voilà c'est corrigé maintenant.

comme je disait ce n'est pas la suite de quand le passé ressurgit. Captif est une fic faite à la demande d'une amie.


13 octobre 2007.

Gibbs se réveilla très tôt ce matin-là. Il regarda l'heure.- 4h11soupira t-il. Il se leva, enfila un pantalon puis alla à la cuisine se faire un café. 40 minutes plus tard, il était au bureau, il alluma son ordinateur, s'assit et pianota sur le clavier.

-Désolé, j'ai tout fait mais je n'aboutis à rien. Je te promets de ne pas arrêter de te rechercher, tant que Dieu me prêtera la vie.

Il scruta son écran, on pouvait y voir un avis de recherche.

Agent Spécial du NCIS Anthony DiNozzo, disparu en service le 13 octobre 2003.

Quatre ans s'étaient déjà écoulés depuis cette fameuse soirée, quasiment 1 an après la mort de Kate.

Tony travaillait sous couverture avec l'Agent Rider Alex du FBI, un homme de l'équipe de Fornell.

Le NCIS et le FBI collaboraient sur une affaire de trafic d'armes et de drogue.

Des militaires américains peu scrupuleux fournissaient en armes un groupe de la guérilla colombienne. Les agents DiNozzo et Rider avaient réussi à intégrer le groupe des revendeurs d'armes en se faisant passer pour des militaires.

Seulement, le soir de l´échange, où la mission aurait du prendre fin, tout bascula. L'heure de l'échange fut modifiée à la dernière minute. Quand le NCIS et le FBI étaient arrivés sur les lieux, ils avaient découvert les corps de quatre militaires et de deux latino-américains criblés de balles.

Mais, pas une seule trace d'Anthony ou d'Alex. Au bureau, les jours et les semaines suivantes, il y avait eu beaucoup de spéculations.

Les deux agents avaient du être tués.

Ou ils avaient retourné leurs vestes

Ces deux idées là, Gibbs et le reste de l'équipe ne pouvaient les accepter.

Une autre des spéculation retenue, était que les deux hommes avaient été faits prisonniers et que leurs assaillants attendaient le jour où ils pourraient se servir d'eux comme monnaie d'échange.

Mais cet espoir s'était éloigné de jour en jour, laissant la place à la thèse la plus plausible : les deux hommes avaient été tués. Si au moins, ils avaient pu découvrir leurs corps, ils sauraient tous à quoi s'en tenir.

Gibbs fut sorti de ses pensées par le son de l'ouverture de l'ascenseur, une petite fille courut vers lui.

-Tonton Jethro !

-Eden ! Gibbs embrassa la petite fille sur le front et la fit grimper sur ses genoux. –Que fais-tu ici à cette heure-ci ?

-Ma Baby-sitter est malade, donc maman m´a emmenée avec elle.

-Où est-elle ?

-Aux toilettes, je crois qu'elle est triste ce matin. Je l'ai vue pleurer en cachette.

-Je vais aller la voir, tu permets ?

-Oui ;

Gibbs assit Eden dans son fauteuil et lui donna de quoi faire un dessin. Il l'observa quelques instants. Bien qu'Eden ait les cheveux et le teint de sa mère, elle avait les yeux de son père. Son regard également, personne ne pouvait le nier elle était bien la fille de Tony. Ziva et Tony se fréquentaient depuis 6 mois quand il avait disparu. 3 semaines après sa disparition, Ziva avait découvert qu'elle était enceinte et elle avait gardé l'enfant contre l'avis de sa famille. Grâce à Jen et à Gibbs, elle avait obtenu la nationalité américaine. Sa famille lui avait tourné le dos et celle de Tony n'avait même pas voulu entendre parler d'elle. Sa famille, maintenant, était son équipe au NCIS.

Gibbs frappa à la porte des toilettes et entra. Ziva était en train de se passer de l'eau sur la figure, elle avait les yeux rouges.

-Ca va ?

-Ça ira.

