Titre : Un poids

Autatrice : lasurvolte (de pseudo) ou mari (mais vous pouvez m'appelez aussi Plectrude si ça vous dit ^^)

Disclaimer : Les personnages appartiennent sûrement à Conan Doyle, mais aussi un peu à Steven Moffat et la BBC, et puis à eux même (je veux dire Benedict il appartient à personne quoi, sauf à moi évidemment !) Non donc bon, rien ne m'appartient, sauf l'idée.

Résumé : Watson se souvient de choses qui raviraient les gens qui ne cessent de leur dire qu'ils sont en couple.

Genre : grand drabble

Couple : Sherlock/John (ou pas)

ATTENTION SPOILER : épisode 3 saison 2. En fait si vous n'avez pas tout vu, et bien allez regarder et revenez ensuite.


Il se souvenait.

Tout le monde les prenait pour un couple, mais qu'est-ce qu'un couple ? Ils ne faisaient rien de ce que faisaient les couples et pour Watson ils étaient clairement juste amis. Les meilleurs amis.

Le seul véritable aspect physique de leur relation, c'était ces fois là où Sherlock s'allongeait sur le canapé et posait négligemment sa tête sur les genoux de Watson qui y était assis. John n'était même pas sûr que son ami s'en rende compte, il se mettait là uniquement parce que c'était confortable pour lui.

Il n'y avait que ça et c'était à ça que Watson pensait maintenant. Y avait-il besoin de plus ?

Leur relation platonique suffisait grandement à John, écouter ce connard barbant se vanter ou le voir bouder, accumuler les mimiques montrant qu'il va faire tout un tas de remarque prouvant sa si géniale intelligence, c'était parfois fatigant mais ça remplissait sa vie et John s'y était, non seulement, habitué, mais ne pouvait plus s'en passer. Il trouvait Sherlock exaspérant mais ne cessait de l'admirer et sa présence lui devenait absolument nécessaire.

Et le poids de sa tête sur ses genoux ne voulaient pas s'arracher de sa cervelle.

D'accord, ils étaient un couple, bien, si vous voulez, ils vivaient une sorte d'amour totalement platonique mais bien suffisant. Chacun remplissait la vie de l'autre de la manière dont il fallait et Watson était certain qu'il aurait été capable de donner sa vie pour Sherlock.

Ironiquement, c'était Sherlock qui avait donné sa vie pour lui. Une très mauvaise blague, vraiment.

« Ne sois pas mort je t'en supplie »

Mais la tombe resta de marbre.

Peut-être devrait-il acheter un chien, pour résoudre le problème du poids sur ses genoux.
Pour le reste il ferait sans.

Fin.

L'autatrice : bon je suis une grosse fan de Sherlock, la série, mais cette fin ça m'a tué je veux dire voilà. Et comme je n'ai jamais assez de Sherlock/John, j'en écris, pi voilà. J'avais l'image de la tête frisée de Sherlock sur les genoux de John et voilà ce que ça a donné… Ca aurait pu être plus joyeux, j'avoue.