DISCLAIMER : Iron Man 3, The Incredible Hulk, Captain America : The First Avenger et The Avengers sont les propriétés de Walt Disney Studios, Paramount Studios et Marvel Studios. Ce travail a été créé par purement pour l'amusement. Aucun profit n'a été fait et aucune infraction n'a été voulu.
RATING : T (pour langage, violence et image peturbantes)
AUTHOR'S NOTE : [Traduction] Alors nous avons fait Steve et Tony ("Invincible"), Steve et Clint ("The Right Call"), Steve, Clint et Tony ("The Last Level"), Steve et Thor ("Self From Self") et Steve et Natasha ("Red Rain"). Cette fois, c'est Steve et Bruce (avec Tony et Clint en important support). C'est situé après Iron Man 3 et Thor : The Dark World mais avant Captain America : The Winter Soldier (spoilers pour les deux premiers mais aucun spoiler pour le dernier). Bien sûr, pleins de pleurs et douleurs à venir. Aucun couple à part Tony/Pepper (et ScienceBros. bromance :D). Des parties de cette histoire existent dans le MCU, d'autres existent dans les comics et il y a celle que j'invente comme j'écris (ce qui ferait que cette fic est un peu un UA ? On verra).
Aussi, ma science est un mix composée de comment les choses pourraient marcher, comment les choses pourraient marcher dans un monde de comics et comment l'histoire a besoin qu'elles marchent. Alors prenez le avec un grain de sel ! A vos marques et appréciez !
UNSUSTAINABLE Par thegraytrigress
Bruce Banner aimait rester hors des projecteurs.
Par conséquent, son amitié avec Tony Stark était un peu paradoxale.
Tony était tape-à-l'oeil, riche, extravagant et un peu près le parfait opposé de Bruce dans tous les sens du terme. Là où Bruce était silencieux, calme et réservé, Tony était bruyant, facilement mécontent et opiniâtre. Là où Bruce appréciait simplement et discrètement, Tony voulait du complexe et de la notoriété. Tony cherchait activement les problèmes et Bruce faisait tout son possible pour les éviter. Tony s'épanouit dans l'intention et Bruce se flétrissait et paniquait lorsque des gens le remarquaient. Ils allaient ensemble aussi bien que l'huile et l'eau (avec Tony étant que partie extrêmement combustible du mélange qui présageait l'explosion et le désastre). Si ce n'était pour leur amour mutuel de la science, ils n'auraient vraiment rien en commun. Pourtant, ils sont, inexplicablement, devenus amis.
Bruce doutait sa santé mentale quelques fois. Sincèrement.
"Je m'inquiète assez de la probabilité pour que cette chose m'explose en pleine face." Tony tripotait la botte de son nouvel Iron Man (Mark 50 ou quelque chose dans ce genre - honnêtement, Bruce avait perdu le compte). Et honnêtement, Bruce avait arrêté d'écouter depuis quelques minutes. Tony avait tendance à divaguer et bredouiller illogiquement pendant qu'il travaillait. C'était une autre grande différence entre leur personnalité. Bruce appréciait la paix et le silence et il n'y avait pas beaucoup de cela vers la Tour Stark. Il se demandait quelques fois si cela tuerait Tony de rester immobile pendant un moment et de ne pas parler. Il se demandait également s'il en était ne serait-ce capable.
Stark s'assit sur un tabouret, mâchant une part de pizza au pepperoni, fixant les entrailles de sa botte. Il avait de la graisse sur son t-shirt (de pizza ou autre - Bruce ne savait pas). Son visage était tendu de concentration mais ses yeux suggéraient qu'il ne l'était pas réellement. Pas sur une chose au moins. Tony était brillant, peut être l'homme le plus brillant que Bruce aie jamais connu, et il était extrêmement doué pour être multifonction. Il pouvait faire une douzaine de choses simultanément, son esprit agile marchait bien plus vite et avec plus d'efficacité que son corps (bon sang, mieux que la plupart des ordinateurs). Il n'échouait en rien. Enfin, une douzaine de chose relié à l'invention, le design et la construction. Il était plutôt mauvais à la plupart des autres choses : gérer sa compagnie, être une personne saine, avoir une vie saine. Garder Pepper heureuse. (quoique ce dernier n'était pas dû à un manque de volonté et, depuis l'incident avec le Mandarin, les choses se sont définitivement amélioré sur ce point).
Mais, sur cela, Bruce n'était celui qui pouvait juger. Il n'était pas exactement un génie en réussite de vie. Bien que, encore une fois, les choses soient améliorées sur ce point depuis la Bataille de New, un an et demi plus tôt. Une large partie de sa stabilité était largement dû à Tony. L'ingénieur avait ouvert son foyer, ses laboratoires et sa vie à Bruce sans jamais en faire trop (ce qui, pour Tony, était un incroyable). Ils étaient juste de tomber l'un sur l'autre, une relation simple (la première que Bruce aie eu dans ce qu'il semble être une éternité). Tony l'avait vu à sa juste valeur et le problème de "The Other Guy" n'avait jamais créé de barrière entre eux. Plus important, Tony n'avait pas peur de lui. Cette sorte de confiance implicite était un baume au coeur pour lui ; quelqu'un qui n'avait jamais été échappé à la peur que le monstre en lui n'échappe à son contrôle et blesse quiconque assez stupide pour être à ses côtés. Ils sont passés tant de temps ensemble, inventant ensemble, travaillant ensemble, bricolant ensemble. Ils avaient leurs moments de côté (quelques fois beaucoup de moments, semaines ou mois au plus). Mais quand Tony avait fini sa dernière crise existentielle ou Bruce avait finit se faire culpabiliser, de se craindre jusqu'à s'exiler dans un coin isolé du monde ;ils se retrouvaient toujours. Il avait une invitation permanente à la Tour Stark. Même si Bruce avait été réticent au début à propos de rester à un endroit si visible au milieu d'un lieu aussi populeux, cela ne le gênait plus vraiment désormais. Tony lui avait donné une place où rester et il en avait besoin.