-Tu aurais du rester chez toi aujourd'hui.

-Oh non ! Je préfère être ici plutôt que chez moi à broyer du noir. Où-est Eden ?

-Elle dessine sur mon bureau.

-Merci, Gibbs.

-De quoi ?

-D'être comme un père pour elle, d'avoir été présent tout au long de la grossesse et jusqu'à maintenant.

Gibbs prit la jeune femme dans les bras et lui embrassa la tête.

-Tu sais, Tony est comme un fils pour moi, bien que nos âges ne le permettent pas et je sais qu'il aurait fait la même chose pour moi.

Ziva sourit.

-Bon, je ne voudrais pas qu'Eden reste trop longtemps toute seule.

Ils remontèrent au bureau, ils virent Tim à quatre pattes sur le sol Eden sur son dos.

Ziva rigola en voyant la scène. McGee, voyant que Gibbs et Ziva étaient revenus, fit descendre la petite fille de son dos, tout gêné d'avoir été pris en flagrant délit de faire le cheval.

-Non tonton Tim, encore !

-Non jeune fille, ça suffit ! Tu dois laisser tonton Tim travailler. Tu vas venir avec moi, tu vas rester avec Tata Abby.

-Tu crois qu'elle me prêtera son Bert ?

-Tu lui demanderas.

Ziva remonta 10 minutes plus tard et s'assit à son bureau, celui qui avait appartenu à l'homme qu'elle aimait, Tony. Le nouveau, Tom Tesa avait pris l'ancien bureau de Ziva. Il était arrivé il y a trois ans et avait eu beaucoup de mal à s'intégrer.

24 décembre 2007.

Jen, Ducky, Abby, McGee, Gibbs étaient allés chez Ziva et Eden pour fêter noël. Ziva le faisait uniquement pour sa fille.

-Le père noël va venir m'apporter mes cadeaux ?

-As-tu été bien sage cette année ?demanda Abby.

-Oui, très sage.

-Alors oui, il y a des chances. Que lui as-tu demandé ? Chuchota Abby à l'oreille d'Eden.

-Je lui ai demandé qu'il me ramène mon papa, pour que maman ne soit plus triste.

Abby eut la gorge nouée, des larmes lui montèrent aux yeux.

-Tu sais ma puce, ce genre de chose, le père noël ne peut malheureusement pas le faire. Lui répondit la jeune gothique.

-Pourquoi ? Tonton Jimmy m'a dit que je pouvais lui demander tout ce que je voulais. Dit la fillette en pleurant.

Elle sortit du salon et courut à sa chambre ;

-Eden, qu'est-ce-qui se passe ? demanda ziva.

-Je suis désolée, j'ai gaffé. Je vais aller rattraper ça ; Dit Abby.

Abby frappa à la porte de la chambre et entra, Eden était allongée sur son lit et serrait un cadre photo et son Gilly, un éléphant en peluche et doudou de la petite fille, dans ses bras. Elle pleurait.

-Pardonne-moi Eden, je n'aurais pas du te dire ça comme ça.

Elle prit l'enfant dans ses bras. Elle vit que la photo se trouvant dans le cadre était celle de Tony, elle avait été prise deux mois avant sa disparition, pendant une enquête.

-Pourquoi le père noël ne peut pas faire ça ? demanda Eden ;

-Tu te souviens, quand on a parlé de cendrillon ou de blanche neige ?

-Oui, ce sont des contes pour enfants, ça n'existe pas.

-Et bien, le père noël c'est pareil, c'est juste une légende. Il n'existe pas vraiment, on peut dire que les papas et les mamans sont les pères noël. C'est eux et la famille qui font les cadeaux aux enfants.

-Oui, mais moi je n'ai pas de papa et je voulais tellement que mon papa revienne ! Maman, elle pleure toute les nuits dans son lit. Elle croit que je dors, mais je l'entends. Je n'aime pas quand elle est triste. Et puis, je voudrais avoir un papa comme mes copines de la Gym, et du poney.

