Bonjour!

Une toute nouvelle fanfiction tirée de mon imagination! Ce n'est pas ma première fic, mais tout de même, il m'arrive de faire des fautes! Je m'en excuse d'avance!

Si vous avez aimé le premier chapitre, faites-le moi savoir et je posterai le chapitre 2! Donc, une petite review à la fin, qu'en dites-vous:P Quelques secondes seulement… Je sais que le chapitre 1 n'est pas très très long, mais les prochains le seront! Je vous le promets!

Bonne lecture et j'espère que vous allez aimé!

WandaBlack

Le changement d'une vie

Chapitre 1

L'été touchait à sa fin, l'école allait bientôt recommencer dans quelques semaines. Les élèves de Poudlard avaient tous reçu leurs lettres et se rendaient sur le Chemin de Traverse pour compléter leurs achats. Quelques retardataires courraient d'un magasin à l'autre, achetant leurs fournitures. D'autres flânaient dans la rue, jetant des coups d'œil aux vitrines, saluant quelques personnes au passage. James Potter, élève de dernière année à Poudlard, s'était arrêté, comme à son habitude, devant le magasin de Quidditch, son magasin préféré. Il pratiquait lui-même ce sport au poste d'attrapeur et l'année précédente, Gryffondor avait gagné la Coupe de Quidditch grâce à lui. Il eut un sourire en pensant à la fête qui s'était déroulé par la suite et entra pour mieux observer les nouveaux arrivages. Contrairement à son habitude, il était venu seul sur le Chemin de Traverse : Sirius était pris chez lui, Remus était en vacances chez sa tante et Peter venait tout juste de déménager. Il aurait bien aimé revoir ses amis, mais c'était impossible. Il flâna entre les accessoires de Quidditch, les dévorant du regard. Dommage qu'il ait tout dépensé pour acheter ces fournitures pour cette année… Il salua quelques garçons de son école, mais ne s'embarqua pas dans une conversation, de peur de ne plus pouvoir en sortir. Après quelques minutes passées à observer tout ce qu'il ne pouvait acheter, il quitta le magasin et se rendit lentement au bar de crèmes glacées, les bras chargés de sacs. Il s'installa à une table, déposant ses livres et accessoires sur une chaise, et se commanda une crème glacée au chocolat et fraises. Il lui restait assez d'argent pour se payer ça! Alors qu'il venait à peine de manger, quelqu'un vint se planter à ses côtés. Il releva la tête et un sourire fendit son visage lorsqu'il reconnut Lily Evans, la jeune femme de Gryffondor qui faisait battre son cœur depuis tant d'années.

-Bonjour Lily. Comment se passe tes vacances?

-Bonjour Potter. Très bien et toi?

-Bien, bien, merci. Tu cherches quelque chose?

-Tes amis ne sont pas avec toi? J'aurais aimé voir Remus pour lui parler…

-Pourquoi? demanda-t-il entre deux bouchées.

-Parce qu'il est préfet-en-chef avec moi.

-Remus, préfet-en-chef! Ça ne me surprend pas!

-Tu ne le savais pas?

-Je ne lui ai pas parlé depuis quelques semaines. Il est parti rendre une visite à sa tante qui habite en Italie. Il m'a écrit une seule lettre qui décrivait l'endroit où il logeait. En tout cas, il avait l'air d'apprécier. Il doit sûrement revenir demain ou après-demain. Tu pourras lui parler dans le train.

-D'accord. Alors, à plus tard, Potter.

Comme elle partait, il lui prit le bras et pointa une chaise à côté de lui.

-Tu ne veux pas rester?

-J'ai d'autres choses à faire de plus importantes que de te parler, Potter.

-Pourtant, on vient tout juste d'avoir une conversation.

-À propos de Remus. Ce n'est pas comme parler de toi.

-Tu pourrais être surprise!

-Je pourrais, mais ça me surprendrait.

-Allez, seulement quelques minutes. Je te promets que je ne te demanderai pas de sortir avec moi.

-Pour ça, je ne m'inquiète pas : tu connais déjà la réponse.

-Pourquoi t'entêtes-tu à me dire non? Apprends à me connaître…

-Je ne veux pas, Potter. Arrête de m'embêter avec ça. Je te déteste et je te détesterai toujours.

-Qu'est-ce que j'ai fait?

-M'écoutes-tu quand je te parle? À toutes les fois que tu me demandais de sortir avec toi, je te disais la même chose. Tu n'es qu'un égoïste, un prétentieux qui se croit au dessus des autres. Redescends sur terre, Potter, et accepte le fait que je ne serai jamais ta petite-amie.