Et Tony avait besoin de lui aussi. C'était réconfortant, si bon quand il se l'admettait. L'Extremis aurait pu tuer Pepper sans l'aide de Bruce pour le stabiliser. Et l'Extremis avait finalement "détruit" quelques uns des démons de Tony, le permettant de retirer les éclats d'obus de son coeur ainsi que l'arc réacteur de sa poitrine. Bruce avait permis tout cela et il était secrètement très fier de lui-même.
"Tu dérives encore," chantonna Tony depuis l'autre bout du bureau. "Tu crains à écouter. Tu sais ça, hein ?"
Bruce roula des yeux et alla examiner son dernier projet dans une des très nombreuses bornes d'ordinateur holographique de Stark. Son dernier voyage en Inde lui avait inspiré d'investir dans la possibilité de plante à l'entretien autonome. Ainsi, il pourrait les donner au région incapable d'en faire pousser, permettant de faire baisser la faim et la pauvreté. Il avait vu beaucoup trop de personnes mourir de faim, beaucoup trop d'enfant sans viande dans leur os, d'estomac enflé et des yeux dénués de vie pour continuer à ignorer cela. Rien, aucune nation ne semblait capable de faire assez pour nourrir des centaines de milliers de pauvres famille dans le monde. Donc Bruce avait pris la décision de faire tout ce qu'il pouvait pour. Tout ce qu'il avait essayé jusqu'ici, - pratiquer médecine pour ceux qu'ils ne pouvaient se l'acheter, offrir à toutes les associations qu'il pouvait - n'avait été rien d'autre que mettre un pansement sur une jambe de bois. Alors il s'était tourné vers la science parce c'était ce qu'il savait faire de mieux. Et transformer la science en quelque chose qu'il voulait faire ne faisait que lui donner envie d'en faire plus. Il passa alors les dernières semaines à Tour Stark, travaillant sur sa nouvelle initiative.
Mais, malheureusement, il atteignait une impasse. Ses pensées avaient été simples. L'Extremis conférait une résistance extraordinaire, une force incroyable, la capacité de véritablement régénérer des tissus endommagés. Ses capacités n'étaient pas bien étudiés, donc il y avait théoriquement aucune limite sur quoi ce que ça pouvait faire. Cependant, les effets secondaires était un assez (en réalité immense) problème. La folie. La rage. Sans mentionner la chaleur et l'énergie produit par la réaction de l'Extremis avec des tissus organiques qui résultent à la combustion de ces dits tissus. Bruce devait développé un moyen pour neutraliser cet aspect de la formule, mais cela transforma les éléments positifs en mauvais. La force perpétuelle. Les capacités de régénérations. La plupart de l'Extremis fonctionnait même avec l'effet refroidissant des agents neutralisants. Mais pas assez pour créer des plantes qui fleurissent ou donner des fruits indéfiniment, sans faner ou s'infecter. Et quand il diminuait le taux d'agent neutralisants, ses plantes se transformaient en petites et tristes balle de flammes et de fumée.
Il avait essayé d'examiner sa dernière vague de donnés. Son dernier plant de tomate avait survit quelques jours, germant de prometteurs fruits, larges et juteux, avant de finir comme toutes ses autres plantes. Il commençait à être un peu découragé, franchement, et plus qu'un tantinet frustré. Le scientifique en lui savait que c'était le but de l'Extremis, mais bien que l'agence criminel Advenced Idea Mechanics (ou AIM) l'avait créé pour le mal, cela peut être régler et racheter. Il aurait probablement dû abandonner, mais il ne pouvait pas. Lui et Tony étaient trop similaires sur ce point. Quand ils savaient qu'ils avaient raison, ils feraient n'importe quoi pour le prouver. Pepper appelait cela de l'entêtement. Tony appelait cela de la confiance. Bruce pensait juste que c'était être un bon scientifique.
"La terre à Brucie," l'appela Tony. "Houston, avons-nous un problème ?"
"Quoi ? Oh. Qu'est-ce que tu disais ?"
"Je disais que je pensais que n'importe quelle demande en mariage que je lui ferai allait m'exploser à la face. Je l'ai dit genre trois fois pour info." Tony s'éloigna de son banc de travail, son tabouret roula à travers la pièce afin qu'il prenne une autre part de pizza dans la boite situé sur le banc opposé. Il ne devrait pas avoir de nourriture dans l'atelier, mais Tony n'était pas exactement du type à s'occuper des règles. "Elle s'y attend maintenant et elle aime que les choses soient imprévisibles. Donc, pour l'amour de Dieu, comment je suis sensée gérer face à ce genre de logique ?"
"Oh. Chais pas."
Tony roula des yeux. "Tu es inutile. Combien de fois par jour m'ignores-tu ?"
"Est-ce que c'est une question rhétorique ?"
"Tu as besoin d'être meilleur pour écouter tu sais ?"
"Ce dont j'ai besoin c'est un agent stabilisant," répondit Bruce, secouant sa tête et massant son menton devant les dernières séries de simulation sur son écran. "Aucun de ces choses que j'ai essayé n'a même pas réussi de presque fonctionner. Tout est trop faible."
