Edward & Bella, une rencontre, une nuit – OS concours
Titre: A la guerre comme à la guerre
Auteur(s): Lily77974
Bêta: Aucune
Disclaimer: Twilight ainsi que tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer
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A LA GUERRE COMME A LA GUERRE
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« Oups Désolée. » Dis-je à l'attention du pot de fleurs que je venais de percuter.
Je me rapprochais des tiges de la grande plante verte qui trônait dans le hall de l'hôtel. « Ohhh !!! Comme vous avez de belles feuilles !!! » Dis-je en pouffant moi-même de ma blague vaseuse.
Voilà pourquoi je ne buvais jamais. D'ordinaire.
Mais ce soir, je n'y avais pas échappé. Ma sœur Rosalie s'était mariée avec son 'Emmett' rencontré trois mois plus tôt et ça m'avait donné une bonne raison de picoler. Je buvais pour oublier le fait que malgré toutes mes mises en garde, elle avait dit oui à cet espèce de machin, qu'elle connaissait à peine. J'étais furieuse contre moi-même. En tant que grande sœur, c'était à moi de veiller sur elle, lui faire profiter de mon expérience et de ma sagesse et de la mener sur la voix de la raison.
Hey Bella t'a 25 ans pas 40.
Inutile de dire que j'avais échoué lamentablement.
J'avais désapprouvé cette folie mais ne pouvait pas décemment faire comme notre père qui, lui, avait décidé lui de boycotter la cérémonie. Je tenais malgré tout à Rosalie.
Dans un sursaut de lucidité, réalisant que je parlais à une plante verte en plastique, j'essayai de sortir dehors dans le jardin de l'hôtel où étaient dressées les tables des invités et me mis à chercher de quoi esponger ma soif.
Je m'assis à une table où gisait une bouteille de champagne qui avait survécu et la sortis du bac à glaçons d'un geste vif. Je n'avais même pas eu la délicatesse de prendre un verre et bus directement au goulot. Je fixais ma sœur et son truc-mari-chose d'un regard noir et lâcha un « putain de mariage à la con. »
« Ex-petite amie frustrée du marié ? » Demanda une voix derrière moi.
Je ris et me retourna vers le plus beau mec que je n'avais jamais vu de ma vie. Ses cheveux avaient une nuance indéfinissable d'un bronze qui marquait la pâleur de son visage et il possédait les yeux verts les plus beaux qui soit. J'étais bien contente tout d'un coup d'avoir avalé ma gorgée de champagne car il était sur et certain que je me serai étouffé avec. Ou ce mec était réel ou j'étais bourrée.
Ok j'étais bourrée.
Sauf que mon hallucination m'avait parlé. Je me suis dit que la moindre des choses était de lui répondre.
« Sœur de la mariée. » Répondis-je simplement.
« Ah je vois. » Continua ma vision céleste.
« Ça m'étonnerait. » Répliquais-je en grimaçant.
« Si crois-moi. » Insista-t-il.
Je fronçais les sourcils devant son agaçante persévérance. « Ok Monsieur-je-sais-tout. Et que crois-tu savoir au juste ? »
« Est-ce que ta frustration vient du fait que ni ton père ni ton frère ne soit présent ou que tu t'es senti obliger de venir ? »
Je le regardai, choquée. Une hallucination ne devait-elle pas se contenter du 'Sois beau et tais-toi'. Il a dû s'en tenir au 'Sois beau'. Cependant, il était clair que son intention était de me faire sortir de mes gongs. Frustrée ? Moi ? Pour qui se prenait-il ?
« Je ne suis pas frustrée. » Répliquais-je bien que je me rendis compte que ma réponse n'avait rien à voir avec sa question. « … Et je ne suis pas senti obligée de venir. Rose est ma sœur et je l'aime. »
Il se mit à rire – le rire le plus sexy que je n'avais jamais entendu. « Je l'aime bien aussi. »
« Tu connais Rosalie ? »
« Je suis le frère d'Emmett. »
Tout d'un coup, il n'avait plus rien d'une hallucination. Je tombai des nues. « Comment c'est possible ? »
« Bin tu vois mon père et ma mère ont couché ensemble et… me voilà. » Ironisa-t-il.
