YO! Je dois vous dire un secret. À chaque fois que je repense au Lionceau de Poudlard, j'ai les dents qui grinchent, car je me souviens à quel point l'écriture des chapitres est un vrai bordel. Après des années et des années, je me suis enfin décidé à corriger cette petite histoire. Je suis heureuse d'avoir grandit, et prit un peu de graine dans l'art d'écrire le français. Je suis naturellement pas contente de toutes mes corrections, abandonnant quelques fois les tournures de phrases bizarres que j'ignorais comment tourner autrement.
Enfin, je ne sais pas si quelqu'un relira la Fic (même si j'en crois les stats, il y a bel et bien de la visite sur mon petit profil et mes petites Fics ^^ ), mais au moins j'aurais eu la satisfaction d'ôter les plus graves horreurs de cette histoire. Et dans le cas où des lecteurs viendront pointer le bout de leur nez, j'espère que vous apprécierez ces quelques petits changements. Ça avait beau me tomber sur les nerfs, je fais grandement ça pour vous!
J'ai posté le chapitre un et deux d'un coup, corrigé, et donc on se retrouve à la fin du deuxième chapitre du Lionceau de Poudlard.
Enjoy.
P.S. L'univers appartient toujours à J. K. Rowling, moi, j'ai fais que m'amuser dans mon jeune temps à pondre une histoire farfelu avec les deux Princes de Poudlard.
Le lionceau de Poudlard
Chapitre I
Rire, courir, mais pas mourir
POV Harry
Détestable matin. Mon regard vogue lentement dans la salle à la recherche de quelque chose… Mais de quoi, ça, je l'ignore. Ce que je sais, c'est que je m'ennuie à mourir. Hermione tente, en vain, d'expliquer à Ron quelque chose qui a rapport avec les cours de Potions, Dean et Seamus draguent sans ménagement avec Lavande et Parvati et Neville et Ginny sont allés voir Luna à la table des Serdaigle. Pour ma part, je suis assis en face de mes deux meilleurs potes à ne rien faire.
Je n'aie pas une excellente vue. Face à moi, il n'y a que la table des Serpentard, celles de Serdaigle et Poufsouffle étant derrière moi. Je note mentalement de ne plus jamais me rasseoir de ce côté si, la vue étant vraiment médiocre. Naturellement, c'est sans offense pour toutes ces têtes enflées. Je me demande bien lesquels, dans ceux-là, qui ont déjà la marque des Ténèbres ou qui vont la recevoir prochainement. Oh, j'ai une excellente idée pour me divertir! Je vais m'amuser à regarder chacun de ces imbéciles, et je vais me dire mentalement s'ils sont Mangemorts ou non.
Parkinson… Hum, ouais. Grabbe, mouais. Goyle, aussi. Bulstrode, oui. Zabini… Ça c'est plutôt dur à dire… Je dirais que non, ce mec n'est pas un Mangemort et ne risque pas de le devenir. Bizarre, mais j'ai cette impression… Si ça se trouve, j'ai un réel don pour savoir qui sont les fidèles de Face-de-Serpent! Nah mais, Voldemort m'a quand donné de ses pouvoirs quand il a essayé de me tuer, alors que j'étais encore aux couches. Qui sait, je sais peut-être reconnaître ses servants.
Malfoy… Mon regard s'est brutalement arrêté sur cette tête blonde. Et j'hésite. Si on m'aurait demandé, comme ça, sans que je ne le regarde, j'aurais tout de suite déclaré que oui, il était un Mangemort et s'il ne l'était pas encore, il le deviendrait. Maintenant qu'il passe sous mon regard averti, je ne sais pas. Je fronce les sourcils alors que mon côté inconscient me hurle que oui, cet enfant de pute sert le serpent albinos, mais mon côté plus… enfin appelé ça comme vous voulez, mon autre côté me crache complètement que je ne le connais pas et que non, ce n'est pas son cas. Que lui, il ne s'abaisserait pas à servir un immonde mage. À servir tout court, il ne s'abaisserait pas à ça, je rectifie à moi-même.
Alors que je suis complètement perdu dans mes pensées, essayant de savoir juste en le regardant si Malfoy est oui ou non un Mangemort, il tourne la tête vers moi. Et son regard bleu gris plonge dans le mien. Sur le coup, il semble surpris que je le dévisage comme ça, les sourcils froncés. C'est la seule chose que j'ai pu déceler dans son expression étonnée, qui est naturellement de courte durée. Après ça, je me retrouve devant un masque impassible et des yeux indéchiffrables mais envoûtants quand même.