-Tu as un papa Eden, malheureusement il a disparu.

-Il a disparu parce qu'il ne voulait pas de moi ?

-Oh non ! Eden, ne dis jamais ça. Ton papa aurait été très fier d'avoir une petite fille comme toi.

Elle essuya le visage de la petite fille qui avait arrêté de pleurer.

-Tu as les mêmes yeux que lui.

-C'est vrai ? demanda l'enfant avec un sourire

-Oui.

-Tata Abby, comment il était ?

-Tu n'en parles pas avec ta maman ?

-Non, ça la rend trop triste.

Abby se mit à lui parler de son papa, de sa rencontre avec chacun des membres de l'équipe, comment il était avec sa maman. Abby avait été la seule au courant de leur relation, jusqu'à l'annonce de la grossesse de Ziva.

On frappa à la porte.

-Hé, les demoiselles ! Qu'est-ce-que vous faites ? Le père noël va arriver.

Eden courut au salon.

-Ça va ? demanda Gibbs à Abby.

-Oui. J'ai beau savoir que cette enfant a un QI très élevé, elle m'étonnera toujours. Tant par sa maturité, que par sa façon de réagir aux événements et à les comprendre.

-Qu'est-ce-qui s'est passé ?

-J'ai du lui dire que le père noël n'existait pas. Elle venait de me dire qu'elle avait demandé au père noël qu'il lui ramener son papa, pour que sa maman ne soit plus triste. Et ensuite, elle m'a demandé que je lui parle de Tony. Elle ne veut pas en parler avec Ziva car elle voit que ça la rend trop triste.

Tu sais Gibbs, tout doucement, je suis en train de me dire que Tony est mort. Ça fait déjà quatre ans et demi qu'il a disparu, et je sais qu'il n'aurait jamais retourné sa veste ;

-Tu as peut être raison. Il se peut qu'il soit mort, mais mon instinct me dit qu'il est en vie, quelque part, et qu'il attend qu'on vienne le chercher.

-J'aimerais tant que tu aies raison. Mais où est-il alors ? Cela fait quatre ans et demi que l´on fait des recherches et on n'est pas très aidés. On devrait aller les rejoindre, ils vont se demander ce qu'on fait.

Le reste de la fête se passa bien. Ducky, déguisé en père noël, distribua les cadeaux. Eden avait été bien gâtée par tous.

Les mois s'écoulèrent encore. Aujourd'hui, on était le 1er juillet 2008, c'était l'anniversaire d'Eden.

Ziva regardait sa fille jouer à la balançoire que Gibbs avait accrochée à l'arbre dans son jardin.

Elle se souvenait de ce jour dans les moindres détails. Elle était à 1 semaine de son terme, elle avait rejoint le reste de l'équipe pour le déjeuner. Quand elle était arrivée au bureau, ils étaient tous dans la salle d'autopsie. Elle les avait rejoints. C'est là qu'elle avait perdu les eaux, et qu´une grande douleur s'en était suivie. Eden était en train de s'engager. Ducky avait du pratiquer lui-même l'accouchement.

Gibbs s'assit aux cotés de Ziva.

-Tu es bien pensive.

-J'étais en train de me rappeler la naissance d'Eden.

-Je me souviens, un jour mémorable. C'est la première fois que j'ai vu Ducky paniquer avec un patient.

Eden descendit de la balançoire et rejoignit Gibbs et sa maman.

-J'ai vu Tata Abby, pépé Ducky et tonton Tim au bout de l'allée.

Ils fêtèrent tous ensemble les quatre ans de la petite fille.

8 juillet 2008, NCIS ;

Ils étaient tous en train de rédiger leur rapport sur la dernière affaire qu'ils avaient traitée.

Quand le téléphone de Gibbs sonna.

-Gibbs.

-…

-Bien j'arrive tout de suite.

Il remonta rejoindre Jen au MTAC. Fornell était là.

-Qu'est-ce-qu'il se passe ?

Fornell prit la parole.

