Disclamer : Les personnages de cette fiction, ne m'appartienne pas mais sont la propriété de son auteur, Katsu AKi. Je les empruntes, pour cette histoire.
Le dernier des combats :
Notre histoire ne connaîtra jamais une fin heureuse, comme dans les contes de fée, qui se finissent toujours par « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant ».
Jamais nous ne connaîtrons un tel bonheur, puisque que toi, tu avais décidé d'y mettre un terme, de la façon la plus vil, en me trahissant.
Qui aurait pu penser un seul instant, que tu reprendrais l'empire Zaibaker et faire relancer à nouveau la guerre, pour ton seul profit.
Comment les choses ont-ils pu en arriver là ? Es ce que depuis le début, tu nous as utilisé dans le seul but, de gravir les échelons et te permettre ainsi, d'accéder au trône de l'ancien roi Donkirk ? N'étions nous donc, que des pantins entre tes mains ?
Et surtout, ou se trouve alors, la vérité dans ce que l'on a vécu ensemble ?
J'avais beau me poser, inlassablement ces questions dans ma tête, mais jamais je ne parvenais à en trouver la réponse. Tout cela me rendait si confus, qu'il m'était difficile d'accepter, l'horrible vérité. Cette vérité qui me briser le cœur et que j'essayais en vain, de croire que c'était un mensonge. De ces visions, qui n'avaient cessé de m'apparaître et qui me disaient, que le chemin que tu avais pris était couvert du sang de tes victimes, que tu avais tué.
Malgré que tu le monde pensais de toi que tu étais devenu un démon. Moi je veux encore croire en toi et garder l'espoir, que tu redeviens cette personne que j'avais connu autrefois. Mais je suis bien la seule à espérer ton retour car tous nos amis t'ont tourné le dos, pour avoir oser les trahir.
Aujourd'hui je suis là, parmi les nombreux soldats, pour te combattre. C'était bien la seule solution que j'avais trouvé pour pouvoir te revoir à nouveau. Qui aurait pu penser, qu'un jour, je viendrais à me battre contre toi, ainsi que tes anciens alliés et amis. Que je parviendrais à rejoindre les troupes armées, sans qu'Allen ne se doute de quelque chose. S'il avait découvert la vérité, il aurait tout fait pour m'arrêter. Mais moi, tout comme toi, j'avais changé. Pas en grande partie mais j'avais plus confiance en moi et lorsque j'avais décidé de faire une chose, rien ni personne, ne pouvait me faire changer d'avis.
Cela ne fut pas évident pour moi, d'entrer dans l'armée puisqu'en n'accepter que les hommes en âge de combattre et non les femmes. Heureusement pour moi, il me fut facile de dissimuler mon visage sous un casque, prétextant que je ne pouvais l'enlever, à cause de mon visage défigurer. Ainsi je fus recruter, tout en gardant mon identité secrète et personne ne tenta d'en savoir plus sur moi. La raison était, qu'ils avaient besoin d'autant d'homme possible, pour pouvoir mettre définitivement fin à l'empire Zaibaker. Le simple fait de savoir, que je savais me battre à l'épée, avait suffit à les convaincre de me prendre.
Tu seras sans doute surpris, de voir combien, j'étais douer à l'épée. Je n'étais certes, pas aussi fort qu'Allen, mais cela me permettait au moins de me défendre.
Je sais que tu n'aurais pas voulu me voir, avec une arme entre les mains. Mais les circonstances m'ont poussé à prendre les armes. J'ai pleinement conscience, que le chemin que je prends me mènera sûrement à la mort. Mais qu'importe, je suis prêt à prendre les risques pour te revoir même si je sais qu'à la fin, l'un d'entre nous mourras. Si c'est ce que le destin nous réserves, qu'il l'en soit ainsi, car je n'aurais à ce moment là, aucun regret.
On te voyant face à moi, te dressant fièrement sur ta monture, dans ton armure aussi noir que les ténèbres. Je su, instinctivement, que tout se finiras aujourd'hui.
Je ne parvenais pas à voir ton regard, qui sûrement serait aussi froid que la glace. Mais j'aurais tant aimé pouvoir le croiser à nouveau, pour voir par moi-même, s'il te restait encore une parcelle d'humanité. Mais comment faire pour que tu me regardes, puis que je n'étais qu'un soldat parmi tant d'autre et que tu ne savais pas que j'étais là.
