Bonjour! Surprise! Quatre ans après sa publication et sa fin tragique qui vous a tous chamboulé, je décide de sortir une suite à ma première fanfiction Puissante tu dis? J'en ai pas l'impression. Pour les petits nouveaux, veillez à lire la première avant d'entamer celle-ci. Pour ceux qui ont lu la première, je vous sers une suite à cette aventure sur un plateau d'argent. Comment me direz-vous? Et bien... Vous verrez bien. C'est avec grande joie et grande nostalgie que je vous poste donc ce prologue de la suite de ma toute première fanfiction. Je vous présente Puissante tu dis? Résurrection.
Oh, un disclaimer.
-Les personnages nés de l'imagination d'Oda ne m'appartiennent (heureusement) pas.
-Seuls les OC m'appartiennent.
-La cover est faite par mes soins. Le plagiat ne sera pas toléré. Sachez que si je découvre du plagiat je peux être très méchante.
-Rated M donc présence de sexe et de vulgarité. Vous êtes prévenus. Enfin vous vous y attendez vu les tournures de la première fanfiction.
-Reviews et MP sont toujours très appréciés.
Prologue: Délire et Mort d'Ange.
Sur une île du nouveau monde où grouillait la population marchande et touristique tels des fourmis, un certain sous-marin jaune poussin y était amarré au port, flottant tranquillement sur l'eau assez claire de la mer, quelques vagues le faisant légèrement mais fièrement tanguer de temps à autre. Sur le pont extérieur de ce navire au Jolly Roger souriant, traînaient quelques hommes bien contents que leur Capitaine ne soit pas présent pour leur aboyer dessus, observant les quelques mouettes qui fendaient par ci par là le ciel bleu.
-Le Capitaine n'est toujours pas rentré? Demanda l'un des hommes en combinaison blanche, paré d'un étrange chapeau en forme d'orque.
-Ah... Non, toujours pas, répondit un autre au couvre chef en forme de pingouin. Il fait ça à chaque île maintenant depuis... Tu sais. Enfin, depuis un moment seulement.
-Bah oui abruti. Il n'aurait pas pu le faire directement. Il avait beau vouloir le cacher, il n'était pas bien non plus.
-Et tu crois qu'il est bien maintenant?
Le pirate fit la moue.
-J'en ai aucune idée, dit l'orque. Mais je sais que moi, je ne le suis toujours pas.
-On le sait tous ça. Après le Capitaine, c'était toi le plus proche d'elle.
Le pirate au couvre chef d'orque resta silencieux. Son compagnon pingouin avait raison: il ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle l'avait toujours préféré à lui. Et bien qu'ils avaient reçu l'ordre de leur Capitaine de ne pas en parler en sa présence, cela restait tout de même dur à digérer, même quelques mois après les incidents. Le pingouin soupira devant la mine dépitée de son ami, amant par la même occasion, et se releva du plancher du navire, s'étirant.
-Bah, au moins quand il fait ses conneries, il est pas là pour nous gueuler dessus.
-Penguin, fais attention à ce que tu dis.
L'homme se retourna vers la provenance de la voix qui venait de lui parler, fixant ensuite un instant le géant qui sortait paisiblement de la grande porte métallique qui faisait office de porte principale avant d'afficher un air boudeur.
-Roh, allez, Jean. Même sur toi il passe ses nerfs.
-Mais moi, dit calmement le géant comme à son habitude, je suis assez sensé et compréhensif pour savoir que perdre une personne aimée ne rend pas les gens aimables, et encore moins le Capitaine avec son tempérament.
Les deux hommes froncèrent les sourcils.
-Tu insinues que nous ça nous fait rien?
-Non, soupira le géant. Je sais que ça à fait du mal à tout le monde.
-Alors ne dis pas ce genre de choses. On rentre.
Le géant soupira, observant les deux compères disparaître dans le navire jaune canari avant de relever la tête, fixant le ciel bleu et les quelques nuages blancs qui le parsemaient d'un air las. Ils avaient raison, c'était vraiment difficile pour tout le monde.
