L'homme de sa vie

Bonsoir a tous! Cette histoire a pour personnages principaux Lavande Brown, et son fils, Gary. J'essaie de me situer au plus près des détails que JKR a développer pour le futur de ses personnages.

L'histoire se déroule durant l'été qui précède l'entrée d'Albus et Rose a Poudlard. (Epilogue des sept tomes). Je remercie Alixe, qui m'a autorisée a utiliser quelques dates de ses fanfictions, excellentes, d'ailleurs! (Les survivants, Les bâtisseurs, Les réformateurs). Elles apparaitrons par la suite, dans l'histoire. Enfin, il est fort probable que vous trouviez des fautes, notamment de conjugaison, dans ce chapitre, voir peut être les suivants. Je m'en excuse, j'essaie de me relire du mieux que je peut, et je n'ai pas encore trouver de correcteur/rice. Si ca vous branche, n'hésitez pas a m'envoyer un message...

Disclaimer: Tout ce merveilleux univers Harry Potter appartient a JKR. Sauf Gary, qui est un personnage de mon invention. Mais si vous êtes sages, je vous le prêterais... Hehe.


Chapitre 1: Le retour du fils.

Lavande jeta un coup d'oeil a sa montre et accéléra le pas. Elle allait être en retard! La foule était dense, a King's cross, et elle essayait désespérément de se frayer un chemin. Enfin, elle accéda a la barrière, et déboucha sur le quai 9 3/4. Ici aussi, il y avait du monde. Une foule de parents qui avaient hâte de revoir leurs enfants!

-Eh Lavande! Ouhouh, par ici!

Ginny lui faisait de grands signes de la main. Lavande se dirigea vers elle et la salua.

-Harry n'est pas là?

-Il n'est pas encore en vacances: ils ont du travail chez les aurors! Albus, viens là!

Le deuxième fils Potter s'était éloigné. Il revint près de sa mère et adressa un sourire à Lavande.

-Bonjour, Lavande!

-Salut, Albus. Alors, hâte d'être à Poudlard en Septembre?

-Moi aussi je veux aller à Poudlard! Geignit Lily, accrochée à la main de sa mère. Ginny leva les yeux au ciel.

-Lily ne veut pas être séparée de son deuxième frère. Moi, ça ne me dérange pas, je serais plus tranquille à la maison, ajoutât-elle en souriant.

-C'est vrai qu'un peu de calme fait du bien! Papa va être très content d'être débarrassé de toi, fit George, qui venait tout juste de les rejoindre, à sa fille.

-Maman a dit qu'elle préférerait se débarrasser de toi! Répliqua Roxanne, l'air digne.

Les adultes éclatèrent de rire. Ils furent rapidement rejoints par Fleur et Bill. Tous venaient chercher leurs enfants. Enfin, le Poudlard express entra en gare, rutilant sous le soleil, laissant échapper de grands panaches de fumée. Les parents se pressèrent sur le bord du quai, ayant hâte de retrouver leur progéniture. Lavande se hissait sur la pointe des pieds, elle n'était pas assez haute, malgré ses hauts talons, pour voir au dessus de la foule. Enfin, un jeune homme apparut. Il était grand, et bien bâti, avec de solides épaules. Ses yeux clairs se démarquaient sur son visage clair, et ses cheveux effleuraient ses épaules. Il lui souri et Lavanda se sentit fondre. Toujours sur la pointe des pieds, elle le serra dans ses bras, et son fils répondit à son étreinte. Puis elle recula et le contempla.

-Va falloir rafraîchir ta coupe de cheveux!

Il eut un petit sourire

-Toi aussi tu m'as manquer, maman...

-Hey Gary, tu gênes! Fit Victoire Weasley, avant de le contourner pour embrasser sa mère et son petit frère. La famille Weasley prenait à elle seule une bonne partie du quai, mais Gary se contenta de sourire.

-J'organise un repas, Dimanche prochain, fit Ginny en s'éloignant avec ses enfants. Je compte sur toi!

-D'accord!

-On y va? Fit Gary. J'aimerais éviter Daniela...

-Ce n'est pas ta petite amie? Demanda Lavande en plissant le nez.

-Hum... C'était...

Lavanda gloussa et ils s'empressèrent de sortir de la gare. Ils allèrent jusqu'au chaudron baveur et passèrent sur le chemin de traverse, ou Lavande tenait une boutique. Elle régla quelques détails avec Betty, son employée, pendant que Gary flânait un peu dans les rues. Il revint avec un grand sourire.

