DISCLAMERS : Les personnes ne m'appartiennent pas. (Pourtant je lui ai demandé, si si Je vous jure.) Dans ma version Sirius n'est pas mort. Dumbledore non plus.
RESUME : La guerre est de plus en plus proche. Harry retourne dans le passé, pour acquérir plus de pouvoir. Il doit les sauver, LE sauver.
RATING : M Ceci est un slash. Donc homophobe vous pouvez partir. Attention lemon et slash dés ce chapitre.
COUPLE: HP/SS, SB/RL …
J'espère que ce chapitre vous plaira. C'est une première pour moi, d'écrire sur Harry Potter. Donc n'hésiter pas à me dire si je fais des erreurs quelques part.
Note de l'auteur (19/12/12) : Je viens de faire des modifications avec l'aide Jelyel! Merci à toi !
Chapitre n°1 : Alexandre Prince
Harry se tenait dans le bureau du directeur Dumbledore, face au vieil homme. L'instant était grave. Nous étions le premier septembre, à la veille de la rentrée scolaire. Albus était assis derrière son bureau et Harry se tenait debout devant celui-ci. Tous deux s'affrontaient du regard.
« Harry as-tu pris ta décision ? Es-tu sur de vouloir faire ça ? » L'interrogea finalement Dumbledore.
« Ai-je le choix Albus ? J'ai besoin de temps, j'ai besoin de plus de pouvoir. Il faut que je maitrise autant la magie blanche que noire. Et pour ceci il me faut du temps, ce que je ne peux pas avoir ici.» répondit-il calmement.
« Très bien Harry, je comprends. As-tu prévenu Severus de ta décision mon garçon ? »
Harry tourna le dos au directeur de Poudlard, il leva les yeux cherchant des réponses à ses questions. Pourquoi était-ce si compliqué de partir ? Rien ne le retenait ici, personne ne pouvait le suivre. Il partait pour les aider, pour les sauver, pour le sauver. Pour une durée, certes d'une année, mais ici sa disparition ne durerait qu'un mois. Le plus dur pour lui serait d'être loin de ses amis, loin de ses repères. Mais il le devait, il devait retourner à l'époque des Maraudeurs. Pour qu'il puisse apprendre leurs sorts, apprendre à devenir animagus mais aussi apprendre la magie noire. Harry était obligé de devenir plus puissant, pour le monde magique, pour sa liberté.
Pour toutes ces raisons il devait partir, rejoindre l'époque de ses parents sans les approcher de trop près pour ne pas leur dévoiler le futur. Et pour que tout ceci soit réalisable, Harry était dans l'obligation de changer d'apparence. Il avait déjà abandonné ses lunettes l'année précédente. Le survivant se retourna pour faire face au sorcier le plus puissant de Poudlard.
« Pourquoi Albus ? Pourquoi devrais-je prévenir le professeur Snape ? » Répliqua-t-il les yeux à nouveaux fixés dans ceux du vieil homme.
« Tu vas retourner dans son époque, Harry. Tu vas découvrir son passé, tu vas faire partie de sa vie. Es-tu prêt à vivre cela ? » Répondit tranquillement Albus.
« Dans ce cas, pourquoi ne pas prévenir Sirius et Remus ? Je vais dans leur passé aussi. » Rétorqua-t-il.
« Tu sais très bien que ce n'est pas la même chose mon garçon. »
« J'y suis obligé, vous le savez bien. Mais si cela peut vous rassurer, je lui ai laissé une lettre. Pourriez-vous la lui transmettre quand je serais parti ? »
Severus, ayant été prévenu au préalable par Albus du départ d'Harry, se tenait caché derrière les rideaux du bureau du directeur. Etant un espion, l'ancien Mangemort pouvait les observer en toute discrétion, même si Albus savait pertinemment que son professeur était là.
Severus écoutait la discussion avec attention. Ce gamin insupportable partait loin de lui. Ce Gryffondor impertinent mais si loyal, si courageux. Si différent de son père.
« As-tu décidé de ta métamorphose ? » Poursuivit Dumbledore.
