»Auteur : Moona-sama
»Anime/Manga : Kuroko no Basket
»Disclaimer : Les personnages appartiennent à Fujimaki Tadatoshi.
» Pairing: Aomine x Kuroko
»Note : Oui oui je sais, je devais continuer la rédaction de mon OS AoKaga ainsi que le nouveau chapitre de l'Arôme du Désir mais j'ai soudain eu l'idée et je me suis dis que je devais absolument l'écrire avant qu'elle ne disparaisse :D Cette fiction sera donc du AoKuro ( j'en connais qui vont être contentes :D ) à l'époque de Teiko – j'aime de plus en plus écrire sur cette période. Je pense que cette fiction n'excédera pas trois chapitres ( prologue non comprit ), au pire peut-être quatre, mais ça m'étonnerais beaucoup. J'espère en tout cas que ça plaira !
.o0 Prélude 0o.
La journée avait pourtant commencé comme toutes les autres. Il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il se passait autour de lui. En fait, si, il comprenait, mais n'arrivait pas à accepter la vérité. C'était arrivé si vite…Il n'avait pas pu prévoir qu'une telle chose aurait pu passer…
oOoOoOo
« Bip bip bip … »
La main de Kuroko s'abattit sur le réveil, mettant un terme à son agaçante sonnerie. Il se hâta de ramener son bras sur sa couette, profitant des derniers instants de tranquillité. Son lit était trop confortable et ses draps trop chaud pour qu'il puisse les quitter si vite. Après tout, il n'était pas pressé. Son réveil affichait 6 : 30 et les cours ne commençaient qu'à 8 : 25 ce jour-là. Il pouvait bien se permettre de traîner un peu.
Cependant, alors que le turquoise allait de nouveau sombrer dans le sommeil, son portable vibra. Il s'en saisit et ouvrit le clapet. Un message de Aomine. Tetsuya re-vérifia l'heure. Non, il ne rêvait pas. Il était bien 6 : 41 et Aomine Daiki lui envoyait un texto, alors qu'en temps normal il devait sonner à plusieurs reprises chez lui avant que sa lumière ne daigne quitter son lit.
« Yo. Tu dors ? »
Question stupide. Néanmoins, l'ombre d'un sourire étira les lèvres du turquoise. Il se hâta de répondre à son coéquipier.
« Oui. »
La réponse ne se fit pas plus attendre.
« Dommage, maintenant non. »
« Tu es bien matinal. »
« Plus fatigué. Puis j'avais la dalle. »
« Mange alors. »
« Ca cuit. »
« Tu fais quoi ? »
« P'tit déj british, ça fait un moment que j'en rêvais. »
« D'accord. »
« Dis moi tout de suite si ma vie t'intéresse pas. »
« J'ai pas dis ça. »
« Mouai. Bref, on se rejoint d'vant chez la vieille à sept heure trente comme d'hab ? »
« Nous ne commençons qu'à huit et demi ce matin Aomine-kun, il y a une réunion du personnel. »
« Aaaah merde j'avais complètement zappé ! J'aurais pu dormir plus longtemps, la loose. »
« Tu peux toujours te rendormir. »
« Trop tard j'me suis douché et fringué. Et si j'me rendors maintenant j'me lève pas avant midi. »
Ca n'étonnait pas du tout Tetsuya. Après le basket, la chose que son camarade devait le plus aimer était sans aucun doute le sommeil. Il pouvait passer une après-midi entière à dormir sans que cela ne perturbe ensuite ses nuits. Les seuls moments où ce grand dadais n'était pas fatigué, c'était lors des entraînements de basket. Et de toute façon, il était dangereux de piquer du nez pendant les séances mener par Akashi. Aomine n'était pas une personne suicidaire, après tout.
« On se rejoint à quelle heure alors ? »
Perdu dans ses pensées, Tetsuya avait oublié de répondre. La vibration de son portable l'ayant brusquement ramené à la réalité, il se hâta de taper sa réponse.
« A huit heure, au même endroit. »
« Ok. A tout' ! »
Kuroko referma son portable et le laissa tomber sur la couette, sur son ventre. Il était trop tard pour se recoucher maintenant. Néanmoins, il n'était pas en colère envers le responsable de son impossibilité à se rendormir. Le turquoise aimait beaucoup recevoir des texto de sa lumière. Ca lui prouvait que ce dernier pensait à lui. Et quelque part, cette attention lui donnait chaud au cœur.