Le Chirurgien ouvrit difficilement ses yeux encore endormis, prenant un bon moment pour faire la mise au point sur le plafond. Ne reconnaissant pas ce dernier, il se redressa pour faire une analyse de la situation. Il semblait se trouver dans une chambre féminine, il était nu, et une femme dénudée elle aussi roula contre lui dans son sommeil. Ah... Il avait recommencé. Décidément, il ne savait faire que ça. Depuis quelques semaines, il avait prit la mauvaise habitude de se faire la première venue à chaque île où ils allaient pour se vider les parties génitales. Cela n'était même pas pour le plaisir et il en avait honnêtement toujours rien à foutre de les engrosser. Peut-être voulait-il noyer des souvenirs entre les cuisses d'une traînée de seconde zone. Et bien évidemment, il n'y parvenait pas. Même pendant sa jouissance, ça n'était pas à sa partenaire qu'il pensait et ça lui foutait gravement les boules.
-Hm... Tu es réveillé?
Le brun tourna son regard sur la jeune femme rousse qui se blottissait contre lui comme si de rien était, virant par réflexe la main qu'elle posait sur son torse.
-Oui je suis réveillé. Ne me touche pas.
La jeune femme fronça les sourcils, se relevant à son tour en se passant une main dans ses cheveux bouclés.
-Ça a été comme ça toute la nuit. T'as fait que m'empêcher de te toucher. Le seul truc que tu m'as laissé faire c'est te...
-Sucer? La coupa-t-il. C'est la seule chose que je tolère avec des plans comme toi.
La jeune femme se crispa, détournant la tête en serrant les mains sur les draps.
-C'est quoi ton problème? T'étais réputé pour bien charmer les femmes dans les journaux.
-Dans les journaux? Ricana le Chirurgien. Les journaux n'ont aucune idée de quel genre de chien je peux être avec les femmes. Et surtout avec une en particulier.
-Je le savais. C'est depuis que cette femme a clamsé que t'es comme ça avec les autres. Tu te la tapais vraiment, pas étonnant. Elle avait toute l'allure d'une chienne.
Le brun ne retint sur le coup pas son geste, prenant presque violemment la jeune femme au cou, la foudroyant du regard.
-Qui est la chienne à ton avis? Gronda-t-il. La morte, ou bien celle qui m'a supplié de lui démonter l'entre cuisse toute la nuit?
La jeune femme manqua de s'étouffer, essayant vainement de se dégager de son emprise. Le brun se maudissait. Après un an, il ne supportait toujours pas qu'on l'insulte, ou même que l'on parle d'elle. Il était faible et il le savait: cette femme resterait encore son point faible pendant un long moment. Maudit soit-il lui et ses foutus sentiments qui l'empêchaient même de se faire toucher. Il serra les dents, rejetant violemment la jeune femme qui frôlait l'asphyxie sur le lit, venant immédiatement se placer entre ses cuisses, la toisant du regard.
-T'es qu'une fille de bas niveau, retiens ta place. N'espère jamais lui arriver à la cheville, c'est la dernière des choses qui pourrait arriver.
La jeune rousse détourna le regard, écartant tout de même les cuisses malgré elle. Foutu mec bien roulé.
-Mais pourtant t'as pu bander sur moi hier soir. Et tu bande encore.
-Mets une femme nue sous les mains d'un homme en manque et il aura forcément une érection. Et là c'est la trique du réveil et c'est pas pratique pour rentrer à mon navire. Maintenant ta gueule et gémis, t'es bonne qu'à ça.
La rousse pulpeuse se mordit la lèvre, bien obligée de reconnaître qu'il était foutrement excitant, lâchant un gémissement de douleur et de plaisir à la fois en sentant l'intrusion se produire entre ses cuisses. Le brun fixa son regard sur son visage mi heureux mi décomposé, soufflant sous les sensations de son avancée en elle.
-T'as mal?
La rousse grimaça en le sentant s'enfoncer, agrippant le dos du médecin sur le coup.
-Oui, tu m'as pas préparé...
-Tant mieux, gronda-t-il en chassant ses mains de lui. Ne me touche pas.
-Tss. Encore ça.
Le Chirurgien sourit.
-J'en ai rien à foutre de te préparer. Je m'en branle que tu souffre.
-T'es qu'un monstre.
-Je sais. Et toi une pute, chacun son truc. Maintenant la ferme.