-Il y a une semaine, un informateur basé en Colombie a vu deux blancs. Des américains d'après ses sources, prisonniers d'un groupe FARC et il se pourrait que ce soient les agents Rider et DiNozzo

-Comment cela se pourrait-il ?

-Il nous a envoyé une photo - une photo apparut sur l'écran géant, montrant un groupe d'hommes en arrière- plan. Dans une cage en bambou, se trouvaient cinq hommes, fers au pied -nous sommes sûrs que l'homme à droite est l'agent Rider, je l'ai déjà vu porter la barbe. Et, même si cet homme est beaucoup plus maigre, je suis persuadé que c'est lui. Je sais que la photo n'est pas très bonne mais qu'en pensez-vous ?

-Avec une barbe, des cheveux plus longs et très amaigri, il se pourrait bien que l'homme à sa gauche soit Tony. Je vais demander à Abby de lancer une reconnaissance faciale. Dit Gibbs.

Gibbs se retourna vers Jen.

-Jen, je ne veux pas que Ziva soit mise au courant, tant qu'on n'est pas sûrs que ce soit eux.

-Pas de problème. En tout cas, si c'est eux, ils sont vraiment méconnaissables. Dit Jen.

-Fornell, tu peux nous en dire plus sur ceux qui les détiennent ?

-Oui, ils sont connus pour leur trafic d'émeraudes. Ils exploitent des esclaves dans leur mines et les traitent pire que du bétail. Là, sur la photo au centre, l'homme qui fume le cigare est connu pour ses tortures. Il est souvent engagé par des milices ou des groupes terroristes pour faire parler leurs prisonniers. Que dire d'autre ? Ils sont connus pour être très dangereux, ils ont à leur actif plusieurs assassinats, attentats et prises d'otages. Aucun de leurs otages n'est jamais revenu vivant.

Gibbs descendit voir Abby et lui expliqua tout. Elle lança de suite une reconnaissance faciale.

-Faites que soit lui, faites que ce soit lui ! S'impatienta Abby ;-Tu te rends compte, si c'est lui Eden connaîtrait enfin son père !

L'ordinateur arrêta sa recherche. Un résultat positif venait de s'afficher sur l'écran ;

-Yes, Tony est vivant !! Cria Abby en se jetant dans les bras de Gibbs –Oh, je l'avais tellement espéré

Gibbs avait du mal à le croire. Vivant, Tony était vivant !

- Il faut qu'on le dise à Ziva, Gibbs.

-Oui, je descends voir Ducky, Dis à Ziva de me rejoindre en-bas. Attends qu'elle ne soit plus dans la pièce pour le dire à McGee.

Abby monta quatre à quatre les marches et arriva en moins de deux au bureau.

-Ziva, Gibbs t'attend en salle d'autopsie. Dit-elle tout essoufflée.

-Qu'est-ce-qui se passe ? Il y a un problème ?

-Non, pas de problème. Il a juste besoin de te voir.

Salle d'autopsie.

-Je suis là Gibbs. Abby m'a dit que tu avais quelque chose à me dire.

-Je ne sais pas trop comment te dire ça, C'est…

-Les ossements de Tony on été retrouvés, c'est ça ?

-Non, Tony est vivant. Il se trouve en Colombie où il est prisonnier.

-Tony, vivant ? Dit ziva, et elle perdit connaissance.

-Ziva, réveille-toi. Lui dit Ducky en lui donnant une légère claque sur les joues.

Elle ouvrit lentement les yeux.

-Gibbs, dis-moi que je n'ai pas rêvé. Tony est vivant ?

-Oui, il est bien vivant.

-Gibbs, il faut aller le chercher !

-On ira, mais on doit d'abord organiser tout ça. Fornell est là pour nous aider.

Ils montèrent tous les trois dans le bureau de la directrice où se trouvaient Fornell, Jen et McGee ainsi qu'Abby, qui serra Ziva dans ses bras.

-Alors Fornell, tu as une suggestion pour récupérer nos hommes ?