Des yeux envoûtant? Wow, j'y vais un peu fort. Je coupe finalement le contact visuel, en laissant lentement mon regard tomber dans mon assiette. Je grimace légèrement, puisque mon plat est complètement froid. Je le repousse doucement devant moi, alors que je sens un regard toujours ancré sur moi. Je relève les yeux, et je vois Malfoy me regarder bizarrement avec Zabini. Je pari que le prince des Serpentard est aller raconté une stupidité à son copain, comme quoi je le regardais intensément. Je n'en aie, naturellement, rien à battre.
Une image me vient alors à l'esprit, me faisant éclater de rire. Hermione et Ron me jette alors un regard de biais, interrogatifs. Quand ils me m'interrogent, je réponds seulement que j'ai imaginé quelque chose d'hilarant. Ils haussent les épaules puis recommencent à bavasser ensemble. Moi, je ris toujours autant, tellement que les larmes me montent aux yeux. Et j'ai pu voir, deux secondes mais j'ai vu quand même, Malfoy et Zabini me regarder de travers. Je les comprends, la scène aurait été inversée, j'aurais réagit pareil.
Quand j'y pense bien, je pourrais très bien rendre mon image mentale une réalité. Je redeviens d'un coup sérieux, un air amusé se plaçant plutôt sur mon visage. Zabini et Malfoy ont enfin tourné la tête, après un soupir de découragement et un secouage de tête digne de ce nom. Parfait, mon plan ne sera que plus facile à réaliser. Je regarde subtilement autour de moi, m'assurant que personne ne me regarde. Ne voyant rien, je prends une grosse cuillère, pas trop loin de moi. Puis, je la relaisse tomber. Après tout, je suis un sorcier. Pourquoi ne pas profiter de ma magie?
« Wingardium Leviosa. »
Je ne perds pas une seconde de plus avant de projeter ma purée de pommes de terre en direction de la table des Serpentard, sur une personne en particulier.
SPLOUCH!
Le choc est instantané, mon cher ennemi n'a pas vu le coup venir. Je dois faire un effort colossal pour ne pas éclater rire immédiatement.
« QUI A OSÉ? » hurle alors le ô combien sympathique Draco Malfoy, en se levant brusquement de son banc, couvert de mon petit cadeau.
À ce moment, beaucoup de gens éclatent de rire en le voyant, moi y compris. Mais le regard menaçant, froid et j'en passe de Malfoy Junior les fais tous s'arrêter. J'ai beaucoup de difficulté à me retenir de rire, mais je vois que Ron n'est pas dans un meilleur état, comme beaucoup d'autres Gryffondor. Rassurant de voir que si je craque, je ne serais pas le seul et qu'on me suivra de près dans un éclat de rire digne de ce nom.
Malfoy, lui, est toujours aussi furieux. Et il sait très bien que la purée vient de notre table. Alors, il commence lentement à regarder les élèves de notre maison, un part un. La purée coule dans ses cheveux, sur son épaule et un peu partout sur son visage d'aristocrate. Je crois que c'est la première fois que je le vois aussi furieux. Nah mais, quand même, il a été sali! N'a-t-il pas plus haut crime?
« QUEL SALOPART DE GRYFFONDOR A OSÉ ME FAIRE ÇA? » continue-t-il d'hurler.
Les professeurs ne réagissent pas, à ma grande surprise. J'imagine qu'ils sont trop surpris pour piper mot.
Malfoy arrête son regard sur Ron, puis il le saute, probablement habité d'un pressentiment sur le véritable coupable. Comme fait-il? Ron est rouge jusqu'à la racine des cheveux, et est écrasé à moitié sur la table, une main sur la bouche, se retenant à grande peine de ne pas rire. Son regard stoppe soudainement sur moi, et il ne me lâche pas. Ses yeux plongés dans les miens, il m'affronte en silence, devant tout le monde qui attend de voir se qui va se passer. Il sait que c'est moi, pourtant, je dois me retenir. Je ne dois pas rire. Je ne dois pas rire. Je ne dois pas rire. Je ne -
« Potter… » Siffle-t-il entre ses dents serrés. Je remarque que ses poings sont tellement fermés que ses jointures en sont blanches.
« Oui, c'est moi, » je réponds d'une voix blanche, me frottant vigoureusement les mains sous la table, me les pinçant, tout en ne cessant de me passer en boucle dans la tête que je ne dois pas rire. La chose que je ne dois pas faire car me connaissant, c'est ce qui va me faire craquer.
Et alors qu'il ouvre la bouche pour parler, j'en peux plus et j'éclate d'un rire communicatif. Bientôt, la plupart des septièmes années se roule par terre, se tenant les côtes ou frappent la table de leurs poings. Même Hermione rit comme une folle.