Sans répondre, Harry se concentra et ses cheveux poussèrent jusqu'au milieu du dos, il les attacha d'une queue de cheval, tandis qu'ils s'éclaircissaient pour devenir blond foncé. Ses yeux habituellement vert émeraude changèrent ou plutôt un seul changea, pour devenir bleu azur. Harry commença à se dévêtir au moment où Albus lui tendit des vêtements d'époque. Quand la chemise de Potter fût par terre, Severus eut tout le loisir de voir un magnifique tatouage orner le dos de son élève honni : un magnifique lion était roulé en boule avec un serpent dormant entre ses pattes. Severus dut retenir un hoquet de surprise, sentant son cœur se serrer à cette vue. C'était lui, il s'en était déjà douté mais comment était-ce possible ? Les pensées du professeur Snape tournaient et se retournaient dans son esprit. De son côté, Albus était admiratif face à ce qu'il avait devant les yeux. Harry finit par être complètement vêtu, et il se retourna vers son directeur.
« Joli tatouage, mon garçon, fit remarquer Albus. Sais-tu que dans notre monde nos tatouages magiques peuvent être très puissants ? »
« Merci, je sais qu'ils peuvent être puissants, si on leur en laisse la possibilité. »dit-il en haussant vaguement des épaules.
« Que signifie ton tatouage, mon garçon ? Je n'ai jamais vu de ma vie ces deux animaux enlacés comme ça, même si les propriétaires de ce genre de tatouage le souhaitaient vraiment. A chaque fois, l'un des animaux venait toujours à disparaitre. Alors comment as-tu fait pour qu'ils soient si… comment dire… ? Qu'ils soient si mêlés, si calme avec la présence de l'autre ? On dirait qu'ils sont en union. Ils ont l'air sir complice. Ont-ils déjà changé de position ? Tu sais quels sont leurs pouvoirs ? Sauras-tu les maitriser ? Tu les a depuis combien de temps ? »
Harry souriait au directeur, toutes ces questions, que Sirius les lui avait déjà posé lorsqu'il l'avait découvert. De son côté, Severus se souvint alors des pouvoirs que pouvaient avoir le tatouage d'Harry, l'ayant vu à l'œuvre dans sa jeunesse. Tout ce qu'avait refoulé Severus lui revint comme un boomerang en mémoire. Mais le tatouage d'Harry n'était pas encore comme il l'avait connu. Il retourna son attention vers les deux autres personnes présentes dans la pièce.
« Je voulais réunir les deux maisons qui me sont chères et toujours avoir avec moi un peu de lui et moi. Je sais que c'est difficile à comprendre, avec toute la haine qu'il éprouve pour moi, mais je ne peux pas le perdre. Mon tatouage m'est apparu comme une révélation. Unir Serpentard et Gryffondor. Réunir le lion et le serpent. Ils font tous les deux partie de moi. Vous devriez le savoir mieux que quiconque le choixpeau magique a du vous informer qu'il voulait m'envoyer chez les Serpentards. Un lion chez les serpents, quelle horreur ! Finalement, il y a un serpent chez les lions. »
Harry finit sa phrase en la murmurant presque et un éclat amusé traversa ses yeux émeraude.
« Tout ça pour dire qu'ils sont en parfaite union, pour la simple et bonne raison qu'ils font partie de moi depuis toujours. Pour répondre à vos autres questions : oui ils ont déjà bougé, oui je connais leurs pouvoirs, non je ne vous dirai pas lesquels. Chacun a son propre jardin secret. Vous devez juste savoir qu'ils me sont très utiles. Et enfin, vous vous demandiez de quand ils datent. Je les ai depuis le jour de mes seize ans. C'est-à-dire depuis plus d'un an. » Poursuivit-il.
