Bonjour tout le monde ! Voici ma toute première fiction !

Celle là, voilà un moment qu'elle me trotte dans la tête. Certains passages tournaient en boucle comme s'il y avait un mode "répétition" enclenché dans mon cerveau ... il fallait que je les écrive.

Et voilà que j'ai envie de partager avec vous mes petites idées !

J'espère ne pas avoir égaré quelques fautes d'orthographes et que la lecture de ce premier chapitre vous plaira :)

Enjoy ! =D

Iwaizumi soupira. Il était temps que le week-end arrive. Le dernier jour de la semaine était toujours le plus éprouvant. Le comportement des gens qui l'ennuyait quelque peu en début de semaine devenait grandement agaçant le vendredi. Pourtant les consignes sur son lieu de travail étaient des plus claires ! Voilà deux ans qu'il se demandait si les gens faisaient exprès d'être idiots ou s'ils étaient simplement illettrés. Heureusement pour lui, la compagnie de son collègue lui conférait une certaine tranquillité. De par sa présence imposante, personne n'osait lui redire quoi que ce soit, ils évitaient ainsi les situations désagréables, comme devoir emmener quelqu'un de force au bureau pour s'expliquer par exemple. Et puis, ce géant taciturne était d'un calme extrême et parlait peu, ce qui tranchait avec les babillages incessant de son compagnon de vie. Ce dernier devait d'ailleurs déjà l'attendre à la maison, où il serait sûrement en train de préparer un bon dîner.

Le bus s'arrêta et ouvrit ses portes. Iwaizumi s'en rendit compte à cause de petits piaillements excités. Il vit alors une petite tête rousse monter à bord, accompagné d'un homme brun de taille moyenne -l'oncle du petit, s'il ne se trompait pas. Le poussin ne tarda pas à la remarquer et à lui adresser un vigoureux salut de la main qu'il lui rendit avec un petit sourire attendri. D'un même élan, il salua l'oncle d'un bref signe de tête.

Il sortit du bus à l'arrêt suivant. Il avait alors peu de route à faire, l'arrêt étant au coin de sa rue. Une fois dans l'immeuble, il monta les escaliers deux à deux -monter marche par marche prenait un temps incroyable selon lui- Il soupira en passant devant le premier étage. Les cris du nouveau couple arrivé il y a peu se faisait de nouveau entendre. Il plaignait leurs voisins proches et pour une fois, il fut content d'habiter au quatrième étage. Il salua ses voisins du dessous et gravit le dernier étage en un rien de temps.

Comme il l'avait prédit le dîner était quasiment prêt. Il salua brièvement son conjoint d'un baiser puis partit se doucher rapidement. A sa sortie de la salle de bain, la table était prête et le châtain n'attendait plus que lui. Voilà ce qu'était son petit train quotidien en semaine.

-Alors Iwa-chan ! Ta journée ? s'écria Oikawa avec entrain.

-Pas grand chose de nouveau, du rabrouage, comme d'habitude, répondit-il d'un ton monotone. Il y a bien failli avoir une bagarre, mais dès que les types ont vu Aone, tu images bien qu'ils n'ont pas cherché bien loin et se sont vite calmés.

Oikawa rit aux éclats.

-ça ne m'étonnes pas ! Aaah, le dur métier de vigile ! Tous ces gens, arg, je ne pourrais pas, fit-il avec une fausse moue dégoûtée.

Iwaizumi sourit. Son compagnon ne supportait pas d'être entouré d'inconnus, qui désobéissaient aux règles établies de surcroît. C'est pour ceci qu'il a été extrêmement content de trouver un poste dans un refuge animalier. Non seulement il ne croisait peu les futurs adoptants, mais en plus il était au contact d'animaux toute la journée. Et si on comprenait vite quelque chose à propos d'Oikawa, c'est qu'il était cruellement en manque d'affection animale depuis qu'ils avaient emménagé ! Il avait grandi avec des chats et des chiens dans sa maison, et il lui était désormais impossible d'en avoir : les animaux sont rarement acceptés en immeuble. Son manque était donc comblé par son travail.

-"Tous ces gens, arg!" ? Pourtant il me semble que nous sommes entourés de ces "gens", le samedi, rétorqua Iwaizumi avec amusement.

-Ce sont des enfants, Iwaa-chaan, pas des "gens", s'indigna le jeune homme.

Le jeune vigile rit franchement devant la mine enfantine d'Oikawa. Ils se connaissaient depuis tout petits, étaient ensemble depuis le lycée et s'étaient pacsés il y a trois ans de cela et il arrivait encore à le faire rire de la sorte. Cela mettait du baume au cœur d'Iwaizumi. Lui qui se sentait coupable. Pourquoi coupable ? Parce qu'il avait tout pour être heureux : un conjoint qu'il aimait véritablement et qui l'aimait sincèrement en retour, un travail stable avec un collègue de bonne compagnie, un toit sur la tête, un bon salaire, des amis, une activité en rapport avec sa passion le week-end, tout. Et pourtant, il sentait un vide se creuser une place dans son cœur. Il ne savait même pas quelle en était la cause ! Il y avait juste un vide qu'il ne parvenait pas à combler.

-...a-chan ! Hajime !

Le jeune homme se rendit alors compte qu'il avait totalement perdu le fil de la conversation.

-Tu as encore eut une absence Iwa-chan ~

Malgré son ton enjoué, Oikawa était inquiet, et son compagnon le voyait bien. Il se promit de lui en parler, mais pas maintenant.

-A quoi tu pensais pour te désintéresser à ce point de moi ?

-Rien de particulier, je suis juste fatigué.

Oikawa prit son petit air boudeur.

-Tu dis tout le temps ça Iwa-chaaan, se plaignit le châtain.

Iwaizumi se pencha au dessus de la table, attrapa le menton de son conjoint et l'embrassa tendrement. Cette action prit totalement Oikawa au dépourvu qui rougit furieusement. Puis le brun se leva, débarrassa la table et fit la vaisselle.

Ces corvées terminées, il s'installa devant la télévision en compagnie de Tooru avant d'aller enfin se coucher. Cela aussi, c'était leur petit quotidien qui se répétait jour après jour. Ce quotidien devenu monotone aux yeux d'Iwaizumi.

Cette nuit là, il s'endormit en pensant au vide qui le rongeait de l'intérieur. Ce vide qui finirait par le rendre fou.

Je sais, il est court, et le deuxième sera un poil plus long :) Je vais d'ailleurs le poster dans la foulée.

Pour ce qui est du chapitre trois, il est terminé (mais il est tellement plus long qu'il va falloir que je prenne plus de temps pour le relire encore et encore ⇒ A mort les fautes d'inattention !)

Bref, n'hésitez pas à donner votre avis, il sera toujours le bienvenu ! =D

Passez une agréable journée (ou soirée … ou matinée !)