Tony prit une bouchée de pizza peu soignée, bougonnant : "Je pourrai lui acheter n'importe quoi, l'amener n'importe où, mais d'une certaine façon, elle devinera la surprise immédiatement. Elle est trop intelligente. Donc ça me laisse que le faire pendant qu'elle se brosse les dents ou un truc comme ça, le truc c'est qu'elle se plaindra que c'était pas assez spécial. Je suis foutu quoi qu'il arrive." Bruce plissa des yeux et regarda l'ordinateur projetait comme son plant de tomate pourrait survivre s'il variait sa dernière solution de produit stabilisant. C'était franchement pathétique à quel point tout ce qu'il avait ne suffisait pas. "Je sais même pas pourquoi je te demande ça. La plus longue solution que tu as eu depuis des mois était avec une plante, et tu l'as tué."
Bruce soupira et laissa sa tête tomber dans ses bras croisés. "Retour à la table à desseins. Barre en un autre de la liste."
"A quel point la liste est longue ?"
"Courte et ça s'améliore pas."
"C'est possible, contrairement à tes rêves et tes espoirs, cet Extremis est juste fondamentalement une grosse merde. Si ils avaient été capable de le faire marcher, je n'aurai pas eu à le réparer." Au regard cinglant de Bruce, Tony admit : "On n'aurait pas eu à le réparer. Pas que Killian et sa bande de crétins étaient tous aussi intelligent que nous. Bordel, j'ai réparé une partie du problème quand mon pauvre cul était saoul !" Tony mit une sonde dans la botte en face de lui après avoir fourré le reste de sa pizza dans sa bouche. "Abandonner ne serait pas si terrible. Tu commences à puer l'engrais."
"Ton conseil est, comme toujours, très apprécié," fit remarqué sèchement Bruce.
"La raison pour laquelle je suis là," dit Tony avec un sourire de mangeur de merde reconnu. "Si ton conseil pour moi était à moitié aussi génial que mon conseil pour toi, on pourra parler de partenariat équitable."
Bruce soupira. Peut être que Tony avait raison. Il avait retourné ce problème dans tous les sens encore et encore dans sa tête, perdu son sommeil pour cela et agonisé dessus pendant des semaines. Il n'aimait les choses qu'il ne pouvait pas résoudre ou même comprendre. Il n'aimait pas abandonner, même si tout le monde pensait qu'il était mou, malléable et discret. Il était habitué à ce que les choses aillent comme il veut, étant inattentif et facile à lire. Peut être que cela n'en valait pas la peine d'être frustrer. Cela continuait de le suspendre quelques fois qu'il avait aussi peu de jugeote sur quoi méritait sa colère ou pas. Mais sa vision sur la colère avait tellement changé ces dernières années. "Écoute, je doute énormément qu'elle en a quelque chose à faire sur comment cela se doit se passer. Tu y penses juste trop."
"La définition même de l'hôpital qui se fout de la charité," fit remarquer Tony.
Bruce lui donna de nouveau un regard foudroyant. "Pepper sait que tu l'aimes, non ?"
"Ben ouais. Enfin, je lui ai donné un collier fait en éclat d'obus. Un cadeau qui vient littéralement de mon cœur. Si ça, ça crie pas je t'aime, rien ne le fait !"
Bruce roula des yeux. "Si elle sait que tu l'aimes, ça ira. Elle sera heureuse peu importe comment tu demandes."
"Je t'aurai jamais décrit comme romantique," dit Tony. Il changeait de sujet mais Bruce pouvait voir son visage se relaxer juste un peu et une lumière de fierté, de soulagement, naître dans ses yeux. "Est-ce que le Hulk s'est calmé un peu en toi lorsque tu as dit ça ?"
Si cela avait été n'importe qui d'autre, cela l'aurait dérangé. La mention de "The Other Guy" avait l'habitude de le mettre à bout. Mais avec Tony, c'était juste une chose commune. Les malices, les taquineries et les tests étaient des choses que Tony faisait. Il jouait avec les choses dangereuses juste pour voir ce qui pourrait arriver. Pas parce qu'il avait cruel, malveillant ou autodestructeur (bon, pas entièrement car il était effectivement autodestructeur). Il le titillait pour comprendre, stimuler, faire tomber les murs et forcer les choses à s'ouvrir. C'était une approche de la vie à la tout-les-coups-sont-permis, on-y-va-à-l'aveuglette qui le terrifiait juste après l'accident. Désormais, c'était juste une journée normale pour lui. "Juste, fais nous une faveur à tous les deux et demande lui enfin ? Tu as fait ton geignard à propos de ça depuis des semaines."
Tony eut la décence de sembler d'une certaine manière offensé. "Geignard ? Je ne-"
"Monsieur," interrompu la voix calme de JARVIS, faisant un léger écho dans l'atelier spacieux. "Le Captain Rogers et l'Agent Bartoon sont là."
Le visage de Tony se tendit aussitôt de frustration et d'irritation et il déposa agressivement ses outils sur son banc de travail. "Non, Oh, non. Dis leur non. Même pas en rêve. Je suis fatigué. Pire que fatiguée. Et j'ai déjà expliqué à Fury que mes heures de consultants sont-"
"Il sont déjà dans l'ascenseur et arrivent vers vous," déclara JARVIS.
"Sur l'autorité de qui ?" Les portes de l'ascenseur à l'autre bout du laboratoire sonnèrent et s'ouvrirent. Tony soupira et laissa tomber ses outils en signe de défaite. "Trahi par la seule personne que je pensais pouvoir faire confiance."
