Prologue.

"Tuer c'est comme faire l'amour et torturer c'est atteindre le nirvana" Thomas de Valmont.

NOTE DE L'AUTEUR:Coucou, j'ai décidé de rééditée cette fiction. L'ayant écrite en 2012 puis laissé inachevée durant deux ans puis postée sur Fanfiction en Août 2014, j'ai senti qu'il y avait un changement à faire. Mon style à évoluer et ma façon de voir le monde aussi. Désolé pour ceux qui l'avait déjà commencé. Mais je ne saurais continuer ainsi pour me bloquer après quelques chapitres.

Amicalement, Audrey#

Warming : MA, présence de scène hard et angst. Relations entre personnes de même sexe; yaoi. L'histoire est la mienne mais les personnages sont à J.K Rowling. Présence d'autre couple mis à part Tom/Harry.

Je sais que j'ai mis du temps à publier, j'étais TRÈS convalescente, et en plus je vous reviens avec un prologue ! Oui, j'aime bien faire les choses à ma façon. Je remercie tout les followers et les reviewers. J'aimerais préciser que j'attends plus des reviews qu'autre chose. J'écris certes par passion mais s'il n'y a pas d'avis et de remarques je ne pourrais jamais m'améliorer. Donc VEUILLEZ LAISSER UNE REVIEW s'il vous plait. Non, non je n'harcèle pas, bon un petit peu quand même. Bref, voilà le prologue qui contient une bref scène de VIOL, âme sensible on se retrouve au chapitre 1.


Prologue, 26 Juillet 1637, Château de Belfast - Irlande du Nord; Dix-sept ans plus tard.

-Je vous en prie laissez là !

-Tais-toi où je la tue.

Il avait prononcé la phrase avec un sourire carnassier et un regard avide. La jeune femme quant à elle, regarda horrifiée la scène qui se déroulait devant elle. Comment en étaient-ils arrivés là ? Tout était de sa faute, elle avait promis de la protéger. La voilà éberluée et soumise devant cet homme qu'elle détestait. Cet homme qui prenait du plaisir sous ses yeux avec sa protégé. Il gémissait de plaisir et elle de douleur. Des larmes de détresse et de tristesse coulaient des yeux de la jeune fille pendant que lui s'affairait à donner des coups de boutoirs de plus en plus violents. Comme elle aurait voulu sécher les larmes de la jeune fille, cette innocente et malheureuse enfant qui se faisait détruire devant elle.
Dans un dernier râle de plaisir il se déversa et se retira d'elle pour passer d'un visage déformer par le plaisir à un air froid et lugubre. Il réajusta son pantalon, replaça impeccablement sa chemise et fit semblant d'épousseter ses vêtements. Quand son affaire fut terminée il s'assit dans l'un des riches fauteuils qui ornait son somptueux bureau, il fit face à la jeune femme arrogant et désinvolte, d'un geste de la main et d'un ton neutre et qui n'admettait pas de réplique, il prit la parole.

-J'espère que cela vous servira de leçon lady Granger.

Tout naturellement il était passé du tutoiement au vouvoiement. Il ne lança aucun regard à la jeune fille encore au sol dont le crépitement de la cheminé accompagnait les larmes muettes. Dans un bref moment de lucidité la dite lady choqué par les événements antérieurs s'agenouilla auprès de la jeune fille pour la réconforter. Contre toute attente celle-ci la repoussa violemment avec le peu de force qui lui restait.

-Ginnie ! Je veux juste...

Le Lord « noir » fit sonner une clochette qui la coupa grossièrement. Après un instant interminable où la sonnerie stridente brisait l'atmosphère lugubre et inquiétante de la pièce, une vielle femme de chambres vêtue de blanc fit son apparition pour faire sortir la jeune fille de la pièce où se trouvait son bourreau. Elle n'émit aucune protestation et sortit silencieusement avec une lenteur. La lady tenta encore une fois de la réconforter mais un garde se mit entre elle et la victime.

