Salut tout le monde!
Il s'agit de ma première publication alors s'il vous plait soyez indulgent!
Petite et grosse (allez hop tant qu'on y est) donc dédicace à Cassy cette toute première fiction! Désolée c'est une Harry/Draco pas très explicite ok! Mais quand même! Promis je te ferais une avec les Maraudeurs! Je te jure! Je suis pas une experte mais bon je vais y réfléchir... Comme ça je vais créer à partir de rien du tout du tout, ah!ah! Intéressant! Vous vous en fichez hein?! Pas vrai? Allez allez! Avouez! Bon bin si c'est comme ça z'avez qu'à lire!
Bonne lecture!
oOoOoOo
Je cours. La pluie tombe, me mouille. Je tremble, je suis trempé, je cours. Une goutte d'eau glisse sur ma
joue, sur mes lèvres. Elle est salée. Je cours, encore, plus vite. Arriver à temps. Il le faut. Un pas,
un autre. Des enjambées. Mes vêtements me collent à la peau, mon passé me colle à la peau. Je m'en veux
à m'en rendre fou, je m'en veux à mort. D'ailleurs je vais mourir. Je le sais. Elle est là-bas. Elle m'attend. La
mort. Je vais repartir avec elle. Des tas de fois j'ai cru que j'allais mourir, des tas de fois je me suis esquivé.
Mais là je n'ai plus le choix, cette fois je ne m'en sortirai pas, je le sais. Mais mourir ne me fais pas
peur, après tout on s'est souvent cotoyé. Je la connais depuis ma naissance en quelque sorte. Quelle ironie!
Je cours. Je ne me savais pas capable de courir aussi vite. Aussi longtemps. Le sol est détrempé. La terre
forme des flaques d'eau, de boue. Je les contourne ou saute par dessus. Mais je cours, je ne m'arrête pas.
Il ne faut pas que je m'arrête! Sinon il le tuera. Il le fera. Il a déja tué tant de personnes, d'êtres humains.
A croire que tuer le rend plus fort. Et s'il le tue, il prendra quelqu'un d'autre, le tuera. Et ainsi de suite,
jusqu'à ce que je vienne. Et ça, je ne veux pas! Je ne veux plus! Que les autres se laissent tuer pour moi!
C'est finit! Désormais, j'assume et je suis assez grand pour me défendre seul. J'en ai assez de me cacher
derrière tous ceux qui luttent aussi contre lui. Je veux offrir mon torse à la mort. Je veux mourir. Je veux
vivre. Car je ne veux pas simplement mourir et laisser les autres se débrouiller sans moi, je m'en voudrais
encore plus que je ne m'en veux déja. Ils comptent tant sur moi, je ne peux pas partir avant de l'avoir tué. Je
vais tuer. Une fois. Une seule. Ensuite, ce sera mon tour.
C'est pour cela que je cours, je cours à ma mort. Je cours à sa vie. Car s'il frôle la mort en ce moment, c'est
ma faute, entièrement ma faute. Je dois le sauver! C'est ma faute. J'aurais du lui dire de faire attention, de
se méfier. Il disait qu'il savait à quoi il s'exposait mais j'ai tout de même failli à mon devoir. Car maintenant, il
est entre ses mains. Lui si pur, si innocent entre des mains sales, putrides et tachées de sang. Mon ange
blond, brisé par Lucifer. Mon ange déchu. Comment ai-je pu laisser faire ça? Si j'avais été plus prompt à agir!
Combien de fois m'ont-ils répété que j'étais trop souvent dans la lune? Pas assez instinctif. Ou alors trop.
Oh! Mon ange, mon bel ange! Me pardonneras-tu un jour? Mon ange blond, image de la pureté éternelle. Il ne
te manque que les ailes. Tu me disais toujours que c'était moi tes ailes, que sans moi tu n'était plus un ange,
que tu n'étais plus tout court. Comme je t'aime! Mes yeux se voilent. Courir toujours. Arriver à temps. J'aurais
du savoir le protéger. C'est désormais le seul but de ma vie. Mon dernier objectif. Lentement, le soleil se
rapproche de la ligne d'horizon.
Flash Back
Un rayon de soleil filtra à travers les rideaux et me caressa les paupières. Lentement, j'ouvris les yeux. Je
souris, c'était le matin, à ses côtés. Quoi de mieux? Je tournai la tête lorsque je le sentis bouger à côté de
moi.
-"Bonjour...dis-je
La couverture remua et je vis sa bouille blonde émerger de dessous la couette. Je lui souris et il me répondis
par un bâillement. Mes yeux riaient. J'étais heureux.
