One Shot – Episode 2x09 -
BONJOUR TOUT LE MONDE =) APRES CES DEUX DERNIERS EPISODES, J'AI DÉCIDÉ DE POSTER CE ONE SHOT, QUI SERA SEULEMENT EN DEUX PARTIES POUR APPORTER DE PETITES SCÈNES QUI INCLUENT BARRY, FELICITY ET OLIVER. AUTANT S'AMUSER UN PEU:P J'ESPÈRE QUE CE ONE-SHOT VOUS PLAIRA, CONNAITRE VOS AVIS SERAIT INTÉRESSANT POUR MOI ALORS N'HÉSITEZ PAS À ME DIRE CE QUE VOUS PENSEZ DE CETTE PARTIE:) EN CE QUI CONCERNE LES ONE-SHOT, J'EN FERAIS PLUSIEURS À LA SUITE ET POUR ÉVITER DE CREER BEAUCOUP DE NOUVEUX POSTS, JE LES METTRAIS À LA SUITE, EN SPÉCIFIANT À CHAQUE FOIS S'IL S'AGIT D'UN NOUVEAU ET A PARTIR DE QUEL EPISODE:) TRÈS BONNE LECTURE À TOUS ! LAURA
Point de vue de Felicity :
Si vous regardez votre vie ou du moins le chemin que vous avez déjà parcouru dans votre vie, vous vous rendrez vite compte que tout est toujours une question de choix et qui parle de choix, parle aussi de décisions à prendre. Et parfois vous devez prendre une initiative rapidement et je ne parle de ces initiatives auxquelles vous pouvez réfléchir pendant des heures ou des jours. Non. Je parle de ce genre décisions que vous devez prendre maintenant, tout de suite, dans la minute qui suit. Vous n'avez pas le temps de réfléchir, vous devez agir. Et c'est exactement ce que j'ai fait ce jour là, après que nous ayons retrouvé Oliver dans le bunker. Je n'avais jamais imposé de décisions, ni même mon point de vue, pas d'une manière aussi radicale du moins. J'avais toujours laissé Oliver et Diggle choisir,même si je n'avais pas toujours été d'accord. Mais cette fois les choses étaient différentes. En acceptant de travailler avec Oliver, je lui avais fait une promesse, celle de ne pas révéler qui il était et j'étais déterminée à tenir cette promesse. Il n'y avait que deux solutions possibles ce jour là : aller contre la volonté d'Oliver et révéler au reste de la planète qui il était réellement ou trouver une solution pour le sauver. Une fois la première option éliminée, il ne m'en restait plus qu'une. Et prendre cette décision signifiait aussi en prendre une autre. Et tout ceci impliquait Barry.
Je mentirais si je disais que j'avais hésité plus qu'une minute à l'impliquer dans tout cela, même si j'étais parfaitement consciente de tout ce que ça impliquerait par la suite. Oliver allait mourir si nous ne faisions rien et Barry était le seul à pouvoir être à même de l'aider. Le seul. Et allez savoir pourquoi, je lui faisais confiance. Peut-être parce que j'avais l'impression de me voir dans un miroir quand je l'observais agir. C'était moi au masculin. En quelque sorte. Et je me fichais pas mal de savoir ce qu'Oliver pensait de lui. Ce n'était pas priorité. Quant à Diggle, il m'avait laissé prendre la décision sans rechigner, sans même chercher à m'en empêcher et ce sans doute parce qu'il savait autant que moi qu'il n'y avait qu'une décision à prendre et qu'une seule.
Je m'étais attendue à a peu près tout, sauf à la réaction qu'eut Oliver lorsqu'il eut repris conscience. Il était énervé et si vous voulez mon avis, énervé était un euphémisme pour décrire l'état dans lequel il se trouvait. Furieux conviendrait mieux. Je l'écoutais me reprocher d'avoir révéler son secret à Barry, il me reprochait d'avoir pris cette décision et je faillis lui dire que je ne le regrettait pas et que referais exactement la même si ça devait arriver encore, parce qu'il n'y avait aucune autre solution. Je m'abstins malgré tout, mieux valait laisser sa colère redescendre avant de tenter d'ajouter quoi que ce soit. Quant à moi, je n'arrivais pas à savoir si j'étais énervée contre lui pour ne même pas avoir réussi à murmurer un simple « merci », si, au delà du fait que j'avais sérieusement réussi à le mettre en colère, j'étais rassurée de le voir debout devant moi ou si j'étais blessée qu'il se soit emporté contre moi. Ca ne s'était jamais produit et la manière dont il m'avait regardé tandis qu'il me reprochait tout ce qu'il me reprochait m'avait surprise. Pour autant, je savais qu'il y avait quelque chose de plus, quelque chose qui dépassait le fait que Barry sache qui il était vraiment une fois la nuit tombée.