« POTTER JE VAIS TE TUER! »
Et merde. Je ris trop pour penser à me sauver. Bah, j'y pense mais je sais très bien que j'en suis présentement incapable.
« Attend, Draco, » dit Zabini, en lui mettant une main sur l'épaule. Il prononce une formule, libérant Malfoy de toute la purée qui l'ornait. Même après la disparition de mon coup, nous, on rit toujours. Et je sais qu'il s'approche de mon ban, avec l'intention de me faire souffrir. À moins que je ne meurs de rire avant.
Je ne sais pas comment j'y suis arrivé, mais je suis debout. Contre la table, à moitié couché dessus, seulement je m'encourage en me disant que c'est un bon début. Puis, je commence à avancer, mettant un pied devant l'autre. Lentement mais sûrement, comme on dit. Je prends appui sur mon bras, riant toujours, et je marche un peu plus vite, essuyant les larmes de rire ornant mon visage halé.
« Potter, ne crois pas pouvoir m'échapper, » me souffle froidement une voix dans mon dos. Je me retourne, avançant maintenant à reculons.
« Par Merlin, Malfoy, tu sais que ça te va bien, les pommes de terre? Un nouveau gel dans le genre appelle un nouveau surnom : la purée de fouines! »
Mes charmants compagnons s'écroulent de rire encore plus après ma remarque. Malfoy me lance un regard de la mort qui tue, maintenant encore plus enragé, à mon grand étonnement. Je lui décerne le titre du sorcier le plus colérique n'ayant jamais foulé le monde magique.
« Tu vas me payer ça, tu vas souffrir. Et pas rien qu'un peu, » me susurre sa voix glaciale et perçante. Certains auraient été effrayés de voir Malfoy ainsi contre eux, mais je m'en réjouis. Suicidaire, moi? Jamais! Enfin, ça reste à voir…
Je ne sais pas comment, mais je suis rendu aux portes de la Grande Salle. Je me retourne, lâche la table et sort de celle-ci, laissant derrière moi mes copains toujours écroulés de rire. Malfoy me suis de près, marchant furieusement derrière moi, se rapprochant toujours plus. Je vais bientôt devoir courir si je ne veux pas qu'il me rattrape. Surtout que maintenant, nous ne sommes plus devant témoins, ce qui veut dire qu'il n'y a rien ni personne pour l'empêcher de se venger avec soin.
Toujours un grand sourire aux lèvres, je me mets à courir dans le couloir. J'ai cessé de rire en réalisant que mon ô combien adoré ennemi, pourrait très bien me tuer pour vrai. Après tout, je l'aie sali et pas que lui. J'ai sali sa réputation, je l'aie complètement humilié.
Quand même, je n'aurais pas pensé qu'il aurait une réelle envie de tuer. Enfin, tué est un bien grand mot, pourtant je sais que je ne vais pas m'en tirer si facilement. Aurais-je vraiment des tendances suicidaires? Pas que j'aie envie de me tuer ou mourir, mais j'ai toujours le don de tomber dans des situations qui mettent ma vie en danger. Je me demande si je retiens ça de mon père, aussi.
Mais ce qui me rassure, c'est que j'ai subi bien pire. Ce n'est pas comme si avoir un Malfoy fou de rage aux fesses était la pire chose au monde.
« Ton heure a sonné, Potter! Tu vas souffrir, mwahahaha! »
Heu… J'ai peut-être sauté aux conclusions trop vite? Je dois courir, je ne dois plus rire, si je tiens à sortir de cette situation en un morceau. Donc si je m'esclaffe à nouveau, je suis perdu. Parce que Môsieur va me mettre la patte au cou et me faire la peau.
OxOxOx
J'ignore combien de temps s'est écoulé depuis que Malfoy me poursuis, ce que je sais, toutefois, c'est que je n'aie jamais été dans ce couloir. J'espère donc que nous ne nous sommes pas perdus dans les couloirs de Poudlard… le comble! J'espère vraiment retrouver mon chemin rapidement.
« Rhaaaaa…. ! » je cri soudainement, alors que mon nez a subitement le goût d'aller rencontré le plancher. Mes yeux ont eu l'horreur d'assister au rapprochement, avant que mes mains aient l'excellent réflexe d'amortir ma chute, évitant à mon visage beaucoup de douleur. Fiouuuhff, fais-je tout en me félicitant.
Je me lève aussi vite que je suis tombé, prenant soudainement conscience que mon ennemi favori est toujours derrière moi. Je suis essoufflé, je remarque aussi tôt que je me remets à courir. Je dois reprendre une respiration normale, histoire de ralentir le rythme effréné de mon cœur. Quelques minutes, au moins. Avec chance, je vais échapper au jeune héritier toujours en colère, faisant deux pierres un coup.
