Bien le bonjour, population de ce site !
Bien, alors je me présente, je suis votre hôte, Luce, et je serais votre guide durant cette nouvelle aventure !
Je suis entièrement à votre service pour répondre aux questions, pour parler et tutti frutti !
Bien, passons à la présentation de cette nouvelle aventure :
Univers : BBC Merlin
Couples : Merlin/Arthur - OC/Perceval
Classement : M
Genre : Drame, romance, reveal!fic et OC
Situation spatio-temporelle : fin de l'épisode 11 de la saison 3, un peu avant le début du 12
Réponse aux Guests :
Maria : Tes reviews m'ont mis du baume au coeur :) Je n'ai jamais arrêté d'écrire sur Taste of Hope, mais j'ai passé le bac cette année et j'avais énormément de projets en attente... Si tu veux tout savoir, j'ai commencé à écrire cette histoire il y a un peu plus d'un an, et j'y ajoute tout le temps un millier de détails XD Je ne comptais pas abandonner cette histoire, ne t'en fais pas. C'était très gentil à toi de me laisser ces commentaires, merci !
Pour ceux et celles qui connaîtraient déjà l'aventure que je vous présente aujourd'hui, ceci est une réécriture ! Peu, très peu de choses ont changé, vous ne vous sentirez pas dépaysés !
Elle planta son regard dans les yeux couleur de raisin de Cirothe.
Celle-ci lâcha un souffle sur la mixture qui bouillonnait dans un chaudron face à elles, accordant sa magie à la potion qu'elles allaient avaler.
Ygrith s'empara du poignard dans sa poche ventrale de sweat-shirt et s'entailla la paume de la main, laissant goutter son sang dans le mélange.
Elle mâchonna son chewing-gum et remonta ses lunettes sur son nez avec un petit reniflement.
Ses yeux fixaient le liquide qui prenait lentement une teinte qui n'était pas sans rappeler du bronze liquide et scintillant.
Elle laissa tomber dedans une poignée de feuilles rouges, et remua le tout. Elle marmonna dans une langue incompréhensible.
Elle serra le poing autour de l'œuf violet qui reposait lui aussi dans sa poche.
Pourvu qu'il les suive dans leur manœuvre...
Les yeux d'Ygrith, d'un bleu tacheté de gris comme son père, se teintèrent d'un doré lumineux et chaud, et la potion s'illumina.
Rapidement, elle prit les deux autres objets cachés dans sa poche, un briquet et un morceau de papier.
Elle enflamma celui-ci, le laissant tomber dans la mixture.
Elle observa le morceau de feuille blanche immaculée, barré d'une simple date, le 16 juillet 598.
Elle alla vérifier que le cercle était bien en place, que chaque bougie était allumée et que le sac qu'elle avait sali pour qu'il soit plus discret contenait bien toutes ses affaires.
C'était un aller simple, alors il ne fallait pas qu'elle oublie quoique se soit.
Elle se plaça de nouveau au centre du triskel gravé dans le sol, faisant face à Cirothe, qui l'observait silencieusement.
Elle lui offrit un sourire piteux.
Elle savait que c'était une idée complètement dingue, et qu'elle n'avait qu'une chance sur trois d'atteindre son objectif...
Mais il fallait qu'elle tente le coup.
Au moins pour la mémoire de son père.
Elle leva les bras au ciel, ou plutôt au plafond de la grotte, et fixa celui-ci d'un regard doré brillant.
Un souffle glacial pénétra l'endroit, faisant gémir de peur le dernier être vivant dans la grotte.
La génisse blanche aux grands yeux d'un marron doux se colla un peu plus encore aux parois de la caverne.
-אלילה של זמן עוברת, O שומר של מפתחות, אני שולח לך תפילה, אותי, קוסם צנוע, ומפציר בך להשלים את המשאלה שלי. אותי, יגריט פאנדראגון, אני מציע לך האיפאר הצעיר הזה במקריב לקחת בזמן הנאדר עובר של המלכות של אטאר פאנדראגון, psalmodia-t-elle d'une voix d'outre-tombe, le cœur battant à la chamade dans sa poitrine.
Ses bras furent entourés d'une sorte de brume violette qui les encercla comme des serpents, coulant ensuite le long de son corps.
Ses cheveux étaient agités violemment sous un vent invisible et inexistant.
Ses lunettes faillirent s'envoler.