J'avais laissé Oliver partir sans être capable d'ajouter ne serait-ce qu'un seul mot. Aucuns de nous trois ne chercha à le retenir. En me tournant face à Diggle, je l'avais vu m'adresser ce genre de regard qui signifiait « Tu aurais du te douter qu'il réagirait comme ça ». J'avais soupiré et m' était détournée de lui pour atteindre le bureau où je passais le plus clair de mon temps. J'avais commencé à taper nerveusement sur le clavier, déterminée à trouver plus d'informations sur cet sorte de sur-homme qui mené Oliver dans cette situation, lorsque Diggle me rejoint, posant une main sur mon épaule.
- Tu devrais on rentrer, on devrait tous le faire. La nuit a été longue, il faut qu'on se repose si on veut arrêter ce type.
J'acquiesçais Je ne dirais pas non à une bonne nuit de sommeil ou tout du moins, ce qu'il restait de la nuit. Maintenant que tout était plus ou moins rentré dans l'ordre avec Oliver, je sentais la fatigue me submerger petit à petit. Foutu adrénaline. Je me tournais pour observer Barry et Diggle et leur sourit en retour.
- Allez-y. Je finis juste une chose et je rentre. Promis.
J'avais trouvé un prétexte pour rester au QG, probablement parce qu'avais besoin de me retrouver seule quelques temps. Pas que je n'aimais pas l'idée de rentrer dans mon appartement. M'allonger dans mon canapé, devant la télé, une tasse de café à la main semblait être une bonne idée mais le QG était en quelque sorte devenu un second chez moi et en réfléchissant, ressentais de moins en moins le besoin de passer du temps dans mon appartement. Une heure plus tard, je décidais qu'il était temps de rentrer. Je n'avais reçu aucunes nouvelles d'Oliver et quelque chose me laissait penser que je n'en aurait pas ce soir. En remontant dans la salle principale du Verdant, je fus surprise de trouver Barry assis au comptoir du bar, sa tête enfouie entre ses bras.
- Barry ? Demandais-je surprise.
Aucune réponse. Je m'approchais et touchais son épaule d'un doigt pour le réveiller. Il sursauta lorsque je le toucha et j'en fis autant. Lorsqu'il prit conscience que j'étais devant lui, il m'adressa un sourire gêné. Je relevai un sourcil interrogateur, retenant un rire moqueur lorsque je remarqua la trace rouge que son poignet avait laissé sur son front.
- Oui, euh, je n'ai pas trouvé d'hôtel disponible alors... je me suis dit qu'un comptoir de bar serait toujours mieux que de dehors sur le trottoir. Est-ce que...le justicier est une sorte d'activité touristique ici, qui justifierait le fait que tous les hotels de cette ville soient remplis à cette période de l'année ?
- Pas que je sache, non répondis-je en souriant franchement cette fois.
Je désignais sa valise d'un signe de tête et lui demandais
Et si tu venais plutôt passer la nuit avec moi ? Enfin quand je dis « passer la nuit avec moi », je veux dire, dormir chez moi. Sur mon canapé ajoutais-je en prenant conscience de comment cette phrase aurait pu être interprétée.
Je le vis positivement hocher la tête, presque soulagé que je lui propose un endroit où dormir. Moins de vingt minutes plus tard, nous rentrions tous les deux dans mon appartement. Je n'étais pas exactement le genre de personne qui garde son appartement rangé systématiquement. Et même si j'avais été maniaque, le temps que j'accordais à mon travail m'aurait sans doute empêché de passer mon temps à m'assurer que tout était parfait. Et puis soyons honnête, il y avait bien longtemps que personne d'autre que moi n'avait passé la porte de chez moi. Je laissais entrer Barry, lui indiquant le canapé d'un signe de la main en même temps que je tachais de débarrasser tout ce qui trainait un peu partout dans la pièce.
