Titre: Pour oublier notre passé.
Auteure : Plume112
Note: Les personnages ne m'appartiennent pas.
Chapitre 1: Acte et souffrance.
Durant une douce nuit de septembre, Severus Rogue avait été convoqué par Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Cette nuit là, il était redevenu un monstre pour sauver sa couverture d'agent double au compte du célèbre Albus Dumbledore. Cette nuit là, il avait affronté les regards
suppliants de toute une famille de sang-de-bourbe. Cette nuit là; Severus Rogue avait tué.
Le maître des potions était dans le parc de Poudlard, le regard vide, le teint plus pâle que jamais. Il avait un ours en peluche taché de sang dans ses mains. L'espion leva les yeux vers le ciel noir et se remémora ce qui venait de se produire.
Flash Back:
Une douleur au niveau de l'avant bras gauche le réveilla. Il était convoqué. Encore une fois. Il s'habilla rapidement, sorti de Poudlard, fit quelques pas et transplana. Il se retrouva à côté de son «maître».
-Chers mangemorts..., ce soir, nous allons rendre une petite visite amicale chez les McDouglas, dit Voldemort avec un sourire qui n'avait rien de rassurant.
Des cris de joie explosèrent dans les rangs des serviteurs du mal. Les McDouglas étaient une famille de sang-de-bourbe qui s'était depuis toujours opposés au Seigneur des ténèbres. Severus baissa discrètement la tête; ça allait être une véritable boucherie comme d'habitude.
Les mangemorts transplanèrent et arrivèrent devant la maison de traîtres.
-Amener les moi !, tonna le Lord.
Severus et les autres pénétrèrent dans la maison et partirent à la recherche de ses occupants. Malfoy stupéfixia les parents tandis que Bellatrix et Avery trouvèrent les deux enfants; un garçon et une fille.
Ils réapparurent devant l'homme serpent dont un sourire sadique ornait le visage.
-John McDouglas... j'avais espéré que tu nous donnerais plus de fil à retordre !, fit Voldemort d'une voix doucereuse.
-Laissez partir ma famille !, hurla le dit McDouglas.
-Tu oses me donnez des ordres à moi ?!, s'écria le monstre. Ses yeux s'assombrirent sous le coup de la colère et quelques instants plus tard, un éclair vert vint toucher John qui s'écroula à terre; mort.
-Jooooooooohn !!Noooooooon !, fit la Marie la femme McDouglas.
-Pas la peine de hurler tu vas le rejoindre tout de suite !
Un deuxième éclair vert; un deuxième cadavre.
Les enfants étaient en larmes et leurs cris étaient désespérés. Severus serra les poings conscient qu'il ne pouvait pas les aider. Cependant, il n'avait pas non plus prévu ce qui allait suivre...
-Severusss... occupe toi des bâtards, lui ordonna Lord Voldemort.
Ce dernier sursauta. Il n'avait aucune issus et il le savait. Il devait les tuer.
Il s'avança doucement des enfants et leva sa baguette. Ils étaient si jeunes, la fillette devait avoir 10 ans et son frère, qui tenait un ours en peluche dans les mains, pas plus de 5 ans.
Sa gorge se serra quand la petit garçon leva les yeux sur lui et que sa soeur parla d'une voix tremblante.
-Monsieur... s'il vous plaît... laissez mon petit frère partir. Je vous en supplie !
-Severus ! Fais les taire une bonne fois pour toute, s'impatienta Voldemort.
Deux éclairs verts. Deux cadavres d'enfants à ses pieds. Les rires froids des mangemorts autour de lui.
-Bien ! Voilà qui est fait ! Vous pouvez disposer mes fidèles mangemorts. Nous nous retrouverons prochainement.
Une fois ceci dit le monstre chauve disparu et fut suivi de ses serviteurs. Severus se retrouva seul. Il prit les corps des deux enfants dans ses bras et alla les déposer à côté de ceux de leurs parents.
Après avoir fait cela, le maître des potions ramassa l'ours en peluche que l'enfant avait fait tomber par terre et transplana à son tour afin de rejoindre Poudlard.
Fin du Flash Back.
