Disclaimer: La série Merlin ainsi que ses personnages appartiennent à la BBC

NDA: Se passe longtemps, longtemps, longtemps après la saison 5. Ne contient pas de spoilers mais bon, je ne vous garantie pas qu'il n'y aura pas d'influence des saisons. Donc, ne vous engagez pas si vous craignez les vilains spoilers. Je ne suis pas trop inspirée pour cette histoire mais je veux voir comment ça marche. Je ne suis pas une personne qui poste souvent donc pas d'étonnement si je suis un peu lente à la détente.


THE END OF ALBION
ᵀᴴᴱ ᴼᴺᴱ ᵂᴴᴼ ᴰᴵᴱᴰ


ᴾᴿᴼᴸᴼᴳᵁᴱ


« Il est le roi. Il est le roi qui ne meurt pas.
Un jour – ce jour où tout espoir semblera perdu, où toute bonté semblera avoir finalement quitté les âmes corrompues par le vilain – il apparaîtra depuis les flammes de l'enfer. Après avoir côtoyé nos aïeux, il surgira de l'immondice du gouffre de notre monde. Et là, le peuple se souviendra de ce roi qui ne meurt pas. À ses côtés, ses alliés émergeront des ténèbres et chevaucheront auprès du Rédempteur de notre Erre. Eux, si longtemps moqués, se nourriront des craintes de notre humanité et attaqueront le mal qui ravage nos terres. Le Serviteur, messager de la Terre du Milieu, après s'être libéré de son ignorance, retrouvera les siens, attisera la miséricorde de son défunt roi pour qu'ils perdurent, libérateurs, à jamais dans la mémoire des hommes. Ainsi s'achèvera le cycle sans fin et sans commencement de notre existence : dans le sang et la terreur. »

Le vieillard se tut, laissant seulement un silence admiratif à son vis-à-vis.

"Dans quels camps sont-ils ? demanda le garçon tout en se raidissant.

-Aucun. Ils font parti du leur.

-Cette guerre n'est pas la leur. Pourquoi nous aideraient-ils ?

-Ils ont sacrifié bien auparavant leur vie pour que la lignée prospère. Ils ont créé la Grande Albion. Et nous l'avons détruite et menée à sa perte, murmura le plus vieux.

-« Nous ? ». Nous n'y sommes pour rien. Vous êtes innocent, je le suis aussi, rétorqua la pupille.

-Ne sois pas égoïste ! Cette aigreur qui s'éternise sur nos terres dévaste nos cœurs. Nous y sommes tous pour quelque chose dans ce triste épisode. Chaque chose, chaque geste, chaque pensée est un crime envers la Sainte Mère Albion. Vol, pillage, atrocité, barbarie, viol, cruauté. Ô mon garçon, nous sommes coupables de bien des choses, articula l'homme à la barbe blanche d'une voix lasse.

-Je ne fais que vivre cette misérable existence. C'est la providence ! Si ces truands de seigneurs partageaient un peu et cesseraient de s'approprier nos biens, je pense que je ne volerais pas.

-Et si tu ne volais pas, ces seigneurs ne nous arracheraient pas le droit qui nous est du.

-Je n'y crois pas ! Vous êtes de leur côté, s'indigna-t-il.

-Ne sois pas stupide Paedar ! Jamais je ne serai du côté du Mal. Mais qui sommes nous pour savoir ce qui est bon ou mauvais ? Tu as ta part de tort et ils ont la leur.

-'sieur Myrdhin, je suis désolé, dit timidement le brun.

Il reprit.

-Comment saurons-nous lorsqu'Ils arriveront?... Je n'y crois pas! se révolta-t-il. Boniment! Affabulation!

-Crois! Crois en eux! Tu verras mon enfant. Les jours heureux viendront.

-J'essaierai.

-Ainsi soit-il.


A SUIVRE