répondre lorsque Monty prit à son tour la parole pour proposer à son ami de partager sa tente. Après que Jasper ait accepté, ils ramassèrent les affaires de celui-ci avant de les amener dans sa nouvelle tente. Quand il fut bien installé, Miller et Clarke leur souhaitèrent bonne nuit et retournèrent dans leurs lits. De nouveau allongée, Clarke se demanda qui serait le prochain à se faire expulser avant de lentement glisser dans les bras de Morphée.
Clarke se réveilla à cause du soleil qui filtrait au travers de sa toile de tente. Elle se retourna sur le dos et allongea ses jambes et ses bras pour bien étendre son corps dans un grand soupir, puis elle reposa sa tête sur son coussin. La jolie blonde chercha dans les bruits du camp en éveille la motivation de se lever. Elle entendait d'ailleurs quelque jeune pester à cause de l'heure matinale à laquelle ils s'étaient levés. C'est en gloussant qu'elle se redressa et remit les quelques vêtements qu'elle avait enlevés pour dormir. Le soleil éclatant de ce début de journée, lui fit plisser les yeux quand elle sorti de sa tente. Clarke regarda les premiers lever ramasser les débris que le vent avait éparpillé dans le camp alors que d'autre étaient occupé à cuire de l'eau ou à préparer le petit-déjeuner. Occupée dans sa contemplation de ces jeunes qu'elle avait appris à aimer, elle n'entendit pas les pas s'approcher d'elle par derrière. D'ailleurs, Clarke sursauta quand elle entendit la personne parler :
- Chaque fois que je les regarde, je ne peux pas m'empêcher d'être fier de tout le chemin qu'on a parcouru pour en arriver là.
La jeune fille passé la surprise se retourna pour faire face à Bellamy. Depuis, qu'ils avaient décidé de diriger le camp ensemble, leur relation était devenue beaucoup plus amicale. Les deux jeunes gens se complétaient assez bien et offraient aux 100 un lieu de vie assez calme, malgré la menace des natifs. Il ne faut pas croire qu'ils ne se disputaient plus, celles-ci étaient encore d'actualité et le seraient sûrement toujours. Ils avaient appris à se connaître et s'apprécier au travers d'elles. D'ailleurs, les journées des adolescents étaient ponctuées de nombreuses querelles mais chacun si étaient habitué et s'en amusaient. Du reste, ils se faisaient du souci quand il n'y en avait pas eu durant une journée.
Clarke lui fit un petit sourire en coin avant de le taquiner en le bousculer de l'épaule :
- Ça alors ! Mais c'est qu'il devient sentimental !
- Très drôle Griffin, tu peux te moquer de moi mais tu es pire ! Tu agis avec eux comme une mère poule lui rétorqua-t-il en la toisant de haut avec son sourire sardonique.
- N'importe quoi ! Je fais ce qui est nécessaire et rien de plus. C'est mon rôle chef et de soigneur du camp argua-t-elle avant de rajouter plus bas en détourant le regard : rien de plus.
Bellamy la regarda sans la croire mais ne rajouta rien. Il savait que Clarke était plus que têtue et il voyait bien qu'elle n'était pas prête à accepter tout ce qu'elle faisait pour les autres. Il n'était pas le seul à l'avoir remarqué. Jasper et Monty l'avait appelée « maman » pour rigoler quand elle avait fait pour la première fois fait le tour de toutes le tentes un soir avant d'aller se coucher. Depuis, c'était resté et elle multipliait les petites attentions sans jamais s'en rendre compte. Elle était devenue un pilier pour tous et les plus jeunes la prenait en exemple. Bellamy était fier de diriger au côté d'une telle personne. Clarke était autant magnifique à l'extérieur qu'à l'intérieur. Il savait que ces derniers temps, elle doutait de sa beauté intérieure à cause des actes qu'elle avait été obligée de commettre contre les natifs, mais lui savait que ce n'était pas ça qui la définissait.
Durant, la journée, ils avaient bâti au sein du camp sur le flanc gauche de la navette des palissades en bois pour former un fort autour des tentes. Afin de limiter leur nombre et de ne pas se retrouver avec des murs partout, il avait été décidé à l'unanimité de réorganiser le lieu de vie de chacun. Les plus jeunes et les malades dormiraient désormais dans la station où un petit feu assurait une température convenable. Les autres seraient répartis par deux ou par quatre dans une tente selon les affinités de chacun pour lutter contre le froid. C'est ainsi que Bellamy et Clarke se retrouvèrent à partager une tente. Comme ils étaient les chefs, Octavia avait proposé en lançant un sourire narquois à son frère, qu'ils aient une tente pour eux deux. Elle argua que comme cela, ils pourraient discuter plus facilement pour l'organisation du camp. Jasper, Monty et Miller avaient tout de suite approuvés au grand damne de Bellamy qui ne pouvait même pas en placer une. Ces « amis » pour clore toue discussion avaient eux-mêmes déplacé les affaires de Bellamy et Clarke.
À l'heure du coucher, Clarke alla contrôler que tout le monde était bien installé avant d'aller à sa tente. Elle n'osa pas rentrer immédiatement se demandant si Bellamy était déjà là. Elle en avait parlé avec Raven aujourd'hui et elle lui avait avoué être gênée de la situation. À part, Finn, qui lui avait laissé un goût amer sur la langue, Clarke n'avait jamais été proche des hommes. Prenant son courage à deux mains, elle entra dans la tente pour se figer sur place. Devant elle se tenait Bellamy de dos en train d'enlever son t-shirt. Elle sentit ses joues chauffer avant de se retourner avec précipitation en bafouant un désolé d'une voix aigüe pour se soustraire à cette vue qu'il l'avait rendu toute chose. Elle entendit dans un froissement de tissus Bellamy se retourner et rire. Vexée mais toujours de dos elle lui aboya :
- Quoi ? Pourquoi tu rigoles ?
Se retenant difficilement de rire Bellamy prit son pull de nuit et l'enfila en répondant narquoisement qu'il ne la savait pas si prude. De plus en plus offusquée, Clarke lui rétorqua :
- Je ne suis pas prude abruti, c'est juste que j'ai été surprise. Alors maintenant arrête de rire comme un benêt et retourne-toi que je puisse me changer.
Bellamy leva les yeux au ciel mais se retourna en soupirant ne voulant pas créer de tension dans leur nouvelle cohabitation. En revanche, il se promit de mettre mal à l'aise Clarke le plus souvent possible. Il avait trouvé sa réaction tellement drôle et adorable. Et c'est ce qu'il fit. Durant cette semaine, il s'arrangea pour se changer au moment où elle entrait dans la tente sans que cela paraisse suspect. Au début, pour son plus grand plaisir, elle rougissait et bafouait des mots incompréhensibles avant de s'excuser puis la gêne et la timidité s'estompèrent et Clarke dans ces moments-là profitait pour lui lancer quelques œillades.
Bellamy savait qu'il jouait avec le feu mais comme un papillon de nuit, il ne pouvait s'empêcher de tourner autour de la flamme et de se brûler les ailes.
La suite dans le prochain et dernier chapitre si je ne change pas d'avis. Il contiendra un lemon car je sais que vous attendez que ça bande de petits coquinous ;)
