Paring: Ciel X Alois
Rating: M /C'est une première!/
Disclamer: Les personnages et l'univers appartiennent tous à Yana Toboso.
Le Blabla d'Alice: Sortez les confettis, les tambours et les mouchoirs, ceci est mon premier LEMON! Oh joie! À croire que Kuroshitsuji Book of Circus m'inspire... Oui je sais, certains/es vont me dire... "Oui mais tu fais un Alois X Ciel alors que Alois il est mort dans la saison 2" et bla et bla et bla! Mais, pour plaider ma défense, je dirais que j'affectionne particulièrement Alois et que, si vous êtes là, c'est que vous aussi! ^^
"Et je vous prierez d'agrées, mes salutations les plus sincères et distinguées, Ciel Phantomhive."
Ciel ratura la dernière phrase d'un geste rageur de la main. La reine lui avait demander il y a de cela plusieurs semaines de contacter de jeune compte Trancy pour le suivit d'une enquête sordide dans les baffons de Londres. Mais, si Ciel obéissait d'habitude "aveuglement" et expressément aux ordres de la reine, il ne parvenait pas à rédigée la lettre officiel à envoyer au plus vieux. Évidement, il aurait pu demander à son majordome de s'en charger mais pour plusieurs raison, dont certaines lui échappaient encore, il ne pouvait pas! Principalement car il ne désirais pas entendre pendants les jours les remarques cinglantes de son démon sur son incompétence si il ne le faisait pas seul et secondairement car il voulait absolument rédiger de ses propres mains et avec ses propres mots cette missive plus que formaliste. Se besoin l'avais laissé plusieurs jours penaud à son bureau, le regard dans le vague et des centaines de boules de papier raturées autour de sa majestueuse chaise de travail. Il avait toujours été bon pour écrire. Que ce soit les missives, les lettres à Elisabeth, ses échanges avec la reine et même les poèmes et les histoires lorsqu'il était plus jeune. Mais cette fois, il avait l'impression que chaque mots posés sur le papier était horrible à relire. Il ne pouvais plus en écrire le moindre sans ce demander ce que l'hérité des Trancy pourrait bien en penser... Et le problème était justement là! Depuis quand les pensées de ce fou aux allures d'anges pouvait bien l'intéresser? Ce n'était qu'une missive officielle sur une affaire sans saveur. Cela n'avait pour unique but que d'être simple et concis! Alors pourquoi? Pourquoi se tenait-t-il actuellement là, la tête entre ses mains, ses jambes balançant dans le vide et le regard noir braqué sur ses dernières ratures?
Ciel soupira. Jamais il n'avait été aussi perturbé de toute sa vie! Il s'apprêtait même à jeter toutes les boules de papier dans le cheminer allumée en ce mois de décembre quand trois coups résonnèrent à la porte. Ciel fit son possible pour cacher les monceaux de boule de papier autour de lui mais cet acte ne réussit qu'à soutirer un sourire en coin moqueur de la part de son majordome qui n'avais pas attendu l'autorisation pour entrer...
Le démon s'approcha du bureau de son jeune maître et lui servit une tasse de thé avant de poser une lettre sur son bureau le sourire aux lèvres.
- Qu'est-ce que cela? Demanda Ciel perplexe.
- Une lettre Boochan. Dit-il avec toujours son détestable sourire en coin.
- Je vois ça! Qui me l'envoi?
- Je n'en ai malheureusement aucune idée, Jeune Maître. L'expéditeur n'a pas daigné inscrire son nom. Seul le prénom Roméo est visible. Enfin...ouvrez. Vous verrez par vous-même.
- Hn... Souffla-t-il nonchalamment en ouvrant avec soin l'enveloppe rouge.
En plus de l'enveloppe rouge, teinte étrange aux vues de cette époque, le papier à lettres était d'un noir corbeau. Les écritures, elles, étaient d'un blanc immaculées et très facile à lire malgré la calligraphie parfaitement maîtrisée. Seule ombre au tableau, le langage utilisé n'était pas des plus convenable. Il était donc impossible que cette lettre ait était envoyée par un aristocrate commun. Pourtant, Ciel avait l'étrange impression de connaître ce genre de procédés et ces doutes se confirmèrent quand il lut au bas de la lettre À partir de maintenant, Roméo sera blond. Oui, il n'y avait qu'une seule personne au monde capable d'annonces aussi douteuses...