-Bien dormi?
-Trop peu pour moi, répondit-il en étouffant un second bâillement.
-Tu avais l'air un peu plus en forme hier soir...
-Un peu seulement? s'indigna t-il.
J'éclatai de rire et je le vis froncer légèrement les sourcils.
-Beaucoup plus," rétorquai-je en penchant doucement mon visage vers lui.
Je déposais un baiser voleur sur son nez et descendais vers ses lèvres. Elles papillonnèrent quelques secondes
puis s'unir, se séparèrent pour mieux se réunir. Il ferma les yeux et laissa échapper un gémissement quand
mes dents exercèrent une pression un peu plus forte sur sa lèvre inférieure. Il soupira d'aise lorsque ma langue
s'introduit doucement dans sa bouche. Le baiser se poursuivit et de secondes en minutes la chambre
s'éclairait un peu plus, délivrant de leur chaude nuit d'été les deux amants. Et quand nos lèvres se séparèrent
finalement, je lui souris et ses yeux s'éclaircirent. Je caressai son visage, suivant ses traits délicats, flattant
son nez fin, retraçant ses fossettes, s'attardant sur ses lèvres roses foncées d'un baiser attardé. Et par un
effort surhumain, je réussis à détacher mes yeux et mon corps de ce mirage de beauté lorsqu'il sortit du lit et
entra dans la salle de bain. Il repoussa la porte assez pour qu'elle ne se referme pas tout à fait et laisse un
léger interstice. Quelque chose m'empêcha de m'imaginer ce qui aurait pu se passer après, et cela venait du
côté de la fenêtre.
Grognant, pestant, je me levais péniblement. J'enfilais un pantalon et
contournais le lit double défait et dans un état lamentable. Chaque pas me semblait peser des tonnes et
durer des heures. J'écartai les rideaux, aperçu le hiboux qui causait tant de vacarme. Il était noir, imposant
et ses yeux jaunes me firent frissonner. Un mauvais pressentiment me prit soudain. D'une main tremblante,
j'ouvris la fenêtre et pris le mot accroché à la patte de l'oiseau. Ce dernier me piqua la main et s'envola tel
un mauvais présage dans le beau ciel bleu du matin. Une chaleur étrange sur ma main me sortit de mes
pensées, un long filet de sang s'en échappait. Je portais ma main à ma bouche et refermai la fenêtre. Je
me retournai et sursautai violemment.
-"Je t'ai fais peur? Excuse moi mon ange, dit-il en m'enlaçant de ses longs bras blancs encore humide.
-...
- Qu'est ce que c'était?
-Rien, dis-je en mettant discrètement le bout de papier dans ma poche.
- Ah bon? J'ai pourtant cru voir un hibou s'éloigner...
- Tu as rêver, répondis-je immédiatement.
Je le sentis se raidir. Il prit ma main, observa d'un air suspect le sang qui affluait toujours et sa voix fût dure
et inflexible.
-Et ça alors? Tu t'es escrimé seul avec la fenêtre?
Confus et triste, je ne répondis rien. Je ne savais pas pourquoi je lui cachais l'existence de cette lettre. Je
l'avais blessé et j'en étais conscient. Mais je ne pouvais pas lui en parler tant que je ne serais pas sûr... sûr
que ça ne le concernait pas, sûr de ma supériorité par rapport à l'autre, qu'il n'attaquerait pas, sûr de toujours
le protéger, non de toujours LES protéger. Il le fallait, sinon je perdrais tout et le monde entier comptait sur
moi.
Un froid intense s'empara de moi et éclaircit mon esprit. Il s'était écarté et je l'entendis dire qu'il allait
préparer le petit-déjeuner. Il sortit de la chambre et descendit les escaliers d'un pas sec et saccadé. J'étais
dans un état second et je l'était toujours lorsque je sortis le papier de ma poche, l'ouvris et le lus.
"Au coucher de soleil, tu diras adieu à tout ce que tu connais Potter, à tous ceux que
tu connais et à commencer par Lui Potter! Car tu vas mourir, sous ses yeux!
Je te tuerais à petit feu, tu souffriras et lui, lui me supplieras à genoux de te laisser la vie!
Quand j'en aurais finis avec toi, je le tuerais.
Et alors, la nuit sera tombée..."
Interdis, je relus plusieurs fois le parchemin. Un bruit sourd provenant du rez-de-chaussé me fit sortir de
cet état second. Je bondis hors de la pièce, hurlant son nom. Ma baguette à la main, je descendis les escaliers
à une vitesse improbable. Sous mes yeux horrifiés, je vis mon salon apparaître, dévasté. La cuisine, idem. Ils
étaient venus. Ils étaient venus juste après m'avoir envoyé ce message. Et ils l'avaient enlevé. Enlevé. Il
n'était plus là. Il m'avait laissé seul, ils me l'avaient pris. Pourquoi? Pourquoi?!