« Très bien Harry, je comprends tes motivations à garder certaines choses secrètes. Que comptes-tu faire une fois arrivé à l'époque de tes parents ? »
« Je compte augmenter mes pouvoirs sans attendre, m'entrainer à me servir de la magie blanche et noire, comme vous le savez déjà. Mais je pense que votre question porte plutôt sur mon attitudes envers les personnes que je vais rencontrer là-bas. Je ne compte pas devenir un Maraudeur, je ne vais pas non plus devenir un Mangemort. Mais il va falloir que je côtoie mon père et sa bande. J'y vais dans le but de découvrir comment enlever la marque des ténèbres. Savoir comment Tom à fait pour réussir à trouver un sortilège qui pourra effacer la marque. Je dois le trouver pour lui, enfin si un jour bien évidemment il veut l'enlever, mais surtout je ne veux pas qu'il meurt. Je ne pourrais pas vivre sans lui, alors je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour le sauver comme il le fait depuis des années. Certes, je pourrais profiter de cette expérience pour connaitre mes parents mais ce n'est pas mon but premier. Ne vous inquiétez pas, je ne préviendrais pas Lily et James de leur mort. » Déclara Harry hésitant sur les mots à utiliser mais la voix pleine de détermination.
« Bien mon garçon, j'espère que tout se passera bien et que cette histoire aura une fin heureuse. Harry, profites-en peut-être pour apprendre à l'aimer plus jeune. »
« Je profiterais de tout ce qu'il voudra bien me donner, Professeur. Une dernière question… Votre double est-il au courant de ma future présence ? »
« Mon double est au courant, je peux même te dire que tu auras une chambre pour toi. Autre chose, Harry, je crois que je crois que tu ne peux ni prendre ta cape qui, à l'époque où tu retournes, sera à ton père, ni la carte des Maraudeurs. »
« Qui vous dit que la carte des maraudeurs n'a pas une petite sœur ? » Demanda malicieusement le jeune homme en lui offrant un sourire en coin.
Harry sourit à sa phrase, voilà déjà un an qu'il avait fait sa propre carte, qui détenait beaucoup plus d'informations. Et surtout qui ne pouvait être lue que part lui-même.
« Je ne veux rien savoir mon garçon ! Par contre Harry, tu vas devoir remettre le choixpeau. »
Harry ne put s'empêcher de laisser s'échapper un rire cristallin de ses lèvres. Severus qui écoutait la conversation avec toute l'attention qu'il pouvait, esquissa un sourire. Ce rire lui avait tant manqué.
« Je crois, professeur, que le Choixpeau ne me laissera pas une deuxième fois échapper aux serpents. »
Albus lui sourit, ses yeux pétillaient, et il lui tendit le Retourneur de temps modifié.
« Une dernière chose, Harry, quel nom as-tu choisi ? »
« Alexandre Prince. » Lança-t-il un peu rapidement.
« Sais-tu que Prince était le nom de famille de la mère de Severus ? »
« Oui, je m'en suis douté en sixième année quand j'ai trouvé son livre de potion. S'il vous plait Albus, donnez au professeur Snape son livre en même temps que sa lettre. »
Harry se déplaça pour se mettre au centre de la pièce, il fit tourner le Retourneur de dix-huit tours. Au dernier moment, son regard se dirigea vers les rideaux où se dissimulaient Severus.
« Au revoir professeur. Au revoir Severus. »
Le prénom du professeur mourut sur les lèvres du Survivant quand celui-ci disparut. Albus se tourna vers lui et Severus sorti de derrière les rideaux.
« Avez-vous appris des choses intéressantes ? » Demanda doucement Albus.
« Il m'aime ? » Prononça-t-il difficilement.
« Vous en doutez encore ? » Répliqua le vieil homme avec un sourire compréhensif.
« Mais pourquoi ? Comment est-ce que…? » Murmura Severus, les idées floues.
« Pour avoir les réponses à vos question, vous allez devoir attendre un mois. Je ne puis vous les donner.»
« Es si après m'avoir connu plus jeune, il ne m'aimait plus ? » Demanda-t-il hésitant semblant davantage penser à voix haute que réellement poser la question au vieil homme.
« Severus, arrêtez de vous poser des questions ! Vous devez bien savoir ce qu'il va se passer. Vous avez rencontré Harry il y a dix-huit ans. Vous savez parfaitement ce que vous avez vécu. Même si vous venez juste de l'apprendre, Harry et Alexandre sont une seule et même personne. Harry vous a sauvé il y a des années de cela, et il le refera quand il reviendra. Ne doutez pas de lui Severus. Il part pour vous sauver, pour vous trouver une échappatoire, pour trouver comment enlever votre marque. Il part pour les personnes qu'il aime. Il ne pense même pas à lui. Il n'avait même pas en tête de connaitre ses parents, il fait tout ceci pour vous. Il ne peut vivre dans un monde où vous n'existez pas. »
« Tenez votre livre des potions et sa lettre. » Ajouta le vieil homme avec un sourire entendu.