Mais que ferais tu, si tu apprenais que j'étais là, à quelque mètre de toi ? Viendras tu vers moi pour me prendre dans tes bras ? Et es ce que tu redeviendras celui que j'avais connu autrefois ? Je sais que ce n'est pas le moment pour moi de penser à ce genre de chose, mais que veux tu, je suis une personne trop tendre, malgré la situation.
Le son d'un cor, se fit entendre au loin, annonçant le début de la bataille.
On quelque seconde, le ciel fut empli de puissant cri de guerre et de bruits d'épées qui s'entrechoquer dans un bruit assourdissant.
La mort passa rapidement dans les deux camps, fessant tombé sur son passage, de nombreux homme à terre.
Le sang se répandit en abondance sur la terre, la recouvrant de cadavre et de membres tranchés. Face à un tel spectacle, je fus prit de nausée et je ne cesse de frissonner à chaque fois, que je croiser les yeux d'un mort. Mais j'étais déterminé à toujours avancer pour te rejoindre.
Cela me prit du temps, car j'avais fort à faire contre les soldats ennemis qui m'attaquaient inlassablement. Je parvenais tant bien que mal à esquiver leur attaque et à les assommés. Même si les circonstances, devait me pousser à les tuer. Je n'étais pas prête à le faire…même si cela signifier, mourir de leur main.
Après plusieurs combat, je pu enfin te voir. Tu te battais contre Allen, qui essayait de te convaincre d'arrêter cette guerre insensé, dans tu étais la cause. Lui aussi avait eut du mal à accepter, que tu es pu le trahir. Lui qui te considérer autrefois comme un rival puis comme un ami précieux, il espérait encore, de pouvoir retrouver celui que tu étais avant. Mais apparemment, ses vœux ne furent exaucer et ses mots n'avaient pas su atteindre ton âme.
Tu l'attaquas sans relâche, ne laissant aucun répit à Allen, qui tenter tant bien que mal de parer tes coups. Mais tu étais devenu si fort, que tu parviens à le blessé grièvement, l'obligeant à se défendre pour ensuite, le désarmer facilement puis à le mettre à terre.
Il était à ta merci et Allen tenta bien une dernière fois de te faire entendre raison, pour que tu redevienne celui qu'il avait connu autrefois mais en vain. Tu étais bien décidé à mettre fin à sa vie, en levant bien haut ton épée, pour le planter dans son cœur. Mais moi, je n'étais pas prête à te laisser commettre un tel crime.
Aussi, sans aucune hésitation, je m'élançai vers toi et je para de justesse, le coup mortel. Cela te surpris, de voir qu'un soldat avait eu le courage de se dresser entre toi et ta victime. D'autre aurait sans doute fui à cause de ta réputation de démon mais moi, je n'étais pas comme eux.
Je ne pouvais pas me permettre de voir un ami se faire tuer, surtout en sachant que c'était toi qui aller le faire.
Tu te mis à me hurler après moi, d'une voix si froide et dur, que cela m'attrista.
Qui es tu ?
Pour seul réponse, je pointa vers toi mon épée pour te faire comprendre, que je voulais me battre contre toi. C'était la seule solution qui me venait à l'esprit et qui aller me permettre de finir une bonne fois pour tous avec toi. Car j'avais compris, qu'il m'étais impossible de te faire revenir et je ne pouvais supporter, de te voir faire du mal. Cela m'étais si douloureux de le faire, qu'une larme s'écoula discrètement sous mon casque.
Tu acceptas ma requête et tu m'attaquas en mettant toute tes forces dans ce combat.
Je parvenais non sans mal, à parer tes coups qui réussissaient à me blesser. La différence de force était flagrant entre nous. Cela était normal, puisque tu avais l'expérience, alors que je n'étais que nocive dans cette discipline.
Je savais par avance que j'allais perdre mais cela m'importe peu. Car la mort que tu t'apprêter à me donner, ne ferais qu'abréger cette maladie qui n'avait cesser de me ronger de l'intérieur.
Jusqu'à maintenant, j'avais trouvé la force d'avancer mais à présent, je n 'en pouvais plus.
Alors, je ne fis rien pour arrêter cette dernière attaque qui aller me tuer. Es ce pour cette raison, que je suis venu à toi ? Pour que tu me tue et me libère enfin, de cette maladie qui n'avait cesser de me consumer petit à petit ? La mort ne m'apportera sûrement pas la réponse mais au moins j'aurai tout tenter, pour te retrouver.
Dans un ultime effort, je prononçais ton nom comme un dernier appel. A cet être cher à mon cœur, qui appartenait à un passé que tu avais renié.