Je n'étais plus moi, j'étais hors de moi. Mon cerveau ne fonctionnait plus correctement tant j'étais effondré.
Je courus au dehors de la maison en ruines désormais. La campagne aux alentours paraissait normale. Jamais
on aurait pu penser qu'il y avait eu ici même un attentat. Sauf si on regardait de l'autre côté. Je me retournais.
En haut de la colline, la maison fumait. On aurait dit une grosse verrue.
Pleurant de rage, épuisé, je m'effondrais à même le sol recouvert de débris carbonisés et perdis la notion de temps suis-je resté ainsi à ruminer mes pensées? Des minutes, des heures?
J'étais tellement effaré que je pouvais pas agir. Je n'en étais pas capable. Ce fut Hermione qui me sortit de mon hébétude.
-"HAARRYYY!!!"
Son cri déchira l'air. Elle était accompagnée d'une troupe d'Aurors ainsi que de Ron et Ginny. Ils arrivèrent
vers moi en courant et se mirent à parler tous en même temps et Hermione intervint.
-"Le Ministère a détecté une forte concentration de magie autour de chez toi et ... commença t-elle
- Tu comprends, on est tout de suite venus! se précipita Ron
- Ron! Tais-toi! Que s'est-il passé exactement Harry?
-Je... je ne sais plus trop... j'ai entendu un bruit sourd comme une explosion... je suis descendu et j'ai
trouvé ça comme ça... je m'interrompis une minute, et Draco avait disparu...
-Tu t'es disputés avec Draco? demanda Hermione semblant décelée ma gêne.
-Oui, enfin non pas vraiment. C'est que... j'ai reçu ça dis-je en leur tendant le parchemin.
Il y eut une, peut-être deux, minutes de silence.
-Mon Dieu, Harry! On va le retrouver, s'écria t-elle en le serrant dans ses bras, On va le retrouver, je
te le promets! On ne va pas le laisser faire! Nous gagnerons, ensemble.
Je ne répondis rien et me laissa aller dans la chaleur des bras de ma meilleure amie. Là, je m'évanouis.
Je m'étais réveillé quelques heures plus tard dans un lit de l'hôspital Ste Mangouste. J'étais encore
ensommeillé quand je compris enfin ce que mon subconscient me criait mais que je refusait délibérément
d'admettre. Ce soir. C'était pour ce soir. Ce sera pour ce soir. Quelle heure est-il? Il faut que je le sauve! Si
c'est encore possible! Mais en attendant agir! Agir! Je vis mes habits posés sur une chaise sur le côté du lit.
Je me levai et m'habillai précipitamment. Je sortis de la chambre, couru dans le couloir, atteignit l'ascenseur
juste avant qu'il ne se referme. Brève interruption. Je repris mon souffle. Rez-de-chaussé, les portes
s'ouvrirent. Je m'apprètai à m'élancer mais j'aperçus, en face de moi, la grande horloge. Elle indiquait
18 heures. Le soleil ne se coucherais pas avant 21 heures. Il m'en restait trois. Je fonçai tête baissée, traversai
le hall, et sortit enfin à l'air libre. Je transplanai. Je n'avais ni vu, ni entendu Hermione arriver quelques secondes
trop tard, essoufflée, les larmes aux yeux.
Je regardai autour de moi. Il faisait sombre au couvert des arbres, un orage était en train de se préparer. Un orage
qui décidera de l'éternité. A partir de maintenant, je ne pouvais plus transplaner, il fallait continuer à pied.
La première goutte s'écrasa près de mon pied, la seconde sur ma joue. Je m'élançai, il me restait très peu de
temps avant que le soleil se couche.
Fin du flash back
Je cours, encore, toujours, plus vite. Mon coeur bat encore, vite, plus pour longtemps. Je m'essouffle, ma
respiration se fait plus rauque. Je trébuche sur une racine d'arbre, tombe à genoux, me relève, repart. Le
sauver. Le sauver, il le faut absolument.
J'arrive en face d'un lac. Un lac immense. Tellement immense que je n'arrive pas à distinguer la rive opposée.
En revanche, le groupe d'ombres rassemblées au centre du lac, au dessus de sa surface, comme suspendues
par des fils invisibles, eux je les repère facilement. Je me jète un sortilège de lévitation et m'élance vers eux.