L'espion ferma les yeux. C'était tellement douloureux de se souvenir. Il était vrai qu'il avait déjà tué des gens par le passé mais; là s'en était trop. Il avait tué deux enfants de sang froid. Quel genre de monstre était-il pour faire ça ? Les larmes menaçaient de couler à flot.
Cette réaction le surprit; il n'avait pas pleuré depuis qu'il était enfant. Mais ça n'était pas important... ça ne l'était plus.
Il remonta la manche gauche de sa robe de sorcier, là où La marque avait été tatoué.
Le serpentard prit sa baguette, visa son bras et murmura un sort. Tout de suite, un filet de sang coula d'une blessure qui venait d'apparaître, il répéta l'opération encore, encore et encore.
Bizarrement cela lui faisait du bien; cette douleur lui faisait oublier ses actes qu'il n'arrivait plus assumer.
Sirius Black sortait du château sous sa forme d'animagus. Depuis sa réhabilitation, il pouvait rendre visite à son filleul de temps à autre. Il marchait tranquillement quand, grâce à ses sens de chien, il sentit une odeur qui lui était familière. L'odeur du sang. Il décida de voir d'où cela pouvait bien provenir et suivit l'odeur.
L'odeur se faisait de plus en plus forte, de plus en plus vive. Il aperçut une silhouette noir au loin et s'en approcha certain que l'odeur provenait de là.
Il reprit sa forme humaine et accouru vers la silhouette.
-Hey ?! Vous allez bi..., Sirius fit les yeux ronds quand il reconnu la personne et s'arrêta net.
-Casse-toi Black, cracha le maître des potions.
-Rogue ?! Mais qu'es-ce...
-Je t'ai dis de te casser !!
En disant cela, Severus voulut pousser Sirius mais il en oublia son bras meurtrit et avec un sifflement de douleur il le ramena contre lui.
-Comment as tu fais ça ?, lui demanda Black en désignant son bras.
-Cela ne te concerne en rien Black alors pour la dernière fois va t'en !
-Certainement pas ! Je veux savoir ce que tu as fais !
-C'est vrai que toi tu ne fais pas grand chose en ce moment, fit Rogue avec dédain.
-Moi au moins je ne passe mon temps à faire des saloperies chez les mangemorts !, répliqua l'animagus sous l'effet de la colère.
Le directeur de serpentard recula comme s'il avait prit un coup et ses yeux se voilèrent. A cet instant, Sirius comprit qu'il était allé trop loin.
-Bon écoute je..., commença-t-il.
-TU NE SAIS RIEN !! TU M'ENTENDS BLACK ?? TU NE SAIS RIEN ! JAMAIS TU NE POURRA COMPRENDRE CE QUE JE RESSENS !, hurla Severus hors de lui.
-Est-ce-que c'est toi qui t'ai fais ces marques sur ton bras ?, demanda l'animagus choqué de voir cet homme qu'il considérait comme insensible perdre ainsi son self-contrôle.
-ET ALORS ?! QU'EST-CE-QUE PEUT BIEN FAIRE ?! J'EN AI ASSEZ !! JE NE LE SUPPORTE PLUS ! TU NE PEUX PAS COMPRENDRE CE QUE CELA FAIT QUAND ON EST OBLIGE DE FAIRE CES SALOPERIES COMME TU DIS POUR SURVIVRE ! MAIS DE TOUTE FACON TU T'EN MOQUES !! TOUT LE MONDE S'EN MOQUE ! POUR VOUS JE SUIS TOUJOURS CE PUTAIN DE MANGEMORT, CETTE POURRITURE ! MAIS MOI J'EN AI ASSEZ... je n'en peux plus... je n'en peux plus...
Sirius avait écouté la tirade de son homologue jusqu'au bout. Il était clair que ce dernier ressentait un grand malaise.
Soudain, Rogue s'écroula en avant et Black le rattrapa de justesse avant qu'il ne touche le sol grâce à d'impressionnants réflexes.
-Rogue ? Rogue ! Tu m'entends... réponds Severus !, s'écria Sirius totalement paniqué à présent.
L'animagus jugea bon de vite l'amener à l'infirmerie et sans plus attendre le prit dans ses bras pour se précipiter en direction de l'infirmerie.
Depuis quand n'a-t-il pas manger , pensa-t-il, il a la peau sur les os !