- Si jamais tu veux boire ou manger quelque chose, tu trouvera tout ce qu'il faut dans les placards de la cuisine. Sens toi libre de te servir, d'accord ?
- D'accord, me répondit-il non sans esquisser un sourire tandis que je sentais le rouge me monter aux joues.
J'imagine que le fait qu'un garçon n'ait pas passé cette porte depuis ce qui ressemblait à une éternité ne m'aidait en rien à me débarrasser de ma maladresse habituelle. Un silence gênant s'installa entre nous tandis que Barry balayait la pièce du regard.
- Tu devrais t'installer, je vais … dis-je en désignant la salle de bain d'un geste de la main avant de m'y diriger et de m'y enfermer sans prendre la peine d'ajouter quoi que ce soit.
M'approchant du lavabo, je me passais de l'eau froide sur le visage. Diggle avait raison. La nuit avait été longue et nous avions tous besoin de dormir. Je pensais à Barry, qui parcourait sans doute la pièce adjacente. A dire vrai, je ne comprenais même pas ce qui m'avait passé par la tête quand j'avais proposé à Barry de venir ici. Je ne savais définitivement pas m'y rendre avec les hommes et encore moins quand ils étaient enfermés dans un 30 mètres carrés avec moi à l'intérieur.
- Je n'aurais jamais imaginé que tu puisse avoir...une double identité toi aussi. Enfin, en quelque sorte, dit Barry de l'autre côté de la porte. Et Oliver, The Hood ! Millionaire le jour, justicier la nuit ! Ca semble assez logique, non, je veux dire, tous les héros sont millionaires. Presque tous.
J'ouvris la porte pour me retrouver face à Barry, un air inquiet sur le visage
- Je ne dirais rien ! S'empressa-t-il d'ajouter. C'est juste...cool !
Je souris en voyant sa réaction. Elle était presque identique à celle que j'avais eue lorsque j'avais compris. Lorsque, une fois que vous rentrez chez vous, vous prenez conscience de la manière dont votre vie à changé en l'espace d'une seule petite soirée.
- Tu es toujours aussi inquiète pour lui ? Me demanda-t-il soudain sérieux.
- Qui ne serait pas inquiet en voyant son patron en train de mourir ?
Il sourit et croisa mon regard. D'accord, mes maigres tentatives pour échapper au fait de parler d'Oliver en tant qu'Oliver et pas en tant que patron étaient plutôt ridicules.
-Est-ce que...Est-ce qu'il y a quelque chose entre vous ? Je veux dire, tu as...ce regard là quand on parle d'Oliver Queen alors... je me demandais si...
Ce regard ? Quel regard ? Je secouais la tête, avançant dans la pièce en contournant Barry.
- Il n'y a rien entre Oliver et moi, Barry. Rien d'autre qu'une relation professionnelle. Tu sais... Oliver Queen et son assistante ou The Hood et son assistante si tu préfère.
Il me regarda avec un sourire au coin des lèvres. Il ne croyait pas un mot de tout ce que j'étais en train de lui raconter. Mais il s'abstint de me contredire. Et puis, en toute honnêteté, lui parler de ce genre de relation qui ne fonctionne qu'en sens unique n'était pas vraiment le genre de discussion que je voulais avoir avec lui. Je coupais court à la conversation, soucieuse qu'elle n'aille plus loin.
- On devrait dormir. On doit être de retour au QG le plus tôt possible demain ou...aujourd'hui dans quelques heures à peine ajoutais-je avec un sourire.
Il hocha la tête et murmura un « Bonne nuit Felicity » avant que je ne lui retourne la pareille. Je me souvenais à peine avoir branché mon réveil et être entré dans mon lit. Je devais probablement être trop épuisée pour avoir pleinement conscience de mes actes. Ce dont je me souviens en revanche, ce fut mon réveil. Il était à peine 7 heures du matin lorsque j'entendis quelqu'un frapper à la porte. Je ne bougea pas tout de suite, en tachant de me convaincre que si je décidais de ne pas me lever, la personne de l'autre côté de la porte finirait par partir. Mais non. Les coups contre la porte de mon appartement s'intensifièrent et je rabattais les couvertures au pied du lit pour en sortir. Prenant conscience que Barry serait probablement réveillé autant que je l'étais, je m'enroulais dans ma robe de chambre avant de sortir de la pièce. Barry était assis sur le canapé, les yeux légèrement en bataille lorsque je passais devant le canapé pour atteindre la porte. Je m'attendais probablement à tout sauf à trouver Oliver sur le pas de la porte.