« Arrête de me prendre pour une blonde, non ce que je veux dire c'est… Vous ne vous ressemblez pas du tout. » Fis-je observer.
« Ah bon ? »
« Bin ouais, t'es vachement plus sexy ! » Je posai mes deux mains sur ma bouche en réalisant ce que je venais de sortir.
La vision de mes rêves ne parut pas s'en offusquer et se pencha vers moi, le regard mi-clos en s'appuyant sur son bras.
« Je suis sexy ? » Répéta-t-il.
« Le fait que tu sois l'ennemi ne m'empêche pas d'être objective. » Je remis mes mains sur ma bouche et secoua la tête. Misère. Quand apprendrais-je à me taire ?
« Je te trouve sexy aussi. »
Je le regardai, abasourdie et porta immédiatement la bouteille à mes lèvres. Je me calmais instantanément. Merci aux petites bulles. Soudain le champagne me fut arraché des mains et je protestai quand je le vis boire à son tour.
« Bon puisque que tu as décidé de m'enlever la seule chose qui puisse me consoler ce soir, tu pourrais au moins me dire ton prénom. » Râlais-je tandis que le liquide descendait dans sa gorge.
Et quelle gorge !!!
Il s'essuya délicatement la bouche du revers de sa main. Caliente. J'eus très chaud tout d'un coup et je resserrai mes cuisses afin de contenir la légère excitation qui me tirait les entrailles.
« Edward. Et toi ? »Demanda-t-il d'une voix doucereuse.
« Euh… Bella. » Répondis-je, légèrement hypnotisée par le mouvement de ses lèvres.
Je pense que le champagne m'était carrément monté à la tête.
« Et bien Bella. » Dit-il en se rapprochant de moi. « Je pourrai trouver d'autres moyens de te consoler ce soir. »
Je fixais toujours ses lèvres. « Tu es l'ennemi. Je ne couche pas avec l'ennemi.» Lui dis-je totalement pas convaincue de ce que j'étais en train de dire.
Il se rapprocha un peu plus. « Si on est en guerre tous les deux, on pourrait trouver un terrain d'entente. » Murmura-t-il en frôlant mon bras du revers de la main.
Je sursautai à ce contact et déglutis en poussant un soupir malgré moi. Il me fixait de son regard de braise et je me senti fondre.
« Je crois qu'il va me falloir plus de munitions alors. » Dis-je en attrapant la bouteille et en la vidant.
Il s'approcha de mon oreille qu'il caressa du bout du nez, m'envoyant des décharges électriques dans tout le corps. « Où veux-tu déclencher les hostilités ? »
Je tournai la tête vers lui et nos lèvres se frôlèrent presque. « Il me semble qu'on pourrait… envahir une des chambres à l'étage et voir comment ton petit soldat tient son garde-à-vous. »
Il fit un sourire en coin absolument divin et se leva doucement en desserrant sa cravate d'une main puis me la tendit. Je le suivis en frétillant, pas sure que ce soit une bonne idée mais au point où j'en étais, je n'allais certainement pas laisser une occasion de m'envoyer en l'air avec le plus beau mec de la Terre sous prétexte que je ne l'aurai pas fait si j'avais été sobre.
Nous montâmes les escaliers en petites foulées et je priai intérieurement de ne pas me fouler une cheville dans le processus. Arrivés devant la porte de sa chambre, je fouillai le couloir du regard en espérant que personne ne nous ait remarqué et finalement nous pénétrâmes dans sa chambre.
Sitôt la porte refermée, je me jetai sur lui et posa mes lèvres sur les siennes avec une fougue que je ne me connaissais pas. Je le fis reculer jusqu'au lit et lorsqu'il tomba dessus, je le dominais de tout mon corps, léchant ses lèvres douces, me délectant de ses halètements et rompit notre baiser.
Je me redressai en le chevauchant tandis que je fis passer ma robe par-dessus ma tête, exposant mon corps à son regard appréciateur.
« Tu pactises avec l'ennemi Bella ? » Dit-il en caressant le haut de mes cuisses.