Elle se libéra brusquement de sa prise et partit, laissant derrière elle James. Un homme, assis à la table d'à côté, avait suivi leur échange et lui adressa un clin d'œil.

-Le truc avec les femmes, le jeune, c'est de la patience.

James le dévisagea et l'ignora. Il termina en quatrième vitesse sa crème glacée, prit ses sacs et s'en alla à son tour. Il retourna à l'auberge où il s'était pris une chambre pour quelques jours. Ses parents avaient eu une chicane la veille et il avait décidé de prendre congé de sa maison pour quelque temps, histoire de ne plus entendre hurler. Il monta directement dans sa chambre, déposa son matériel sur son lit et redescendit. Il n'allait tout de même pas passé la journée enfermé ici. Il repassa devant le magasin de Quidditch et ne put s'empêcher d'y retourner jeter un coup d'œil. L'homme derrière le comptoir releva la tête de ses papiers et lui sourit.

-Bonjour M. Potter! Vous en êtes à votre combientième visite?

-Sûrement la quatrième.

-Ah ah. Je pense que vous savez quoi faire.

James lui rendit son sourire et retourna dans la section «balais» du magasin. Le tout nouveau «Vitesse du son» y était installé, attirant le regard des adeptes de Quidditch. Il poussa un soupir en apercevant le prix de ce magnifique engin. Lorsqu'il ressortit, la journée touchait à sa fin. Il retourna à l'auberge, se prit quelques petites choses à manger et s'enferma dans sa chambre. À sa grande surprise, il feuilleta les livres d'école et lut même quelques chapitres. Il finit par les laisser de côté et alla s'accoter au rebord de sa fenêtre pour observer les gens se promener sur le Chemin de Traverse. Son cœur s'emballa lorsqu'il vit Lily passer avec ses amies, ses magnifiques cheveux roux flottant derrière elle. Il l'observa un moment avec un sourire. Il aimerait tant qu'elle lui sourie ainsi. Il soupira tristement. Ça n'arrivera jamais, James, se dit-il. Tu as entendu ce qu'elle t'a dit ce matin. Elle te déteste! Ça ne vaut plus la peine de l'aimer et d'espérer, mon vieux… Il se laissa tomber sur son lit et ferma les yeux, déterminé à oublier Lily, d'oublier tout l'amour qu'il lui portait. Ce fut difficile d'effacer de sa mémoire son sourire, mais il y réussit. Il sombra dans le sommeil et pour une des rares fois, ne rêva pas de Lily.

Il fut réveillé en sursaut par ses livres qui tombèrent sur le sol. Avant de s'endormir, il avait oublié de les mettre sur son bureau. Péniblement, il se leva, les ramassa et les déposa lourdement sur une chaise pour ensuite retourner sur son lit. Il se tourna d'un côté et de l'autre sans jamais se rendormir. Il jeta un coup d'œil à sa montre qu'il portait toujours. Six heures du matin! Quel réveil pénible! Ne réussissant plus à dormir, il se leva et alla prendre une douche. Une fois propre et bien lavé, il sortit de sa chambre et descendit sur le Chemin de Traverse, presque désert à cette heure-ci. Il leva les yeux vers le ciel. La journée s'annonçait plutôt belle; le ciel était d'un bleu pâle magnifique et était complètement dégagé, pas un seul nuage en vue. Le sourire aux lèvres, il marcha entre les magasins, saluant les marchands qui ouvrait leur magasin. Après avoir fait le tour complet du Chemin de Traverse et que les gens commençaient à envahir les rues, il retourna à l'auberge et s'enferma dans sa chambre. Il s'installa sur une chaise et soupira. Il n'avait pas reçu de nouvelles de ses amis ni de se parents. Ils auraient pu au moins l'avertir s'ils avaient fini leur chicane… Sirius devait être pris au piège avec sa famille. Pauvre Sirius! Ses problèmes familiaux étaient bien pires que les siens. Lui au moins avait la chance de quitter sa maison pour prendre du repos, mais pas son meilleur ami. Et Remus, lui qui partait en voyage à toutes les vacances d'été. Il découvrait le monde tandis que Sirius et lui étaient confinés dans leurs maisons à espérer le début de l'école. Justement, en parlant d'école! Deux hiboux venaient de se poser sur le rebord de sa fenêtre et picotaient la vitre pour qu'il leur ouvre. Il les laissa entrer dans sa chambre et prit l'enveloppe de l'hibou gris. C'était une lettre de Sirius qui lui écrivait pour lui dire à quel point il était déprimé et qu'il avait de le revoir. La deuxième était de Remus. Il était enfin de retour! La lettre était longue, très longue. James la survola du regard et s'attarda vers la fin. Remus lui proposait de se rencontrer avant le début des cours pour aller voir un spectacle. Bien sûr, Sirius était invité, mais pas Peter puisqu'il était trop occupé par son déménagement. Heureux, James s'empressa de répondre à son ami que, oui, il acceptait son invitation. Il se foutait du spectacle. Tout ce qu'il voulait, c'était de revoir ses amis. Les hiboux repartirent avec leurs réponses, laissant derrière eu un jeune homme débordant de joie.