Le passeur de l'équipe de Teiko se résolu finalement à quitter la chaleur réconfortante de ses draps. Ses cheveux bleus en bataille ne l'inquiétant pas outre mesure, il refit son lit et ouvrit ses volets. La fraîcheur de l'automne vint caresser ses joues, et il referma rapidement la fenêtre avant de prendre froid. Il sorti son uniforme de sa penderie et rejoignit la salle de bain, profitant du calme dans lequel sa maison était encore plongée.
Sa famille ne se composait que de quatre membre : son père, sa mère, sa petite sœur et lui-même. Ses parents ayant tout deux un travail nécessitant beaucoup de temps, c'est souvent quand sa sœur, Sachiko, et lui sont livrés à eux-mêmes. Mais Kuroko s'était habitué à cette façon de vivre et n'en tenait plus rigueur depuis longtemps. De toute façon, les choses sont telles qu'elles sont, et ce n'est pas à lui de les changer. Sachiko et lui s'étaient donc réparti les tâches ménagères, étant devenu très rapidement des enfants débrouillards.
Tetsuya pénétra dans la salle de bain et se déshabilla. Il se doucha rapidement, revêtit son uniforme et remit de l'ordre dans ses cheveux en bataille. Il rejoignit ensuite la cuisine et constata qu'il était de corvée de petit déjeuner ce matin-là. Le turquoise concocta un petit quelque chose, rien de bien fabuleux mais assez équilibré et assez conséquent pour tenir son estomac au calme jusqu'à midi. Laissant sa part à Sachiko, il englouti la sienne, alla se brosser les dents, puis s'installa sur le canapé pour lire jusqu'à ce qu'il soit l'heure de partir. Sortant Roméo & Juliette de Shakespeare de son sac de cours, il continua sa lecture là où il s'en était arrêté. L'acte V scène III, au moment où Juliette s'éveille.
« Juliette – Ô frère, mon réconfort ! Dites-moi où est mon seigneur, je me souviens très bien du lieu où je devais être, et où je sais…Où es mon Roméo ?
Frère Laurent – J'entends du bruit, madame. Quittons ces lieux de mort et d'infection, de sommeils qu'honnit la nature. Un pouvoir contre quoi nous ne pouvons rien a déjoué nos plans. Venez, viens, viens ma fille, ton mari est là, contre toi. Roméo est mort et Paris l'est aussi. Viens, je te trouverai une communauté de saintes nonnes. Ne me questionne pas, car le guet approche. Viens, viens chère Juliette. Je n'ose pas rester plus.
Juliette – Va, sors d'ici. Je ne partirai pas.
Il sort
Qu'est ceci ? Une coupe, serrée entre les doigts de mon fidèle amour ! C'est le poison, je vois, qui l'a fait mourir si prématurément. Tu as tout bu, avare, tu ne m'as pas laissé une goutte amie pour m'aider à venir auprès de toi ? Mais je te baiserai les lèvres. Il se peut bien qu'elles soient humectées s'assez de poison encore pour que je puisse mourir dans ce cordial.
Elle l'embrasse.
Que tes lèvres sont chaudes ! »
Tetsuya leva les yeux vers l'horloge au dessus de l'aquarium. Huit heure moins dix. Il est l'heure d'y aller. Il rangea son livre de son sac et vérifia si le bibelot de faux verre en forme de chien que Sachiko lui avait offert y pendait encore. Rassuré, il quitta son domicile en prenant garde à ne pas réveiller sa cadette.
Entre sa maison et celle « de la vieille » comme disait Aomine, il y avait un peu plus de cinq minutes. A cette heure-ci, le quartier était déjà actif. Les enfants quittaient la maison, chargés de leur gros cartable. Ils se racontaient leur soirée en riant, ignorant le collégien qui marchait à leur côté. Tetsuya avançait à une allure ni lente ni rapide, n'étant pas réellement pressé.
Il arriva cependant au point de rendez-vous trois minutes plus tôt. Connaissant la ponctualité légendaire de sa lumière, le turquoise s'installa sur le banc et démarra un petit jeu sur son portable afin de passer le temps. Daiki se pointa à huit heure quatre, soit sept minutes après son compère. Ce dernier avait, durant ce laps de temps, battu son record au Bubbles Bopper de son téléphone.
- Yo.
- Rebonjour Aomine-kun. Tu es en retard.
- Ouais j'sais, mais j'arrivais pas à retrouver mes clés. On y va ?
Le plus petit hocha la tête et le duo prit la route du collège. Tout comme les enfants de son quartier, Aomine se mit à raconter sa soirée à son ombre. Il lui expliqua qu'il n'avait pas pu jouer au basket sur le petit terrain en face de son appartement car, en citant ses mots, « des tafioles ont prétendus ne pas pouvoir jouer avec lui parce qu'ils étaient trop nombreux ». Kuroko l'écouta d'une oreille distraite, habitué au manque de politesse du bronzé.