Entrée du théâtre de Londres 18H00:
- Je le savais ... Alois Trancy ...
- Oui c'est moi! Dit-il joyeusement. Bonsoir Ciel, comment vas-tu? Demanda-t-il avec son innocent et factice sourire aux lèvres.
- Je me porterais bien mieux si j'étais loin de toi. Répondit-t-il avec une certaine agressivité.
- Voyons Ciel, ne sois pas si méchant. Nous sommes amis n'est-ce pas?
- Je me le demande... Grommela le cendré. Enfin, Pourquoi voulais-tu me voir?
- C'est simple mon petit compte. Ciel tiqua à l'appellation "petit" mais garda ses remarques pour lui.Ce soir, une représentation de la célèbre pièce Roméo et Juliette est donnée en l'honneur de la visite d'un personnage important venu de France. J'ai bien sûr été convié à la représentation. Mais vois-tu... Je trouvais cela ennuyant de m'y rendre sans compagnie...
- En d'autres termes...
- Tu viens voir la pièce avec moi!
- Je t'interdis de décider de ce genre de chose tout seul!
- Allons calmes-toi Ciel. Tu es tellement formel. De toute évidence, il serait bête d'avoir fait tout ce chemin pour rien. Alors pourquoi ne pas profiter du spectacle à mes côtés?
- Pourquoi est-ce que tu n'inviterais plutôt pas une dame à t'accompagner?
- Je n'ai pas envie. Les femmes sont bruyantes et ennuyantes. Tu es de meilleure compagnie Ciel. Plus... Distrayant.
- Si tu le dis... Quand commence la représentation?
- Dans quelques minutes. Nous avons tout juste le temps de partirent nous asseoir...
- Dans ce cas cesse de parler et allons-y!
Le plus jeune ouvra la marche, disparaissant à l'intérieur du bâtiment et laissant l'autre quelques pas derrière lui. Celui-ci sourit avant de souffler.
- Si facile.
Alois a plutôt l'air calme. Il ne dit rien depuis le première acte et semble absorbé par le jeu de Roméo... Je ne savais pas que ce genre de tragédie romantique pouvait l'intéresser. Remarque, maintenant que j'y pense, je ne sais pas grande chose de lui... Nous sommes devenus "amis" par un concours de circonstances et l'appuie d'Elisabeth qui voulait absolument que je me fasse des amis de la haute pour être moins seul. Bien entendu, elle ne sait rien de tout ce qu'il c'est passer entre lui et moi en amont... Mais, je dois l'admettre, me rapprocher de ce dément m'a prouver qu'il n'était pas aussi fou qu'il n'y paraissait. En fait, ses réactions sont mêmes plutôt simples à comprendre. Il agit simplement comme un enfant qui ne pense pas au conséquences et à la signification de ses actes. Il rit, pleur, crie, chante, dit ce qu'il pense quand il en a envie. Ses actes, pour peu que l'on en recherche les raisons -Souvent en lui posant simplement la question- sont rarement déraisonnais. Pour être franc, je dois admettre que Lizzy n'aurait pas pu me choisir meilleur ami... Je déteste la souillure de ce monde et les humains mais Alois est différent. Il est soulier, c'est vrai, et sans doute bien plus que je ne le saurais jamais, mais il conserve dans son comportement une attitude purement naïve et enfantine. Cela fais de lui quelqu'un d'extrêmement honnête et sincère. C'est exactement le genre de personne que je désire avoir autour de moi. Alors je peux, en étant tout à fait honnête, parfaitement dire que je considère Alois comme un ami. Mais est-ce là, la raison à mon comportement étrange de ces dernières semaines? Au fait que je ne puisse rien lui refuser et que la proximité de nos mains sur l'accoudoir à l'heure actuelle me procure une chaleur et une gêne étrange mais plaisante au fond du cœur?
