Bonjour, c'est la première fanfic' que je poste ici, ce n'est pas à mon habitude de poster mes écrits mais voilà...

C'est donc une petite fanfiction de Rebelle (Brave en anglais) qui est censée ne pas bien se terminer. Je ne l'ai pas finie, je crois. Je compte aussi faire des fanfictions sur le reste du groupe du Big Four mais je ne sais pas si je posterais ces autres écrits. N'hésitez pas à me faire part de vos avis ! Je suis ouverte à tout commentaire.

Il est possible que certains passages puissent être un peu déstabilisants, non pas au niveau du langage (j'évite les mots grossiers) mais au niveau de quelques troubles psychologiques. Mais comme c'est la première fois que je montre ce genre de texte, je ne sais pas à quel degré c'est choquant (car moi ça ne me choque pas...), mais je préfère prévenir au cas où. Surtout que si je rajoute du texte, il se peut que ça risque de creuser un peu plus dans les troubles mentaux du personnage.

Disclaimer : Rebelle (Brave) ne m'appartient pas, tout comme ses personnages, c'est une œuvre de Disney Pixar.

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Comme le destin l'avait prédit...

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Merida, bougonne, observait la scène qui se déroulait devant ses yeux. Trois hommes au physique totalement différent se tenaient devant la grande estrade. L'un était très maigre, aux cheveux noirs épais et bouclés, et possédait des tatouages bleus, le deuxième était rond et imposant, sa lisse chevelure châtain clair était ramenée en deux couettes de chaque côté de la tête, et le dernier était trapu, ridé et colérique, avec de raides cheveux blond pâle hérissés sur son crâne. La jeune fille aux cheveux roux et bouclés - ce jour-là ramenés de force par sa mère sous un tissu recouvrant sa tête - les trouvait horriblement ridicules et énervants.

Elle avait été obligée de venir ici, sur ce siège de bois aux côté de sa famille, la famille royale, tout comme elle avait été forcée à s'habiller ainsi. Cette fête était tout ce qu'il y avait de plus haïssable pour elle. Elle observa la reine, vêtue d'une élégante robe émeraude et coiffée de son inséparable couronne, qui venait de se lever en imposant le silence à la foule.

- Seul l'aîné de chaque famille pourra, selon la tradition, participer à ce tournoi et espérer obtenir la main de la damoiselle ! » s'écria-t-elle.

Quelle tradition stupide... pensa Merida à défaut de pouvoir l'exclamer tout haut. C'est vraiment injuste, je n'ai que 16 ans ! Elle aurait voulu changer cette loi. Elle refusait toutes ces obligations de princesse. Toute sa vie, sa mère n'a cessé de vouloir la modeler à sa manière pour confectionner une parfaite petite marionnette sage et modèle comme elle en a toujours voulu. Une princesse ravie de son sort, méritante de ses responsabilités, dévouée aux lois... et à ces foutues traditions. Je ne serais jamais comme ça, Mère, pesta-t-elle encore dans son for intérieur. Évidemment, celle-ci ne l'entendit pas et enchaîna :

- Archers, à vos marques !

- Oui, archers, à vos marques ! » répéta gaiement son époux, le roi Fergus, un homme imposant, jovial et roux, assis aux côtés de sa famille.

- Et que le meilleur gagne. » conclua-t-elle, en se rasseyant.

C'était sans doute ça, en fait, qui la mettait d'aussi mauvaise humeur. Ce n'était pas cette robe entravant ses mouvements, au corset si serré qu'elle peinait à respirer, ni la perspective de devoir supporter cette fête. C'était le fait qu'à cause d'un titre qu'elle n'a même pas voulu, elle n'était pas maître de son destin.

Elle observa les trois prétendants et se désespéra pour eux en constatant que l'un était timide et analphabète, qu'un autre était crâneur et prétentieux, et que le dernier était dans la lune, l'air idiot. Ils étaient chacun placés à plusieurs mètres devant une cible, et la foule s'était rassemblé derrière eux. À côté de chacun d'eux, un grand drapeau était planté et représentait une armorie différente. Elle reconnut le sceau du clan MacIntosh, celui du clan Dingwall et aussi celui de MacGuffin.

- Allez, c'est parti ! » lança le roi.

Le premier des fils nobles banda son arc à sa moitié, comme s'il avait peur qu'il se brise entre ses doigts. Il tira mais sa flèche se planta au bord de la cible, loin du centre rouge, provoquant des exclamations déçues.

Ce fut ensuite le tour du jeune homme brun bombant le torse, sous des acclamations féminines hystériques. Avec une moue faussement charismatique, il lança sa flèche, qui s'enfonça à quelques centimètres du milieu. Il réagit alors de façon disproportionnée en hurlant et lançant son arc dans la foule, avant de s'écrouler au sol et de le frapper avec ses poings.

