Bonjour à tous !

Et bien me voilà lancée pour poster ma première fic ! Je m'improvise ici apprentie écrivaine pour retranscrire mes rêves les plus fous sur la série Once Upon A Time.

J'ai imaginé cette histoire en plusieurs parties. J'ai préféré finir d'écrire la partie 1 pour pouvoir poster régulièrement et pour n'avoir aucun retard (histoire d'éviter les lecteurs mécontents !). Ainsi je posterai tous les vendredis (sauf cas très exceptionnel - si je me casse une jambe et que je fini à l'hôpital sans pouvoir poster, m'en voulez pas trop).

J'espère que l'histoire vous plaira et que les quelques fioritures originales de mon orthographe ne dérangeront pas trop (même avec relecture quelques fautes doivent sûrement traîner dans le lot !).

Si vous voulez me faire part de vos remarques, critiques ou autres (encouragements ou contentements avec un peu de chance !) n'hésitez pas à m'en faire part, après tout, ça pourra juste me faire progresser, non ? ;)

J'ai choisi de partir à l'aventure sur le Jolly Roger avec le beau capitaine Hook. Malheureusement, si vous êtes fan du SwanQueen, vous tombez mal, mais j'espère que cela n'arrêtera pas votre lecture à cette petite présentation. Mais avec un titre pareil, vous vous doutez bien qu'il y aura de l'amour dans l'air. La guimauve a été jeté au placard (du moins je l'espère, tout le monde n'a peut-être pas le même niveau de guimauve en tête).

Sur ce, bonne lecture :)


Disclamer : Les personnages de Once Upon A Time ainsi que l'univers de la série sont la propriété exclusive de Edward Kitsis et Adam Horowitz

L'OC de ce premier chapitre (dont je ne dévoilerai pas le nom tout de suite) sort tout droit de mon pays imaginaire personnel.


Chapitre 1 : Femme Stupide

Des gardes faisaient claquer leurs armures de métal pendant la course. Ils se faufilaient à toute allure à travers les ruelles étroites de la ville. Les habitations construites assez proches par manque de place semblaient vouloir les écraser au passage et les pavés au sol recherchaient la lumière du ciel, en vain.

« Ne la laissez pas s'échapper ! », s'écria l'un d'entre eux.

La foule tentait de s'écarter au passage d'une furie brune qui serpentait parmi eux. La jeune femme respirait difficilement suite à cette course effrénée. Elle tourna dans une ruelle à gauche et crut avoir semé ses poursuivants. La lumière d'une taverne attira son attention et elle s'y engouffra pour essayer de reprendre son souffle. L'adrénaline était montée à une vitesse folle et son cœur avait du mal à reprendre sa vitesse initial. Une cachette dans cet endroit bondé lui semblait la chose première à faire avant de s'occuper de son rythme cardiaque.

La brune circulait difficilement dans ce repère d'ivrognes qui trinquaient à tout va et, dans la précipitation, elle bousculait ses habitués qui n'y prêtaient guère attention. Elle traversa la pièce et passa devant le bar. Une main ferme la retint par le poignet.

« Pourquoi es-tu si pressée pour me bousculer, chérie ? »

L'homme ne paraissait pas énervé, il s'amusait juste de la situation. C'était son truc, embêter les gens qui ne s'y attendait pas. La brunette tenta de s'échapper de cette poigne qui persistait. Un pirate. Elle ne pouvait pas tomber mieux. Parmi toutes les personnes sur lesquels elle aurait pu tomber ce soir, il fallait que ce soit un pirate taquin qui l'arrête dans sa fuite. Elle regarda l'homme aux yeux bleus océan souligné de noir et lui adressa un large sourire forcé pour tomber dans son jeu volontairement.

« Ce n'est pas vraiment le moment vous voyez ?

- C'est « pas l'moment » qu'elle dit ! » s'amusa l'homme brun en se retournant vers ses camarades.

L'équipage du pirate se mit à rire bruyamment de l'attitude de la jeune femme qui tentait toujours de décamper. Le précieux liquide brun de leurs rhums se déversait sur le sol à cause de leurs grands gestes brusques, rendant les planches de bois un peu plus collantes qu'elles ne l'étaient déjà. Après quelques instants, leur chef se ressaisit et fixa sa proie avec attention tout en se rapprochant dangereusement de son visage.

« Et qui fuis-tu comme ça dit moi ? », questionna-t-il avec un sourire malsain.

La porte de la taverne claqua et les gardes la franchirent. Le bruit des joyeux buveurs resta tel quel malgré leur apparition fracassante. La brune entraperçu leurs armures de là où elle était et afficha un visage effrayé. Elle posa ses yeux sur le pirate, puis sur sa main capturée et de nouveau sur l'homme l'emprisonnant. Ce dernier regarda par-dessus son épaule et comprit la situation. D'un signe du menton il lui indiqua la porte arrière de l'auberge et se laissa replonger dans ses yeux verts une dernière fois avant de lâcher sa prise.

« Hé, toi ! », l'interpela l'un des gardes.