-Il y a un nouveau Nimbus qui est sortit!

Il prit un air de chien battu.

-Je pourrais l'avoir, pour mon anniversaire? C'est bientôt... Et un batteur hors pair comme moi a besoin d'un bon balai! Ajoutât il en plaisantant.

Bientôt, en effet, songea Lavande avec nostalgie. Mi-août, son fils aurait 17 ans... La majorité. Puis, enfin, ils rentrèrent chez eux.

-On mange quoi se soir?

-Tu est un ventre, soupira sa mère. Je t'ai préparé un gratin de pâtes...

-Comme j'aime?

-Comme tu aimes, fit Lavande en réchauffant le plat d'un coup de baguette.

Ils dînèrent tranquillement, et Gary monta se coucher tôt, fatigué par le voyage. Lavande, elle, s'installa dans le salon avec un livre, mais bientôt, ses pensées divaguèrent.

La guerre était finie depuis un an et demi quand elle c'était aperçue de sa grossesse. Son père, sorcier né moldu, avait refuser de se rendre au ministère. On envoya quelques raffleurs l'arrêter et sa mère, qui s'interposa, fut tuée durant l'arrestation; alors que Lavande était a Poudlard. Envoyé à Azkaban, son père anéanti par le chagrin ne tarda pas à mourir, quelques semaines avant la bataille. Lavande ne fut mise au courant de son décés qu'après la mort de Voldemort. Elle resta seule dans sa maison d'enfance, ne pouvant se résoudre à la vendre.
Mais la vie continuait et elle sortait beaucoup, à moitié à cause de son esprit écervelé, à moitié pour se distraire de son double deuil. Rapidement, elle avait trouvé un job d'apprentie couturière chez madame Guipure, qui lui permettait de vivre tranquillement.

Elle était jeune, un peu insouciante et après tant de malheurs, elle voulait profiter de la vie. Un après-midi de Janvier, suite a un malaise dans l'arrière boutique, elle était allée consulter un médicomage a St-Mangouste. Les jours suivants, elle passa de nombreuses heures dans la cuisine des Patil, les yeux rougis, avec l'envie de se noyer dans sa tasse de thé. Madame Patil essayait de la réconforter avec des cookies, et monsieur Patil lui garantissait que la porte de sa maison lui serait toujours ouverte, mais cela ne l'aidait pas concrètement. Timidement, Padma avait suggéré l'avortement moldu, mais à presque trois mois de grossesse, ce n'était plus légal, et de toute façon, Lavande n'en avait pas envie. Madame Guipure refusa de la garder dans son état: elle ne pouvait pas lui payer des congés maternité, pas avec l'état dans lequel étaient ses finances après la guerre.

Alors Lavande avait vendu l'ancien lit de ses parents et avait mit son ancien berceau, remonté de la cave, à la place. Elle était rentrée dans toutes les boutiques du chemin de traverse pour trouver un emploi, mais tous lui firent la même réponse que son ancienne employeuse. Ron Weasley, qui aidait a présent son frère, l'avait d'abord regardée, gêné, puis avait installé un gros fauteuil derrière la caisse. Encaisser les articles ne ramenait pas autant d'argent qu'il lui en fallait, mais elle travaillait assise, et les Weasley l'entouraient de leurs attentions. Cefut même George, qui continuait à passer la voir tout les jours quand elle avait dut arrêter de travailler les deux derniers mois, qui l'accompagna a Sainte-Mangouste.

Elle ne l'aima pas immédiatement, même si il était le plus beau bébé qu'elle avait jamais vu. Elle était bouleversée, éclatant en sanglots quand son fils pleurait et avait des allures de zombie. Puis au fur et à mesure des semaines, épaulée par une Molly qui avait déjà élevé sept enfants et qui ne demandait qu'à recommencer, Lavande apprit à être mère. Elle devint experte pour les sorts d'imperméabilisation des robes face au vomi, la préparation du biberon à la baguette sans quitter des yeux Gary dans son bain, et le sauvetage in extremis du vase malencontreusement poussé. L'argent qu'avaient laissé ses parents ne durerait pas éternellement, elle travaillait chez elle, effectuant des petits travaux de couture. Ses doigts, et surtout sa baguette, de fée, lui amenèrent rapidement des hordes de hibou transportant des robes; son talent étant largement vanté par le biais de ses amis et de l'incontournable famille Weasley.