Sirius passa la porte d'entrée et se dirigea en courant presque vers l'antre de... Madame Pomfresh.
Une fois arrivé à destination, il hurla pour prévenir l'infirmière.
-POPPYYYYYY !!
-Non mais ça ne va de hurler comme ça !, répondit-elle en apparaissant dans la salle.
Elle vit que l'animagus portait un homme dans ses bras et en s'approchant elle le reconnut immédiatement pour l'avoir déjà soigné des centaines de fois.
-Que lui as-tu fais ?, demanda-t-elle menaçante.
-Ah non, je vous jure que cette fois je n'y suis pour rien. On a parlé et puis tout d'un coup, il s'est évanoui.
-Pose le là s'il te plaît, Sirius et va prévenir le directeur, fit Poppy en lui désignant un lit.
Le parrain du survivant s'exécuta rapidement. Après avoir déposé son ennemi d'enfance sur le lit il se dirigea vers la cheminée où il demanda à aller dans le bureau du directeur de Poudlard.
-Sirius, je croyais que tu étais parti, dit le vieux Albus surpris.
-Poppy veut que vous veniez à l'infirmerie monsieur.
-Que se passe-t-il ? Demanda-t-il avec un visage grave.
-C'est Severus.
A peine Sirius eut-il terminé sa phrase qu'il vit le directeur se lever et se précipiter vers sa cheminée.
-Poppy comment va Severus ?, demanda le vieux sorcier avec inquiétude.
-Ne vous en faîtes pas Albus ! Il n'avait que quelques plaies au niveau de l'avant bras. Non, sa santé physique n'est pas préoccupante.
L'infirmière et Sirius virent le directeur pousser un soupir de soulagement et s'approcher du lit où reposait Severus.
-Comment s'est-il fais ces blessures ?
-Je pense qu'il se les ai faîtes tout seul, intervint Sirius.
-Quoi ?!, s'écria l'infirmière sous le choc.
-Je lui ai demandé comment il les avait eues et il m'a hurlé dessus en disant que personne ne pouvait savoir ce qu'il ressentait et qu'il en avait assez.
-Tout ceci est faute, je lui en ai trop demandé, murmura Albus.
-Albus, cela ne peut pas continuer ainsi !, lui fit Poppy.
Quelques minutes passèrent sans qu'aucun des trois ne parlent.
-Sirius, pourrais-tu me suivre à mon bureau s'il te plaît ?
-Bien sûr.
Une fois arrivés les deux hommes s'assirent et Dumbledore parla en premier.
-Un bonbon au citron ?
-Volontiers, merci, fit l'animagus en prenant le bonbon.
-Sirius, je vais dire à Severus d'arrêter son rôle d'espion. Après cela, il ne pourra plus rester à Poudlard pendant un certain temps et donc j'ai pensé qu'il pourrait venir habiter chez toien attendant.
Sirius manqua de s'étouffa avec son bonbon et une fois qu'il eut reprit son souffle s'écria:
-Hein ?! Vous n'êtes pas sérieux Albus ?!
-Oh que si.
-Mais...mais. On ne peut pas se supporter je vous rappelle ! Et puis pourquoi chez moi ?
-Parce que c'est toi qui à la maison la plus grande et que c'est toi qui a retrouvé Severus, expliqua le directeur avec les yeux remplis de malice.
-Mais on va s'entre-tuer !, plaida l'animagus.
-Sirius, s'il te plaît. Comme tu l'as remarqué, Severus ne va pas bien en ce moment; je pense que vos petites querelles pourront lui faire oublier ses soucis.
-Vous ne lui en avez pas encore parlé ?
-Non pas encore, dit Albus en sachant pertinemment qu'il avait gagné.
-Très bien ! Je m'incline ! Mais ne vous attendez pas à ce que nous fassions copain-copain.
-Bien sûr... au fait Sirius, depuis l'appelles-tu par son prénom ?
-Heu..je... ce n'était pas volontaire !, se justifia l'animagus.
-Très bien ! Merci beaucoup Sirius.
-Oh mais il n'y a vraiment pas de quoi !, fit Sirius plus sarcastique que jamais.
Alors ?? Cela vous a-t-il plu ??
Je peux avoir des reviews ?? Hein ? Dîtes ??
La suite arrive !