Je jetai ma robe au loin. « J'essaye de le soudoyer. »
Il s'assit et posa ses lèvres entre mes seins, léchant la peau qui était découverte et passa ses paumes sur mes hanches. Je dégrafais mon soutien-gorge et m'écarta légèrement de lui afin de faire glisser les bretelles hors de mes épaules. Sitôt libérée, il fondit comme un oiseau de proie sur ma poitrine, prenant dans ses mains chaudes chacun de mes seins et suça la pointe durcie avec un appétit presque féroce. Il respirait fort par le nez tandis qu'il se délectait de mes mamelons et je basculai la tête en arrière en poussant des petits gémissements incontrôlables.
Ses mains descendaient en palpant chaque parcelle de peau accessible et sa bouche remontait vers ma gorge offerte. Ses lèvres s'emparèrent des miennes à nouveau tandis que la paume de ses mains malaxait mes fesses au même rythme que nos hanches qui se frottait l'une l'autre.
Je fis glisser sa veste noire et commença à m'attaquer sa chemise. Comme je n'arrivais pas à défaire le premier bouton, je saisis son col avec mes deux mains et tirait dessus si fort que les pans de sa chemise s'ouvrirent en deux, faisant sauter les boutons.
Il rompit le baiser et me regarda en haletant puis me saisit par les fesses et bascula mon corps sur le lit, se retrouvant au-dessus de moi. Il glissa sa main dans ma culotte, je retins mon souffle, et introduit un doigt en moi en faisant des vas et viens. J'expirai en gémissant et sa bouche attaqua le lobe de mon oreille. Je bougeais mes hanches contre sa main et il en introduit deux autres qui finirent d'achever ma respiration déjà en lambeaux.
Sa main quitta l'intérieur explosif de mon vagin et il se mit debout afin de se déshabiller tandis que j'en profitai pour enlever ma culotte. Il retira son boxer et fut enfin nu devant moi.
Sainte mère de Dieu de Jésus-christ de nom de putain de bordel de merde.
Je me mordis la lèvre inférieure devant la beauté qui se tenait devant moi dans toute sa glorieuse nudité et ne pus me retenir de gémir en resserrant les cuisses. Non parce que… faut l'avouer…. un mec nu, c'est plutôt moche. Mais là… Là, j'avais juste la vision de la perfection incarnée.
J'avais juste envie de le dévorer.
Il posa son regard incandescent sur mon corps, s'arrêtant sur ma poitrine puis sembla se souvenir de quelque chose et se dirigea vers la petite valise qui se tenait par terre. Il fouilla vivement dans le fond puis en sortit une poignée de préservatifs qu'il jeta à coté de moi avec ce sourire en coin dévastateur.
Je le regardai en souriant, le sourcil levé et saisis un des préservatifs. « Prévoyant ? » Demandais-je taquine.
Il s'avança, l'érection tendue vers moi. « J'ai un père médecin qui tend beaucoup à l'exagération. »
Je déchirai l'emballage et saisit sa verge afin de dérouler la capote. Je levai les yeux et croisai son regard impatient. J'avais à peine terminé qu'il m'écarta les cuisses avec lenteur et se retrouva sur moi entre mes jambes que j'enroulais autour de sa taille. Il ne quitta pas mes yeux et s'enfonça en moi d'un coup sec.
Dans la surprise, je m'accrochais à ses biceps et serra les doigts en poussant un long gémissement. Mon dos glissa sur les draps tandis qu'il commençait à me pénétrer à un rythme plus soutenu.
« Edward… » Soufflais-je.
J'avais envie de chanter ses louanges. Je ne savais pas si c'était le champagne où sa merveilleuse et fabuleuse queue qui allait et venait en moi, mais je me sentais décoller du lit pour tendre vers les cieux.
Il saisit mes fesses et leva le bas de mon corps offrant ainsi à ses pénétrations un angle qui le poussa à aller encore plus loin. J'étais à présent en travers du lit si bien que ma tête commençait à pendre dans le vide et que mes cris résonnaient dans la chambre.
« Putain…. Edward…Oui… OUI. » Prononçais-je sans pudeur devant ses assauts enragés.
Il poussa un long gémissement de plaisir qui décupla le mien et prit un rythme encore plus rapide.