Nullement gêner par la tempête intérieure que semblait vivre le jeune compte à sa droite, le compte Trancy esquissait une petit sourire en coin en fixant l'acteur bancale qui interprétait Roméo. L'acte 5 venait tout juste de s'achever et Ciel semblait doucement calmer la tempête dans son cœur. Hors, ce n'étais pas du tout ce que le blond souhaitait. Aussi, il commença doucement à mettre en marche son plan savamment bien monté et un poil machiavélique à exécution. Doucement, il approcha sa main de celle de Ciel et la caressa un temps, faignant l'indifférence avant de la remettre à sa place quand le cendré l'eu remarquer et lui lançait un regard interrogateur. Ce simple geste fût suffisant à Ciel pour ne plus réussir à suivre le déroulement de la pièce et retournée se creuser les méninges quand aux agissements de plus en plus étranges de son ami. Alois, lui, se contenait simplement de rire intérieurement. Un sourire espiègle se dessinant sur ses fins traits. La suite promettait d'être très intéressante. Son plan marchait comme il le souhaitait. En même temps, cela faisait déjà 1 an jour pour jour qu'il y travaillait. Faire de Ciel son ami, même avec l'aide de l'héritière Midleford, n'avait pas été chose aisée, certes. En revanche, faire en sorte qu'il tombe sous son charme s'avérait être étonnamment simple!
Lorsque la pièce toucha à sa fin, les deux comptes quittaient la salle luxueuse du théâtre pour se rendre dans le hall d'entrée où les acteurs saluaient la haute sociétés. Après une rapide salutation au compte venu de France, Alois retrouva Ciel sirotant une maigre coupe de champagne que son majordome lui avait déconseillée de consommer compte tenu de sa faible ténacité à l'alcool. Arrivée à la haute du plus jeune qui fixait ses pieds, le regard dans le vague, Alois lança une très simple formule de politesse avec entrain.
- Alors Ciel, la pièce t'as plus?
-Comment? Est bien... Oui bien sûr. Elle était très... Divertissante!
Ciel se mordit la lèvres pour son manque de naturel alors que Alois joins ses mains derrière son dos avant de marcher doucement autour de lui avec un sourire taquin et confiant.
- À oui? Pourtant, tu n'avais pas l'air d'y prêter attention. Bien au contraire... J'avais l'impression que tu étais très perturbé. Quelque chose ne va pas?
- Si tout va bien ne t'en fait pas... Je suis simplement un peut fatigué.Répondis le cendré en tentant de reprendre contenance. Il avait été si facilement cerné qui avait envie de se cacher dans un trous de souris tant son égo était meurtri!
- Devrions-nous rentrer? Demanda simplement le blond
- Je pense... Répondit-il le regard dans le vide.
- Bien! Alors je vais te laisser rentrer chez toi. J'ai passé une délicieuse soirée, j'espère qu'il en a été de même pour toi… À une prochaine fois peut-être. Dit-il en s'éloignant dans un sourire en coin dont lui seul avait le secret.
- Oui... Bonne nuit...
Les choses auraient en fait pu se terminer très simplement mais, au moment où Ciel vit son ami s'en aller un sentiment d'oppressement lui serra le cœur et il ne pu empêcher le prénom du blond de franchir la barrière de ses lèvres.
-Alois!
Celui-ci se retourna vers son cadet un sourire espiègle sur les lèvres.
- Oui?
- Hmm... Il rosit légèrement.Que dirais-tu de venir passer la nuit au manoir Phantomhive? Il est tard et le manoir Trancy et vraiment loin d'ici... Il serait plus prudent de...
Mais qu'est-ce qui me prend de faire ça?!
- D'accord.
- Comment?
- J'accepte ton invitation. Dit-il souriant.
Ciel ce retenu de sourire et l'instant d'après commença à réaliser. Que venait-t-il juste de se passer? Quel était ses deux sentiments à l'instant? D'abord la peur, le besoin et ensuite la joie et... Il n'arrivait pas à mettre un nom sur la deuxième émotion...
- Sebastian, amène la calèche et prépare le nécessaire pour accueillir comme cela ce doit nos invités. Dit-il doucement.
- Yes, my lord.
