Bonjour, bonsoir à toi cher/chère ! Au lieu de continuer mes fanfictions en cours comme n'importe quelle personne logique, j'ai décidé de suivre mon inspiration et d'écrire une fanfiction qui fera entre 10 et 70 chapitres (on parle là quand même d'une grande échelle pour être sûr que je ne me trompe pas).
Cette fois-ci, c'est une fanfiction Supernatural qui se passe en 1980, dans un Human!AU. J'espère que ça te plaira!
Je te souhaite une bonne lecture
Ley_Rx
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CHAPITRE 1
POUR DEUX BOITES DE BONBONS
Gabriel entra dans le petit magasin, les mains sur les poches de sa veste dont il avait remonté la capuche pour camoufler son visage et il avança dans les rayons à la recherche de quelque chose de petit qu'il pourrait prendre sans que le caissier près de la sortie ne le voit dépasser quand il ressortirait. Il remarqua alors dans la rangée des confiseries des petites boites de bonbons. Il en cacha d'abord une dans ses poches puis il en cacha une seconde, se disant que si une était si discrète, une deuxième le serait tout autant. Il continua alors de se promener entre les rayons comme si de rien n'était, faisant mine de chercher quelque chose à acheter avant de se désister et il se dirigea ensuite vers l'entrée, faignant de ne pas avoir trouvé quoi que ce soit qui lui plaisait. Il allait passer la porte d'entrée quand une main se referma sur son épaule avec fermeté mais sans chercher à lui faire mal pour autant, le maintenant sur place. Il déglutit quand la voix du gérant s'éleva dans son dos.
"Je peux savoir ce que tu essaies de faire, mon garçon?"
Le gérant le retourna pour qu'il lui fasse face et haussa un sourcil en le reconnaissant. Gabriel se sentit pâlir mais ne lâcha pas le regard de l'homme, essayant de ne pas avoir l'air terrifié d'avoir été attrapé.
"Gabriel Shurley. À ce que je vois, tu te tournes vers la délinquance comme ton frère.
-Je ne vois pas de quoi vous parlez.
-Vraiment, dans ce cas, tu peux me montrer ce qu'il y a dans tes poches, n'est-ce pas?"
Gabriel tira une grimace et baissa enfin les yeux vers ses pieds, refusant d'obéir. Le gérant n'apprécia pas du tout son agissement alors il tendit son autre main pour fouiller les poches de la veste de Gabriel qui se débattit vainement et en sortit les boites de bonbons.
"Et ça, qu'est-ce que c'est?
-J'allais payer.
-Vraiment? Avec quel argent, il n'y a rien d'autre dans tes poches. Et tu te dirigeais vers la sortie. Je pense plutôt que tu voulais me voler. Alors je vais appeler la police et tu vas avoir des ennuis, gamin."
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Gabriel fixa le sol avec détermination alors qu'Amara était debout devant lui, le fixant avec un regard si mauvais qu'il avait l'impression qu'elle lui transperçait la tête. Il était assis sur une chaise de la salle d'attente du commissariat et avait dû attendre l'arrivée de son père pour qu'il le récupère et que lui se fasse punir mais c'était sa tante qui était venue et il savait que sa punition serait bien pire.
"Viens, jeune homme, tu peux sortir. Le gérant a décidé de ne pas porter plainte. Tu as de la chance que ce soit moi qui aie répondu au téléphone."
Il ne dirait pas vraiment qu'il avait de la change, connaissant sa tante et sa façon d'agir, mais il pouvait admettre que le fait que ce soit sa tante qui soit là lui avait permis de ne pas avoir de casier judiciaire. Après, il savait qu'Amara Shurley était une femme terrible dont la réputation n'était pas exagérée et les rumeurs à la hauteur de ses actes. Il se leva enfin pour la suivre et ils quittèrent tous deux le commissariat. Il monta dans la voiture de sa tante et le véhicule démarra en trombe, s'éloignant de l'endroit. Le silence régna dans le véhicule quelques temps avant que Gabriel ne se décide à parler dans un vain espoir de détendre la situation.