« Je vais venir… Nom de Dieu…C'est trop bon. » Il ferma les yeux et renforça sa prise sur mes fesses.
Une chaleur incroyable m'envahit et j'explosai dans un ultime assaut tandis qu'il me pénétra une dernière fois en poussant un cri de plaisir incroyablement rauque.
Il se retira de moi et tira sur mes hanches afin que ma tête repose sur le matelas. Il s'effondra à mon coté et je tentai de reprendre ma respiration. Je posai une main sur mon cœur qui battait à tout rompre. Je regardai furtivement Edward, haletant et souris. Il se tourna vers moi et écarta des mèches de cheveux qui s'étaient collés sur mon visage.
Une fois ma respiration calmée, je fermai les yeux. J'entendis l'élastique du préservatif claquer. J'ouvris les yeux lorsque je sentis les doigts d'Edward sur mon ventre et le regardai. Il avait un sourire béat. Je me délectai de ses caresses mais trouvai qu'il y avait quelque chose de bizarre.
Hey ! Les mecs ne sont pas censés s'écrouler en ronflant après ?
Pas quand on s'appelait Edward apparemment.
Il se pencha vers moi et embrassa mon nombril de sa langue, envoyant aussitôt des contractions d'excitation entre mes jambes.
« Alors ? » Dit-il contre ma peau. « Prête pour le deuxième round ? »
Ce mec n'est pas un mec. C'est une bénédiction.
Je me relevai en me positionnant sur ses cuisses, son érection était déjà de retour. Caressant son torse vierge puis ses épaules, je me plaça de façon à créer une friction afin que son sexe caresse mon clitoris et mis mes mains de chaque coté de sa tête. Il releva son visage et lécha la pointe de mes seins qui remuait. La sensation me fit gémir et je mouillais instantanément.
Je capturai ses lèvres. « Assis-toi contre la tête de lit. » Intimais-je en murmurant.
Il se déplaça, les jambes reposant à plat, je saisi un préservatif et l'ouvris avec les dents sous le grognement d'Edward. Il leva les hanches furtivement puis il me prit la capote des mains et la déroula lui-même sur son érection avec empressement. Je montai sur lui à califourchon sous son regard excité, saisit de sa verge afin de la positionner à mon entrée et glissa sur son membre sous le gémissement rauque d'Edward. Je m'appuyais sur ses épaules pour faire un effet de levier et gardai un rythme volontairement lent et douloureusement paresseux. Hormis les sensations folles que me procurait cette position, le sentiment de contrôle que je ressentais décuplait mon plaisir.
Je le regardai. Il avait la tête appuyée contre le mur, les yeux fermés, la bouche légèrement entrouverte et chaque fois que je m'enfonçais sur lui, ses lèvres se mettaient à trembler et ses mains sur mes hanches se serreraient davantage. Des minces filets de sueur tombaient le long de sa tempe et recouvrait le haut de son torse, je sentais mon dos s'humidifier et mes cheveux se collaient sur mon visage.
« Putain Bella… Continue… Oh Ouais !!! Continue… » Haletait-il péniblement en saisissant un de mes mamelons dans sa bouche.
Je savais que je n'allais pas tarder à venir. Je ne voulais pas que ça s'arrête tellement c'était bon de l'avoir en moi. Je pris un rythme plus rapide, à la limite du supportable tant mes sensations étaient décuplées sous l'effet double de sa bouche sur moi et de son sexe en moi.
Ses mains quittèrent mes hanches et vinrent plaquer mes cheveux en arrière. Je le fixais tandis que son regard était rivé au mien, me retenant de fermer les yeux devant l'assaut des sensations qui m'envahissait, si proche de la jouissance. Cette connexion, le voir, si beau dans le plaisir, la sueur qui coulait le long de ses tempes, sur son cou formait le tableau le plus sensuel et érotique que je n'avais jamais vu. Une de ses mains glissa le long de ma gorge puis entre mes seins, sur mon ventre puis vint s'appuyer contre mon clitoris et à l'instant même où ses doigts commença à faire de cercle sur ma chair, je me mordis violemment la lèvre inférieure et bascula la tête en arrière en criant son prénom tandis que son visage fondit sur mon mamelon en l'aspirant et en étouffant son propre cri sur ma peau.