Sebastian amena la calèche devant les grandes portes du théâtre où Alois et Ciel l'attendaient. Le blond ne tenait déjà plus sur ces jambes. Malgré qu'il soit plus âgé que Ciel, il n'avait pas l'air d'avoir l'habitude de veiller si tard.
Quand Sebastian arriva les deux adolescents montèrent dans la calèche. Le chemin devait durer 1 heure tout au plus. Mais alors que Ciel fixait le paysage sombre de la forêt par la vitre dans le vint espoir de remettre de l'ordre dans ses pensées, un poids se fit sentir sur son épaule droite. Il tourna doucement la tête pour trouver Alois endormie et serein, et il ne pu s'empêcher d'afficher un sourire discret à cette vue si innocente. Mais la voix de Claude se fit entendre gâchant légèrement son plaisir.
- Maître, vous! Dit-il dans une tentative de le réprimander pour sa conduite.
- Laisse-le. Dit-il sèchement.
Claude obéis et se tut ne voulant pas plus que ça s'apporter les foudres du jeune Phantomhive dont l'humeur avait l'air étrangement changeante. Calmement et tout en ignorant royalement le regard taquin que lui lançait son majordome, Ciel pris la tête du blond pour la poser sur ses genoux. Un grognement mécontent se fit entendre de la part de l'endormi et le cendré retint un petit rire.
Pendant tout le trajet il caressa distraitement les cheveux or de son aîné. Étrangement, être comme ça lui procurait un sentiment nouveau d'apaisement. Il se sentait serein et son esprit n'étais pas empreint au questionnement comme ce n'était pas arrivé depuis des années. Il se fichait des regards incrédules que lui lançais les deux démons, de l'étrangeté de la situation et du manque de sens dans son comportement. Après tout, Alois dormait. Il ne saura jamais rien de ce qui était entrain de se passer.
Mais ce qu'il ignorait, c'est que le blond en question n'avais jamais été réellement endormit et que depuis le tout début, il simulait une intense fatigue et un profond sommeil. Ciel se pensais à l'abris de toutes explications à fournir mais intérieurement, le blond jubilait. Il avait gagné! Ciel était maintenant, totalement attaché à lui. Il avait réussit à se frayer un chemin vers son cœur à l'instar de Lizzy et comptait bien y rester pour des années. Ciel était tout ce qui lui fallait! Il était blesser, briser, complètement seul et, même si il disait le contraire, en manque terrible d'affection. Alois savait mieux que quiconque que si il réussissait à se frayer un chemin vers son cœur, Ciel serais à jamais à ses côtés. Et c'était ce qu'il voulait! Alois rêvais de posséder Ciel depuis l'instant même où il avait entraperçue son âme. Il voulait posséder une personne qui ne pourrait jamais le trahir et Ciel était cette personne. Car ils étaient exactement identiques: Seuls, blessés, démunis, faibles et malheureux.
Une fois à destination la calèche se stoppa. Alois fit mine de sortir de son sommeil avant de se redresser et de se frotter les yeux comme un enfant, sous le regard vainement caché de Ciel. Claude ouvrit la porte et aida son maître à descendre avant de se tourner vers Ciel qui lui lança un regard de mort avant de se débrouiller seul sous les étouffements de rire à peine dissimulés de son majordome. Alois quand à lui marchait vers la grande porte avec entrain, le sourire aux lèvres et les cheveux légèrement en bataille.
Une fois à l'intérieur Sebastian et Claude partirent aux cuisines préparer le repas du soir, laissant le soin à leurs maîtres de se divertir lors d'une partit d'échec où pour la première fois Ciel perdu à plat de couture sous les rires enfantins et taquins d'Alois.
Cuisine 21h00:
Pendant ce temps les deux majordomes démoniaques se laissèrent aller pour la première fois à une conversation calme. Contre toute attente ce fût Claude qui la débuta.
- Je ne pense pas que les laisser avoir une telle proximité soit une bonne idée.
- Pourquoi donc?
- Cela pourrait les rendre heureux. Leurs âmes ne seraient plus aussi savoureuses...