Van
Au seul son de ma voix, tu arrêtas ton épée à quelque centimètre de mon cou. Tu m'avais reconnu car tu n'avais jamais pu m'oublier.
Ce…n'est pas possible ! C'est toi Hitomi ?
J'étais si fatigué, que je ne parvenais pas lui répondre et lentement, mon corps se laissa tomber par terre car elle avait atteint sa limite.
Mais au lieu de sentir, le contact dur et froid du sol. Je sentis tes bras m'enlacer pour m'éviter cela et sentir ta chaleur me rassura, me rendant nostalgique, tant cela me fessait rappeler notre passé.
Lentement, tu m'allongeas avec douceur et tu retiras mon casque, qui te révéla ce visage qui n'avait que très peu changer malgré les années. Tu t'empressas de faire de même avec toi, pour me faire voir le tien.
Ce n'était plus l'adolescent, que j'avais quitté la dernière fois mais bien celui d'un homme plus mûre.
Tes cheveux d'un noir corbeau, avaient toujours gardé leur aspect rebelle, quoiqu'un peu plus long. Que dire de ton visage qui était devenu plus dur et de tes yeux, qui malgré qu'elle avait prit une couleur rubis, parvenait toujours à me trouble comme autrefois.
Mais ton regard était bouleversé et inquiet pour moi car tu culpabilisais d'avoir pu oser me faire du mal.
Hitomi : Tout va bien…Van ! lui disais je d'une voix douce pour le rassurer, tout en essayant de lever ma main vers lui.
Van attrapa ma main dans la sienne et se mit à la plaquer contre sa joue.
Van : Mais que fais tu là Hitomi ? Je te croyais chez toi ? se mit à me dire d'une voix émue.
Rassemblant ce qui me restait de force, je me mis à lui raconter, toute mon histoire, qui remonter au jour de notre séparation.
C'était grâce à un nouveau pouvoir, que j'avais découvert l'horrible vérité, à travers mes rêves. Que tous nos aventures et que ce que nous avions vécu, n'était rien d'autre pour toi, qu'un moyen d'accéder rapidement au pouvoir. Un pouvoir immense que tu avais acquis en t'emparant de l'empire Zaibaker.
Tu l'utilisas pour gouverner tout la planète, quitte à déclarer à nouveau une guerre, que nous avons eu tant de mal à faire disparaître. Tu avais ainsi trahi tout le monde en agissant ainsi, leur révélant ton vrai visage, qui n'était que cupidité et avarice.
On l'apprenant, j'eu le cœur briser. Croire que notre amour n'était en réalité qu'un tissu de mensonge, était un coup de poignard dans mon cœur. Moi qui me retenais à la vie grâce à ça, depuis que j'avais appris que j'étais atteint d'une maladie incurable et que mes jours étaient comptés.
Malgré que tu m'aies infligé cette douleur, je ne pus me résoudre à partir au paradis, sans t'avoir revu une dernière fois. Car je voudrais entendre de ta bouche, la vérité sur notre relation. Déterminer à te revoir, je me mis à prier très fort le ciel, de me ramener sur Gaia.
Sans savoir comment, je parviens à y retourner à ma grande joie. Mais n'étant pas arriver dans une colonne de lumière, je ne pouvais espérer de te revoir tout de suite. J'étais bien tenté de demandé de l'aide auprès d'Allen mais le connaissant, il aurait tout fait pour m'interdire de te revoir, dans le seul but de me protéger. Aussi je mis en tête d'intégrer l'armée, qui était ma seule chance de pouvoir te parler.
Hitomi : A présent…en croisant tes yeux, je sais que notre histoire n'était pas un mensonge ! Je l'ai vu à ton regard, que notre amour était vrai !
Van :…Oui, c'est vrai Hitomi. Bien que tomber amoureux ne fessait pas parti de mes plans, je n'ai pas pu m'empêcher de t'aimer malgré moi. Même après ton départ, je n'ai cessé de penser à toi, tout en mettant en place mes plans de conquête du monde.
Ces révélations me rendit si heureuse, que je me mis à lui sourire. Car entendre cette vérité, me réchauffé le cœur.
Hitomi : Pourrais tu faire une dernière chose pour moi, Van ? demandais je, d'une voix faible
Van : Laquelle ?
Hitomi : Je souhaite que cette guerre cesse et que tu te rendes.
Van : Si c'est ce que tu désires, je le ferais ! soupira t il de tristesse.
Hitomi : Je sais que cela te sera difficile dans un premier temps mais tu y parviendras.
Van : Je le sais Hitomi mais…tu ne serais plus là pour le voir.
