Bonjour à tous ! Me revoilà avec une fiction très spéciale car il s'agit d'un triple crossover : Game Of Thrones, Narnia et Pirates des Caraïbes. J'espère que ça va vous plaire ! Sachez que j'ai déjà écrit 8 chapitres. J'essaierai de vous en poster régulièrement, tout en continuant l'écriture. Je vais vous poster dans la foulée le chapitre 1, car le prologue est assez court...
Contexte : Narnia - à la fin du Passeur d'Aurore, Lucy, Edmund et Eustache traversent la vague sur l'île et remontent à la nage dans leur chambre qui se vide. Ici, rien ne se vide et ils nagent. (pour ceux qui n'ont pas lu le livre : Jill est la meilleure amie d'Eustache, et elle sera avec lui l'héroïne de l'aventure suivante à Narnia.)
Pirates des caraïbes - Jusqu'au bout du monde : l'équipage est allé chercher Jack sous le commandement de Barbossa, ils récupèrent Jack et le Pearl, puis Jack déchiffre la carte "l'envers est à l'endroit" et font basculer le bateau pour revenir dans leur monde. Ici, ils effectuent un passage, mais pas dans leur monde.
Game of Thrones - saison 3 : Jamie vient de rentrer à Port-Réal, Brienne à ses côtés et une main en moins. J'ai choisi ici de mettre sur pause les intrigues maritales, du genre Joeffrey n'est plus promis à Sansa, mais pas encore à Margaery.
J'espère que vous pourrez vous y retrouver ! Je vous souhaite une bonne lecture !
Disclamer : Narnia appartient à CS Lewis, Pirates des Caraïbes à Disney, Game Of Thrones à GRR Martin, et cette histoire à moi.
Prologue
Ils nageaient.
La lumière resplendissait en haut.
Ils nageaient. Mais le soleil semblait inatteignable.
Ils mirent un long moment avant d'atteindre la surface : ils étaient à bout de souffle. Et rien autour d'eux ne ressemblait de près ou de loin à leur chambre londonienne. Essayant de reprendre leur souffle, les enfants regardaient autour d'eux, paniqués. Le problème est qu'il n'y avait rien autour d'eux : de l'eau, seulement de l'eau.
La mer, à perte de vue. Et une question : Que se passe-t-il ?
« Eustache ! »
La petite voix féminine avait résonné dans l'air avant d'être déchirée par le bruit assourdissant des vagues. Mais l'interpellé avait entendu l'appel désespéré et se retourna pour comprendre.
« Jill ?! »
Sa meilleure amie était – il ne pouvait en croire ses yeux – à deux mètres à côté de lui, barbotant pour garder la tête hors de l'eau. Les deux autres la virent aussi, et ils comprirent plus ou moins que la jeune fille avait provoqué une interférence dans la magie qui était censée les ramener chez eux.
« C'est ta faute si on est paumés en pleine mer ! » lui reprocha Eustache, sans pourtant être vraiment en colère.
Les jeunes étaient désespérés : où étaient-ils ? Comment survivre ? Car à ce rythme, ils ne tiendraient pas des heures.
« Regardez ! »
Edmund, au loin, venait d'apercevoir quelque chose : un bateau. Et sa proue était pointée vers eux.
« C'est notre seule chance ! Allons-y ! » clama Lucy.
Ni une, ni deux, ils nagèrent vers le bâtiment.
Ce n'était pas la première fois que l'équipage souffrait de la soif, de la faim. Mais cette fois, le désespoir se rajoutait aux fléaux à endurer. Beaucoup restèrent juste assis, abasourdis par la déclaration de Tia Dalma : elle était certaine que ce monde n'était pas le leur.
Elizabeth réagit finalement.
« Mais ce n'est pas logique ! Nous avons basculé ! Nous avons quitté le monde des morts. »
« Bien sûr que nous l'avons quitté, mais nous ne sommes pas revenus dans le nôtre. »
« Jack avait pourtant trouvé la solution... »
« Évidemment. »
Le capitaine Barbossa était penché sur la carte diabolique. Il était perplexe. Alors il se releva, regarda droit dans les yeux de Tia.
« Je ne sais pas où nous sommes, » déclara la sorcière. « Tout ce que je peux vous dire, c'est que nous avons bel et bien quitté l'Antre de Davy Jones pour un monde fini. »
« Fini ? C'est bon ou... mauvais signe ? » demanda le borgne, Ragetti.
Tia fixa un instant ses yeux dans celui, unique, du jeune pirate. Son regard était sombre, bas. Puis elle sourit et répondit. Tout le monde fut soudain attentif, même Elizabeth qui regardait l'horizon.
« C'est bon signe. »
« Cela veut dire que nous pourrons trouver une côte, de la vie. » compléta Barbossa.
« Et du rhum ! » rajouta Jack, tout sourire.
« S'il y a des hommes dans ce monde. » objecta Will, légèrement contrarié.
L'autre en perdit son sourire avant de se tourner vers la sorcière.
« C'est possible que... y ait pas de... de rhum ? »
Mais la sorcière ne put répondre que par un sourire avant que la voix d'Elizabeth ne s'élève :
« Des hommes à la mer ! Vite ! Jetons-leur des cordes ! »
Ainsi l'équipage tout nouveau du Black Pearl fit monter à bord Edmund, Lucy, Eustache, les trois enfants de Narnia, et Jill, enfant perdue et élément déclencheur de cette distorsion des espaces et des temps.
Il se posa doucement dans l'eau. Elle détourna les yeux, gênée. Il soupira d'aise de se défaire de tant de crasse accumulée après des mois de vagabondages. Elle regarda son ancien captif redevenir homme au fil des minutes.
Cersei attendait avec impatience que son frère sorte de la salle d'eau. Combien de fois avait-elle rêvé de le revoir sain et sauf ? Il avait une main coupée, certes, mais il était en vie. Et c'est tout ce qui comptait à ses yeux. Il pourrait bien la détester de tout son être, elle s'en fichait : il était en vie, seul cela importait.
Penchée contre la rembarre de sa terrasse, elle observait la mer. Le soleil déclinait à l'horizon. En cet instant de quiétude, la jeune Tyrell réfléchissait à un nombre incalculable de choses. Mariages, alliances, argent, famille, intérêts, plaisirs, amitiés, jeux... Et soudain, sur la ligne dorée de la mer, elle aperçut un navire. Alors le temps sembla se stopper devant elle et elle se sentit basculer un instant. Mais elle se reprit vite.
Dans tout Port-Réal on cria bientôt l'arrivée d'un bateau étranger, venu des Mers du Nord, de l'Au-delà du monde connu.
Voilà ! J'espère que ce petit prologue vous a donné envie de connaître la suite !