-Laissez là elle n'a nullement besoins de vous, elle s'en remettra.

La jeune lady se retourna brusquement pour faire face à un homme déterminé et sans pitié qui comptait détruire tout le monde qu'elle s'était forcée à construire, mais elle était décidée à ne pas se laisser berner une nouvelle fois par l'arrogance de son oncle.

-Comment-osez vous ? Vous venez de souiller cette jeune fille et vous dites tout naturellement qu'elle s'en remettra ? Pourquoi ne pas se servir du Whisky pour fêter cela ?

Elle joignit le geste à la parole et s'assied en face du Lord noir. Elle but son verre cul-sec et le foudroya du regard.

-De quel métal ou pierre précieuse est fait votre cœur ? Car assurément il n'est pas humain !

Elle se releva vivement pour déposer son verre sur un meuble et se mit à vociférer à l'encontre de l'homme.

-J'ai respecté vos conditions et ce n'est nullement de ma faute si votre "catin" s'en est allé ! Il s'est lassé de vous, voilà la cause de son départ précipité. C'est fort probable qu'il a vu à quel point vous étiez un monstre sans cœur ni foi.

-Suffit ! Sombre idiote.

Le Lord se leva à son tour et rejoignit « sa nièce » près de la cheminée, il regarda les flammes qui crépitaient dans celle-ci d'un air mélancolique peint sur le visage. Il sourit faiblement en voyant la bague en or et émeraude posée sur le montant de la cheminée elle « lui » appartenait, il la prit et la porta a son cœur. Il ferma les yeux, comme s'il pouvait entendre le métal battre contre le sien.

-Cette bague c'est tout ce qui me reste de lui avec mes doux souvenirs...

De son air toujours mélancolique, il déposa la bague sur la cheminée à côté de la lettre qui lui avait brisé le cœur. Il se tourna ensuite vers sa nièce et lui lança un regard étrangement rouge et meurtrier.

-Dites-moi pourquoi je ne vous tuerais pas comme tous les « autres », ceux qui m'ont désobéi. A cause de notre lien de sang ? Dites-moi pourquoi je dois autant souffrir à cause d'une peste insouciante comme vous. Répondez !

-C'est tout ce que vous méritez, une vie remplie de souffrance et de solitude. Allez-y, tuez-moi. Vous en paye...

-Ne vous ai-je pas posé une question ?

La voix était sifflante presque inaudible mais menaçante. Le regard aussi rouge qu'un chien enragé. Le lord était sur le point de commettre l'irréparable. La lady effarée par le retournement de situation se tut et se mit à regarder à son tour la cheminée. Elle soupira et fit couler une larme qu'elle essuya immédiatement avec son mouchoir richement brodé.

-Je vous aime !

Elle se tourna brusquement vers lui et plaça sa main gauche sur sa robe, là où se tenait son cœur.

-Je suis la seule à vous aimer sincèrement, tous les « autres » ne vous suivent que pour vos intérêts. Moi, je ne suis avec vous parce que vous avez toujours été là pour moi ! Vous m'avez « toujours soutenue », montrez votre amour. J'étais comme votre fille et lui il m'a volé la place qui m'était due dans votre cœur.

C'était de sa faute s'ils étaient en arrivé là. Par amour ou par égoïsme ? Personne ne le savait vraiment, même pas elle, car la haine et l'amour incommensurable qu'elle ressentait pour son oncle était tout simplement irrationnelle. Elle se jura de retrouver Harry Potter, pour s'en débarrasser une bonne fois pour toute. Dès lors elle devait essayer de regagner les faveurs du Lord Noir.


Non vous n'avez pas le droit de tuer l'auteur, oui je suis coupable... Le monde est injuste ? Vous aurez le temps de le voir dans cette fiction. S'il vous plait, passons, JE SUIS A LA RECHERCHE D'UNE BETA-LECTRICE(EUR) !

Audrey#