Note de l'auteur : Coucou !!! Voici le premier chapitre de ma nouvelle fic' !!! En espérant qu'il vous plaise ! Cette fois, c'est au tour de Drago de penser tout haut !

A votre plaisir,

AZAAZEAL

Un con comme les autres

Chapitre 1. Me, myself and I

Si j'avais à réfléchir sur mon existence actuelle, je dirais qu'elle est tout ce qu'il y à de plus parfaite. Outre le fait que je sois indéniablement le mec le plus désiré de cette école, j'ai également l'immense honneur, honneur, s'entend que ce qui m'es due m'est donné, d'être Préfet en Chef et être Préfet en chef signifie entres autres choses : avoir la liberté absolue sur mes actes, mes décisions et sur la misérable existence du commun des mortels qui suit des cours ici.

Ainsi, je jouis dans tout les sens du terme, des profits de mon statut quotidiennement et ne m'en plaindrais pas. Du moins pour l'instant.

Comme vous pouvez vous en douté, en même temps il serait impensable que vous puissiez imaginer autre chose, j'ai eu, dernièrement accès à quelques privilèges qui m'on amené à devenir, humblement, « le coup du siècle ».

Que la vie est belle !

Ah ! Au fait. Je suis blond moi des fois. Je suis Drago Malfoy, j'ai 17 ans et je suis actuellement l'homme le plus heureux du monde.

Quoi que,

- …et puis après il m'a emmenée dans une pièce tellement sombre que je voyais plus le bout de mes pieds…Drago ?...Drago tu m'écoute…

Nan je ne l'écoute pas, je la supporte et si j'étais quelqu'un d'honnête, je commencerais à ne plus pouvoir le faire. Pansy Parkinson est un boulet, une erreur de la nature, à côté d'elle les 7 plaies d'Egypte passeraient pour de la rigolade. Et encore, je suis d'humeur magnanime.

Bref, il est donc normal que je l'ignore.

- …

- Drago !

Je m'arrêtais. La regardais.

- Ecoute moi bien Parkinson, ouvre bien grandes tes deux oreilles.

- Ouiiii ????

- Je t'écouterais le jour où ce qui sort de ton horrible bouche siliconée sera plus profond que le silence.

- Hein ?

- Coucouche panier Parkinson.

Je partais. Je ne serais pas étonné si elle demeura quelques instants supplémentaires à attendre que la pièce tombe. C'est qu'il lui en faut du temps pour comprendre les phrases intelligentes.

Que voulez vous, c'est à croire que l'argent ne fait pas tout. Pour les autres du moins.

J'avançais au hasard des couloirs à travers l'école, à la recherche des quelques distractions. Je ne tombais hélas que sur Blaise. Pas que je ne l'apprécie pas, seulement s'il pouvait se tenir à l'écart de ma divine personne pour le restant de ses jours cela m'emplirait de contentement.

Bref. Il approcha. Sa démarche, particulièrement ridicule était sensée imité celle d'un félin en chasse. Sur le coup je le comparerais plutôt avec un chaton qui apprend qu'il faut se tenir sur ses pates pour avancer, mais bon, je ne suis pas là pour juger. Après ce que moi je pense des choses…

C'est quand même mon « meilleur ami ».

- Hy ! Drago !

Première démonstration de son QI, qui, soit dit entres nous, est aussi élevé que le cul d'un hippogriffe nain. Attendez, c'est que le début.

- Bonjour Blaise, comment te porte tu ? Moi très bien, là tout de suite j'allais faire quelque chose qui ne te regarde pas, avec quelqu'un qui ne te regarde pas pour des raisons…qui ne te regarde pas. J'ai été enchanté. Au revoir Blaise.

Je partais. Il me suivit.

Quand vous n'avez pas de chance…

- Drago attend moi.

Je soupirais. C'est dur d'être aimé.

- Tu à 2 minutes. Attention c'est partit.

Je reprenais ma route.

- Et bah voilà, je me disais…enfin avec les mecs on…enfin peu importe ça tu t'en fou…

- 1 min 30.

Nous marchions à présent.

- …enfin bref, on se disait…avec les gars…

- 1,10…

- …voilà, je…rahhh j'ai encore oublié….

- 50 secondes…

- …Tu pourrais au moins me….

- Chuuuuuuuuuuuuut….

- Hééééééééééé, mais il me reste 45 secondes…ahhhhhhhhhhhhh…

Mon bras finissais, par je ne sais quel tour de magie, dans son estomac.

- Ca fait mal…

- La ferme Blaise. Regarde plutôt.

Nous étions au détour d'un couloir, elle était là. ELLE.

Arrêtez d'espérer, je ne suis pas amoureux. Je ne suis même pas sur de l'avoir désirée un jour. Alors mesdames cessez de trépigner sur vos chaises et suivez un peu ce qu'il va se passer parce que ça va être marrant.

En tout cas pour moi, ça l'est.

Je sortais de l'ombre et avançait. Sourire carnassier greffé aux lèvres. 100 % hypocrite.

- Que vois-je ???? Une pauvre jeune fille solitaire, ça me fend le cœur.

- Pour qu'il soit fendu il faudrait peut être qu'il existe Malfoy.

- Qu'entends-je ? De si horribles mots, sortit d'une si belle bouche.

Son regard se leva. Granger, parce qu'il ne pouvait pas s'agir de quelqu'un d'autre, à moins que vous vous attendiez à autre chose, me regarda. De son virginal et brillant regard.

- Ca ne te fatigue pas ?