La fumée se glissa jusqu'au poignard effilé abandonné au sol, et sembla fusionner avec sa lame.
Soudain, tout se figea, comme dans l'attente de quelque chose.
Ygrith s'empara de nouveau de son poignard.
Il était simple, d'un bois noir poli et doux au toucher, la lame rutilante gravée d'un dragon à la base.
Elle s'approcha de la génisse, qui frémit de terreur, et attrapa vivement le collier qui lui ceignait le cou.
Elle la tira à sa suite, vers le chaudron, et lui caressa tendrement la tête, les larmes brouillant son regard.
Elle se détestait de faire ça, mais il le fallait.
C'était nécessaire à la finition du breuvage.
Elle échangea un regard avec Cirothe, et leva son poignard. La lame étincela froidement, émettant une légère lueur mauve.
Ygrith posa une main sur le front de la génisse, murmurant un mot qui la fit sombrer dans un profond sommeil.
Elle la fit léviter, ses yeux de nouveau couleur d'or fondu.
Lorsque l'animal fut pile au-dessus du chaudron bouillonnant, elle approcha l'arme de sa gorge, et la lui trancha.
-קבל זה מציע לשרות מחלקה). השלם את המשאלה שלנו, שימוש לבש הכוחות האצומים שלך. שתה את המזרקה הזאת וארמאיל, והתנגד לזמן עבור , chanta-t-elle d'une voix brisée, ses yeux ne quittant pas le flot écarlate qui s'écoulait de la plaie béante.
Elle se sentait monstrueuse.
C'était horrible, de prendre une vie aussi pure et innocente pour contenter ses propres désirs.
Comment faisaient les druides pour ne pas verser un torrent de larmes à chaque sacrifice ?
Elle fit descendre le cadavre désormais dépourvu de vie comme de sang de la génisse, et caressa tendrement sa tête immense et blanche.
Elle adressa une prière pour son âme, pour sa réincarnation future.
D'un mot soufflé, elle la fit voler hors de la grotte, la laissant à la Nature, sa véritable place. Le seul caveau assez digne et convenable pour elle.
Elle regarda Cirothe, qui cligna lentement des yeux, ce qui fit un petit cliquetis qui arracha un sourire à Ygrith.
Elle sortit l'œuf de sa poche, admira un moment comment les flammes se reflétaient sur sa surface lisse d'un violet profond.
Elle prit la louche et laissa tomber une goutte de la mixture couleur cuivre sur la coquille.
Elle approcha ensuite la louche de ses propres lèvres et but trois longues gorgées du breuvages magique. Elle regarda Cirothe boire à son tour, directement au chaudron.
Ygrith, sentant déjà les effets de la potion qui enflammait ses entrailles, s'empressa d'aller déposer l'œuf dégoulinant sur la troisième et dernière spirale du triskel.
Reprenant sa place sur sa propre spirale, elle leva de nouveau les bras au plafond, entonnant un chant terrible et profond, qui semblait sortir à la fois de sa gorge et des murs eux-mêmes.
Il y eut un bruit de craquement, et à l'extérieur la pluie se mit à tomber drue, les éclairs déchirant le ciel.
Cirothe mêla peu à peu sa voix rocailleuse à cet litanie puissante, qui remuait jusqu'aux tréfonds de la magie.
Une brume spectrale, épaisse et étrange, s'éleva du sol, et d'autres voix semblèrent se joindre à l'incantation. Le chant était à la fois magnifique et horrible.
Les mots s'entrechoquaient comme une chute de pierres provoquant l'avalanche.
Le triskel s'illumina soudainement d'un blanc mauve éclatant, forçant Ygrith à fermer ses yeux d'or, tout en continuant de psalmodier le chant incantatoire.
Une secousse la fit perdre l'équilibre, et elle manqua de tomber, mais son chant ne s'arrêta pas.
Un autre tremblement fit chuter des pierres au plafond, mais la brume formait un dôme lumineux et protecteur sur lequel les roches rebondirent.
Il y eut un dernier éclair de lumière, vif et aveuglant, avant qu'Ygrith ne s'effondre comme une poupée de chiffon.
o0o
La forteresse tremblait comme la nuit où Merlin avait libéré Kilgarrah.
Sauf que cette fois il n'y avait nul dragon pour causer tels ravages.
Camelot semblait sur le point de s'effondrer.
Le roi Uther hurlait de rage et accusait la sorcellerie à grands cris.