"Merci d'être intervenue.
-Si tu devais avoir, toi aussi, un casier, ton père aurait eu doublement raison de continuer de boire. Et ne me remercies pas, petit ingrat. Je n'aurais pas eu à faire ça si tu avais eu la décence de ne pas voler ce commerçant."
Les mains d'Amara serraient avec force le volant et elle jeta un regard noir à Gabriel qui se recroquevilla sur son siège.
"Comment tu peux faire ça? Pour Luci, je peux comprendre, sa mère lui a quand même donné le nom du diable, ça n'a pas aidé son enfance et il a toujours été un petit con. Pour Raphael aussi, il veut se faire écouter peut importe la façon. Mais toi? Tu es un peu hyperactif, c'est vrai, et tu aimes bien nous rendre la vie difficile, mais voler? Pourquoi tu as fais ça? C'est Luci qui te l'a demandé? Des amis? Si quelqu'un t'a demandé de voler, tu dois me le dire, tu comprends? Cette personne va savoir ce que ça fait de former mon neveu à voler
-Personne ne m'a forcé à faire quoi que ce soit. C'est moi qui ait décidé de voler de ma propre initiative."
Il se dit qu'il aurait peut-être dû mentir, quand il vit la façon dont le visage d'Amara s'assombrissait à son aveu. Puis il sembla s'éclairer bien qu'elle sembla toujours en colère.
"Toi, mon garçon, tu t'es mis dans une situation que tu ne vas pas du tout apprécier et tu vas comprendre pourquoi ton père n'est pas venu te chercher.
-Parce qu'il est au courant?
-Ah ça oui, il l'est! Et s'il n'est pas venu, ce n'est pas par honte, ou je ne sais quelle autre excuse, mais pour trouver une punition à la hauteur de tes actes. Crois-moi, mon grand, ta punition tu va la mériter.
-Vous avez prévu de me punir comment?"
Il ne voulait pas admettre qu'il était inquiet car ce serait mettre sa tante encore plus en confiance sur son choix de punition, mais il était vraiment inquiet car elle avait participé à mettre en place cette punition. Il craignait que son père ne l'envoie à l'armée ou dans un endroit du genre. Connaissant les idées de sa tante, il pouvait le craindre et craindre qu'elle ait influencé son père à le faire.
"Ce sera ton père qui te te le dira car c'est son idée. Et tu n'auras pas ton mot à dire à ce sujet."
Ceci mit fin à leur conversation et Gabriel dû attendre avec inquiétude leur arrivée à la maison et sa punition que son père lui donnerait. Il savait qu'il aurait dû mal à échapper à sa punition.
Une fois qu'ils furent arrivés, Gabriel tenta de s'échapper en direction de sa chambre mais la porte d'entrée s'ouvrit sur son père et sa tante se plaça juste derrière lui pour l'empêcher de fuir. Il eut à les suivre jusque dans le salon où il resta debout devant le canapé où ils s'assirent. Gabriel avait presque envie de dire à sa tante que le situation ne la concernait pas car il n'était pas son fils mais elle était venue le chercher, lui avait fait échapper au casier judiciaire, l'avait ramené ici et il ne se souvenait pas d'une fois où elle n'était pas intervenue.
Amara se tenait droite, les jambes serrées l'une contre l'autre et les bras croisés sur sa poitrine et Chuck était appuyé contre le dossier du canapé et semblait épuisé comme s'il avait toute la responsabilité du monde sur les épaules. Gabriel se sentit un peu honteux de lui causer du soucis alors que ses frères étaient déjà si contraignants – ils n'évoquaient jamais les soucis que Michael provoquait car il esquivait les ennuis mais il n'était pas moins problématiques – alors il baissa les yeux et se balança d'avant en arrière. Son père passa ses mains sur son visage avant de regarder son fils.
"Tu as volé des bonbons. Enfin, tu as essayé. Qu'est-ce qui t'a pris?"