- De ?

- D'être aussi lourd en permanence, moi à ta place je serais claquée.

- Il m'arrive d'être claqué, mais à mon très humble avis, ce n'est pas pour les mêmes raisons…

Tout en la pressant grossièrement épaule contre épaule.

- Malfoy ?

- Oui !

- Tu veux bien me lâcher ?

- Pourquoi faire ?

- Libérer ma main.

- Et pourquoi ?

- Pour te la foutre où je pense.

- Rahhhhhh on ne peut jamais rire avec toi. Granger.

Je la lâchais. Elle remit en place ses cheveux. Replissa sa jupe et entama son départ.

- T'as un cul d'enfer Granger.

Elle tira sur sa robe, tout en continuant sa marche.

- C'est tellement dommage que tu le cache !

- Lâche-moi Malfoy !

- Je suis sur que tu pourrais être baisable. Si t'avais pas un sale caractère !

Toute l'assemblée, présente dans le couloir se retourna. Elle, s'arrêta. Y à vraiment des fois où je me dis que je suis intelligent comme mec.

- Pardon ?

- Pardon quoi ? J'ai rien dit…

Granger se retourna, aussi raide qu'un manche à balais et s'approcha.

- Mais je ne te permets pas Malfoy, pour qui tu te prends ?

- Attend que je réfléchisse….

En mimant la réflexion.

- …Pour moi.

- Et tu es ?

- Ton fantasme inavoué ? Un Dieu ???....hannn l'amour de ta vie ???

- Je pencherais pour un caillou dans une chaussure, un hurlement de désespoir…

- Je t'ai seulement complimentée !

- Tu m'as insultée.

- Même pas…

Une voix s'éleva au dessus des nôtres et interrompit notre passionnante conversation.

- J'aimerais savoir ce qu'il se passe ici. Maintenant. En détails.

Les élèves se dépêchèrent de fuir l'endroit me laissant seul en compagnie de Granger et de la harpie qui nous sert de pseudo-directrice. Mc Gonagall. Je me demande d'ailleurs comment elle fait pour leur faire peur. Elle terroriserait à peine un bébé. Quoi que, quand on la regarde bien…physiquement j'veux dire…

- Malfoy m'a insultée.

- Ce n'est pas vrai, je l'ai à peine taquinée.

La vieille chouette se tourna vers moi, de toute façon Granger, elle l'a dans la poche.

- Monsieur Malfoy ?

Bon d'accord, je l'ai peut être un peu titillée sur sa beauté mais c'est tout, je suis aussi blanc que neige.

Tout en battant gracieusement des cils.

- Etrangement, j'ai comme qui dirait un léger doute.

La pucelle intervint.

- Je ne vous le fait pas dire Professeur.

Tout en plongeant son regard dans le mien. La peste. Attend que j'te chope.

Ainsi Mc Gonagall me fit un énième sermon, tandis que l'autre grrrrrr se contenta d'approuvé tout ce que la vieille pie « inenculable » me disait. Y a des jours où je tordrais bien son joli petit coup de pucelle à celle là.

Parce qu'il faut que vous le sachiez. Granger à jamais vu la bête ou alors c'est que j'ai raté quelque chose ces 7 dernières années. En gros cette nana est la parfaite enquiquineuse virginal qui trimballe un postérieur à damner les saints dans une école où le sexe est devenu une institution dont je suis seul maître.

Respect à celui qui lui enlèvera sa culotte.

Au bout d'une vingtaine de minutes, à partir du moment où je n'entendis plus qu'un désagréable bourdonnement provenant des cordes vocales de la directrice, je pris la décision de partir.

C'est que j'ai une vie.

Ou plutôt une fille à rendre heureuse.

Donc, en bon samaritain que je suis, je m'en allais à ma tâche avec délectation. La démarche sensuelle, le regard ténébreux. Bref 1m 88 de sex appeal en chasse. Quand.

- J'en ai pas fini avec toi !

- Mais quoi encore !!!!

- RETOURNE-TOI !

Je m'arrêtais.

- Tu as dit ?

- Retourne-toi !

- Je rêve ou c'est un ordre ?

- Prend le comme tu veux. Maintenant tourne toi.

Ce que je ne fis pas, évidemment. Elle reprit.

- J'attends Malfoy.

- …

- J'attends.

- …

- Malfoy !

- …

Je me suis déjà entraîné avec Parkinson, c'est comme l'amour, je peux faire ça pendant des heures. Puis, alors que je songeais sérieusement à aller retrouver ma poule qui devait s'assécher à m'espérer, Granger se rua sur moi.

- Je n'accepterais pas que tu m'insulte ou que tu sortes la moindre connerie devant qui que se soit, suis-je bien claire ?

- Mais c'est qu'elle ferait presque peur !

- Je suis à des années lumières de rire.

- Et en plus t'en à l'air.

Elle attrapa le col de ma chemise. Woaaaa ça devient chô !

- Ecoute-moi bien Malfoy, je suçais des queues que tu te demandais encore à quoi pouvais bien te servir la tienne. Alors maintenant tu va être bien gentil et surtout très intelligent. A présent lorsque j'aurais le malheur de passer à côté de toi se sera Bonjour Hermione, au revoir Hermione et rien d'autres. Suis-je assez claire ou ai-je besoin d'illustrer ?

- ….

Je dois dire que là, j'hésite entre l'état de choc, le traumatisme ou l'ahurissement.

Rassurez moi, elle à bien dit ce qu'elle à dit ?