Ce fut finalement au jeune homme un peu attardé de tenter sa chance. En voulant saisir une flèche dans son carquois, il en fit tomber tout autour de lui. Il essaya de viser mais sa flèche pivota par manque de maintien. Impatient, le père de Merida d'écria, d'une voix puissante et exaspérée :

- Ooh, finissons-en ! Tires, petit !

La jeune écossaise rousse ne s'étonna pas de voir le prétendant sursauter. Celui-ci tira en même temps et, à la grande stupéfaction de tous, sa flèche se planta en plein centre de la cible. Le roi se retourna vers sa fille et dit :

- Ooh quelle surprise ! C'est formidable, qu'est-ce que t'en dis ?

Mais il parla dans le vide : la rouquine avait disparu. S'ils croyaient que je comptait les laisser faire... La foule se retourna vers la plaine. Une personne, la tête cachée par une capuche, planta un nouveau drapeau entre le premier et l'estrade. Elle se dévêtit de sa cape et tout le monde reconnut la chevelure rousse, bouclée, imposante, de Merida. Elle tenait fermement dans sa main un arc et portait dans le dos un carquois de flèches. Elle proclama :

- Je m'appelle Merida. C'est pour remporter ma propre main que j'entends participer à ce tournoi !

La reine se leva, déboussolée par l'idée de sa fille, les yeux écarquillés et la bouche entrouverte de surprise - ou alors avait-elle eut en tête de lui ordonner de revenir s'asseoir, mais la confusion lui avait ôté la voix ? L'écossaise tenta de tirer, mais sa robe la gêna et elle pesta :

- Je déteste cette robe !

Elle étira violemment ses membres afin de déchirer les tissus trop serrés de son vêtement, provoquant des exclamations horrifiées dans la foule ainsi que la colère de sa mère, qui commença à avancer vers elle.

Merida pût tirer une flèche aisément - elle se planta en plein centre. Elle marcha à grands pas confiants vers la deuxième cible et tira sans s'arrêter, obtenant le même résultat que la précédente. La reine continuait de tenter de se rapprocher d'elle, lui ordonnant de ne pas lancer une autre flèche.

Sa fille arriva devant la troisième cible, celle où le prétendant avait planté sa flèche dans le mille. Elle banda son arc, visa, inspira, ignorant le ton impératif de sa mère, expira, puis lâcha la corde qui projeta la flèche vers la cible... Et qui fendit en deux celle du jeune homme et traversa la toile pour se planter dans le bois supportant l'objet. Elle se mit à sourire, ravie de son exploit, puis tourna la tête pour planter son regard rebelle et décidé dans celui, furieux, de sa mère.

- Qu'est-ce que tu as fais, Merida ? » hurla la reine en l'empoignant par le bras.

- J'ai fais en sorte de décider de mon avenir ! De choisir mon destin ! Je ne veux pas que ma vie soit dépendante de lois et de traditions que je n'approuve pas ! Je ne veux pas...

- Tais-toi ! Tu ne sais pas ce qui est bon pour toi !

- Me taire ! Obéir ! Faire ceci ! Ne pas faire cela ! Être une princesse ! » cria la rousse. « Vous ne faites que de me donner des ordres du matin jusqu'au soir pour me transformer en...

- Tu vas m'écouter, jeune fille !

- Non ! Vous, vous ne m'écoutez jamais ! Vous voulez me transformer en ce que je ne suis pas !

- Je veux juste que tu prennes tes responsabilités !

- Vous voulez me transformer en vous ! Mais je ne serais jamais comme vous ! Je préférerais MOURIR plutôt qu'être comme vous !

Furieuse, ne pouvant plus se contrôler plus longtemps ni en entendre davantage, la reine arracha l'arc des mains de sa fille et le brisa en deux en le frappant contre sa jambe. Horrifiée, Merida joignit ses mains sur sa bouche afin d'étouffer un cri, puis se redressa avec fierté, malgré sa mâchoire tremblante.

- Je ne serais jamais comme vous. Ce serait mon pire cauchemar. » rajouta-t-elle avant de siffler son cheval, qui était dans un grand enclos plus loin.

L'animal, un puissant shire du nom d'Angus, sauta par-dessus la clôture et galopa vers elle lorsqu'il rua soudain en hennissant, effrayé par quelque chose dans les bois, derrière lui.

Tout le monde tourna son regard vers la forêt et la foule hurla de panique lorsqu'un ours gigantesque et terrifiant en sorti.

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J'ai un peu modifié l'organisation de l'histoire, en partageant ce que j'avais écrit en plusieurs "paragraphes" plus ou moins long, pour qu'il y ai plus un esprit de "chapitres"...