Disclaimer : Hannibal ainsi que Will Graham ne m'appartiennent pas. J'écris seulement pour le plaisir de faire partager mon esprit dérangé.
About : Hannibal X Will + ( Will / Chilton ).
Rate: M. Scène de sexe explicite entre Hannibal et Will + Rape Scene Will/Chilton ( non détaillée )
NDLR : Cette fiction ne sera pas un OS comme je l'avais prévu mais plutôt une mini fiction de 2 ou 3 chapitres. Il me semble qu'il y a beaucoup trop de choses à développer pour ne faire qu'un chapitre, ou alors, cela aurait été un chapitre géant. Plusieurs chapitres c'est plus approprié et en plus, ça vous fait du suspens !
« Tu pensais probablement que je ne m'en sortirais pas. Que je serais un rat dans une cage, un esclave en ce lieu. Tu ne sais pas à quel point je me suis battu pour survivre, me relevant alors que j'étais laissé pour mort. Tu ne sais rien de cette vie que j'ai mené. Toutes ces routes où j'ai marché, toutes ces larmes que j'ai saigné »
Whore _ In this moment
Tainted Love
Chapitre I
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Baltimore.
Seul, debout, les cuisses endolories, Will Graham attendait dans sa cage en fer rouillée. Personne n'était venu, ou alors il n'en avait pas le souvenir. Ces heures de retranchement intellectuel lui faisait perdre la notion du temps, et des événements. C'était sans compter sur la thérapie peu conventionnelle du docteur Frederick Chilton qui mettait à mal le peu d'équilibre mental qu'il avait en entrant ici. L'ancien agent du FBI n'aimait pas le Dr Chilton -Pas grand monde ne l'appréciait à vrai dire- et il se mit à regretter la thérapie de son psychiatre.
Hannibal Lecter le traitait d'une manière unique et particulièrement addictive. Cette intensité ambiante lors de ces séances nocturnes avait éveillé en lui une obsession difficilement contrôlable. Cette immense pièce où trônait un bureau en bois ainsi que des milliers de livres, dégageait une atmosphère particulière. Ces sièges en cuir noir, toujours éclairés d'une lumière tamisée provenant d'une chemine flamboyante, renvoyaient une image quasi érotique. La chaleur grisante du bureau du psychiatre, son parfum quand il passait près de lui, la sensation frustrante de ses mains sur son visage, tout ces non-dits et sous -entendus lors de leurs entretiens, provoquaient chez lui un manque atroce. Il se pensait masochiste de se savoir obsédé par quelqu'un comme Hannibal Lecter. Mais les sensations provoquées par ce dernier étaient tout simplement excitantes, violentes et particulièrement enivrantes. Face à lui, il se sentait comme une proie prise au piège des griffes d'un des pires prédateur que la Terre est créée. Mais il aimait cette sensation, il aimait se sentir dominé par son psychiatre qui lui apparaissait comme un félin au regard envoûtant. Il rêvait de sentir les mains viriles d'Hannibal sur son corps tremblant d'une douce fièvre pouvoir enfin laisser libre cours à ses désirs enfouis et inavoués, qui le rongeaient peu à peu.
« Will »
Le docteur Chilton vint le tirer de ses songes. Graham ne savait pas depuis combien de temps son nouveau psychiatre était là et il tenta de contrôler son agacement. Il ouvrit très lentement les yeux et plongea un regard indéchiffrable dans celui de son vis-à-vis.
« Docteur »
« A quoi vous pensiez ? »
« Rien de particulier »
Will Graham fixait toujours son docteur sans broncher, comme essayant de lire dans son esprit Ce qui soutira un sourire des plus ambigu à l'homme assis en face de lui. Le jeune homme ne savait pas comment cerner le directeur de l'hôpital... Il ne se sentait tout simplement pas à l'aise avec lui. Il avait une façon de le regarder qui le faisait frémir et le dégoûtait. Cette manie qu'il avait de passer ses doigts sur sa canne en bois quand il lui parlait était presque malsain et le fait que le jeune homme n'arrive pas à se souvenir de leurs thérapies le troublait. De vagues images lui revenaient en tête quand il se concentrait mais rien de bien concret. Il savait que Frederick Chilton lui avait annoncé vouloir tester des produits psychotropes sur lui afin qu'il ait d'avantage de souvenir... Mais le contraire se produisait.
« Vous êtes prêt Will ? »
Le directeur semblait trépigner d'impatience et tapotait le haut de sa canne avec ses doigts. Il fixait Will qui sortait de sa cage et ne put s'empêcher de s'humidifier les lèvres. Son regard braqué sur le jeune homme, des images plaisantes lui vinrent en tête. Toute la journée il n'attendait que ça de pouvoir utiliser Will à son bon vouloir, jubilant entre autre, de sa victoire sur Hannibal.