Il resta silencieux et ne regarda même pas son père, sachant que ça ne servirait à rien comme sa punition était déjà décidée.
"Tu ne veux même pas me répondre? Je suppose que ça veut dire que tu sais que ta punition va être sévère de toute façon.
-Quelle est ma punition?
-J'ai décidé de t'envoyer dans une maison de redressement.
-Pardon? Je n'ai fais que voler des bonbons!
-Luci n'avait fait que voler des bonbons au début aussi. Et regarde où il en est aujourd'hui.
-Je ne vais finir comme lui.
-Comment je pourrais en être sûr? Je veux juste m'assurer que tu finiras mieux que lui. J'aime Lucifer, comme vous aime, Mickey, Raph et toi. Mais je ne peux pas vous laisser continuer à agir ainsi. Tes frères sont majeurs, donc je n'ai plus d'autorité sur eux mais toi tu es mineur et il est de mon devoir de m'assurer que tu finisses bien.
-Une maison de redressement! Pourquoi? C'est totalement exagéré! Et il n'y a pas de maison de redressement dans le coin!
-Je sais. Mais je connais une maison de redressement qui est plutôt bonne et où tu pourras réfléchir à ce que tu as fais et te remettre sur le droit chemin. C'est là où ta tante est allée quand elle avait ton âge.
-Parce que ça a vraiment l'air d'avoir fonctionné pour elle."
Il n'avait fait que marmonner mais son père et sa tante l'avaient entendu. Son père lui adressa un regard noir et Gabriel se sentit mal. Son père ne se mettait presque jamais en colère. Mais celui-ci resta calme.
"Tu vas donc te rendre dans la ville de Sandpoint, en Idaho. J'ai appelé la personne qui gère actuellement la maison de redressement et tu y passeras tout l'été et tu n'auras pas le droit de quitter la ville durant tout ce temps. Tu rentreras pour la rentrée scolaire.
-Tout l'été? En Idaho? J'ai des amis à voir, et j'ai des choses de prévues, et...
-Eh bien tant pis pour ça. Tu n'aurais pas dû agir ainsi. Prépare tes affaires, je t'y emmène dès demain. J'espère que tu comprendras et que tu comprendras pourquoi ce que tu as fais n'est pas bien.
-Je comprends! Je comprends vraiment. Tu n'es pas obligé de faire ça.
-Si, pour que tu arrêtes de faire ce genre de choses."
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Le trajet en voiture avait été très long et son père avait essayé de le faire parler mais il n'avait pas réussi. Il n'avait pas envie de parler à qui que ce soit au sujet de quoi que ce soit, bien trop occupé à penser à tous les problèmes qu'il aurait dans cette foutue ville à laquelle il ne connaissait rien si ce n'était la localisation (et encore, pas exacte) et à tout les problèmes qu'il aurait en rentrant. Il avait réussi à trouver le temps d'appeler Kali pour la prévenir qu'il partait et qu'il ne pourrait pas être là mais il savait que sa petite copine lui en voulait atrocement et qu'elle lui ferait payer quand il rentrerait si elle ne le quittait pas entre temps pour s'amuser en toute tranquillité. Il comprenait, il aurait sûrement fait la même chose à sa place car ils ne s'entendaient plus très bien aujourd'hui mais il avait plus ou moins espéré pouvoir arranger les choses mais ça ne pouvait évidemment pas se passer comme il le voulait, jamais. Alors il avait décidé de ne pas répondre à son père pour lui faire comprendre son mécontentement.
Il ne pouvait pas dire combien de temps il était resté coincé dans cette voiture, quelques longues heures, ça c'était sûr – son père ne l'aurait pas envoyé trop loin non plus – mais comme il s'était endormi, sa notion du temps était mauvaise mais il put juste se rendre compte qu'il pleuvait, comme pour donner l'ambiance de ses vacances. Il soupira et regarda le paysage défiler ensuite jusqu'à ce qu'ils soient arrivés à la ville de Sandpoint, en fin de journée alors que le soleil se couchait derrière les nuages épais.