Severus prit ces objets comme les choses les plus précieuses au monde puis Albus congédia le professeur de potion. L'ancien Mangemort quitta le bureau directorial et se dirigea vers ses cachots. Une fois dans ses appartements, il se dirigea vers son canapé qui se trouvait en face de la cheminé où crépitait un magnifique feu. Il décacheta l'enveloppe et prit la lettre avec le plus grand soin.
Severus,
Nous sommes à la veille de mon départ et je ne peux m'empêcher de vous écrire. Toutes ces années à se détester, à se haïr, à se blesser. Je me rends compte aujourd'hui que toutes ces émotions, tous ces sentiments m'ont désertés. Je ne sais pas depuis quand, ni pourquoi, et encore moins comment. Mais le fait est que je n'éprouve plus de haine envers vous.
Je m'en vais, dans votre époque, et je vous en prie, pardonnez-moi pour ce qui pourrait s'y produire. Je n'ai en aucun cas envie de vous blesser. Mais il fallait que je parte, j'en avais besoin, pour sauver le monde magique, les personnes que j'aime et pour vous sauver vous. J'espère de tout cœur que vous ne m'en voulez pas non plus d'avoir pris ce nom-là en particulier. Je vais en profiter pour vous avouer quelque chose: je profiterais de tout ce que vous voudrez bien m'offrir. Car pour moi, votre double de dix-sept ans et vous avec vos trente-quatre ans, vous êtes la même personne.
Je ne vous demanderai qu'une seule chose : je reviens dans un mois, je vous en prie ne vous faite pas tuer durant mon absence. Si vous pensez qu'aller voir la tête de serpent risque d'être dangereux pour votre vie, je vous en prie n'y allez pas ! Je reviens dans un mois, un seul petit mois alors tenez le coup. S'il le faut ne sortez pas de Poudlard même pour aller à Pré-au-lard.
Tant de choses se sont passées depuis ma venue ici, vous m'avez haï si fort à cause de ma ressemblance avec mon père, ce père que je n'ai jamais connu, mais vous m'avez sauvé car j'avais les mêmes yeux que ma mère. Vous m'avez haï pour être un foutu Gryffondor, mais que diriez-vous Severus si vous saviez que le choixpeau magique voulait m'envoyer à Serpentard. Heureusement pour vous, j'ai été chez vos rivaux. Vous m'avez toléré car je parlais le Fourchelang. Vous m'avez tant haï d'être célèbre, si vous saviez Severus ce que je donnerais pour que mes parents soient en vie et que cette foutue célébrité disparaisse. Vous qui avez cru dur comme fer que ma vie était celle d'un prince. Si vous saviez, vous seriez sans doute dérouté par toute la haine qui jalonne ma vie. Et quand j'ai cru trouver une maison et de l'amour, vous m'avais haï à cause de mon parrain, de ses gestes envers vous, des rumeurs qu'il a fait tourner sur vous. Vous m'avez tant haï que je ne sais pas si un jour vous éprouverez envers moi autre chose que de la haine, mais qu'importe si vous restez en vie.
Votre vie m'est si précieuse. Sachez Severus que vous comptez beaucoup pour moi. Vous étiez le meilleur ami de ma mère, celui qui la connaissait le mieux. Vous êtes LA personne qui l'a aidée, j'ai vu certains de vos souvenirs, en particulier le souvenir que vous regrettez le plus concernant ma mère. Mais sachez que je suis heureux que vous l'ayez fait. Je remercie le ciel que vous ne soyez pas mon père. Non pas que vous feriez un mauvais père, loin de là mon idée. Vous feriez un père idéal au contraire, mais cela m'empêcherai d'être attaché à vous comme je le suis.
Vous êtes le Serpentard le plus courageux, vous feriez des envieux à Gryffondor, et je ne m'étonnerais pas que le Choixpeau magique ait voulu vous envoyer chez les lions. Au lieu d'être comme moi, un serpent dans la fosse aux lions, VOUS êtes le lion chez les vipères. Ne vous énervez pas Severus c'est juste une constation.