Frederick Chilton avait une obsession malsaine envers son nouveau patient et il profitait de sa faiblesse psychologique pour vaquer à ses désirs pervers lors de ses prétendues thérapies sous psychotropes.
« Oui, allons-y »
Will, escorté par un infirmier, les mains scellées par des chaînes, marchait avec lenteur derrière le directeur de l'hôpital de Baltimore. Il respirait lentement et profondément et profiter de son état de santé stable depuis quelques jours pour se reprendre psychologiquement. Ses absences quant aux traitements de Chilton le rendait dingue et personne ne pouvait lui venir en aide. Il en avait marre d'être utilisé de la sorte. Que d'autres que lui aient emprise sur son esprit si particulier. Il décida de se battre, ou au moins, d'essayer. Cependant, il ne pouvait rien faire contre le traitement de son nouveau docteur, ou peut être pouvait-il utiliser la présente situation à son avantage... Tout ceci ne serait l'histoire que d'une fois, d'une quinzaine de minutes. Ce quart d'heure passé trois fois par semaine dans cette pièce sombre dont il n'avait aucun souvenir. Will Graham été arrivé complètement déboussolé, anéanti et particulièrement mal en point à l'hôpital psychiatrique de Baltimore et il aurait donné n'importe quoi pour que son état, ne serait-ce que physique, s'améliore. Quand Frederick Chilton lui était apparut avec ce remède miracle, il sauta sur l'occasion. Après deux ou trois séances, Will se sentait beaucoup mieux, sa fièvre avait disparu et ses cauchemars semblaient se calmer. Il passa donc outre qu'aucun souvenir ne lui restaient de cette « thérapie miracle ». Il ne savait pas que son état physique s'était simplement amélioré parce-qu'Hannibal n'avait plus aucune emprise hypnotique sur lui. Au fil des jours, son cerveau redevint sa meilleure arme et il commença à se demander ce que le Directeur de l'établissement pouvait bien lui faire pour le guérir si vite. Le seul moyen de le savoir était de simuler, juste cette fois-ci.
Il n'allait pas tarder à le regretter.
Chilton s'arrêta devant une porte blindée qu'il ouvrit avec une petite clé. Il plaça une main sur la poignée et tout en poussant la porte, il plaqua son autre main sur l'interrupteur cloué au mur puis, fit quelques pas dans la pièce. Une lumière timide apparue tranquillement tandis que l'infirmier de garde libéra Will de ses liens. Ce dernier se frotta les poignets, endoloris par les menottes trop serrées qu'on lui avait mises. Il se souvenait parfaitement de devoir entrer dans cette pièce murée de briques froides de la chaise en cuir marron, des liens sur ses avant-bras du docteur Chilton qui le regardait avec avidité. Il se souvenait d'un cachet soluble que celui-ci lui faisait prendre pour le détendre. Puis tout devenait flou, incertain. Des lumières stroboscopiques, la sueur qui coulait sur son front prenant départ aux racines de ses cheveux bruns, des mains devant ses yeux... Avec tous les efforts du monde il n'arrivait absolument pas à se rappeler de plus et il serra les poings pendant qu'il combattait ses propres démons. Ses ongles s'enfonçaient doucement dans la paume de sa main et les muscles de sa mâchoire se contractaient sous la pression de ses dents qu'il serrait. Ses yeux bleus se braquèrent sur son docteur et suivaient le moindre de ses mouvements.
« Le traitement est presque prêt, Will. Prenez place je vous en prie »
Frederick vagabondait au fond de la salle où se trouvaient plusieurs armoires en bois ainsi qu'un large plan de travail où était encastré un évier en inox. Il préparait les produits habituels aux soins non-conventionnels de sa victime. Une poudre blanche se dissolvait dans un verre d'eau tandis qu'il préparait une seringue. Le directeur avait entièrement confiance en la passivité de Will Graham. Il se servait de son état pour profiter de son besoin de réponse et ainsi tester sur lui, des produits non légalisés. Un large sourire apparut sur son visage quand il aspira le produit à l'intérieur de la seringue. Ses yeux se plissèrent et ses lèvres se transformèrent pour laisser apparaître un rictus malsain. Ses mains tremblaient d'une impatience palpable et son cœur s'accéléra peu à peu. Ses cheveux parfaitement coiffés luisaient à la lumière tamisée de la pièce. Son visage était éclairé partiellement et le tout donnait une scène particulièrement glauque. Will avait prit place sur le fauteuil en cuir et se calait confortablement à l'intérieur, penchant sa tête en arrière comme pour dégourdir sa nuque courbaturée. A la vue de l'agent dans cette position particulièrement alléchante, le directeur de l'hôpital frémit et ne pu retenir un rire pervers. Il s'approcha de sa proie et posa la seringue ainsi qu'un verre d'eau sur une tablette en inox juxtaposée à la chaise.