- Si cela te dérange tant que ça, tu n'as qu'à partir chercher meilleur ailleurs. Il doit sûrement y avoir une âme tout aussi délicieuse que celle de ton maître dans ce monde.
- Ne t'inquiète pas, c'est dans mes projets si les choses dégénèrent. Ce n'est pas comme si le destin de cet être souillé m'importait. Il n'est qu'un jouet pour moi... Mais toi, tu m'as l'air bien calme. L'âme de ton maître est pourtant l'une des plus délicieuses au monde. Dit-il, ses yeux du mal luisant dans un semblant de pénombre.
- Je ne suis pas contre le fait qu'il connaisse un semblant de bonheurs. Dit-il avec une sourire enjoué.
- Curieux venant de ta part. Tu es reconnu comme le plus cruel...
Un léger rire cristallin emplit la pièce alors que Sebastian sortait avec le grand plateau, un sourire narquois posé sur ses lèvres.
- Il faut croire que cet enfant brisé m'a donné un cœur...
Et la porte se ferma laissant Claude seul dans la pièce. Ce démon l'étonnera toujours.
Quand Sebastian arriva dans la salle à manger il entendit de très légers rires dans la pièce voisine où son maître et leur invité passait le temps. Son sourire restait figé sur ses lèvres devenu violacées alors qu'il murmurait pour lui-même.
"Une âme qui connait le bonheur avant de tomber en enfer est bien plus savoureuse..."
Chambre des invités 22H00:
Quand le repas fût terminé, Sebastian emmena Alois à sa chambre sous les ordres de Ciel. C'est seulement une fois dans celle-ci que le jeune blond remarqua l'absence de son majordome.
- Où est Claude?
- Sauf votre respect compte Trancy, je pense que votre âme ne l'intéresse plus. Il est parti chercher ailleurs. Dit-il placidement.
- Que veux-tu dire? Demanda le blond, son visage se décomposant.
- Il est parti pour de bon, Compte Trancy... Votre attachement pour mon maître à rendu votre âme trop fade à son goût. Vous ne représentiez plus rien pour lui, pas même une proie potentiel. C'est une fleur qu'il vous fait de ne pas vous tuez avant son départ...
Il ne pu pas ajouter un mot de plus que Alois couru vers le miroir le plus proche pour y scruter sa langue. Elle n'était plus là. La marque de Claude avait disparue! Il se mit à hurler, hurler à s'en briser la voix. Ses longs ongles vernit de noir se plantèrent dans la peaux pâle et fragile de ses joues alors qu'il s'y agrippait et tirait, laissant sur son passage des traces de sang rouge pourpres. Ce manège dura plusieurs minutes jusqu'à l'arriver de Ciel en chemise de nuit débraillée dans la pièce. Sebastian attendit ce moment précis pour réagir. Alors que le cendré s'apprêtait à s'approcher de son ami, le démon s'interposa, lui empêchant toutes approches.
- Sebastian, laisse-moi passer! Hurla-t-il rageusement, ses cries sonnant difficilement entre les hurlement et les pleurs du blond au visage ensanglanté à terre.
- Je ne peux pas jeune maître. Il en va de votre sécurité. Dit calmement le majordome vêtu de noir.
- Je me fiche de ma sécurité! Claude est parti n'est-ce pas? Alois ne peut pas vivre sans une présence à ses côtés. Il a besoin de quelqu'un, n'importe qui... Répondit-il en se calmant difficilement.
- Et vous voulez être cette personne? Demanda le démon avec un ossement de sourcil. Si vous allez vers lui, vous ne pourrez plus faire marche arrière.
- Je suis assez grand pour savoir quoi faire de ma vie! Ton rôle à toi est uniquement de m'obéir et m'aider à obtenir vengeance.
- Une fois que vous aurez quelqu'un à vos côtés, vous ne souhaiterez plus vous venger! Répondit-il le démon en s'emportant un peu.
- Ne sois pas stupide. Murmura-t-il en souriant et en posant ses deux mains sur les joues de son démon et en collant son front contre le sien. Rien ne compte plus pour moi que ma vengeance. Il s'écarta. Maintenant, laisse-moi passer. C'est un ordre!
