Cher, Papa, Père, Tobias, Monsieur Rogue,

Je t'écris, oui je t'écris car tu ne mérites rien de mieux. Cependant, j'espère être tombé sur un bon jour. Je viens d'avoir dix-huit ans et dans les deux mondes, je suis majeur. Par conséquent, je ne te reverrais plus jamais. Mais avant de rompre le contact, je voulais mettre les choses au clair, plus pour moi que pour toi.

Aussi loin que je me souvienne, tu as toujours bu. Quand j'étais petit, je ne m'en rendais pas compte. Je voulais seulement que tu t'intéresses à moi, était-ce trop te demandé que de me regarder? De me féliciter? D'être seulement là comme les autres papas? Avec les années, j'ai envié la bouteille que tu aimais tant; cette bouteille qui comptait plus que moi. Mais tu restais mon papa et j'ai pensé que c'était de ma faute. Que je n'étais pas assez doué, que tu buvais à cause de moi, que c'était normal. Mais ce n'était pas ma faute et ce n'était pas normal.

Et puis, j'ai grandi et mes sentiments ont évolués, je t'ai haï, toi l'homme qui devais être mon modèle. Tu es devenu une loque, un boulet, tu me dégoutais et j'avais honte de toi. Et par-dessus tout, je devais jouer ton rôle; le rôle de père, celui qui est responsable. Oui, les responsabilités, je les ais connues tôt et elles ont prit mon insouciance. Néanmoins ma plus grande peur c'était de devenir comme toi. Un alcoolique. Pourtant selon toi, tu n'avais pas de problème et tu n'en as toujours pas. Mais l'alcoolisme est un problème. Comment as-tu put descendre si bas autant dans la vie que dans mon estime? De Héro tu es passé à zéro. Zéro n'étant pas le niveau d'alcool dans ton sang.

Ensuite, j'ai eu pitié car tu as eu des moments où tu semblais vouloir t'en sortir. Je n'ai jamais su si tu étais sincère. Franchement, maintenant, je ne veux même plus le savoir. Et pourtant j'y ai cru si fort, j'ai cru en cette vie normale. Mais à partir du moment où tout allait pour le mieux, tu faisais tout pour le détruire en replongeant encore plus bas. Et tous les espoirs se sont effondrés et je t'ai haï encore plus après. Ça m'a fait tellement mal, tu m'as détruit, je n'ai jamais su ce que tu recherchais, je ne t'ai jamais compris. Mais en tout cas c'est à ce moment que tu as perdu ma confiance.

Et pour finir, j'ai décidé de t'ignorer, tu n'es plus qu'un parfait inconnu dans un monde d'inconnu. Tu n'es personne et tu mourras seul. Bien sûr tu resteras toujours mon géniteur mais tu ne seras jamais plus mon père. Et je vais t'expliqué la raison si les quelques neurones qui n'ont pas encore brûlé fonctionne encore. Tu m'as détruit et pourtant tu ne m'as jamais battu, ni crié dessus. Non tu m'as juste préféré à une bouteille. Certains diront que je t'ai abandonné que j'aurais du te soutenir. Mais ils ne savent pas, tu ne m'as pas détruit physiquement mais mentalement. Et ce mal ne se voit pas.
À cause de toi, je ne serrais sans doute plus capable d'avoir confiance en quelqu'un d'autre. J'aurais toujours cette haine en moi. Je ne saurais sûrement jamais père mais je peux te jurer que jamais je ne tomberais aussi bas que toi. Jamais je ne partirais dans se monde d'alcool où tu as vécu. J'aurais de l'ambition, du pouvoir et de l'argent. Et si un jour tu te réveilles sache que tu as gâché ta vie, peu importe, elle t'appartenait. Mais tu as gâché celle de ta femme, elle aussi t'avait choisis. Tu as surtout gâché la mienne et moi je n'ai pas choisi de venir au monde.

En conclusion, en seulement quelques années tu as perdu mon estime, ma confiance et ton fils.

Veuillez agréer, Monsieur Rogue, toute l'indifférence qui vous est due.

Severus


C'est ma vision de la relation de Severus avec son père et des méfaits de l'alcool. Votre avis compte beaucoup pour moi donc si vous pouviez laisser une petite review...