N'oubliez jamais, que je ne suis pas comme mon père et que je ne le serai sans doute jamais. Je vous demande pardon pour tout ce qu'ils vous ont fait. Mais s'il vous plait ne m'accablez pas pour des choses qui se sont passées alors que je n'étais même pas encore né. N'oubliez pas non plus, que votre mère vous aimait et que la mienne vous adorait.
Je vous admire professeur Snape, plus que quiconque ne pourrait le faire. J'ai tellement de choses à vous dire mais pas assez de temps. Sachez que vous ne serez jamais seul. Avec ma lettre, je vous laisse un pendentif, s'il vous plait mettez le durant mon absence il vous protégera, bien que je ne vous dirai pas comment. Faites-moi confiance, même si cela ne dure qu'une heure.
Je vous laisse, je dois être dans le bureau du directeur dans une heure.
Je vous embrasse tendrement Severus,
Harry Potter
Ps : Une dernière chose. Je vous l'écris en attendant de pouvoir vous le dire en face. J'espère qu'un jour vous accepterez ceci : je vous aime Severus Snape.
Après cette révélation. Severus reposa cette si précieuse lettre, cette lettre qui représentait son avenir. Le maître des potions prit le pendentif dont Harry lui avait parlé dans sa lettre, il l'attacha autour de son cou, non sans avoir au préalable admiré cette magnifique lune transpercée d'épée. A peine avait-il fermé le collier où le pendentif pendait que celui disparut. Il put admirer la lune bouger près de son cœur. A ce moment-là, il entendit comme une légère brise puis un simple mot : « Merci ».
Severus saisit ensuite son fameux livre de potion, il l'ouvrit quand tout à coup il vit une petite fiole dans le livre. Après l'avoir prise et examinée, il comprit rapidement qu'il s'agissait d'un souvenir. Il se souvint des cours d'Occlumancie qu'il lui avait donné.
« Harry, Pourquoi ? Pourquoi me donner tout ça, alors que je n'ai rien fait. » Demanda-t-il s'adressant à nouveau au silence de son salon seulement brisé par le crépitement du feu dans l'âtre de la cheminée.
Lentement, Severus se déplaça vers sa Pensine. Tout doucement, il fit couler le liquide gris, souvenirs appartenant au griffon. Toujours lentement, le maître des potions s'enivra de son précieux cadeau. Il vit des images défiler pendant un certain temps, puis tout à coup tout s'arrêta, Severus vit apparaître le visage d'Harry. Il comprit toute suite qu'il se trouvait dans le miroir que regardait Harry avec ses merveilleux yeux émeraude. Le survivant prit la parole :
« Je n'ai pas pu attendre de revenir et malheureusement je ne verrais pas votre réaction face à ces quelques mots que je vous adresse. Je ne sais pas si vous avez déjà lu la lettre ou non, mais ce n'est pas important. Severus Snape, je vous aime, vous m'êtes si cher. Je vous en prie restez en vie le temps que je revienne. Je vous aime, je vous aime plus que ma propre vie. A bientôt, Severus. »
Le souvenir partit aussi vite qu'il était apparu. Le Mangemort sortit de la Pensine. Il n'en revenait pas, le Survivant Potter l'aimait vraiment. Pourquoi ne l'avait-il pas remarqué avant ? Pourquoi ..? Au fil de ses pensées, il s'avoua que c'était bien mieux comme ça. Car il savait ce qui allait se produire dans le passé. Il savait mais regrettait quand même de ne pas lui avoir avoué ses sentiments aussi. Mais quand aurait-il pu lui avouer ? Entre deux répliques sanglantes ? Non, il n'aurait jamais pu lui dire.
Tempus. Dix-sept heures quarante-cinq. Il venait de passer les cinq dernières heures à penser à Harry. Les élèves allaient bientôt arriver, et avec ceci la nouvelle de l'absence de celui-qui-a-survécu. D'un pas lent, le professeur honni se dirigea vers la Grande Salle avant que tous les élèves n'arrivent. Il se plaça entre Albus et Minerva. Le vieil homme lui fit un triste sourire, Minerva, quant à elle, le regarda, peinée. Les élèves de Poudlard commencèrent à rentrer. Severus ne put s'empêcher de chercher Harry, comme si tout ce qu'il venait de se passer n'existait pas.
