Résumé : heu... un peu trop court pour en faire un

Disclaimer : Stargate ne m'appartient pas, je ne fais qu'emprunter ses personnages temporairement, le temps d'une petite fantaisie !

A/N : J'espère que vous prendrez autant de plaisir à lire cette fic que j'en ai eu a l'écrire, même si c'est un peu court...

Un gros bisou à Faith et Thera que j'ai eu l'immense bonheur de rencontrer, plaisir que j'espère renouveler très vite !!

--- Dédicace à la Clik ----


Run To Me

Je ne suis pas surpris quand je reçois ton coup de fil au milieu de la nuit, quand j'entend ton souffle lourd et saccadé, puis ta voix tendue et tremblante. Alors je me lève sans hésiter et me rend chez toi sous cette pluie battante.

Je ne suis pas surpris non plus quand tu ne répond pas à la porte et que je dois utiliser les doubles que tu m'avais donné, qu'en entrant je te trouve sur ton canapé, recroqueviller sur toi même comme pour te protéger de tes cauchemars ... j'aimerai tellement te faire comprendre qu'il ne t'attendront pas, pas vraiment, que même si ton cœur est brisé, rien n'attendra ton âme, elle est trop belle, trop pure.

Alors comme d'habitude je m'approche de toi, doucement, le temps que tu te rende compte que je suis là, puis je te prend dans mes bras. C'est l'un des seul moment ou je me permet d'être égoïste, de respirer ton parfum, profiter de la douceur de ta peau, me l'approprier pour un cour instant.

Puis il y a ce moment ou tu prend enfin conscience de mes bras autour de toi et ou tu me demande plus, alors je laisse mon égoïsme de coté pour toi, parce que j aimerai tellement ne plus te voir comme ça, et je commence à t'embrasser, tendrement, de toute la tendresse que je peux encore te donner, de toute celle dont tu as besoin. Et tes gestes deviennent urgents, les miens te suivent, je ressens tout le besoin que tu as quand tu te colle a moi comme si tu voulais que nos corps se confonde pour ne plus avoir à exister par toi même.

Je t'emmène jusqu'à ta chambre, la pénombre nous engloutissant, réveillant tes plus profondes peurs, et je les sent remonter lorsque tu me sert encore plus fort, et je te sert plus fort a mon tour pour te montrer que je suis bien là et que rien ne te blessera tant que tu serra dans mes bras.

Je connais le chemin maintenant et je te dépose sur ton lit, sans détacher de mon étreinte. J'aimerai prendre mon temps pour te regarder mais je sais pas si je supporterai de réellement te voir, de voir tes traits défiguré par cette peur qui te tiraille. Alors je continu mes gestes surs, ce qui ne te blesseront jamais je le sait, ceux qu tu me réclame chaque nuit, les seuls qui te soulage.

Et j'aime ce moment précis, quand je te débarrasse des morceaux de tissu qui ne sont que superflus, quand tu te laisse entièrement m'appartenir, douces illusions, quand les tremblements se transforment en frissons de plaisir, quand ta fragilité n'est plus une faiblesse. J'aime quand les empruntes de mes mains s'inscrivent aux creux de tes reins, quand tes ongles s'enfoncent dans mon dos, quand la vague de plaisir qui t'emmène là où tu as besoin d'aller te fais murmurer mon nom. J'aime ces quelques secondes ou je sais que tu n'as plus peur, où je sais que rien de mauvais ne peut t'atteindre ...

Et je déteste quand tu me rejette juste après, que tu te replis dans un coin en dressant cette barrière invisible, et je déteste te regarder, impuissant, face a tes démons qui reviennent, t'empêchant de te retourner vers moi. Je déteste te voir tomber dans un sommeil agité, qui je le sais ne te délivrera que dans quelques heures et je déteste savoir que je serais la pour t'apporter la force dont tu as besoin.

df

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