Pepper Potts riait à quelque chose tout en marchant hors de la cage. Elle était tout bonnement radieuse, habillée d'une combinaison noire coûteuse et d'une blouse blanche. Ses cheveux aubrun était attaché dans un chignon débraillée, des mèches oranges retombant élégamment sur son joli visage. Ses lèvres rouges étaient étirés dans un doux sourire et elle était accrochée au bras de Steve Rogers. Le sourire affable du soldat s'évanouit lorsqu'il vit Tony. "Ne me dis pas que tu n'arrives à te trouver une petite-amie, Steve," dit Pepper en marchant dans le laboratoire. Ils avaient évidemment bien appris à se connaître en route. "Tu sais, je connais une bonne douzaine de femme qui tueraient pour avoir une chance de sortir avec toi."
"J'en doute, m'dame," bégaya Steve.
Pepper ria de nouveau, refusant de lâcher le bras de Rogers pendant qu'ils se promenaient à travers la large pièce jusqu'à l'espace de travail. "C'est le cas pourtant ! Ne sois pas aussi modeste ! Tu es Captain America, pour l'amour de dieu. Le gros lot. Fort. Beau. Athlétique." Steve rougit sérieusement et semblait devenir de plus en plus mal à l'aise. "Je te courrai après pronto s'il n'y avait pas Tony."
"C'est une blague ou quoi ? Rogers, d'abord tu t'invites chez moi et maintenant tu flirtes avec ma meuf ?" accusa Tony, debout sur son tabouret.
Rogers grimaça et secoua la tête. Pepper sourit de nouveau. C'était une femme perspicace, intelligente, belle et capable de tout, elle n'avait pas le temps pour les délires insensés de quiconque, encore moins ceux du Stark. Elle retira son bras de celui de Steve et marcha vers Tony, ses yeux se remplissant d'une lueur espiègle. Elle nettoya la graisse de la moustache de Tony avec une serviette qu'elle avait prit sur un des bancs (naturellement, à des kilomètres de Tony lui-même) puis mit ses bras autour de son cou. "Non, non, bébé. Je flirtais avec lui."
"Ouch," émit Clint Baron, à côté de Steve.
Le visage de Pepper devint plus vicieux. "Et 'ma meuf' ? Ça sonne assez officiel, non ? Quelque chose d'aussi officiel -"
Tony hocha la tête et la repoussa. "Même pas en rêve. Tu es en charge de ce que tu veux dans ma vie, Potts. Mais pas en charge de ça."
"Juste un gentil rappel."
"Considère moi rappelé. Tu rends tout ça impossible, en faite."
Pepper sourit. "J'ai des réunions de prévue. Sois gentil avec tes amis." Elle donna à Tony une bise rapide sur la joue et partit, ajouta au passage à Steve et Clint : "Merci Captain. Agent Barton."
Steve prit ses mains l'une dans l'autre et les mit en bas de son ventre. Il ménagea un sourire et un hochement de tête. "M'dame." Les quatre hommes regardèrent sa démarche jusqu'à l'ascenseur et son pas à l'intérieur. Puis les portes se fermèrent et elle était partie.
"Je crois que c'est ce qu'il s'appelle mettre le feu au cul," dit Barton.
Tony soupira et s'écroula sur son tabouret, las. Il n'était pas embarrassé ; il était incapable de l'être de toute façon. Il roula loin d'eux pour retourner à son travail. "Content de vous voir les gars," dit-il mais son ton suggérait qu'il n'était pas si enchanté que cela de cette soudaine venue. Tony jeta un coup d'oeil au deux hommes. Clint était habillé en noir avec une veste du SHIELD et une arme à feu à sa hanche. Bruce se demandait combien d'armes le maître assassin avait caché. Steve portait un nouvel uniforme bleu foncé avec des rayons argenté avec une étoile brillante au milieu de son torse. Il portait son bouclier dans son dos. "Joli fringues. Définitivement mieux que la tenue flashy. A quoi devons nous cet honneur patriotique ?"
Steve offrit un sourire vide. Cela faisait longtemps (presque un an?) depuis la dernière fois que Bruce l'avait vu. Il semblait radicalement différent. Plus confiant. Plus moderne. Ses cheveux étaient plus court, il était peut être un peu plus grand, les traits de son visage et la lueur dans ses yeux assuraient sa place dans ce nouveau monde. Il ressemblait exactement à Captain America, une légende de guerre vivante, le leader des Avengers. Ce serait mentir de dire qu'ils savaient grand chose sur l'un et l'autre. Malgré qu'il avait travaillé ensemble pour empêcher l'invasion des Chitauri, ils étaient difficilement plus que des connaissances. Le Steve qu'il avait rencontré avant la Bataille de New York avait été triste et sérieux. Il souffrait évidemment d'avoir été perdu et présumé mort en combattant Hydra pendant la Seconde Guerre Mondiale seulement pour être retrouvé soixante dix ans plus tard. Ce Steve était toujours sérieux, au moins, mais il était calme, posé et s'était reconstruit. Bruce devait admirer cela. Bon sang, Bruce admirait beaucoup chez lui, s'il était honnête avec lui-même.
Mais ils n'y avaient aucun point commun entre eux, rien d'autre que les quelques minutes chaotiques qu'ils ont partagé pour sauver la ville. Et Steve l'intimidait. Steve était le seul et unique super soldat au monde, qui était passé d'enfant malade, faible à un des plus rapides, des plus forts, des plus intelligents hommes sur la planète. Le sérum qui avait créé cet énorme avancement scientifique pendant la Seconde Guerre Mondiale avait été perdu et aucune tentative de le récréer n'avait été réussi. La plupart, inclut celle de Bruce, s'était finie en désastre. Et ce n'était pas juste que Steve lui rappelait à quel point son travail sur le sérum et les radiations Gamma avait mal tourné. C'était que Steve était le symbole de pourquoi cela n'avait pas marché. Tout en Steve n'était que valeurs, courage et bonté. C'était un héros exemplaire, fort en face de l'injustice, noble, prêt à se sacrifier pour les autres, compatissant et honnête. Il était tout ce que Bruce n'était pas. Un des composants du sérum super soldat était la capacité d'amplifier tout chez un homme. Avec Steve, cela avait prit le coeur grand et puissant d'un garçon frêle et l'avait transformé en un combattant pour la paix. Un bouclier entre les innocents et ceux qui essayaient de les blesser. Avec Bruce, cela avait prit sa colère et son arrogance pour le transformer en monstre. Steve représentait une vérité frappant et indéniable : cela n'avait pas été sa science qui était le défaut. Cela avait été lui.