La colère qui emplit mon cœur et mon corps est immense. Elle se répand dans mes veines comme un poison
et je ne vois plus rien, uniquement la silhouette encapuchonnée de Voldemort, seulement lui et le désir et la
certitude de le tuer. Il a détruit mes parents, mes amis, toutes les personnes que j'aimais et tellement
d'autres. Il a détruit ma vie. Il n'y a que moi qui puisse le tuer. Je dois le faire pour le monde, l'Angleterre,
Poudlard, mes amis, et puis pour Draco. Draco qui a tué son propre père, qui s'est battu contre son enfance
et tous les principes qu'on lui a inculqué. Un hurlement inhumain sort de ma gorge.
Le ciel gronde de plus en plus fort. Un premier éclair zèbre le ciel sombre. Du soleil, il ne reste plus qu'un
minuscule morceau orangé qui ne tarde pas à disparaître derrière la masse de nuage amoncelés.
Dans le ciel, les ombres forment un cercle parfait autour de Voldemort. Une seconde personne est près de lui,
beaucoup plus insignifiante, on la remarque à peine. Elle est allongée au pied du maître et ne bouge pas.
-"DRACOO!!!
Voldemort éclate de rire, bientôt suivi par ses Mangemorts. Leur rire horrible et démoniaque, vidé de toute
humanité, résonne dans la vallée comme un compte à rebours qui va se terminer dans peu de temps. Furieux,
je me précipite vers lui. Sa voie sèche, glacée et sinueuse m'interrompt net dans mon élan:
-"Tu es venu... c'était évident. Je ne sais vraiment plus pourquoi les gens mettent dans d'espoir dans ce...
gamin. Donner le monde à un Griffondor? Quelle idée ridicule!
Il ricana et ses yeux rouges sang croisèrent les miens. Je les vis se plisser comme s'il souriait. Je serre les
dents et mes poings se crispent sur ma baguette. Je vais le tuer. Il reprit son acide monologue.
-Potter, que tu es facile à manipuler. Un petit lionceau s'est facile à apprivoiser. Un bout de viande et hop
ça obéit n'est ce pas Potter? Petit lionceau qui jouait et qui a aperçut un serpent. Il a essayé de l'attraper
mais le serpent est parti alors le lionceau l'a suivi. Tu me comprends n'est-ce pas? J'ai raison? Mais où est-ce que le serpent l'emmène donc?
Alors Potter? Tu ne dis rien? Tu trembles? De rage? De chagrin? Les deux peut-être? Tu ne sais pas? Je vais
te le dire, le serpent emmène le lionceau droit dans le repère des...
-TAISEZ VOUS!!! Vous ne savez rien! Draco n'a pas... Il n'aurait jamais... je m'interrompt brutalement.
Une flèche de lumière éclaire brusquement la scène. La pluie redouble de violence. Dans ma tête, la tempête
est encore plus puissante. Mes pensées s'entrechoquent sous mon crâne, explosent et me font perdre toute
contenance. Mes yeux s'agrandissent d'effroi. Je n'y crois, non, il n'a pas pu me faire cela. Il disait m'aimer, il
était sincère! Même si je ne le croyais pas, il a su, il a réussit. Il m'a séduit comme jamais personne ne l'a fait,
il m'a prouvé son amour. Les preuves sont là! Les preuves sont...
-draco...je murmure
Le Seigneur des Ténèbres éclate de rire. Son rire s'élève dans le ciel encore une fois, se mêle aux éclairs de
plus en nombreux.
-Tu as bien joué et je t'es sous-estimé ou alors il est vraiment trop facile à manier! Il n'y crois même pas! Tu
entends ça Malfoy?!
Il lui donna un coup de pied dans les côtes. Une faible plainte retentit. Je vis avec horreur son visage se
relever. Sa peau était plus pâle que jamais. Son œil gauche était violacé et sa lèvre était fendue. Il était
beau, beau à se damner. J'aurais tout fait pour aller le prendre dans mes bras et le serrer contre moi. Mais
j'étais encore sous le choc de ce que je venais entendre, de sa trahison. Car oui, il m'avait trahi. Je croisai
son regard. Ses yeux obscurcis mystérieusement se troublèrent soudain. Personne ne semblait l'avoir
remarquer à part moi. Je ne comprenait plus rien de ce qui se passait. Et sous mes yeux hébétés, je vis les
siens se troubler et se remplir de larmes.