« Il n'est pas là, Severus. Cessez de chercher. A l'heure actuelle il doit être avec les élèves de votre époque. Souvenez-vous. Un mois, dans un mois, il vous reviendra. »
« Et si après avoir vécu ce qu'il va vivre là-bas, il ne me revient pas ? S'il vient à regretter ce qu'il m'a marqué dans sa lettre. Albus je n'ose imaginer ma vie après ça. »
« Alors ne l'imaginez pas mon garçon. Ne vous en faites pas, Harry vous reviendra, il ne peut en être autrement. Je vous en fais la promesse. »
« Ne faites pas de promesse que vous n'êtes pas sûr de pouvoir tenir. » cingla-t-il brutalement.
La conversation s'arrêta quand tous les élèves furent installés dans la salle et que le choixpeau eut fini de faire la répartition. Le directeur se leva, se plaçant devant son pupitre, pour commencer à faire son discours de bienvenue :
« Mes chers enfants, je suis heureux de vous compter parmi nous cette année. Dans ces temps si durs, chaque personne pourra trouver réconfort dans sa maison. Chers élèves, je vous invite à la prudence, mais aussi à vous soutenir mutuellement. Je tiens à préciser quelques petites choses concernant certains points qui me tiennent à cœur, premièrement Serpentard ne veut absolument pas dire Mangemort, durant la première guerre les Mangemort furent de toutes les maisons. Deuxièmement, notre ancien professeur des défenses contre les forces du mal, Remus Lupin, revient parmi nous cette année. Troisièmement, comme vous avez pu le remarquer, Harry n'est pas ici en ce début d'année. La seule chose dont je peux vous informer, avec l'autorisation de monsieur Potter, est qu'il va bien, mais il ne peut être présent pour des raisons qui lui sont personnelles, il fera tout son possible pour revenir au plus vite. Mais si le besoin s'en fait sentir, il pourra toujours venir. Après ces quelques mots, je vous laisse déguster notre repas de rentrée. »
A peine avait-il fini son discours de bienvenue, que les discutions reprirent de plus belle. La disparition d'Harry Potter était sur toutes les langues. Où pouvez bien être le survivant ? D'un regard en commun, Ron et Hermione décidèrent d'aller voir le directeur après le repas. Remus qui était aux côtés de Dumbledore prit la parole :
« Albus, je ne veux pas savoir où il est, je veux juste savoir s'il va réellement bien. Sirius est intenable, Lunard mon côté loup aussi. Je ne vous demande pas de trahir la promesse faite à Harry, mais si vous pouviez me rassurer... »
« Remus, je n'ai pas fait de promesse à Harry, mais je ne voulais pas risquer une attaque sans sa présence. Notre cher survivant fait un petit voyage dans le temps. Est-ce que le nom d'Alexandre Prince vous dit quelque chose ? »
« Alex ? Oui je me souviens bien de lui mais je ne vois pas le rapport. C'était un chic type. Mi-Serpentard Mi-Gryffondor. Je n'ai jamais vu personne comme ça avant lui.»
Remus continua à marmonner pour lui-même les informations qu'il connaissait d'Alexandre, se demandant le rapport qu'il avait avec Harry. Albus écouta attentivement ses murmures et le coupa finalement :
« Très bien Remus, cette description ne vous fait-elle pas penser à une personne en particulier ? »
Remus lui lança un regard perplexe jusqu'à ce que ses yeux s'illuminent de compréhension et d'ahurissement.
« Vous voulez dire que…Harry ? Non ce n'est pas possible. Mais comment ? Alex est arrivé le jour de la rentrée. Et il est … »
« …Reparti le jour des vacances d'été. Et vous ne l'avez plus jamais revu. » Le coupa le vieil homme.
« C'est exact. Mais comment ? Pourquoi ? »
« Il avait besoin de temps, de beaucoup de temps. Il est donc parti dans votre époque avec pour but de se perfectionner. Et je pense qu'il va réussir.»