Sans plus attendre, la brunette s'engouffra au fond de la taverne. Les gardes avaient du mal à circuler dans cet endroit surpeuplé et qui ne se préoccupait de rien sauf de satisfaire la soif. C'était le moment de faire diversion. Le pirate fronça les sourcils et tapota l'épaule d'un homme accoudé au bar. Le blond à l'œil bandé se retourna face à lui et n'eut même pas le temps de voir son visage que le brun lui avait déjà mit une droite en pleine face. L'homme agressé s'appuya sur le bar pour s'empêcher de tomber à terre. Furieux, il serra ses deux poings et ses dents grincèrent. L'attaquant attendait patiemment la riposte. En un rien de temps et dans un cri de rage, l'ivrogne aveuglé rendit la pareille. Le pirate se baissa à la dernière seconde et la frappe s'écrasa sur un autre homme qui n'avait rien demandé. Ce dernier se lança avec toute sa clique dans une bataille de poing et toute la taverne riposta en cœur, bloquant les recherches des gardes entraînés dans la bagarre.

Le brun au long manteau de cuire franchit les bouts de verre éclatés sur le sol de la taverne et s'échappa par la porte de derrière avec son équipage.

« On se retrouve sur le Jolly Roger, soyez prêt à prendre le large ! », s'écria-t-il en prenant un énième virage dans les ruelles sombres de la ville.


De nouveau dans une course folle sur les pavés défoncés de la chaussé, la brunette s'arrêta dans un recoin caché pour reprendre son souffle. En partant elle avait entendu les cris d'un combat joyeux retentir dans la taverne et des verres se briser à tout va. Un bruit vint chatouiller ses tympans et elle saisit le premier objet à sa portée, prête à frapper. Plus que quelques pas pour que son poursuivant soit à sa hauteur. Elle serra l'objet et se concentra, dos au mur de pierre rafraichissant. Ses yeux se fermèrent et ses poumons bloquèrent l'air pour demeurer silencieux. Le pirate esquiva le bâton de bois avec légèreté et la brune regagna son calme après avoir vu le visage de son poursuivant.

« Ah, ce n'est que vous », souffla-t-elle.

L'égo de l'homme sembla se vexer lorsque son sourcil droit se redressa malgré le remerciement discret de la fuyarde.

« Je crois que t'as besoin d'aide, beauté »

L'interrogée se mit à rire d'un air moqueur. Ce pirate passait-il son temps à parler tout en draguant ? D'un geste du bras, elle l'écarta de son chemin et se remit à marcher rapidement, tête baissé, dans la ruelle.

« Je me débrouille très bien toute seule, merci.

- On sait très bien tous les deux que ces gardes finiront bien par sortir de cette taverne d'ici peu, alors ne joues pas les femmes fortes en refusant si facilement l'aide d'un pirate humble et généreux, contra-t-il tout en cherchant à égaliser sa vitesse.

- Depuis quand les pirates sont-ils humbles et généreux ?

- Bon point », s'amusa le pirate.

Cet homme lui semblait totalement machiste et égocentrique. Deux croisements avant eux, la voix grave d'un homme furieux les coupa dans leur argumentation.

« Séparez-vous ! » adressa-t-il à ses soldats.

Le pirate, par réflexe, poussa la jeune fille dans une ruelle encore plus étroite et sombre que les autres. Il posa sa main sur sa bouche pour l'empêcher de protester et la força à s'accroupir avec lui pendant qu'un bout de patrouille passait dans la rue principale en brayant.

Une fois la menace envolée, ils se redressèrent et le pirate tendit une vielle cape abimée qu'il avait piqué à l'un de ses hommes. La jeune fille hésita une longue seconde et l'enfila d'un geste. Le brun l'aida à relever la grande capuche sur sa tête d'un air attentionné. Pourquoi elle suivrait un parfait inconnu qui, d'autant plus, était sûrement comme tous ses confrères ? Fourbe. Mais il faut dire que cet homme savait s'y prendre quand il s'agissait de fugue et de cachette.

« Et pourquoi un pirate voudrait m'aider ?

- Disons que je ne suis pas fan des autorités de ce royaume.

- Etonnant pour un pirate ! »

Contente de cette réplique, elle admira le sourire charmeur se dessiner sur le visage en face d'elle. La brune cligna des yeux pour se ressaisir et s'échappa de l'attraction du pirate qui s'était un peu trop rapproché à son goût.

« Très bien, fais comme tu veux. Je me disais juste qu'ils ne viendront pas te chercher sur un bateau », lâcha-t-il avant de lui tourner le dos pour partir.

Le pirate avait raison, elle le savait. La voix des soldats résonnait encore contre les murs de pierre l'empêchant de réfléchir correctement. La traque exagérée de cette nuit l'effrayait un peu plus à chaque mètre la séparant de cet homme qui l'avait aidé à fuir. A contre cœur elle s'élança vers lui et il esquissa un sourire discret et sournois en entendant ses pas le rejoindre.


« Levez l'ancre ! » s'écria le brun enjambant le bastringue du Jolly Roger.