Dans mon esprit se fit un grand vide. Je ne comprenais pas. Il aurait du me faire un sourire, un narquois. Un
de ceux qu'il réussissait si bien à Poudlard. Il aurait pu se montrer cruel envers moi. Non, il aurait du. Alors
pourquoi pleurait-il? Voldemort ne s'était rendu compte de rien, ni de mon incompréhension, ni des larmes de
Draco. Pleure t-il vraiment ou est-ce un mirage, mon imagination qui me joue des tours? Le cri de Voldemort
me fais sursauter.
-PARLES! lui hurle t-il
Un silence s'ensuivit. Même le ciel s'était tu. Je vis sa silhouette remuer faiblement, sa jambe formant un angle
bizarre. Son visage est de nouveau face contre terre, je ne le vois plus. Lorsqu'il parle, c'est un murmure.
- Tu... tu es... faible
Silence. Non! Impossible, c'était impossible! Draco comment as-tu pu? Je t'aimais! J'ai risqué ma vie pour toi!
Et toi, toi tu as abusé de ma confiance! Tu n'étais qu'une façade! Tu t'es joué de moi! Tu...
-Ha... Harry... non... c'est faux...
-DOLORIS!
-AAAHHHAAAHAHAHAHH!!
Le cri de souffrance de Draco résonna dans le ciel accalmé. Mes pensées devinrent un peu plus logiques. Bien
sûr, tout ce que Voldemort venait de lui déballer n'était que mensonges! Draco m'aimait! Sinon pourquoi aurait-il
été enlevé? Pourquoi aurait-il été roué de coups? Pourquoi ne lui avait-il pas dit lui même? L'effet en aurait
été d'autant plus dévastant...
-co...comment... as tu... pu... croire... que...
Comment ai-je pu croire qu'il m'avait trompé? Il m'aime sincèrement! Escuse moi Draco d'avoir douté de toi...
-que... je... t'aimais?
-QUOI!?!
A ce moment, les Mangemorts éclatèrent de rire. Je vis Voldemort sourir et annuler son sort d'Imperium.
Puis, il fit un pas vers moi et leva sa baguette. J'étais trop ahuri pour réagir. Il allait me tuer. C'était évident.
Le temps me parut plus lent. J'allais mourir et pourtant j'étais étrangement calme. Je me sentais presque en
paix avec moi même. J'aurais juste voulu être certain que Voldemort ne sévirait plus jamais, le tuer, que le
calme revienne ensuite j'aurais pu mourir. Oh! J'aurais aussi voulu éclaircir la situation avec Draco...
M'a t-il vraiment trompé ou Voldemort l'a enlevé? Je le regarde, il parait incroyablement triste et révolté
aussi, malgré ses blessures. Il est beau. Finalement, peut-être qu'il m'aime vraiment... Moi aussi je t'aime
Draco. Je n'ai jamais ressenti quelque chose d'aussi fort pour quelqu'un. C'est merveilleux et terriblement
douloureux. Adieu Draco, je t'aimais tu sais.
-AVADA KEDAVRAA!!
-NON!!"
Il y eut un éclair de lumière verte. Elle plongea vers un jeune homme aux cheveux d'ébène et l'atteignit de
plein fouet. Ses yeux parurent plus verts encore, ils sourirent à un garçon blond. Puis, ils se voilèrent et le
corps du brun bascula en arrière, longtemps. Sa silhouette se rapprochait peu à peu de la surface du lac et
lorsqu'elle la toucha, une gerbe d'eau éclata en l'air et se gela sur place.
Draco hurla. Il vit le corps de Harry basculer en arrière. Ses yeux lui souriaient encore. Il plongea.
N'ayant plus aucune force, le sortilège de Lévitation se rompit. Il tombait. Le vent lui sifflait aux oreilles alors
qu'il se rapprochait de Harry. Lui aussi allait mourir, auprès de celui qu'il avait aimé depuis une visite dans une
certaine boutique de vêtements. La surface du lac se rapprochait inexorablement, de plus en plus vite.
Autour de Harry, les gerbes d'eau gelées formaient une sorte couronne, comme des épines protégeant une
rose. Sa rose. Soudain, Draco entendit un bruit, un son, quelque chose d'inconnu à son oreille, c'était comme
si l'air crépitait. Cela ressemblait à une sorte de grésillement, on aurait dit que l'air présent autour de Harry
était encore chargé magiquement. Et plus Draco s'en approchait, plus cela augmentait. Et tout d'un coup, il y
eut une explosion. Le paysage passa de l'obscurité à la luminosité la plus parfaite. Cela dura quelques
secondes avant de redevenir aussi sombre qu'avant.
Dans leur tombeau de glace, Harry et Draco reposaient ensemble pour l'éternité.
Et voila ma première fic. O.S
A suivre... ou pas?
Tout dépend de vous
reviewer moi!! xD
