Titre : Les larmes du passé

Type : Diversifié

Personnage principal : Sephiroth

Série : Final Fantasy VII ( VII, AC, CC & DoC )

Rating : NC-13

Disclaimer : Je ne possède ( malheureusement ) aucun des personnages de cette fiction. Ils sont la propriété exclusive de Square Enix, à l'exception d'un des protagonistes que vous découvrirez petit à petit et qui m'appartient totalement.

Avertissements : Violence, Sexe, Yaoi

A/N : J'ai commencé à écrire cette fiction par simple plaisir personnel. Au départ, il n'était pas question de la partager avec qui que ça soit, puis en la relisant, j'ai réalisé que ce pouvait être quelque chose de concret et sensé si je m'y mettais à fond. Et donc voilà le fruit de mes idées et de mon inspiration.

Je tiendrai tout de même à préciser en dernière remarque, qu'il s'agit d'une fiction, et donc que celle-ci sort tout droit de mon esprit. Bien que je me base sur l'histoire et la chronologie véritable de l'opus, je n'exclue pas une certaine idée d'appropriation de celle-ci. En clair, cela signifie que je ne manquerai pas d'effectuer quelques petits changements à l'histoire de base de FF7, et d'y inventer quelques petites choses. Il ne faudra donc pas que vous vous affoliez si vous trouvez des segments à apparence incohérentes, bizarres ou déplacées dans mes écrits, car tout est réalisé volontairement.

Voilou ! Et pour finir, j'espère de tout cœur que vous apprécierez ! Excellente lecture à tous ! :)


Prologue

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Lorsque Sephiroth fermait les yeux, il revoyait les images amères de son passé. Ces instants de tortures advenus dans les labos secrets parfaitement insalubres de la descendance d'Hojo, ces quelques moments de questionnements sur la vie et le mérite du genre humain, l'horrible crainte de perdre ses seuls amis et de plonger dans une solitude des plus oppressantes, tout en mourant à petit feu en grand désespéré douloureux… Il n'avait que ça. Sephiroth n'avait que ça.

Et lorsqu'il tentait hardiment de les rouvrir, le monde était d'une telle acrimonie qu'il s'en retenait d'exhaler les bouffées acerbes de l'air qu'il se devait de respirer. Tout, autour de lui, était digne des plus grands scénarios de l'époque, teintés de noir et de blanc comme pour illustrer une mélancolie cachée dans les quelques décors qui l'entouraient. Les structures, le ciel, la terre, l'eau, ces choses qu'il avait imaginées de vives couleurs, n'étaient autres que de pures saletés aux airs sempiternellement délaissés.

La vie n'était autre qu'une bouffée de monoxyde de carbone écrasante, sordide et éprouvante, un poison inodore, invisible et incolore qui rongeait les gens de l'intérieur et en rejetait la carcasse là où elle le voulait. Il n'y avait rien de bon à vouloir vivre, si vivre n'était qu'un synonyme de survivre, tel qu'il le pensait à longueur de journées. Non…Il ne voulait plus de la vie, il ne voulait plus vivre. Mais malheureusement la vie voulait de lui. Et c'est une des plus potentielles raisons qui le retenaient ici.