Les muscles de mes jambes semblaient se dilater. Ma respiration était saccadée et mon cœur faisait des bonds dans ma poitrine et même dans mes cuisses. N'étant pas certaine de pouvoir bouger si je ne le faisais pas maintenant, je me redressai et me retira de lui avant de tomber misérablement sur le ventre à son coté.
« Je… Je peux plus bouger. » Dis-je d'une voix molle entre deux respirations.
« Tu m'as tué. » Fit remarquer Edward en ôtant le préservatif.
Dans un effort surhumain, je tournai la tête dans sa direction. « Ça veut dire que j'ai gagné ? »
Un sourire étira ses lèvres dangereusement. « J'ai peut-être perdu cette bataille mais je n'ai certainement pas perdu la guerre. »
« Ok. Je me rends alors. Drapeau blanc. »
Il leva un sourcil moqueur et se pencha sur mon dos pour y laisser poser ses lèvres.
« La reddition n'est pas une option Bella. » Dit-il entre deux baisers.
Je ris malgré le fait que sa bouche commençait à réveiller mon appétit sexuel. Qu'est ce qui n'allait pas chez moi ? N'en avais-je pas eu assez ?
« Il va bien falloir pourtant. Tu n'es pas une machine. D'ailleurs, n'es-tu pas censé envahir la chambre avec des ronflements sonores à l'heure qu'il est ? »
Edward s'appuya sur mon dos et fit glisser ses lèvres dans le bas de mon dos puis sur ma fesse tout en caressant l'arrière de mes cuisses. Je frissonnai.
« Comment veux-tu que je dorme alors que j'ai cette superbe femme dans mon lit qui me fait encore bander ? » Demanda-t-il en frottant son érection contre mes fesses.
Je gémis dans l'oreiller. Ses lèvres remontaient le long de ma colonne vertébrale, sa main chassa mes cheveux de mon cou et sa bouche commença à sucer la peau de mon cou alors que sa verge caressait mon cul avec vigueur.
Ce mec n'était pas humain. C'était une machine. Faudrait que je pense à demander à ma sœur ce qu'elle avait mis dans le champagne.
« Tu crois que j'en ai terminé avec toi ? » Murmura-t-il en prenant entre ses dents le lobe de mon oreille.
Ces mots vinrent se loger directement dans mon vagin tandis que je remuais mes hanches au rythme de ses frottements. Je sentais le flux de mon excitation s'écouler le long de mes cuisses, lubrifiant son gland qui brossait ma fente.
Ses mains saisirent mes hanches et il me retourna rapidement pour se retrouver à genoux entre mes jambes qui s'étaient ouvertes d'elle-même. Je ne pouvais pas m'empêcher de fixer son érection du regard. Ses doigts saisirent l'intérieur de mes cuisses, me faisait trembler et gémir involontairement.
« Maintenant… » Dit-il en caressant mes genoux. «… Tu vas m'écarter ses belles petites cuisses afin que je puisse lécher cette belle petite chatte. »
En parfaite petite chose obéissante et frissonnant d'anticipation, je répondis à son injonction et, à peine étais-je complément offerte à son regard gourmand, que son visage disparut entre mes jambes.
J'enfonçai ma tête contre l'oreiller et soupira d'extase à l'instant même où il me donna un premier coup de langue sur mon sexe.
« Hummmm. Je pourrais te goûter toute la nuit. » Dit-il avant d'enfoncer la longueur de sa langue en moi.
Je saisis l'oreiller de chaque coté de ma tête. Sa voix, sa langue, ses doigts me maintenant prisonnière contre les draps eurent raison de mon corps. Il me léchait avec appétit tantôt doux tantôt acharné en poussant des gémissements étouffés et m'envoyant de vibrations là où s'afférait sa bouche. S'en était trop.
« Edward… » Laissais-je échapper entre mes lèvres.
« Putain oui … Dis mon nom encore. »
« Edward… » Gémis-je en cambrant mon dos contre le matelas.
« C'est ça Bella… Laisse-moi t'entendre. » Soupira-t-il en enfonçant sa langue encore plus profondément.