Il tendit sa main droite garnit de bagues à la jeune fille pour lui faciliter la montée sur son fidèle navire. L'invitée l'ignora et posa fièrement les pieds sur le sol de bois. Elle mettait déjà une grosse partie de sa fierté de côté en acceptant l'aide d'un pirate, elle n'allait pas lui donner satisfaction jusqu'au bout. Cette femme le faisait rire, une vraie tête de mule. Le pirate commença à lancer des ordres à ses hommes pour faire décoller le Jolly Roger du port tout en se précipitant au gouvernail sur le pont supérieur.

La rapidité et la précision des hommes d'équipages impressionna la jeune femme qui n'avait jamais prit le large sur un bateau aussi gros. En quelques instants, le navire s'éloigna de la ville d'Amarante dont les lumières scintillaient de plus en plus faiblement. La brunette gravit les escaliers peu fiables séparant les deux ponts et rejoignit le pirate qu'elle venait de rencontrer.

« Où allons-nous, princesse ? » s'enquit-il sans détourner son regard de l'horizon.

La brunette souffla en roulant ses yeux. Elle regrettait déjà de l'avoir suivi, elle n'allait pas supporter cette familiarité soutenue très longtemps, même avec un accent aussi charmeur. Après s'être assise sur une caisse pour reposer ses deux jambes fébriles qui avaient couru toute la nuit, elle finit par marmonner le nom d'une région au sud du royaume.

« Listrel. »

L'homme changea le cap du bateau sans tarder pendant que l'invitée laissa chuter sa tête en arrière pour observer les étoiles qui dansaient statiquement dans le ciel violacé. Le calme était enfin revenu. Finis les cris des gardes et le bruit métallique de leurs pas, le seul son parvenant à ses oreilles était les délicates vagues se heurtant au géant des mers. La voix soft du pirate réclama son attention.

« Et comment dois-je t'appeler, beauté ? »

La brune émit un petit rire moqueur en redressant sa tête.

« Vous croyez vraiment que je vais vous dire mon nom sans savoir le votre ? A un pirate en plus ?

- Tu as le droit de me tutoyer tu sais, chérie.

- Jamais je ne serai aussi familière avec un pirate. »

L'homme se crispa sur son gouvernail, il essayait cependant de prendre ses propos avec légèreté.

« Pour toi ce sera Capitaine Hook.

- Hook ? Sérieusement ? pouffa-t-elle en fixant le crochet qui terminait son bras gauche. C'est ridicule, dites moi votre vrai nom.

- Sinon quoi ? Tu ne me diras pas le tiens ? » contra le capitaine en se moquant de ses enfantillages.

La brune s'indigna. Ce pirate se foutait vraiment d'elle, mais après tout elle le cherchait bien aussi. Il devait la prendre pour une grande gamine en pleine crise de rébellion mais qui restait quand même faible face au monde et ses dangers.

« Sinon je me jette à l'eau », le défia-t-elle en se redressant sur sa caisse.

Hook gloussa. Belle supercherie, tout ça pour montrer sa détermination.

« Quoi ? Vous ne pensez pas qu'une femme ait le courage de se jeter d'un bateau ?

- Je sais bien qu't'es pas idiote. Le soleil à beau pointer le bout de son nez, il fait sombre et l'eau doit être encore glacée, lança le capitaine sans s'inquiéter plus que ça.

- Donc en résumé que je n'en suis pas capable ? démontra-t-elle en montant sur la caisse près du bastingage et en s'agrippant au cordage.

- J'ai pas dit ça, déconne pas. »

Hook balançait son regard entre l'horizon et cette femme qui suivait dangereusement la cadence des vagues. Attirée par le vide, la brune adressa un dernier sourire sournois au pirate et laissa son corps tomber.

« Un homme à la mer ! » hurla le capitaine en se précipitant pour prendre une corde.

Il se pencha au dessus du bastingage et scruta les remouds créer par la jeune femme pendant que son équipage s'arrangeait pour freiner la course du navire du mieux qu'ils pouvaient. Ses yeux bleus attendaient le moindre signe de vie. Sa respiration s'était suspendue et reprit plus fortement que d'habitude lorsque la jeune femme réapparue à la surface de l'eau. Elle remit ses cheveux mouillés en place et essuya ses yeux. Le capitaine du Jolly Roger balança la corde à son niveau et elle la saisit immédiatement.

« Killian Jones, enchanté ! » s'égosilla-t-il.

La brune se mit à rire. L'homme qui était entrain de la sauver de la noyade déclara au final cette femme comme étant stupide et esquissa un sourire à son tour. Elle attacha la corde bien fermement autour de sa taille et une partie de l'équipage vint aider le capitaine à la remonter à bord.

Le pied à peine posé, un homme lui donna une couverture pour la réchauffer. C'est vrai que cette eau était glacée, elle en frissonnait les bras croisés, frisant l'hypothermie. Elle dirigea son regard vers le capitaine.

« Enchanté Killian. »


J'ai hâte de savoir ce que vous pensez de ce début !

A vendredi prochain, Kizzie :)