Point de vue d'Oliver :
Parfois la colère vous submerge totalement, sans que vous ne compreniez exactement pourquoi. Elle vous submerge c'est tout. Et à ce moment là, vous avez deux options. La première : vous la refoulez et vous vous contrôlez assez pour ne pas faire quelque chose que vous regretterez plus tard. Et dans la deuxième option, vous faites pile l'inverse : vous réagissez au quart de tour et débitez tout un flot de paroles qui dépassent vos pensées et allez savoir pourquoi, c'est toujours les personnes à qui tenez le plus qui sont victimes de votre colère. Felicity fait partie de ces personnes. Plus j'y réfléchissais, moins je ne comprenais ma réaction. Je n'aurais pas du lui parler comme je l'avais fait. Elle m'avait sauvé la vie, encore et moi ? J'avais probablement réussi à la décevoir. Encore une fois. A croire que je ne faisais que la décevoir au fil du temps. Mais soyons honnêtes quelques minutes. Ca n'avait rien à voir avec Felicity, je serais bien obligé de l'admettre à un moment ou à un autre. Ca avait à avoir avec quelqu'un d'autre. Quelqu'un comme Barry par exemple. Je n'avais aucune confiance en lui, contrairement à Felicity qui croyait beaucoup trop en lui si vous voulez mon avis. Elle lui faisait confiance les yeux fermés et je n'aimais pas ça. Je repensais à la conversation que j'avais eu avec Diggle le jour où ce Barry Allen avait débarqué à Starling City. Je lui avais demandé de faire des recherches et il m'avait regardé avec ce regard que je n'aimais pas. Celui qui voulait dire « Il y a quelque chose d'autre que tu n'aimes pas chez lui et ça n'a rien à voir avec ce qu'il est venu faire dans cette ville ». Faux. J'étais inquiet. C'est tout. Du moins c'est ce que j'essayais de me répéter encore et encore pour m'en convaincre. Il n'y avait que ça. Rien d'autre.
Après avoir été de retour chez moi, j'avais passé la nuit à tourner entre quatre murs, en cherchant une solution. Une solution pour m'excuser à dire vrai. Ce n'est qu'autour de 6h30 que j'avais réussi à me convaincre de prendre la voiture pour me rendre chez Felicity pour lui parler. Attendre son retour au QG n'était pas une bonne idée parce que je devais lui parler avant. Avant et en privé. Sans Diggle et sans...Barry autour de nous. J'avais pris l'une des nombreuses voitures qui trônaient dans le garage et j'avais pris la route pour me rendre chez elle. J'avais fait un rapide détour pour prendre des cafés, en prenant soin de respecter à la lettre ce que Felicity aimait. Un mocha sans sucre et avec une cuillère à café de cannelle à l'intérieur. En quelques minutes, je me retrouvais devant sa porte. Aucuns bruits à l'intérieur. Je tapais à la porte à plusieurs reprises. Ce n'est qu'au bout de quelques tentatives que je la vis ouvrir la porte. De toute évidence, elle dormait encore. Elle était seulement vêtue d'une robe de chambre.
- Bonjour, lui dis-je simplement
- Oliver...
Elle me regardait, gênée et je ne compris pas tout de suite. Je ne tardai pas à le comprendre malgré tout. Je compris au moment précis où je vis Barry derrière elle, en boxer et torse-nu.
Je serrais les dents pour ne rien dire. Heureusement pour lui, j'étais seulement venu en Oliver Queen et mon arc et mes flèches étaient restés au QG. Felicity se tourna pour s'apercevoir que Barry se tenait juste derrière elle. Elle ferma les yeux quelques secondes et finit par croiser mon regard à nouveau.
- Oliver, ce n'est pas ce que tu crois, je...
C'est le moment que choisit Barry pour s'habiller rapidement et s'approcher de nous deux.
- Je devrais peut-être...aller faire un tour dit-il en désignant le couloir d'un doigt.
J'acquiesçais la mâchoire serré et me poussa pour le laisser sortir. Felicity ne dit pas un mot avant que je le fasse :
- Je crois qu'il faut qu'on parle annonçais-je