-Nous savons bien que notre gouvernement refusera de traiter avec eux. Ils me l'ont dit clairement, on doit se débrouiller nous-mêmes. Notre indic nous a informés que ce groupe essaie de rentrer en contact avec divers revendeurs d'armes. Ils veulent leur acheter des explosifs et des armes. Nous avons ainsi réussi à rentrer en contact avec eux en nous faisant passer pour un groupe terroriste indépendant. Nous avons lancé les négociations, il va falloir prier pour qu'ils nous choisissent.

-Qui dirige ces négociations ? demanda Jen.

-Dick Wilson, ancien négociateur au SWAT, il sera de la partie. Un gars très compétent dans sa matière. Je ferais également partie de l'équipe.

-Donc, vous deux plus moi, ça fait trois. On ne sera pas assez nombreux.

-Je viens aussi.

-Non Ziva, ça va être une mission risquée. Pense à Eden, elle a besoin de sa mère. Pense à ce qu'elle deviendrait si personne ne revenait de cette mission.

-J´irais, Tony m´a sauvé la vie plus d'une fois. Maintenant, c'est à moi de lui rendre la pareille.

-Vous êtes sûr McGee ? Il se peut que j'y reste ; lui répondit Gibbs.

-Je viens.

-Bien. Dit Gibbs

-Fornell quand aurons-nous leur réponse ?

-Dans quatre jours, ça va nous laisser le temps de tout mettre au point s'ils nous choisissent. Répondit Fornell.

-On va devoir le laisser encore quatre jours de plus dans cet enfer ! Soupira Abby.

-Au minimum. Dit Jen

-Il est vivant et Dieu continue à le protéger. Dit Ziva. Elle perdit à nouveau connaissance.

Gibbs lui mit une tape sur la joue.

-Ziva, rentre chez toi. Et surtout, ne dit rien à la petite jusqu'au retour de Tony. Ducky va te ramener.

Arrivée chez elle, Ziva donna congé à la baby-sitter.

-Pépé Ducky, tu restes ? C'est l'heure du goûter, je peux demander à maman de te faire un thé.

-D'accord, je peux rester un peu.

Finalement, Ducky était même resté pour le repas du soir et Eden avait voulu que son pépé Ducky lui raconte une de ses histoires. Elle s'était endormie tout en l'écoutant.

-Elle aime écouter toute tes histoires.

-Au moins une qui les apprécies !

-Dire qu'elle a déjà quatre ans. Tony a manqué les meilleurs instants de sa vie. Sa naissance, son premier mot, ses premiers pas. Elle va pouvoir enfin connaître son papa.

-Comment va-t´il être ? Ça fait presque 5 ans qu'il est entre leurs mains. Il ne savait même pas que j'attendais un enfant.

Quatre ans et 9 mois plus tôt : le 13 octobre 2003.

-Hé les gars, l'heure de l'échange a changé. On a rendez-vous dans 20 minutes, préparez-vous. Dit un homme en uniforme militaire aux agents DiNozzo et Rider.

-On arrive. répondirent-ils.

Tony prit son téléphone et appela Gibbs, il tomba sur le répondeur.

-Gibbs c'est DiNozzo. L'heure du rendez-vous a changé, ce n'est plus 21heures mais 19h30, on vous attend là-bas. Et il raccrocha.

19h40 usine désaffectée, nord-est de Washington.

L'échange était en cours.

-On avait dit 120 kilos de C4. Il n'y en a que la moitié et il manque une caisse de grenades.

-Vous nous avez pris de court en avançant l'heure. Nous aurons tout ce qu'il faut dans une heure.

-Non, désolé. Il nous fallait tout maintenant, les termes du contrat ont changé.

Il y eu un premier échange de coup de feu.

Tony et Rider ripostèrent.

-Qu'est ce qu'ils foutent ? Dit Rider à Tony.