Elle crut mourir quand Gary partit à Poudlard. Son unique préoccupation au monde depuis plus de dix ans s'envolait. Encouragée par des amies enthousiastes, et une Molly toujours plus solidaire, elle loua un local sur le chemin de traverse, et ouvrit sa boutique. On compensa ses finances rendues bancales, par les frais de fournitures scolaires et ceux de son projet, en l'invitant à manger chaque soir de la semaine. Lundi, Molly Weasley la serrait dans ses bras. Mardi, Dean et Parvati Thomas-Patil l'acceuillaient dans leur maison encore envahie de cartons. Mercredi, elle discutait des nouveaux articles de Padma parus dans la gazette du sorcier. Jeudi, c'était l'odeur de brûlé des plats d'Hermione et le sourire crispé de Ron. Vendredi, elle regardait Harry se faire recouvrir de purée de carottes par ses enfants. Samedi, George passait toujours la chercher pour lui montrer les nouvelles farces qu'il avait inventé, et qui, disséminées dans la maison, faisaient hurler Angelina. Le Dimanche, enfin, elle échappait à la horde pressante de ses amis si généreux mais un peu envahissants, pour se reposer.

En plus de devenir une mère admirable, Lavande révolutionna l'Angleterre sorcière, à sa façon. La première année d'ouverture de sa boutique, elle se contenta de raccourcir les robes au mollet et d'élargir les cols. La seconde, elle fit une superbe collection d'été a manches courtes. La troisième, on cassa sa vitrine en découvrant l'existence des décolletés. Grâce aux origines de son père, Lavande avait toujours côtoyé le monde moldu, et en adorait la mode. Elle étouffait sous les robes sorcières. Conseillée par la sage Hermione, qui elle aussi préférait les coupes moldues, elle avançait pas a pas. Son style provoqua quelques réactions musclées dans la société sorciére, d'où la vitrine cassée, mais dans l'ensemble, ses robes furent vite adoptées. Le fait qu'une ancienne harpie, Ginny Potter, rentre souvent dans sa boutique pour en ressortir toujours plus élégante, y était peut être pour quelque chose. Elle s'attaqua même à la mode masculine, et ce fut un Harry blasé d'être une idole qui popularisa le pantalon et la chemise sous une robe de travail.

Durant ses années, il y eu quand même une question que l'on se murmura, parmi ses amis: qui était le père de Gary?

On ne connaissait pas la date précise du début de sa grossesse, et elle avait eu de nombreux petits amis à cette époque. Sans en être sure, Lavande avait toujours eu un nom en tête: Seamus Finingan. Ils étaient sortis ensembles plusieurs mois, après des semaines de flirt. Mais Seamus, qui avait commencé a travailler dans le milieu du quidditch, obtint le poste d'assistant du directeur de l'équipe de quidditch des Guerriers de Woollongong, qui devait le mener... En Australie. Seamus essaya bien d'argumenter qu'ils pourraient prendre les portoloins internationaux pour se voir le week end, mais Lavande déclara qu'elle ne voulait plus le voir. Vexé, il ne donna plus de nouvelles, à part à son meilleur ami Dean. Ce fut suite à cette rupture que Lavande enchaîna les conquêtes, mais elle était quasiment sure d'être tombée enceinte quand elle était encore avec Seamus. Mais lui envoyer une lettre, quelques semaines après son départ, pour lui annoncer qu'il allait être père ne lui avait pas parut une bonne idée, surtout qu'elle n'en était pas sure. Elle vécu sa maternité seule.

Gary n'avait pas mal vécu le fait de ne pas avoir de père. "Oncle George", son parrain après qu'il eut accompagné sa mère à St-Mangouste, lui offrait toujours plein de cadeaux, et "Oncle Dean", jouait toujours avec lui, et il lui avait appris à dessiner. Ces deux là avaient servis de père de substitution. A Poudlard, il découvrit que beaucoup d'autres enfants n'avaient pas de père, même s'ils étaient un peu plus âgés que lui: beaucoup étaient morts sous le régime de Voldemort... Cependant, il savait que ce n'était pas pour ça qu'il n'avait pas de père. Lavande ne lui avait pas caché la vérité, elle lui avait expliqué que son père et elle avaient arrêté de s'aimer avant qu'ils ne sachent que Gary allait arriver. Mais ce n'était pas pour autant que sa mère ne l'aimait pas pour deux...

Lavande finit par monter se coucher. Elle repensa à une expression qu'une de ses cousines moldue employait tout le temps. C'était quoi, déja? Ah, oui... Elle avait "grave assuré".


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