Coucou tout le monde
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Steve Rogers, alors je me suis dis que j'allais vous écrire un petit truc pour l'occasion. Mais comme c'est également le NaNo et que je m'y suis prise super tard, il sera en deux parties.
Je ne vous en dis pas plus, mais cette fic va vous présenter un de mes headcanons préférés. La suite devrait arriver d'ici la fin de la semaine.
Bonne lecture ! (et bon anniversaire Stevie)
Comme tous les matins depuis sept mois, depuis qu'il était redevenu lui-même, Bucky se réveilla seul. Le côté de Steve était déjà froid et une délicieuse odeur de café frais et de pancake envahissait leur appartement. Il allait crier à son petit ami de le rejoindre quand son estomac gronda. OK. D'abord, le petit déjeuner. Il aurait tout le temps de traîner Steve au lit ensuite.
Il quitta la chambre et traversa le couloir qui menait au reste de l'appartement. Un passage rapide par la salle de bain et il entra dans la cuisine.
Il s'appuya sur la chambranle de la porte et observa la scène. La radio était allumée. Elle était réglée sur une de ces émissions matinales que les gens du 21ème siècle semblaient apprécier : les derniers gros titres, la météo, l'horoscope, le tout entrecoupé de jeux et de quelques chansons. Son attention se détourna bien vite de qu'il entendait pour se poser sur Steve
Ce dernier s'affairait devant la plaque de cuisson. Il ne portait qu'un boxer et chacun de ses mouvements - verser la pâte, retourner le pancake d'un coup sec, le faire glisser dans l'assiette - faisait se déplacer les muscles de son dos d'une manière qui réveilla la libido de Bucky. Il se mordit la lèvre. Peut-être que le petit déjeuner pouvait attendre en fin de compte.
Il s'approcha lentement et glissa ses mains le long de la taille de son amant. La peau sous ses doigts métalliques tressaillit à cause du froid, mais le cuisinier auto-proclamé resta sans bouger. Pendant qu'il se concentrait sur sa cuisson, Bucky l'attira vers lui, ses deux paumes pressées contre ses muscles abdominaux. Le petit déjeuner allait définitivement attendre.
Il déposa plusieurs baisers sur la nuque qui s'offrait à lui. Il partit de la lisière des cheveux blonds et quand il atteignit la jonction avec son épaule, la tête de Steve était déjà penchée sur le côté. Bucky sentit sous ses lèvres plus qu'il ne l'entendit le grognement qui quitta la gorge de son petit ami.
Bien.
D'une main, il éteignit le feu sous la poêle. L'autre abandonna sa place sur l'abdomen de son amant et descendit, descendit, descendit.
"Buck, j'avais presque fini. Les pancakes vont être froids."
Ses protestations furent facilements ignorées et lorsque sa main de chair atteignit sa destination, le blond se tut complètement. Il se retourna et embrassa Bucky.
Gagné.
Il attira Steve vers la sortie de la cuisine.
Mais ce dernier n'avait pas complètement abandonné son idée :
"Je ne te refais pas de pancake tout à l'heure. Pas la peine de demander. Tu mangeras des céréales."
Bucky lui mordilla l'oreille :
"Bien entendu. Comme à chaque fois. Promis."
Steve fronça des sourcils.
"Non pas comme à chaque fois. A chaque fois, tu me convaincs de recommencer. Cette fois, ça ne marchera pas."
Un baiser contre sa jugulaire.
"Bien sur."
"Sérieusement."
Un autre au coin de ses lèvres.
"Je te crois"
"Buck …"
Il sortirent de la cuisine. Au milieu des protestations de Steve, il entendit le présentateur à la radio souhaiter un joyeux anniversaire à Captain America. Il fronça des sourcils. Il avait du mal entendre. On était en Juillet. Ou cet homme faisait mal son travail.