D'un bond, je me jette sur le premier tableau, avant que je ne le traverse soudainement. Ça me surprend, et je me retourne. Un passage secret, chouette! C'est ma chance! 'Me suis trouvé une planque! Hé, hé, hé. Malfoy pourra toujours courir, 'y va pas me trouver! Mais juste au cas, je vais aller me cacher sous le lit. Rhô, c'est emmerdant que je ne puisse pas me cacher dessus, il a l'air tellement confortable.
M'enfin, je m'y reposerais quand Malfoy sera loin. Je me glisse silencieusement sous le lit, et je commence à respirer bruyamment, certain de ne pas me faire entendre, ma plus grande erreur. Car quelques secondes après, une main m'agrippe violemment au col, me sortant de force de ma pourtant si merveilleuse cachette. Bah quoi, dans les films, c'est toujours là que les gens se cachent! Merci de ne pas me rappeler, trop tard, qu'ils se font aussi toujours découvrir…
« Tu croyais vraiment pouvoir m'échapper, Potter? » grogne durement Malfoy.
Bordel. Je me suis réjoui beaucoup trop vite. Le Môsieur très en colère me jette brutalement contre le divan rouge le plus proche.
« Cordalem totalus! »
Et merde, je suis dans la bouse jusqu'au cou! Je ne peux plus bouger le moindre muscle puisque… je suis entouré de foutus cordes. Le salaud. Je lui montre bien que ça me déplait, en lui jetant un regard noir. Il ne fait que ricaner…
« Je te l'avais dit, Potty, que t'allais me le payer. »
Liquide ou chèque? Ok, je vais me la fermer.
« Comment as-tu OSÉ me faire ÇA? »
À ce que je peux voir, il ne l'a vraiment pas digéré. Je voudrais bien lui répondre, mais je suis dans l'incapacité de prendre l'appel, donc au signal, veuillez laisser votre message.
« Saloperie de Gryffondor! Toujours à vous penser meilleurs que les autres! Et vous osez dire que nous les Serpentard, nous sommes des sales prétentieux et tête en l'air! Mais vous pourriez vous regarder avant de critiquer les autres! BORDEL VOUS ÊTES DE VRAIS IMMATURES! ENTRE NOUS DEUX, C'EST TOI LE PLUS PRÉTETIEUX POTTER, MERDE! »
Et le serpent commence à hurler sa rage après un pauvre petit lion sans défense… Tiens, je me demande ce que ça aurait l'air si la situation était renversée? Un lion s'en prenant à un pauvre petit serpent sans défense? Serait toujours plus plausible, après tout, les lions sont les rois de la jungle, tandis que les serpents… et bien, ils ne sont pas très aimés.
« J'imagine que vous vous prenez la grosse tête parce que l'emblème de votre STUPIDE ET RIDICULE maison est celle d'un lion! Parce que cette bestiole TOTALEMENT PARRESSEUSE est le roi de la jungle, vous êtes au-dessus de tout le monde! ET VOUS OSEZ DIRE QUE C'EST NOUS QUI PRENNENT LA GROSSE TÊTE? »
C'est moi où Malfoy est poilu? Hein, quoi? Vous m'accusez de ne pas l'écouter? Oui et alors?
« ET EN PLUS… Mais qu'est-ce que… ? »
Tiens, pourquoi il se regarde les mains, lui?
« MAIS C'EST DU POIL! »
Aïe, mes pauvres oreilles… Il a hurlé d'une voix épouvantablement aiguë. Enfin, j'imagine que j'aurais réagit de la même façon avoir été à sa place.
« Mais qu'est-ce qui m'arrive, bordel? »
Oh, nom d'un dragon mal léché. Je crois que Malfoy n'est pas couvert de poil comme ça normalement.
« Au secours! Quelqu'un, à l'aide! »
En d'autres circonstances, je me serais moqué, mais là… je pouffe de rire quand même. Trop marrant, ce qui se passe devant moi!
Hé! Je viens de faire du bruit! Je peux bouger! Alléluia! Je regarde Malfoy, qui lui, ne dit rien, me regardant de ses yeux bleu gris d'une façon paniquée, ne comprenant pas ce qui lui arrive. Je le comprends totalement.
« Par Merlin, Malfoy… c'est… » je ne finis pas ma phrase. Je le regarde, complètement ahuri alors que lui… heu… se dirige en marchant une patte à la fois, vers le miroir de la pièce.
Pouf!
'Y viens de s'évanouir… Et moi je repars dans un nouvel éclat de rire.