« Vous permettez ? Simple précaution » Dit-il en attachant les avant-bras de Will à son siège. Il prenait un plaisir démoniaque à serrer les lanières de cuir sur la peau du jeune homme et jubilait de le voir se cambrer à la douleur. Il se lécha les lèvres et réprima un gémissement de désir quand Will Graham inspira et expira profondément. Le jeune homme commençait à comprendre, à voir clair dans le jeu de son nouveau psychiatre, qui se trahissait petit à petit. Mais son passé paranoïaque ne lui permettait aucune supposition. Il voulait être sûr. Il voulait pouvoir affirmer sans constamment se demander si, oui ou non, il avait vécu telle ou telle chose. Son esprit était beaucoup plus clair et son être beaucoup plus lucide qu'à son arrivée, ce qui lui donna la force psychologique nécessaire. Le jeune homme n'avait aucune intention d'avaler ce médicament qui le rendait complètement stone, même s'il ne pouvait échapper à la seringue dans ses veines. Les effets du cachet soluble en moins, peut-être aurait-il l'énergie nécessaire pour garder un minimum de conscience après l'injection. Pour cela, il allait devoir ruser.
« Buvez ça s'il vous plaît »
« Docteur Chilton, si je puis me permettre, nous n'avons plus besoin de ça. Je suis entièrement coopératif et à votre disposition, vous le savez. Ce médicament me donne des nausées affreuses et un mal de ventre terrible »
Le jeune homme se tordait sur sa chaise en s'humidifiant les lèvres, appâtant par la même occasion son vis-à-vis.
« Je n'ai jamais dit que je vous faisais confiance. Vous êtes un psychopathe particulièrement rusé et intelligent Will »
« Et vous savez tout comme moi que les produits que vous m'administrez occultent ce qu'il se passe dans cette pièce. Hors, je ne l'ai jamais mentionné, à qui que ce soit. »
Chilton hésita mais son impatience et son envie eut raison de lui. Il ne voulait plus attendre et forcer Will à boire ne serait pas une réussite. Le pensant trop faible pour résister aux effets des produits, il enfonça simplement la seringue dans une veine saillante à la pliure de son coude, sans calmant au préalable. Le sang du jeune homme ne fit qu'un tour et une sensation de bien-être emplissait son corps. Il laissa échapper un gémissement de soulagement tandis qu'il se crispa et se détendit sur sa chaise, puis ferma les yeux. Le produit qui coulait dans son organisme était puissant et le faisait planer, presque délirer mais il arrivait encore à lutter pour garder assez de conscience sur la présente situation, bien qu'il feignait le contraire devant son médecin.
« Bien, parfait »
Le directeur plaça deux doigts dans le nœud de sa cravate, la desserra puis la retira complètement pour enfin la placer dans la poche de sa veste. Veste qu'il posa sur le dossier d'une chaise bancale non loin de lui. Il regardait Will avec appétit tandis que ce dernier avait toujours les yeux clos et simulait une respiration saccadée. Il s'approcha du jeune homme et ouvrit le haut de sa combinaison, découvrant un torse rasé perlant de sueur. Il se pencha doucement vers lui et posa une main sur une poignée noire qui se trouvait sous l'assise. L'activation eut pur but de faire descendre l'appareil. Frederick Chilton avança ses lèvres dans le cou de Will et murmura à son oreille : « Je vais vous faire tout oublier Will, ne vous en faites pas. Tout vos problèmes, le FBI, Hannibal... ». Il se serra un peu plus contre le corps de sa victime et déboutonna quelques boutons de sa chemise. Son corps réagit immédiatement à la pression de son sexe contre l'entre-jambe de son patient. Les mains tremblantes, il déboutonna sa braguette et fit glisser son pantalon à ses genoux. Il passa son autre main dans les cheveux de Will et tira sur ces derniers pendant qu'il soulageait son excitation douloureuse contre le sexe du jeune homme. Ce dernier déglutit. Il n'en revenait pas. Il luttait contre les effets du produit et hésita un instant à les laisser agir pour ne plus avoir à supporter cette homme dégoûtant sur son corps. Des larmes coulèrent le long de ses joues mal rasées et il sentit immédiatement quelque chose d'humide sur celle -ci. Son docteur lécha lentement le liquide salé et déboutonna le pantalon du jeune homme tout en passant une main sur son sexe, comme essayant de l'exciter.
« Non... » Gémit Will.
« Chut... »
En une fraction de seconde, l'ancien agent du FBI eut la bouche close par une main moite et sentit son boxer se déchirer. Il ouvrit fébrilement les yeux et les referma aussitôt, laissant les produits psychotropes envahir son corps et son esprit tandis que Chilton envahissait son être. Il n'arrivait désormais plus à bouger, paralysé par la peur, le dégoût et la haine. Des images meurtrières défilaient derrière ses paupières closes. Des flash sanglants dans lesquels il se voyait torturer son bourreau de la pire des manières qu'il soit. Une violence sans précédent l'envahit avant de sombrer dans l'inconscience.
Enjoy :3