C'était une chose difficile à admettre. Des années après, il n'avait toujours pas réussi.
Le visage de Steve était très anti-connerie mais pas moins inébranlable, pas même par le sarcasme de Tony. "Nous sommes ici à la demande du SHIELD."
"Ouais. On l'avait compris, Captain Obvious."
Bruce secoua la tête. Peut être que Tony n'était pas surprise mais lui l'était. Surtout depuis que la dernière fois qu'il avait vu Steve parlait à propos de faire confiance au Shield, il les avait condamné après avoir trouvé des armes d'Hydra sur le helliporteur. "Je n'étais pas au courant que tu travaillais pour eux."
"Tu te souviens ce que j'ai dit à propos d'écouter plus ?" Le sourcil de Tony s'arqua. "Et je croyais que tu ne suivais pas la style de Fury, Rogers."
Steve ne réagit pas à la provocation. Il relâcha un long expiration, ses grandes, épaules musclés se relâchèrent doucement. "Il m'a demandé de l'aide récemment. J'ai accepté tant que le SHIELD ne me cachait aucune de ses attentions.
Tony grogna dédaigneusement à cela. "Ça reste de tout façon d'une naïveté monumentale, mais on a pas toute la journée. Quelle mission sur laquelle la sécurité nationale dépend me ramenez-vous cette fois ?"
"Crois le ou non, ce n'est pas à propos de toi," avança Barton à côté de Rogers, jetant une clé USB à Stark. Tony l'attrapa, un regard surpris brisant son expression nonchalante. Clint se retourna et évalua du regard Bruce également. Il était bien plus dur à lire que Steve, un véritable espion. Steve avait bien visiblement changé, mais Barton semblait exactement le même qu'avant. Confiant et sur ses gardes. Du peu que Bruce connaissait de Rogers, il en savait encore moins sur Hankeye, à part qu'il avait passé la grande majorité du cas Chitauri sous le contrôle d'un demi-dieu dérangé et, ainsi, jouant dans l'équipe des méchants. L'homme respirait le danger à chaque fois que son regard se durcissait, incluant ce moment où il l'analysait stoïquement. "Nous sommes ici pour parles au Docteur Banner."
La pièce fut silencieuse pour une longue minute. Bruce ne pouvait s'y faire à l'idée au début. Et quand ce fut le cas, quelque chose au fond de lui, une petite voix prévenante qu'il avait appris à faire confiance au fil des années, commençait à chanter dans sa tête que c'était mauvais signe. "Moi ? Qu'est-ce que vous voulez faire avec moi ?"
"Là, juste avoir ton aide," répondit Clint.
"Génial. La dernière fois que Fury a voulu mon aide, une bonne partie de Manhattan a été détruite. Vous en souvenez probablement."
"Rien dans ce genre," lui assura Clint.
Tony brancha la clé USB dans une des bornes de l'ordinateur de JARVIS et une quantité de donnée apparurent. Il s'avança vers les affichages holographiques et prit l'enregistrement d'un homme donnant un symposium à l'Université de New York sur l'ingénierie génétique. Bruce reconnut le visage immédiatement, avant même que Tony ne lui amène le dossier du Shield sur cet homme. "C'est Dan Lahey. Lui et moi étions étudiants postdoctoraux ensemble à Culver …." Il avait l'impression de couler à la réalisation de la situation. "Que pensez-vous qu'il a fait ? Parce que peu importe ce que c'est, ce n'est pas lui."
"C'est-ce qui te fait dire ça ?" demanda Steve, croisant ses bras impressionnants contre son torse. Ce n'était pas une question pour le manipuler. Il voulait simplement son impression.
Mais Bruce ne voulait s'empêcher d'être sur la défensive. "Ce gars est un bébé. Un biochimiste brillant certes mais une chiffe molle. Il avait une chance de travailler sur une subvention pour le CDC en développant des vaccins pour des choses assez sérieuses, anthrax et le H1N1, etc, mais il a refusé car il y avait des expériences animales. Et pas parce que c'était un membre de PETA ou autre. C'était juste parce qu'il ne sentait pas capable de tuer une mouche." Clint et Steve s'échangèrent rapidement un regard que Bruce ne pouvait lire. Il n'appréciait pas le secret. Il se sentait devenir de plus en plus énervé, donc il prit une grande inspiration. "De quoi s'agit-il ?"
"Tu as rendez-vous avec Lahey demain, non ?" demanda Clint.
Bruce n'aimait pas où tout cela aller. "Oui ? Je vois en quoi cela à voir avec quoique ce soit." Lorsqu'au des agents du SHIELD ne répondirent, cela l'irrita davantage. "Il m'a invité dans son labo pour avoir mon avis sur un de ses projet. Tony allait venir avec moi."
"Ouais, j'allais venir avec lui" dit Tony.
"On sait," déclara Clint. "On aimerait que tu acceptes qu'on vienne avec vous aussi."
"Tu sais quoi ? Je veux savoir comment vous savez ça, bordel," questionna Bruce. Il perdait en patience et il avait de plus en plus l'impression qu'il allait exploser. Il n'avait jamais aimé ce sentiment. "Je suppose c'est extrêmement naïf de penser que seul la NSA espionne mes mails. C'est porte ouverte chez les libertés américaines."
