Crédits : Les personnages appartiennent à Masashi Kishimoto, ainsi que l'univers de Naruto.

L'histoire appartient à Awaii-Mom, ceci est une traduction de sa fiction, Sand Parents. N'hésitez pas à commenter, déjà que je sache si je continue la traduction ou non, et ensuite que je lui fasse passer vos remarques!


Etouffant un bâillement, le shinobi s'avança vers les portes de Sunagakure, redoutant la longue journée qui l'attendait. Arrivé à destination, il releva son collègue et commença son tour de garde. Bras croisés, et adossé contre le mur de pierre, il ferma les yeux, tentant de se relaxer bien qu'il soit toujours en alerte au cas où quelque chose se produirait. Soudain, le Jonin entendit un faible cri. Ses yeux sombres s'ouvrirent, il attrapa un kunai et se plaça en position de défense, jetant un regard alentour.

- Qui est là ?! Cria-t-il.

Il n'obtint rien d'autre qu'un nouveau cri. Le shinobi commença à avancer prudemment, jusqu'à découvrir un petit paquet. Réalisant ce qu'il contenait après y avoir décelé un mouvement et entendu un cri, il le ramassa rapidement, signala à un autre garde de prendre sa place, et se précipita vers la tour du Kazekage.

- Kazekage-sama ! S'écria-t-il en ouvrant la porte à la volée.

L'intéressé leva les yeux de sa paperasse. Son regard couleur océan contrastait avec son teint pâle, et ses cheveux rouge feu. Le jeune Kage n'était pas seul dans la pièce. Assis sur deux sièges faisant face à son bureau, se trouvaient ses aînés, Temari et Kankuro.

Temari, l'aînée, avait des cheveux blonds rappelant le sable environnant, coiffés en quatre couettes, un teint halé, et des yeux d'un turquoise envoûtant.

Kankuro, « l'enfant du milieu », était quant à lui brun aux yeux noirs, et arborait un maquillage de guerre violet.

Le silence de la pièce fut brisé par des pleurs. Le Jonin avança davantage dans la pièce, ferma la porte derrière lui, son paquet toujours dans les bras.

- Désolé, Kazekage-sama, mais j'ai trouvé cet enfant devant les portes du village. Il n'y avait personne d'autre, et je ne savais pas quoi en faire, donc je l'ai amené ici.

Kankuro arqua un sourcil.

- Et qu'est-ce qu'on est censé faire avec ça ? Emporte le, nous avions une importante-AIE ! Bordel, qu'est-ce qu'il y a Temari ?! S'écria-t-il.

Les pleurs de l'enfant redoublèrent, tandis qu'il agitait ses petits bras dans les airs.

- Rah, désolé.

- Bien joué Kankuro, tu lui as fait peur !

Temari se renfrogna, frappant son frère une nouvelle fois.

- On ne peut pas juste s'en débarrasser, Kankuro. C'est un bébé. Un petit être vivant !

- Exactement ! Qu'est-ce qu'on est supposé faire avec un bébé ? Aucun de nous ne sait comment s'occuper d'un bébé…

Il jeta un œil au dit bébé devenu hystérique, et eut un sourire sournois.

- Bien que ce soit un aimant à gonzesses… Peut-être que je pourrais l'emprunter un jour ou-AIE bordel Temari arrête de me frapper, merde !

Gaara, qui venait d'acquérir une sérieuse migraine à cause de tout ce bruit, s'éclaircit la gorge, ramenant ses équipiers, et accessoirement frangins à la réalité, surprenant par la même occasion le bébé.

- Emmenez cet enfant à l'hôpital, et vérifiez qu'il va bien. Je vais avoir une réunion avec les anciens. Temari, Kankuro, allez faire un tour au village et voyez si personne n'a perdu un enfant. Ordonna-t-il.

Le Jonin, qui tenait toujours l'enfant dans ses bras, hocha la tête et quitta rapidement le bureau. Temari et Kankuro regardèrent leur jeune frère.

- Gaara, tu sais bien que ceux qui ont abandonné cet enfant ne sont pas de Suna. S'ils avaient voulu l'abandonner, ils ne l'auraient pas laissé devant les portes, là où ils risquaient d'être réunis à nouveau. Remarqua la kunoichi.

Gaara se pinça l'arête du nez.

- S'il vous plaît, faites juste que j'ai demandé. Allez voir au village.

Les deux autres acquiescèrent et quittèrent la pièce, laissant enfin le jeune homme en paix.

Le jour suivant, Gaara en avait enfin fini avec sa réunion au sommet avec les anciens du village, et était à présent assis dans son bureau, se demandant si ses anciens équipiers et à présent gardes du corps auto-désignés, avaient eu plus de chance dans leurs recherches. Il n'eût pas à attendre longtemps. Les deux individus entrèrent dans la pièce, avec la même expression fatiguée ornant leurs visages.

- Personne à Suna n'a perdu d'enfant. Signala Temari en se laissant tomber sur une chaise face à son frère. Comment s'est passée la réunion ?

Gaara réfléchit quelques minutes. Il se souvenait parfaitement de ce qui avait été dit, mais ses aînés étaient-ils prêts à l'entendre ?

Kankura observa l'expression impassible de son frère, comme toujours.

- Oy Gaara, qu'ont-ils dit ? De s'en débarrasser ? De le donner à quelqu'un ? De l'envoyer dans une maison d'adoption ?

Le Kazekage hocha simplement la tête. Temari croisa les bras.

- Kankuro, t'es vraiment un idiot. Les anciens ne voudraient l'abandonner nulle part. Ils veulent probablement que ce pauvre enfant soit envoyé dans un orphelinat.

Gaara secoua la tête face à l'hypothèse de sa sœur.

- Donc, ils ont trouvé quelqu'un pour s'en occuper ? En déduisit Kankuro. Qui est l'idiot, maintenant, Temari.

La jeune femme répondit en frappant son frère avec son évantail.

- T'es toujours un idiot, tu as dit qu'ils allaient juste l'abandonner, ils ne sont pas sans cœur à ce point ! Donc, qui va s'en occuper ? Ajouta-t-elle à l'égard du Kage.

L'intéressé s'éclaircit la gorge.

- Les anciens voudraient que nous nous occupions de lui, jusqu'à nouvel ordre. Ils pensent que le bébé pourrait rester dans notre maison.

Kankuro manqua tomber de toute sa hauteur, tandis que Temari écarquillait les yeux.

- Ils sont malades ces bâtards ! A quoi pensent-ils ?! On est des shinobis on peut pas surveiller un bébé ! Protesta-t-elle avec véhémence.

Gaara soupira, songeant que les jours à venir allaient être un enfer.