« Je comprends mieux certaines choses maintenant, je sens que si Sirius est au courant, il risque de ne pas apprécier certaines choses... »
« Je crois aussi. »
« S'il vous plait Albus, dites-moi, que j'ai le droit d'en informer Sirius. »
« Bien sûr, Harry, m'a demandé de vous mettre au courant. »
Remus était heureux, Harry allait bien. Alexandre et Harry, qui l'aurait cru ? Mais à y réfléchir ceci n'était pas étonnant. Mais alors vraiment pas. Qui d'autre qu'Harry Potter pouvait bien défier son père et son parrain pour défendre Severus cinq minutes après s'être rencontré ? Qui d'autre pouvait connaître la cabane hurlante à peine arrivé, connaître les sorts de Severus alors qu'il les avait inventé une année auparavant ? Qui d'autre n'avait pas peur d'affronter Severus devenu Mangemort, Sirius qui maitrisait les informulés, James qui avait la plus forte force magique, Lily qui connaissait le plus grand nombre de sorts ? Qui aurait pus maitriser des magies si différentes et si grande en un rien de temps ? Et surtout qui d'autre aurait sauvé tout ce petit monde face à un loup garou plus que féroce en cette lune rousse ? Finalement ce n'était pas étonnant qu'Alexandre Prince et Harry Potter soient la même personne.
Remus se dirigea vers ses appartements où un Sirius devait sans doute l'attendre. Arrivé devant l'entrée, le loup garou donna le mot de passe, le tableau se déplaça pour le laisser passer. Sirius était allongé sur le canapé un livre sur la poitrine, l'animagus dormait paisiblement. Remus sourit devant ce tableau attendrissant. Il se dirigea lentement vers le canapé, s'accroupit et tout doucement passa sa main sur le visage de son alter ego.
« Siri, réveille-toi. »
Le dit « Siri » ouvrit ses paupières laissant le loisir au loup de voir de magnifiques prunelles bleues. Sirius lui sourit et attira son visage à lui et embrassa tendrement son loup adoré.
« 'Jour Amour. Comment s'est passé le repas ? »
« Comme chaque rentrée. Mais j'ai pu apprendre où se trouvait Harry et pour combien de temps. »
Sirius se redressa directement.
« Parle Moony ! Parle je t'en prie. »
D'un regard attendrissant Moony commença à tout lui expliquer. Alexandre, Harry …
« QUOI ! Je t'en prie Lunard, ne te moque pas de moi ! Ne me dis pas que je n'ai jamais réussi à deviner ça ! Harry est Alexandre. Je comprends mieux les choses maintenant ! Dans un sens, je suis content de savoir à qui va servir tout ce qu'on a appris à Alexandre. Je suis bien content. »
Remus attendit un petit moment, pour que Sirius se souvienne qu'Alexandre et Severus… . Ce moment fut vite arrivé.
« Rem' ! C'est horrible ! Si Alex est Harry sont la même personne cela veut dire qu'Harry … Moony, il faut qu'on arrête ça toute suite. C'est une question de vie ou de mort. ! REMUS ! Tu m'écoute ! »
« Oui Padfoot, je t'écoute, je t'écoute. Mais que veux-tu ? C'est comme ça. Harry t'en avait déjà parlé. Alors ne fait pas cette air choqué, tu es désespérant. »
« James doit se retourner dans sa tombe. »
« Ça je veux bien le croire. Mais si Harry est heureux alors je le suis aussi. »
« Tu as raison Rem's, si Harry est heureux alors c'est tout ce que je demande. »
Lunard regarda Padfoot, il lui avait tant manqué. Quatorze ans sans l'être aimé. Quatorze putains d'années loin de lui. Quatorze années à le pleurer, ne sachant pas dans quel état il allait le retrouver si jamais il le retrouvait un jour… Mais c'était chose faite, il l'avait retrouvé et pour de bon cette fois. Sirius était un homme libre grâce à Harry, Peter ayant été retrouvé. Dans toute cette histoire, Sirius avait réussi à garder toute sa tête grâce à sa forme d'animagus.