« Edward… »
Une de ses mains glissa vers son visage et sa bouche se posa sur mon clitoris. Je retins mon souffle et il me pénétra de ses doigts avec vigueur.
Je ne sais pas ce qu'il se passa ensuite puisque que mon cœur explosa dans ma poitrine et que tous mes muscles se contractèrent dans un orgasme fulgurant. Après avoir crié son prénom au moins dix fois de suite et secouant ma tête dans tout les sens, je me redressa sur mes coudes dans un ultime effort pour le voir aspirer et lécher chaque centimètre carré de mon sexe.
Son visage était tellement enfouit que je ne voyais pas ce qu'il me faisant mais ressentait chaque sensation avec encore plus de clarté que si j'avais eu une image parfaite de sa langue qui travaillait. Pourtant, la seule vision de ses cheveux qui remuait entre mes jambes était d'un tel érotisme que je gémis à nouveau. Je fixais ses mèches cuivre se balancer au rythme de sa bouche sur moi, le souffle coupé et n'arrivais pas à me détacher de la cadence hypnotique de ses cheveux. D'un geste complètement mécanique, je glissai mes doigts contre son cuir chevelu et la seule sensation du toucher soyeux combiné au gémissement de plaisir qu'Edward laissa échapper contre mon clitoris suffit à me faire venir une deuxième fois.
Je m'écroulais, vaincue, contre le matelas et ferma les yeux devant la faiblesse de mon corps à se maintenir éveillé.
Je sentais Edward remonter sur moi et m'embrasser avec une envie dévorante. Il tâtonna sur le lit sans rompre le baiser et je l'entendis saisir un préservatif qu'il enfilla avec une dextérité qui m'étonna moi-même. Son érection battait contre mon entrée.
« Est-ce que ton but dans la vie est de me tuer ? » Demandais-je avec un sourire nais sur le visage.
« Ouais… » Admit-il en mordant mon cou et en suçant la peau. « … Mourir de plaisir est une bonne façon de finir je trouve. »
Il enfonça toute sa longueur en moi et mon corps mou retrouva instamment toute sa vigueur. Je m'accrochai à ses biceps en gémissant.
« Bella… Putain… » Edward ferma les yeux et sa bouche vint se coller sur mes lèvres entrouvertes. Sa langue chercha la mienne, en s'enroulant autour d'elle et goûtant ma propre saveur dans sa caresse.
« Edward… C'est tellement bon… tu es tellement bon… » Soufflais-je contre sa tempe alors qu'il saisit d'une poigne ferme la tête de lit.
De l'autre, il prit fermement mes fesses et me leva afin de me pénétrer encore plus profondément.
Chaque poussée me faisait sortir un gémissement. Il s'aidait de la tête de lit comme levier pour me percuter avec plus de force et laissait jaillir ses muscles luisant de sueur dans le processus. Je m'accrochais à son cou pour me coller à son corps trempé de ses efforts et suça son cou en aspirant la peau entre mes lèvres.
Il grogna si fort que le son envahit la chambre toute entière.
Je le mordis et griffa la peau de son dos, totalement plongée dans la violence électrique que ses va-et-vient en moi provoquaient dans mon corps.
« Tu aimes ça ? » Demandais-je entre deux halètement et en enfonçant mes ongles dans sa chair.
Edward grogna à nouveau et augmenta ses coups à m'en faire hurler puis secoua la tête en fermant les yeux.
« Bella… Je veux pas jouir… Putain je veux rester en toi et te baiser jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter. »
Je m'accrochais encore plus à lui. « Ne t'arrêtes pas. » Criais-je à la limite de la mendicité.
Son rythme se décupla et ma vue commençait à se brouiller devant le plaisir déferlant sur mon corps tout entier et brûlant presque mes veines sous ma peau. Ma poitrine glissait sur son torse, frottant mes tétons durcis à chaque fois que son sexe buttait au fond de moi et dans un dernier sursaut de clairvoyance, je l'entendis crier mon prénom.
Ma jouissance fulgurante me fit perdre la tête et j'hurlai à mon tour en tremblant et en sentant mes parois se contracter autour de sa verge comme si mon vagin agissait de son propre chef et voulait l'aspirer entièrement.