- Et toi, tu as fais quoi hier soir ?
- J'ai fais mes devoirs, mis la table, fais la vaisselle et sorti le chien des voisins.
- Tu t'occupes encore de ce vieux clebs tout rabougri ? J'me demande comment il fait pour aligner deux pas tellement c'machin est âgé. Qu'est-ce qui faut pas faire pour gagner de l'argent !
- Je t'avais déjà dis que je ne faisais pas cela pour l'argent mais simplement pour aider mes voisins. Ils ont toujours été gentils avec moi et c'est normal que je leur rende service. D'ailleurs, je refuse toujours l'argent qu'ils veulent me donner mais ils finissent toujours par me forcer à le prendre. Et puis ne soit pas vulgaire avec Héraclès. Il est certes en fin de vie, mais ce n'est pas une raison pour l'insulter ainsi.
- Ouais ouais.
Le détachement de sa lumière n'étonna pas Kuroko le moins du monde et ils continuèrent à marcher dans un silence presque religieux. Ils débouchèrent alors dans la grande rue, où les voitures défilaient à longueur de journée. Les collégiens s'arrêtèrent près du passage piéton, attendant que le petit bonhomme rouge passe au vert. Quand ce fut le cas, les piétons se ruèrent presque sur la route, pressés de rejoindre l'autre côté. Tetsuya reçut même un coup à l'épaule, mais il n'avait pas le temps de s'en formaliser, car il venait de prendre son ami dans la foule. Il se hâta donc de rejoindre le trottoir d'en face et fini par retrouver Aomine un peu à l'écart.
- Tu parles d'un bordel ! C'dangereux là d'dans, limite les gens nous écraserait pour passer.
Par réflexe, Kuroko glissa ses doigts vers sa petite babiole, sans parvenir à la trouver. Affolé, il baissa les yeux vers l'anneau d'où pendait son chien en verre et remarqua que ce dernier n'y était plus.
- T'as perdu quelque chose ? lui demanda Daiki.
- Oui, le petit chien en faux verre accroché à mon sac. C'est un cadeau de ma sœur, j'y tiens énormément.
Ce n'est pas ça, là-bas, sur le passage piéton ?
Le turquoise suivit des yeux la direction pointée par l'index d'Aomine et reconnut en effet sa petite babiole en plein milieu du passage piéton. Alors qu'il allait s'engager sur la route, la main de sa lumière se posa sur son torse pour l'arrêter.
- Tiens mon sac, j'y vais.
Il déposa sans douceur son sac près de son ombre et se rua sur le passage piéton.
Sans remarquer que le petit bonhomme vert était repassé au rouge.
La voiture bleue électrique ne pu ralentir. Le choc fut inévitable.
Tout se passa alors très vite. La foule s'agita, des cris résonnèrent de ci de là, et bientôt la sirène des pompiers s'ajouta à la cacophonie.
Tetsuya, paralysé, assistait à la scène, les yeux écarquillés. Autour de lui, l'agitation était palpable. Les gens le bousculaient, mais rien ne semblait pouvoir le tirer de sa torpeur.
Une larme roula sur sa joue, alors que les pompiers chargeaient la civière dans leur camion.
Voilà donc le prologue de ma nouvelle fiction :D Wiii désolée je suis un peu cruelle avec Aomine ( mais c'une vengeance pour tout ceux qui font du mal à Kise niark ) mais c'est le but de l'histoire 8D J'ai relu vite-fait car je voulais absolument la poster ce soir ( enfin ce matin, il est, à leur où j'écris ceci, 02h08 o/ ).
Comme je le disais donc plus haut, je ne pense pas faire au delà de trois chapitres, prologue non comprit. Par contre j'ignore le rythme d'écriture car j'ai encore à finir la Partie 2 du Chapitre VI de l'Arôme du Désir ainsi que le OS AoKaga ( avec lequel j'ai du mal, je dois l'avouer ) donc voilà, c'est à voir ! En tout cas, j'espère que cette fiction sera lue car ça me gênerais un peu de l'écrire pour rien...Donc une review ou un message ça me fera vraiment plaisir *w*
Ouiiii Kuroko lit Roméo & Juliette :D Non non ce n'est pas vrai, je n'ai pas eu l'idée parce que j'écoutais la comédie musicale en même temps que j'écrivais ! Bon, j'avoue, c'est le cas, mais je veux essayer de mettre quelques passages de théâtre dans cette fiction ;D Je suis en L après tout 8D
Pour les curieux/curieuses, la citation dans le résumé vient des Chevaliers d'Émeraude, T.02 :)
Kisu ! Moona-sama