Hitomi : Oui…
Tu avais compris en me voyant, que bientôt nous allons nous séparer et ce, pour toujours. Je l'ai compris, en te sentant trembler, que cette perspective de l'être à jamais, te fessais peur.
Hitomi : Ne t'en fais pas, Van. Lui disais je en me mettant à lui sourire. Même si nous nous séparons aujourd'hui. Sache que je serais toujours près de toi, quoi qu'il arrive.
Pour seul réponse, tu te mis à me sourire, acceptant avec tristesse, l'inévitable fin pour moi.
Comme si le temps, voulait m'accompagner dans mon dernier voyage, la neige se mit à tomber doucement sur le champ de bataille. Cela était étrange car nous étions en plein été et pourtant…c'était bien de la neige, que je sentis sur mon visage, à la fois froid et humide.
Ce phénomène, fit cesser les combats car les hommes voyaient en cela un signe. A savoir lequel ? Personne ne pouvait y répondre à par moi car il s'en dégager tant de tristesse.
Hitomi : Es ce que tu pleures Van ?
C'était une évidence car à travers son armure, je pu voir cette petite lumière rosée qui appartenait au pendentif atlante. Ainsi, elle avait réagi à ta tristesse et les larmes que tu ne parvenais pas à verser, s'était transformer en cette neige, d'un blanc immaculé.
Comme pour me préserver de ces flocons, tu fis apparaître tes ailes. Elles n'arboraient plus leur habituel blancheur mais celle du noir, qui était les conséquences de tes crimes. Pourtant malgré moi, je parvenais encore à revoir leur couleur d'autrefois et la neige, n'était plus à mes yeux, qu'une multitude de plumes, qui nous entouraient dans un cocon protecteur.
Entre tes bras, j'étais heureuse et apaiser, car sachant que tu allais mettre fin à cette guerre, je su que je pouvais partir, l'esprit tranquille.
Hitomi : Je suis si fatiguer…Van !
Tu resserras d'avantage ton étreinte et malgré ton armure, je sentais parfaitement la chaleur de ton corps m'envelopper.
Van : Repose toi Hitomi.
Tu te mis à déposer un baiser sur mon front, comme pour me rassurer et me dire que tout aller bien.
Lentement mes yeux se fermèrent petit à petit. Répondant à l'appel de ce sommeil, qui n'avait cessé de m'appeler.
Hitomi : Van ?
Van : Oui ?
Hitomi : Je t'aime.
Je sais que je mis prenait un peu tard pour te le dire, mais j'avais besoin de soulager ma conscience, pour n'avoir aucun regret.
Cette révélation te surpris mais tu m'adressa ton plus beau sourire, heureux d'avoir appris mes sentiments que j'avais pour toi.
Van : Moi aussi, je t'aime Hitomi.
Comme pour sceller cette aveu, tu déposas sur mes lèvres un baiser. Malgré qu'elle se voulait chaste, je sentis toute la douceur et la chaleur qui s'en dégager. Puis, tu me serras très fort contre toi, car c'était bien la seule chose, que tu pouvais faire, en attendant que la mort ne vienne et ne me fasse pousser mon dernier soupir.
Même après que je sois morte, tu te refusas de me lâcher, tandis que mon corps devenait de plus en plus froid.
Et moi, sous la forme d'un ange, je passa mes bras translucide autour de ton cou pour te serrer contre moi.
Hitomi : Je tiendrais ma promesse Van. A jamais je resterais à tes côtes et cela jusqu'à ce que tu puisses me rejoindre.
Aujourd'hui, la neige est tombée
Pleurant doucement sur le corps de ton aimé
Son âme n'est plu et ses yeux se sont fermer à jamais
Pendant que toi tu te blâmais
Tu auras beau crier de douleur
Rien ne pourra te la ramener
Car c'était son heure
Mais la mort ne l'avait pas encore emmener
Tu ne pourrais jamais plus toucher cet ange
Qui à présent resteras à tes côtés
Tu ne la verras plus qu'à travers tes songes
Sans que tu ne parviennes à resté à ses côtés
Toi qui porte constamment une armure
Porteras-tu pour elle, un habit de deuil ?
Sauras tu lui dire dans un murmure
Ce mot qui te seras difficile de prononcer devant son cercueil
A jamais tu l'avais perdu et toute ta vie, tu seras seul
Tel seras à jamais le poids de ton remord
Qui sera un secret, que tu ne partageras qu'avec la mort
Lorsque le moment viendra ou tu ne porteras que du linceul.