Lentement Remus s'approcha de Sirius et se faufila dans ses bras. Padfoot ayant ressenti le besoin de son amant referma ses bras sur lui. Doucement, il commença à parsemer Moony de baisers. Se murmurant de tendres paroles, Remus réussit tant bien que mal à se calmer. Repenser à ces quatorze ans n'était pas bon. Il avait mal, tellement mal et peur de perdre à tout instant son Siri.
« Pleure Moony, lâche toi, tu en as besoin… Je suis là, et je le resterais, ne t'inquiète pas. Plus personne ne pourra nous séparer, je t'en fais la promesse. Je t'aime Remus, je suis là. … Je suis là. Tout ceci est loin derrière nous. Tu m'as retrouvé, je ne partirai plus. Nous serons ensemble à jamais. N'ai pas peur… Moony regarde-moi. C'est bien. Je t'aime Monsieur Lupin et je resterai avec toi jusqu'à la fin et même plus encore. Nous serons ensemble pour l'éternité. Plus personne ne te fera du mal, plus personne ne se mettra entre nous. Alors maintenant Rem, tu vas m'embrasser comme si ta vie en dépendait et je vais y répondre comme si tu étais ma raison de vivre. Et vu que c'est ce qu'on ressent l'un pour l'autre je te promets une magnifique nuit. »
Sur ces paroles, Remus l'embrassa comme si sa vie en dépendait et Sirius lui répondit comme s'il était sa raison de vivre. Lentement Sirius déplaça Remus vers la chambre tout en continuant à l'embrasser. Dans leur traversée des appartements, leur chemise respective était à terre suivie bien vite de leur pantalon. Etant donné que leur robe de sorcier avait été enlevée au préalable dans le salon.
Allongés tendrement sur le lit, Padfoot sur Lunard, ceux-ci étaient toujours en train de s'embrasser. Les mains du chien se faisaient plus entreprenantes. La bouche de Sirius quitta les lèvres du loup, se promenant tranquillement sur la mâchoire offerte, embrassant tout ce qu'il trouvait sur son chemin le cou, les épaules… Il alternait entre baisers, mordillages et coups de langue. Lentement, en prenant tout son temps, Sirius descendit le long du torse de son amour, n'oubliant pas les tétons dressés de son amant, les suçotant légèrement. Remus émit des gémissements de bien-être. Sirius prenait plaisir à faire gémir son compagnon et la voix rauque de Remus ne cessait de prononcer des mots d'amour à Padfoot. Continuant son parcours, le chien finit près du nombril de son loup. Il donna des coups de langue, fit des allés et retours dans le nombril de son amant. N'en pouvant plus, Sirius continua à descendre, lentement les mains du chien firent s'abaisser le boxer de son amant et automatiquement les mains du loup vinrent dans les cheveux de sa moitié. La dite « moitié » donna des coups de langue aux membres dur de son homme. Puis sans que Remus ne s'y attende, Sirius le prit en bouche. Suçotant, léchant de plus en plus rapidement. Moony ne put résister à ce traitement et éjacula dans la bouche chaude de Sirius. Celui-ci avala cette semence si exquise pour lui, puis il remonta rapidement pour prendre la bouche de son amour d'un baiser passionné.
« Sirius, je t'en prie, prend moi. »
Ne pouvant résister à cette tendre demande, Sirius fit appel à un sort de lubrification et lentement entra dans l'antre serré de son amant. Continuant à l'embrasser, Sirius commença de légers va-et-vient toujours plus loin, toujours plus fort. Jusqu'à toucher la prostate de son compagnon. Les mains de Sirius n'étant pas en reste, celles-ci faisaient subir les mêmes mouvements au membre de son compagnon. Les coups de reins se firent de plus en plus puissants, les deux compagnons se libérèrent en même temps. Un magnifique « Je t'aime » fut prononcé en même temps par les deux amants, puis ils s'endormirent.
J'espère que ce chapitre vous a plus. J'aurais tout du moins une question à vous poser. Où voulez vous qu'Harry aille ? A Serpentard ou Griffondor. Je vous laisse le choix. Même si j'ai pas petite préférence.
Je vais essayer de publier toute les deux semaines grand max (sauf cas exceptionnelle où vous serez prévenue d'une note qui sera supprimé quand le chapitre sera là.)
A tout bientôt, espérant vous lire très vite.
Shade Dreams.