Clint secoua la tête. "Le SHIELD ne vous espionnait pas," corrigea-t-il. "Quelques semaines auparavant, Lahey a reçu une subvention assez large du NIH pour certains projets soi-disant basé sur une étude sur soutient des émotions humaines dans la biochimie. C'est sur quoi il t'a demandé de le conseiller." Bruce hocha la tête. Dan était un purement et simplement un génie lorsqu'il cela concernait la biochimie et l'ingénierie génétique. Il avait excellé dans ses études postdoctorales, devenant rapidement un expert de renommé mondial sur le processus cellulaire chez l'humain. Mais à part cela, Dan n'avait rien pour lui, surtout après que c'était devenu évident qu'il avait des idées assez … non-orthodoxe, pensant que les émotions humaines pouvaient influencer des réactions biochimiques. Que les émotions d'un homme pouvait fondamentalement altérer une procédure chimique. Une émotion était un élément plutôt subjectif, quelque chose qui n'était pas simple, définitive ou même mesurable. Alors ce qu'il proposait, quoique intriguant, était facilement classé dans l'insensé. Ou du moins l'infaisable. Cela n'aidait pas non plus que l'homme était aussi gracieux en société qu'un timide enfant de cinq ans. Auparavant, Bruce avait suivi l'intérêt de son ami sur la pensée humaine en tant que puissante influente biologique par pitié pour le fait qu'il était devenu un paria dans la société comme dans la science. Mais c'était l'époque où il pensait que les idées de Dan était tiré par les cheveux.
Depuis qu'il était devenu le Hulk et que sa rage transformait son corps d'humain en monstre, son opinion avait quelque peu changé.
"Ecoute, depuis le bordel avec Aldrich Killian, le SHIELD est devenu plus méfiant envers la communauté scientifique. Fury ne l'admettrait jamais mais tout l'incident avec AIM l'a un peu pris par surprise. Il a des gens qui gardent un oeil sur les solitaires dans le monde de la biochimie, génétique et la recherche d'armes pour tenter d'attraper le prochain malade du siècle avant qu'il invite la prochaine ADM ou pire," expliqua Clint. "On a surveillé les mails de Lahey. Il est devenu suspect depuis qu'il a reçu cette subvention. Qui est énorme et sort de nulle part. Personne à la NIT ne se souvient avoir reçu une proposition de sa part pour ce genre de recherche."
"Tu sais, il y a certaines politiques à la NIT," contre-attaqua Bruce. "La science peut bien être purement un travail pour améliorer les conditions humaines, mais les scientifiques sont des êtres humains et les êtres humains ont besoin de manger et avoir un toit sur leur tête ce qui les conduit à trahir leur but premier. Dan a perdu sa titularisation de Culver des années plus tôt. Nos recherches demandent de l'argent. A un certain moment, tu t'en fiches de savoir d'où ça vient du moment que ça te permet de continuer."
Tony était toujours en train d'observer les données. Ses sourcils se froncèrent, perplexe . "Je peux voir ce qui gène Fury," commenta-t-il. Quelques vagues de ses mains et une représentation visuelle apparut. Elle indiquait un taux de bénéfice et les personnes impliqués dans le transfert étaient assez nombreux. De Lahey par des directeurs de programmation à NIT passant par un sénateur ou deux puis la fondation d'un groupe de réflexion pour finalement arriver à la seule unique ; Maya Hansen. "Dieu, j'imagine qu'elle a vécu." La voix de Tony sonnait un peu blessé et trahi. "Les sales doigts d'AIM tiraient beaucoup de fils à ce que je vois."
Bruce regarda à la représentation graphique d'un complot. Il n'aimait pas cela, mais il semblait juste que Dan était capable d'être impliqué dans une communauté scientifique marginale. Le genre qui faisait des sérums pour régénérer le corps humain avec blessures handicapantes voir dévastatrices mais qui ne se finit qu'en rage, chaos et destruction. Le genre qui essaye de recréer le sérum du super soldat peu importe à quel point cela échoue et combien de vie innocents sont perdus par leur faute. Il voulait le nier mais ce n'était pas bien. Et il ne voulait reconsidérer la raison pour laquelle Dan voulait réellement le voir s'il faisait parti de l'AIM. "Juste parce qu'il reçoit de l'argent de l'AIM ne veut pas dire qu'il travaille pour eux. Le genre de recherche qui intéresse Dan n'ont pas tendance à intéresser les organisations respectables."
"Trop dangereux ?" demanda Steve.
"Non," dit Bruce. "Juste trop différente. Je suis sûr qu'il ne savait pas d'où l'argent vient. Pour l'amour de dieu, il travaillait à l'Institut de Recherche Hopkins. Ils sont -"
"Pas dangereux," ajouta Tony. "Pas même attirant. C'est l'endroit où les idées vont pour mourir."
"L'innovation scientifique la plus existante venant de là depuis les cinq dernières années étaient sur les mouches à fruit."
Steve soupira profondément. "Docteur Banner -"
"Bruce," corrigea avec lassitude Bruce.
Steve grimaça. "Bruce. Tu as raison. Ce n'est probablement rien. Et tu as raison à propos du Docteur Lahey ; c'est difficilement le profil du type à se fourrer dans ce genre d'affaire."
Clint rajouta : "Ce mec n'a même contravention dans son casier."
"Et Fury n'aurait pas dû l'espionner sans mandant ou au moins une cause ou des circonstances aggravantes. Mais il l'a fait, et maintenant que c'est sur notre radar, on ne peut pas l'ignorer," dit Steve. "Peut être qu'il ne fait rien de mal mais AIM est en train de le viser, est en train d'essayer le transformer en autre scientifique servant leur desseins comme Hansen l'a été. Comme tu l'as dit, la promesse de fortune, célébrité et notoriété, surtout quand tu as été ridiculisé la majorité de ta carrière, est séduisante."