Le lendemain, il reçut une nouvelle lettre de Remus lui disant que Sirius était déjà rendu chez lui. James ne put s'empêcher d'éclater de rire. Son ami avait vraiment hâte de quitter sa maison. Il trouva une enveloppe dans laquelle se trouvait un billet. «Attention, avait écrit le loup-garou, c'est un théâtre Moldu (rit pas, je suis certain que tu vas aimer ça), donc pas de magie, sinon, nous sommes dans de beaux draps. Puisque tu te trouves au Chemin de Traverse, tu n'auras qu'à sortir du côté Moldu, descendre la rue, tourner… » Le soir même, après avoir pris une bonne douche, James suivit les instructions de son ami. Il sortit sur la rue moldue et, toujours sa lettre en main… se perdit. Il regarda autour de lui, ne voyant nulle part un théâtre. Les rues étaient bondées d'automobiles et de gens, rendant assez difficile la circulation. En grommelant, il se rendit dans un petit dépanneur et y entra. L'air empestait la cigarette et l'homme derrière le comptoir sentait l'alcool à plein nez. James ignorait s'il savait ce que c'était un théâtre, mais il s'y risqua tout de même.

-Bonjour, Monsieur.

-S'lut, p'tit gars. Qu'ess j'peux faire pour toé?

-Savez-vous où se trouve le théâtre DesLarmes?

-C'est pas l'théâtre sur la rue Pap's?

-Eh… je ne sais pas. Je ne suis pas vraiment du coin…

-T'inquiète, p'tit. J'connais cet'ville comme l'fond d'ma poche! Suffit que tu continues tout drète pis qu'aux lumières, du tourner à gauche. Là, tu vas être sur la rue Orn's. Tu continuras toujours devant toé, pis à m'en donner, tu vas être sur la rue Gorne, mais là, tu peux pu continuer tout drète, fak tu tourneras à drète. La rue Pap's est d'l'autre côté, parallèle à Gorne. T'as juste à marcher jusqu'à rue Clark, tu tournes d'un bord pis t'arrives sur Pap's, pis le théâtre est à queque part dans l'coin.

James regarda l'homme, la bouche légèrement ouverte. Il n'avait pas compris la moitié de ce qu'il avait dit. Il hocha la tête, ne voulant pas qu'il répète le tout. Il pensait bien avoir compris le principal. Il allait sûrement réussir à s'en sortir tout seul. Il quitta le dépanneur, heureux de retrouver l'air de dehors, et commença sa recherche. Il se rendit sur la rue Gorne, comme lui avait dit l'homme, mais ne trouva pas la rue Clark. Il jeta un coup d'œil à sa montre. Dans quinze minutes, le spectacle commençait! Ses amis devaient s'inquiéter… Il accéléra le pas, cherchant la fameuse rue Clark, observant les noms des rues, mais en vain. Cette rue n'existait pas! Il revint sur ses pas et, au lieu d'aller à droite, alla plutôt à gauche. Il marcha, marcha, marcha. Le temps jouait contre lui. Il n'aurait jamais le temps d'arriver au spectacle à l'heure. De plus, il ne pouvait pas transplaner parmi tous ces Moldus pour retourner à son auberge. Alors qu'il longeait les murs des bâtisses, il vit une petite ruelle sombre qui donnait sur la rue parallèle à celle où il était et… quel hasard! Il lui semblait qu'elle donnait directement en face du théâtre! Il s'y engagea malgré l'obscurité qui y régnait et la drôle d'odeur qui flottait dans l'air, sentant renaître de l'espoir en lui. À la moitié du chemin, il se rendit compte qu'il était à l'intersection de plusieurs autres ruelles qui menaient à l'arrière des bâtisses. Il s'arrêta un moment, scrutant la noirceur. Il était certain d'avoir entendu un bruit… L'ignorant, il continua son chemin, mais à peine eut-il fait un pas qu'il fut violemment tiré par en arrière. Il s'étala de tout son long par terre sur la roche, le sable et les déchets. Il ouvrit la bouche pour pousser un juron, mais aucun son ne sortit. Il avait reçu un coup de pied directement dans son ventre et en avait le souffle coupé.

-Coucou, Potter.