La ville était affreusement triste et c'était pire sous la pluie. Personne ne sortait, pas même avec un parapluie. Il posa sa tête contre la vitre en déprimant, n'appréciant définitivement pas cet endroit et étant déprimé à l'idée de devoir y rester tout l'été. L'endroit semblait juste mort. La maison de redressement était à l'autre bout de la ville par lequel ils étaient arrivés. La maison était pas mal grande bien que ne possédant qu'un étage supplémentaire au rez-de-chaussée. Il pouvait noter qu'il y avait une extension ainsi qu'une sorte de potager mais il s'en fichait. Tout ce qu'il savait, c'était que ses vacances étaient gâchées à cause d'une bêtise stupide et que son père ne voulait pas entendre ses excuses.
Ils descendirent du petit véhicule et s'approchèrent de l'entrée de la maison qui signait l'arrêt de mort des vacances de Gabriel. Comme si leur arrivée s'était entendue, la porte s'ouvrit, mais ce ne fut pas sur le gérant de la maison de redressement mais sur un garçon qui semblait avoir l'âge de Gabriel. Il avait des cheveux noirs un peu décoiffés et des yeux d'un bleu perturbant à regarder. Le garçon ouvrit un parapluie noir et leur adressa un dernier regard avant de partir dans la direction d'où ils étaient arrivés sans leur adresser un mot, ce que Gabriel trouva impoli. Il se demanda si c'était la raison pour laquelle il avait été envoyé ici mais ne s'y intéressa pas plus alors qu'ils entraient. La maison semblait plutôt bien entretenue bien qu'il y ait une tâche étrange sur le tapis de l'entrée. Puis Gabriel fut ramené à la réalité par la voix de son père.
«Monsieur Singer? Vous êtes là?»
Puis un homme arriva, suivi de près par un autre garçon aux traits asiatiques qui semblait beaucoup trop curieux par ce qui se passait. L'homme avait le ventre bedonnant, des vêtements qui semblaient aussi usés que lui et une casquette que Gabriel trouva inutile étant donné qu'ils se trouvaient en intérieur.
«Bonjour, je suis Chuck Shurley, vous m'avez eu au téléphone hier dans l'après-midi.
-En effet. Je ne pensais pas que vous seriez déjà là, je n'ai pas préparé la chambre pour votre fils...
-Castiel l'a fait.» intervint le garçon. «Pendant qu'il rangeait sa chambre, il a préparé le lit pour le nouveau, sachant qu'il partagerait sa chambre avec lui.»
Parce qu'il n'aurait pas sa propre chambre? Gabriel fit une grimace. C'était une chose à laquelle il avait enfin pu échapper avec le départ de Lucifer et Michael. Raphael avait changé de chambre et il avait eu sa propre chambre – un peu petite mais confortable. Et là, il allait de nouveau devoir partager sa chambre, et avec un inconnu, jusqu'à la rentrée scolaire? Il devait être puni pour toutes ses actions passées. Il avait trop joué avec sa chance et le se prenait le revers de la médaille, ce n'était pas possible autrement. Peut-être qu'on lui dirait qu'il exagérait mais il attendait à ce que la personne en face ait au moins trois frères ou sœurs avec lesquels elle aurait eu à partager sa chambre pendant des années.
Monsieur Singer sembla soulagé à cette nouvelle.
«Bien. Je suppose que je peux te montrer ta chambre. Gabriel, c'est ça?»
Il hocha la tête et attrapa sa valise que son père tenait jusqu'ici. Monsieur Singer se tourna alors vers lui.
«Vous voulez voir sa chambre ou vous préférez partir maintenant?»
Gabriel croisa le regard de son père et sut que celui-ci s'adapterait à sa décision. Gabriel le connaissait, il avait envie de rentrer et de se rouler en boule dans son alcool pour pleurer le départ de son dernier enfant, même temporaire. Gabriel se dit qu'il ferait mieux de lui dire de partir dès à présent afin qu'il soit pris en charge par sa tante le plus rapidement possible.