"Cela ne l'est pas pour Dan. Il s'en fiche de ce que les gens pense. Tout ce qui l'importe c'est la science."
Steve jeta un rapide coup d'oeil à Clint. "C'est peut être le cas. Si ça l'est, on doit faire un sort que ça reste le cas. Laisse nous t'accompagner au rendez-vous demain."
Bruce était rébarbatif par toute cette conversation. En premier lieu le SHIED pensait que son ami était capable de se laisser influencer par le mal (ou faire du mal lui-même) malgré qu'il assurait le contraire. Et ensuite qu'ils ne le pensait pas capable de gérer cette situation. "Dan sait qui je suis," dit-il, secouant la tête. "Et il sait déjà que Tony vient. Vous pensez vraiment qu'il va tenter quoique avec Iron Man et …" Il n'arrivait toujours pas à le dire ; c'était un satané mécanisme de défense pathétique, comme s'il n'admettait pas son existence, cette chose disparaîtrait. " … Le Hulk juste en face ?"
"Il serait moins tenté avec Captain America et Hawkeye là aussi," dit Steve. "Et non, je ne pense que quelque chose va se produire. Je ne pense pas non plus qu'avoir autant d'Avengers là soit si nécessaire. Le Directeur Fury nous a demandé d'y aller avec vous pour faire comprendre la présence du SHIELD, autant qu'au Docteur Lahey qu'à la personne qui personne qui cherche à le manipuler ou le contraindrait. C'est tout."
"C'est tout ?" répéta Tony, dubitatif. "Il veut juste que vous restez immobile et prendre votre pose menaçante ?"
Clint et Steve partagèrent un autre regard. Barton croisa ses bras sur son torse et se détendit légèrement. "Un peu près."
"Tu as ma parole," dit Steve.
Bruce grimaça avant de s'effondrait légèrement en défaite. "Tu ne vas pas accepter 'non' comme réponse, n'est-ce pas."
Mais Steve le surprit. "Si, je le ferai. Je ne suis pas la méthode de Fury." Il lança un regard ennuyé à Stark. "Cependant, j'apprécierai si vous nous laissez faire ce pourquoi on a été envoyé. Si AIM ou la chose qui reste d'elle vise ton ami, il est en danger."
Bruce regarda entre Steve et Clint. Si cela avait été quelqu'un d'autre, il aurait pensé que cette phrase servait à apaiser ses soupçons, alimentaient ses sentiments amicaux pour le manipuler à accepter. Mais il savait que Steve Rogers ne se résoudrait pas à lui mentir ou le piéger. Il était trop bon pour ça. S'il promettait quelque chose, il le pensait avec chaque gramme de loyauté et de sincérité dans son corps. Bruce observa Tony. L'inventeur nettoya son lieu de travail des données du SHIELD sur Dan et haussa les épaules, neutre. "C'est ton rendez-vous."
Stark était franchement inutile quelque fois. Bruce se retourna vers les deux agents en face de lui. Il devait admettre l'évidence que quelque chose n'allait pas dans les travaux de Dan et son financement était plutôt irréfutable. Si la présence du SHIELD pouvait repousser ces organisations, peut être que ça en valait la peine. Cela la était pour lui. Le SHIELD avait gardé l'armé américain et beaucoup d'autres groupes (autant les bonnes que les mauvaises) loin de lui pendant des années. Peut être qu'il faisait une faveur à Dan.
"Ok," dit-il. Il regarda Steve et Clint échangeaient encore une fois un autre regard - qu'est-ce que c'était ? Une sorte de communication silencieuse du SHIELD? "Gardez juste vos distants, Ok ? Dan n'est pas … bien, il a facilement peur. Et il m'a juste demandé de l'aide donc je ne veux pas qu'il pense …"
"Compris. Ce ne sera pas un problème," promit Steve. Son sourit était le premier sincère depuis le début de cette conversation. "Demain à quatre heure, c'est bien ça ?"
"Ouais. Vous pouvez pas venir au dîner après ça par contre les gars," dit Tony. "C'est trop impoli. Maintenant du vent. On fait de la science ici."
Steve hocha la tête. S'il était soulagé, inquiet, heureux, fier de lui ou quoique ce soit d'autre, cela ne se voyait pas. Ne l'était pas non plus la réaction de Clint. Ils étaient tout deux semblables à des statues. "Merci Docteur Banner. M. Stark." Ils se tournèrent et partirent.
Quand les portes de l'ascenseur furent bien fermé, Tony lâcha un grognement. "Certaines choses ne changent jamais," grommela-t-il. "Ce gars continue d'agir comme s'il avait un drapeau Américain, la barre et tout, coincé dans le cul."
"Je croyais que vous aviez enterrer la hache de guerre après qu'on aie sauvé la ville.
Tony attrapa une sonde et la remit dans sa botte Iron Man. "C'est le cas. Ça veut pas dire que je l'apprécie soudainement. Qu'est-ce qu'a dit Pepper ?" Il fit la pire impression de la voix de Pepper imaginable. "Si fort et beau et athlétique." Il toussa faussement et couvât sa bouche de manière dramatique. "Eurk. J'ai cru que j'allais vomir."
"Il semblait plutôt cool avec ça."