Je m'écroulais sur mon dos avec mollesse telle une poupée de chiffon tandis qu'Edward, haletant, se laissa tomber sur mon corps. Il se retira de moi en se décalant sur le coté, un bras sur mon ventre, le visage entre mes seins dans une position désarticulée.
La fatigue envahit mon être avec une étonnante rapidité et je fermai les yeux. C'est avec un demi-sourire que j'entendis les ronflements d'Edward et que, finalement je me laissai plonger dans le sommeil.
***********************
Un bruit provenant de l'extérieur me réveilla. J'ouvris les yeux avec difficulté en maudissant le mal de crâne qui me tenaillait et en essayant de faire un mouvement dans le lit. La pièce était plongée dans la pénombre. Je pouvais distinctement entendre des voix bruyantes au loin. Je me redressais un peu et porta immédiatement ma main à ma tête en gémissant de douleur.
C'est alors que je fixai la pièce dans laquelle je me trouvais que tout me revient en mémoire.
La langue d'Edward, la bouche d'Edward, la voix d'Edward, les doigts d'Edward…
Je me retournai lentement et le vis, là, étalé sur le ventre, serrant son oreiller dans son sommeil, le visage paisible, les lèvres légèrement entrouvertes, le dos nu dépassant des draps Arggg. Vision de rêve.
Je secouais la tête afin de refouler toutes les images de cette nuit qui envahissait mon cerveau malgré moi et glissa des draps en manquant de m'écrouler par terre.
Je m'étais envoyé en l'air avec mon beau-frère. Ah bin bravo.
« Putain…. Edward…Oui… OUI. », « Edward… C'est tellement bon… tu es tellement bon… », « Edward… », « Edward… », « Edward… ».
Je revoyais chaque scène en technicolor aussi vivace que mon crâne embrumé pouvait le permettre. La douleur de mon corps n'était qu'un rappel constant de sa fabuleuse prouesse et de ses talents dont tout mon être en réclamait encore la démonstration.
Je frissonnai encore en pensant au plaisir démentiel que j'avais eu dans ses bras. Combien de fois avais-je jouit cette nuit ? Trois, quatre, cinq fois ? Ce qu'il avait fait à mon corps dépassait de loin tous mes rêves d'extase les plus fous. J'étais tentée de rester face à cette révélation mais réalisa la situation embarrassante dans laquelle je me trouvais.
Je me sentais hypocrite de détester Emmett et d'avoir désiré son frère avec autant de vigueur. Il m'était apparu – tout comme mon père ou mon frère - que je n'avais pas besoin de faire un rapprochement avec la famille d'Emmett. Nous pensions que Rose réaliserait son erreur bien assez tôt.
Je n'avais pas eu l'intention en assistant à ce mariage de me rapprocher autant de l'un des membres de la famille Cullen.
Bon sang. Que m'était-il passé par la tête ?
Voilà pourquoi je ne buvais jamais.
Je m'accrochai à la table de chevet et sortis du lit en priant qu'Edward ne se réveille pas. Ma bouche était tellement pâteuse que j'avais l'impression d'avoir raclé le fond d'une cage à oiseaux avec la langue.
J'enfilai mes sous-vêtements puis ma robe éparpillés autour du lit en essayant de ne pas tomber et en faisant un minimum de bruit. Je pris mes chaussures dans une main et me faufila hors de la chambre en un temps record.
Dans mon sac, je cherchai mon portable et vit qu'il était sept heures du matin.
Merde.
Je pensais à mon père et à mon frère auxquels j'avais certifié ma volonté de rester le moins de temps possible à cette mascarade de mariage et soupira de découragement quand je réalisa qu'ils allaient penser que je m'étais tellement amusé, que j'étais restée toute la nuit à cette foutu fête.
Pour t'être amuser, tu t'es bien amusé traîtresse. Souffla ma conscience en me grondant sévèrement.
Je ne pouvais pas m'empêcher de penser au dieu du sexe encore endormi dans les draps froissé de nos corps et secoua la tête en sortant de l'hôtel.
Je m'étais fourvoyé avec l'ennemi mais le pire, c'est que j'avais aimé ça.