Le démon obéis dans un "Yes my Lord" à peine murmuré et quitta la pièce, laissant son maître se ruer au "chevet" de son ami. Arrivé à sa hauteur, Ciel attrapa les mains du blond et planta son regard dans le siens.
- Alois! Calmes-toi... Calmes-toi, je suis là!
Il eu d'abord l'impression de le blond ne le vit pas mais quelques secondes suffirent pour qu'il capte toute son attention.
- Je sais!... Je sais que Claude est parti... Dit le cendré en cherchant ses mots.
Il savait que la moindre erreur pouvait être fatale.
- Moi... Je resterais avec toi! Je ne partirais pas! Je serais ton ombre si c'est là ton souhait et je ne laisserais jamais personne te faire du mal. Je ne te trahirais jamais, je serais avec toi aussi longtemps que me le permettra ma vengeance et quand l'heure sera venu, je demanderais à Sebastian de t'emmener avec moi!
Il ne savait pas pourquoi il disait ça. Il ne savait pas ce qu'il faisait. En fait, c'était comme si son corps agissait sans demander de permission à son cerveaux. Il ne contrôlait plus rien et se rendait compte que, depuis des années, il n'avait jamais rien contrôlé.
- C'est vrai? Demanda la voix éreintée et cassée du blond.
- Oui! Je ne mens jamais, tu le sais!
- Alors... Donne-là moi, Ciel... Donne-moi ton âme...
- Mon âme? Demanda le cendré en reculant un peu. Je ne peux pas! Sebastian est déjà le propriétaire de mon âme, elle ne m'appartient plus!
- ... Alors donne-moi tout le reste. Ton corps, ton cœur, tout... Je veux que tu deviennes entièrement mien.
Ciel ne sût pas trop comment réagir. Alois lui demandais des choses auxquelles il n'avait jamais penser... Son cœur? Voulait-il dire qu'il voulait son amour? Il avait déjà son affection... L'hérité Phantomhive n'arrivait pas à faire clairement la différence entre les deux... Son corps? Que voulait-il dire par là? Parlait-il d'un lien physique? Un lien semblable à celui qu'il partageait avec Sebastian? Non. Celui-ci était un lien magique. En quoi son corps pouvait devenir un lien?... Ciel ne savait pas vraiment ce que qu'entendait l'hérité des Trancy par là, comme souvent. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, il était près à lui dire oui. À lui donner ce qu'il demandait même si il ne comprenait pas à quoi cela servait...
- Si je fais ça... Tu seras toujours à mes côtés?
- Oui... Mais d'abord je veux tout... de toi... Murmura le blond.
- Alors c'est d'accord! Je vais tout te donner de moi. En échange ne me quitte jamais!
Le blond sourit à cette annonce malgré ses joues meurtries et avant de tomber dans l'inconscient, posa doucement ses lèvres sur celle du plus jeune en chuchotant.
- Enfin...
À SUIVRE...
Haru: *le manuscrit dans les mains* Hum... C'est pas quoi cette réécriture? C'est devenu vachement plus sombre!
Beyond: Ça colle plus au caractère des personnages...
Alice: Oui! Je suis contente que tu le remarques chaton! ^^
Haru: Mais pourquoi? Tu comptes encore changer beaucoup de chose?
Alice: Parce que l'ancien me donnait des sueurs froides sous la honte! Hum... Plus vraiment... Peut-être rendre le lemon un peu moins niais et plus cru mais je pense que ce sera tout...
Haru: J'approuve alors!
Ciel: Évidement, toi dès qu'il y a du sexe, t'es partant... -_-'
Alois: En fait, dans cette version, c'est moi qui suis faible...
Beyond: Logique, puisque c'est ce que tu es dans la série. Un enfant complètement paumé, brisé et souillé qui ne peux pas vivre sans une personne à ses côtés!
Ciel: Prend-le bien Sweety, d'habitude je suis comparé à un Uke juste à cause de mon âge et mon apparence... ^^'
Haru: Mais Alice, tu comptes le faire en 2 parties du coup?
Alice: Yup! ^^/
Ciel: Bon bah, allons nous recoucher Sweety parce qu'elle est pas prête de l'avoir finit avant un moment...