"Évidemment qu'il l'était. Ce mec est fait en pierre et il a la personnalité qui va avec." Cela donna stoppa Bruce. Il regarda son ordinateur au repos, attendant pour ses instructions. Il fixa les simulations pour son projet, ses simulations ratés car il n'arrivait pas à trouver un agent stabilisant assez fort. Puis cela se présenta dans son esprit. Mais l'idée était tellement folle qu'il n'arrivât pas à la digérer pendant un long moment, les yeux vides et son esprit allant un million de kilomètres à l'heure.
"Oh, je connais ce regard," s'exclama Tony. "C'est un Eureka ! C'est quoi ?"
"Un agent stabilisant," murmura Bruce. Le coin de sa bouche s'arqua en un petit sourire. "Le Saint Graal des agents stabilisants. Le meilleur qu'il y aie."
"Rogers ?" Bruce hocha la tête. Tony roula des yeux. "Tu rêves là. Fait et refait. Tu sais mieux que personne que retrouver le Saint Graal serait plus facile que recréer le sérum super soldat. Sans parler que je suis assez sûr que le SHIELD auront ton cul plus vite que les bobos de Green Peace pour tes supers plantes."
"Peut être que je n'ai pas besoin de le recréer. ¨Peut être que j'ai juste d'en avoir un peu. Le corps de Steve recrée son propre stock. Si j'avais juste un échantillon de son sang, juste assez pour essayer et confirmer quelques unes de mes hypothèses.
Tony gloussa. "Bonne chance avec ça, Banner." A l'expression opprimé de Bruce, il se retourna vers son travail de nouveau. Ce visage était un tantinet exaspérant. "Tu sais, j'ai une idée folle. Tu pourrais, chais pas, lui demander. C'est Captain America. Sauver les enfants et soigner la faim dans le monde sont inscrits dans la description de son job."
Bruce grimaça. Son cerveau s'était mit d'accord tout seul, en passant par les propriétés chimiques connu du sérum super soldat et en les reliant au problème connu de l'Extremis. Ces deux solutions étaient le parfait opposé. L'équilibre contre le chaos. L'autonome contre l'autodestructeur. Les deux conféraient un accroissement du métabolisme, de la constituions, de la puissance et de la régénération, de façon bien distincts. Pouvaient-ils réellement se compléter ? Est-ce que l'addition du sérum pouvait empêcher l'Extremis de détruire ses plantes avant qu'elles puissent vraiment fleurir ?
Cela n'avait pas d'important. C'était un point incertain. "Non," dit-il, secouant la tête. "Je ne peux pas le faire. C'est juste … Ce n'est pas bien."
"Quoi ? Lui demander ou retenter la chose qui a donné naissance au truc grand, vert et mortel ?"
Bruce prit un air penaud. Tony le connaissait trop bien. "Lui demander."
"Bien, alors, j'imagine que si Dieu voulait le monde avec des ressources illimités de tomates, il aurait fait des plants de tomates un petit plus durable." Le malaise du moment de silence s'installa. Pour être honnête, ce n'était pas la première fois qu'une idée comme cela lui traverse l'esprit. Depuis qu'il avait apprit que Steve avait été trouvé dans la glace, il y avait pensé. Le scientifique en lui avait faim de réponse, pour une chance de prélever, tester et analyser de Steve les raisons pour laquelle le Projet Rebirth avait réussi et ses expériences horriblement échoués. Quelques fois il était complètement obsédé par cela quand la douleur et la colère étaient trop dur à ignorer. Quelques fois, il désirait un remède si intensément qu'il ne pouvait penser qu'à cela. Comment le ferait-il. Comment il pourrait extraire le sérum du sang de Steve, le raffiner et peut être, juste peut être, le reproduire. Mais il ne sera jamais capable de se décider à demander des réponses à ses questions. Une partie de cela était dû au fait qu'il se savait trop timide pour demander à Steve quoique ce soit, encore moins quelques chose d'aussi privé qu'un accès illimité à son ADN, ses cellules et son corps. Mais quand il pensait vraiment, la raison était plus égoïste. Il était terrifié de ce qu'il trouverait.
Et tout le monde semblait avoir laisser tomber. Depuis le sauvetage de Captain America, personne n'avait demandé à Bruce son opinion pour recommencer le travail du Docteur Erskine. Personne n'avait dit qu'examiner la situation serait bénéfique. Personne de bien en tout cas. Pas le SHIELD, le gouvernement des Etats-Unis, les Avengers ou Steve lui-même. Il était le seul qui ne pouvait pas complètement laisser tomber.
La voix de Tony coupa ses pensées pesantes. "Tu sais, juste parce que ça n'a parce que ça n'a pas marché ne veut pas que ça n'aurait pas marché." Bruce fusilla Tony du regard ; pensait-il vraiment qu'il n'y avait pas pensé ? "Peut être que tu as utilisé trop de radiation Gamma. Peut-être que tu as mal calculé quelque chose. Rogers avait mon père et tout un arsenal de scientifiques derrière lui. Merde, si tu m'avais eu avec toi-"
"Je sais Tony."
"J'dis ça, j'dis rien."
"Je sais."
Tony pinça les lèvres et évalua Bruce comme s'il était une lacune dans une de ses armures. Puis il déposa ses outils. "Te laisse pas abattre, Banner. Je suis sûr qu'il y a une tonness de combinaisons inutiles et futiles qui te tiendront occupé en attendant que t'aie une paire assez grosses pour demander."
Bruce secoué la tête. "J'aurai une paire quand t'en auras une."
Tony sourit. Bruce se sentit mieux en voilà cela pour certaines raisons. Pour les mêmes raisons qu'il y a toujours eu. "Touché."
Bien, même si le sérum super soldat marchait, il aurait besoin de bien plus que quelques gouttes de sang. Ce n'était pas vraiment pratique. Donc il le rejeta dans son esprit et retourna à ses projections tandis que Tony retournait à son bricolage.