Le prince Arthur tentait de rassurer les gens au maximum, ainsi que de faire le point sur la situation qui semblait presque sans espoir.
Quoi que furent ces secousses, elles étaient l'œuvre de la magie, à n'en pas douter.
L'orage avait été trop soudain, trop violent. Les nuages étaient un peu trop violacés pour être naturels.
Ils se réunissaient en un point au-dessus de la forêt, comme un entonnoir qui était à la limite de toucher la cime des arbres.
Gaïus, qui soignait la cheville d'une servante tombée dans les escaliers au moment de la première secousse, échangea un regard avec Merlin, et celui-ci soupira.
Morgane était un peu plus loin, aussi déconcertée que tout le monde, feignant d'aider les gens comme elle l'aurait fait avant son empoisonnement.
-Non, Gaïus, fit Merlin avant même que le médecin n'ouvre la bouche. Ce n'est ni de mon fait, ni celui de Morgane.
-Peut-être est-ce Morgause, dans ce cas, exposa le vieil homme en lançant des regards furtifs autour d'eux pour voir si personne n'écoutait.
-Je ne pense pas. Morgane est vraiment surprise et Morgause ne lui cacherait jamais un tel plan.
Le médecin de la cour grommela de façon inintelligible, se concentrant un peu plus sur les soins qu'il apportait aux personnes venues se réfugier dans l'hôpital.
Merlin pinça les lèvres et se dirigea droit vers Morgane.
Il allait devoir la jouer fine, comme d'habitude, et poser des questions de manière à ne pas trop éveiller les soupçons...
-Non, ce n'est pas moi, ni Morgause, ni Mordred, lâcha sèchement la Dame avant qu'il n'ait pu ouvrir la bouche. Maintenant, laisse-moi.
-Je sais que ce n'est pas vous les coupables. Je venais vous demander si aviez une idée de ce que ça pourrait être.
Elle le jaugea du regard, les yeux plissés.
Il savait qu'elle tentait de déterminer s'il était honnête ou non, et ça le fit soupirer.
Fut un temps où la question ne se posait même pas, où ils avaient parfaitement confiance en l'autre.
Il regrettait l'époque où Morgane était la Dame courageuse et douce qui était amie avec le bas peuple et qui aimait taquiner Arthur avec lui.
Il avait l'impression de faire face à quelqu'un qui n'était pas Morgane, depuis qu'elle était revenue.
Elle n'était plus Dame Morgane, la pupille du roi Uther.
Il ne savait pas vraiment ce qu'elle était devenue, mais elle avait perdu sa bonté d'âme et ça lui manquait.
Elle sembla décider qu'il était franc, et sa bouche se tordit en un rictus mécontent.
-Morgause m'a parlé d'un phénomène qui y ressemble, marmonna-t-elle finalement d'un ton rageur, et qui aurait eu lieu il y a des siècles. Les mêmes événements : d'abord l'orage qui éclate, puis les secousses, et enfin la couleur des nuages qui finissent par former un entonnoir. Apparemment, la dernière chose serait un éclair de lumière aveuglante, et tout serait fini à la seconde où il aurait disparu. Mais ce qui en a résulté...
Elle hésita un moment, pesant le pour et le contre. Devait-elle réellement lui en parler ?
Si sa sœur apprenait qu'elle avait donné des informations à l'ennemi, elle n'allait pas apprécier...
Elle grogna, puis lâcha entre ses dents :
-Même pour nous, pour Morgause et moi, c'est contre-nature. C'est une sorte de déchirure dans le Temps lui-même, un pont entre le passé, le présent et le futur. Il faut un sacrifice pour accomplir le rituel, et celui-ci demande une force magique incommensurable. C'est bien plus de pouvoir que ma sœur, Mordred et moi réunis. Ce n'est pas humain.
-Et qui c'était ? La personne qui a causé cette déchirure, il y a des siècles ? Demanda Merlin, pressant.
-Une mère qui, pour protéger son fils, l'aurait envoyé dans le passé.
-Son nom, je veux son nom !
-Tout le monde le connaît, répondit-elle en plantant ses prunelles émeraudes dans les siennes. On l'appelle Moïse.
Sur votre gauche, vous trouverez des boissons fraîches pour faire face à la chaleur de l'été.
Sur votre droite, un pupitre muni de plumes, d'encriers et de parchemins vierges pour me communiquer vos impressions sur ce début d'aventure.
Merci à tous pour votre participation et à très bientôt !