«Tu devrais y aller. Je vais me débrouiller.
-Tu es sûr?
-Oui, je me suis déjà débrouillé sans toi avant. Je pourrai le faire pour m'installer dans une chambre.
-D'accord.»
Chuck lui sourit et il le lui rendit. Ce n'était pas vraiment leur genre de montrer ce qu'ils ressentaient bien que Chuck soit quelqu'un d'émotif alors ils se contentèrent d'un regard puis son père posa sa main sur son épaule qu'il serra doucement puis il partit. Gabriel se tourna ensuite vers monsieur Singer.
«Suis-moi, je vais te montrer ta chambre.»
Comme il se l'était imaginé, sa chambre était au premier étage. Elle était d'une sobriété absolue et il ne pouvait pas deviner lequel des deux lits était le sien. Ils étaient tous deux parfaitement bien faits, sans un pli, l'un avait des draps bleus et l'autre des draps blancs. Monsieur Singer lui indiqua le lit le plus proche de la fenêtre.
«Celui-ci est ton lit, avec les draps blancs. Tu as ta propre armoire et des rangements sous le lit.»
Gabriel déposa sa valise et son sac sur le matelas.
«Il y aura des consignes à suivre ici. Il faut garder la maison propre et les tâches sont partagées à tour de rôle. Vous avez droit de sortir entre 14 heures et 18 heures en toute liberté mais en dehors de ces heures-là, vous devez me demander. Entre 23 heures et 8 heures, cependant, il est totalement interdit de sortir, ce sont les heures pour dormir. Les heures de manger s'appliquent pour tout le monde: petit-déjeuner entre 8 heures et 11 heures, le repas du midi à 12 heures 30 exactement et le repas du soir à 18 heures 45.
-Je ne vais pas avoir de punitions ou d'activités du genre à faire?
-Pas tant que tu ne feras pas de bêtises. Je sais ce que tu as fais et ton père m'a parlé de tes antécédents. Ce n'est pas parce que tu as fais une erreur que tu vas mal finir. Il est inquiet comme tous les parents. Mais je ne compte pas te punir plus qu'un autre. Tu as le droit à ton temps d'adaptation.
-Merci monsieur Singer.
-Pas de ça avec moi. Appelle-moi Bobby. Ton colocataire, Castiel, ne rentrera pas dans très longtemps. Il a eu une autorisation de sortie d'une heure seulement. Tu peux en profiter pour t'installer. Est-ce que tu as pu manger?
-Non.
-Bien. J'avais prévu cette possibilité alors je t'ai laissé des restes du repas de côté. Je te laisse t'installer et tu pourras venir manger après.»
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Quand il retourna dans sa chambre après avoir mangé, il y trouva le garçon brun qu'il avait croisé en arrivant. Celui-ci lui adressa un coup d'œil rapide, fermant le livre qu'il était en train de lire.
«Tu es mon nouveau colocataire.» Ce n'était pas une question. «Enchanté. Je m'appelle Castiel.
-Moi, c'est Gabriel.
-Je sais. Bobby m'a prévenu de ton arrivée.
-Tu ne m'as pas salué tout à l'heure.
-Je ne savais pas que c'était toi.
-Pourquoi tu es coincé ici toi?
-Je ne suis pas «coincé» ici.
-D'accord mais... Pourquoi tu es ici?
-Parce que c'est ma chambre.
-Tu le fais exprès de ne pas comprendre? Pourquoi on t'a fait venir ici? Quelle infraction as-tu commise?
-Rien qui te concerne.»
Charmant. Ce garçon était définitivement charmant. D'une compagnie parfaite. Gabriel aurait préféré la compagnie du garçon asiatique, et il ne connaissait pas son nom. Il leva les yeux au ciel et alla s'écraser sur son lit. Il sentait déjà que le temps allait être très long. Horriblement long dans cette ville qui n'avait rien pour elle.