La jeune femme se crispa, sentant l'homme entre ses cuisses la charger comme un taureau, lui assénant des violents coups de reins sans perdre de temps. Le Chirurgien le savait: il était cruel avec les femmes, il les trombinait comme un animal et il n'en avait strictement rien à cirer. Tout ce qu'il avait à l'esprit, c'était d'oublier, de supprimer ce visage de ses pensées, peu importe les moyens qu'il utiliserait. Et si il fallait qu'il démonte une femme pour ça, il le ferait sans scrupules. Et les gémissements qui provenaient de la bouche de cette traînée de seconde zone le lui prouvait: elle était partagée entre hurler de plaisir et de douleur. Il fixa son regard sur la poitrine qui bougeait en rythme avec ses coups de butoir: même ça, il n'avait pas envie de les toucher. C'était horrible. Il avait bandé rien qu'à l'envie de la détruire. Oui, il lui voulait foncièrement du mal. Son regard changea du tout au tout: rapidement, un air bestial s'était installé sur son visage, et ses allées et venues avaient redoublé de brutalité au point de ne plus lui arracher que des hurlements de douleur et de supplication.
-A... arrête... haleta la jeune femme meurtrie.
Le brun ne se laissa pas démonter le moins du monde, ne faisant que redoubler davantage sa violence, haletant sous le plaisir que lui procurait son intérieur et cette expression de douleur sur son visage. Il voulait la détruire. Il voulait la salir, il désirait la déchirer, la faire saigner et pleurer de terreur. Lui faire ravaler ses insultes envers elle. Elle. Même dans sa folie, elle le hantait. A quel point était-il obnubilé par elle? Non. C'était à cause d'elle qu'il était devenu cet être infâme envers les femmes. Elle l'avait détruit et il s'était juré de ne plus jamais laisser ces choses se reproduire. Brusquement, la rousse lui parut laide. Cette femme qu'il avait butiné toute la nuit durant, il la trouvait repoussante. Il ne voulait plus voir son visage hideux.
Brusquement, il la retourna pour lui plaquer le visage contre le lit, la pénétrant ensuite violemment à nouveau pour lui asséner de nouveaux coups des plus bestiaux. Ignorant le filet de sang qui faisait son apparition entre les cuisses de la meurtrie, il se contentait de se concentrer sur ses hurlements et sur les bruits de leurs peaux qui s'entrechoquaient, claquant bruyamment sous la violence de l'acte. Le brun releva son regard sur elle en sentant le plaisir et la folie lui monter de trop, se crispant ensuite en voyant la personne sous ses yeux. Il délirait encore. Elle était là, son regard argenté planté sur lui, gémissant de plaisir, sa cascade de cheveux blancs et roses s'éparpillant sur les draps. Ce foutu corps meurtri. Ces foutues cicatrices qui lui tailladaient sa peau hâlée. Ce cou marqué de traces qu'il avait lui même fait. Il n'y avait qu'elle pour éprouver du plaisir sous la rage qu'il dégageait dans ce moment précis. Elle était encore une fois là. Elle le hantait jour et nuit. "Je vais te tuer". C'était ce qu'il pensait à chaque fois. Tout ça, c'est de ta faute. Je vais te tuer moi même, et effacer tout ça. J'aurai du te laisser crever sur cette foutue Archipel. Et avant qu'il n'ai pu le penser, il se retrouvait à étrangler la pauvre rousse qui n'avait rien demandé jusqu'à la priver de sa vie.
Le Chirurgien se crispa brusquement. Lâchant le corps inerte de la jeune femme, il fixa le liquide blanchâtre couler pour se mélanger au sang entre les cuisses de la morte, s'écrasant ensuite sur les draps. Il avait encore recommencé. A chaque femme qu'il touchait, il délirait et torturait une innocente pour sa propre envie de se venger. C'était comme une malédiction. Il en rêvait. Lui faire payer pour ce qu'il était devenu. Mais il était conscient qu'il ne pourrait jamais: l'image de son corps immobile à terre lui chamboulait l'esprit depuis un an. Ses derniers mots à son égard. Non, même si il le voulait, il n'aurait pas pu l'achever, et il avait encore une fois jouit de plaisir en pensant à elle et son visage si angélique malgré les marques.
Il se redressa, relevant la tête vers le plafond, fixant ce dernier d'un air vide avant de se poser une main sur les yeux, se mordant la lèvre de nerfs. Un seul prénom. Il venait encore de violenter jusqu'à la mort une pauvre gamine, et tout ce à quoi il était capable de penser, c'était un prénom.
-... Regarde ce que tu me fais faire... Kairen...