Tout en tenant son revolver, Tony sortit son téléphone et composa le numéro de Gibbs. Il tomba de nouveau sur son répondeur ;

-Gibbs ! Les choses vont mal ici, qu'est-ce-que vous faites ? À peine eut-il le temps de finir sa phrase que son téléphone prit une balle.

6 hommes tombèrent à terre, les sud-américains eurent le dessus.

-Jetez vos armes. Cria un des hommes.

Tony, Rider, et les deux autres militaires jetèrent leur arme.

-On est cuit. Pensa Tony

-A genoux et mettez vos mains sur la tête. cria l'homme à nouveau.

Les quatre hommes obéirent. On leur attacha les mains et leurs yeux furent bandés.

Ensuite, on les fit monter dans une fourgonnette. Ils roulèrent plusieurs heures.

- El jefe no va a ser que dice que no se es toda la mercancía, pero pienso que estos cuatro americano, harán una bonita moneda de intercambio a su debido tiempo. Dit l´un des hommes. (Le chef ne va pas être content qu'on n´aie pas toute la marchandise. Mais, je pense que ces quatre américains feront une belle monnaie d'échange en temps voulu.)

Rider se pencha vers Tony et chuchota.

-Qu'est-ce-qu'il a dit ?

-Qu'on ferait une belle monnaie d'échange en temps voulu.

-Silencio ! (silence)

Ils roulèrent encore un moment et enfin la camionnette s'arrêta.

-Descienda.

-Il nous demande de descendre. Dit Tony, en commençant à descendre.

Ils furent conduits dans une pièce humide. Leurs assaillants les attachèrent avec des chaines et les laissèrent seuls, les yeux toujours bandés.

-Creo que se va bien a reir (je crois qu'on va bien rire) dit l´un des hommes avant de refermer la porte derrière lui.

-Qu'est-ce-qu'il a dit ? Demanda Rider.

-Qu'ils allaient bien rire. Répondit Tony.

-Qu'est-ce-qu'ils vont nous faire ? demanda l´un des militaires.

-Oh ! On le découvrira bien assez tôt. Répondit Tony d'un ton sarcastique

-Pourquoi la cavalerie n'a pas débarqué ? Demanda Rider

-Je ne sais pas Alex. Ils étaient sensés assurer nos arrières, il a du se passer quelque chose. Répondit Tony.

-Quelle cavalerie ?demanda le 2eme militaire (mac.)

-Nous ne sommes pas ce que nous prétendons être, je suis un agent du FBI et Tony est un agent du NCIS. On était là pour vous surveiller et arrêter votre trafic.

-Je vois que c'est très réussi ! Et quels sont vos vrais noms ?

-Moi c'est Alex Rider, et lui c´est Anthony DiNozzo.

La porte s'ouvrit brusquement.

- Bueno señores tengo algunas cuestiones que colocarles (Bon messieurs j'ai quelques questions à vous poser ¿A comenzar por, dónde es el resto de la mercancía? (A commencer par, où est le reste de la marchandise?)

-Je ne comprends pas ce qu'il dit. Dit Archer (militaire 1)

-Il demande où se trouve le reste de la marchandise. Traduisit Tony.

- Bien veo que él menos uno ustedes habla nuestra lengua. (Bien, je vois qu'on moins l´un de vous parle notre langue.)

- ¿- entonces quiero respuestas, donde encuentro el resto de la mercancía? Alors je veux des réponses, où je trouve le reste de la marchandise ?

- Archer, où est le reste de la marchandise ?

-Je ne sais pas. C'est Steve qui le savait et ils l'ont tué.

- Et toi Mac, tu sais ?

-Non.

- No saben. (Ils ne savent pas.)

- Mala respuesta Mauvaise réponselui dit l'homme en lui assénant un coup.

- ¡Descanso mi cuestión donde es el resto de mi mercancía?! (Je repose ma question, où est le reste de ma marchandise ?!)

- No saben. Répéta Tony.

L'homme frappa de nouveau Tony.

- Como quieren, espero que vayan a gustar las festividades (Comme vous voulez, j'espère que vous allez aimer les festivités.)Dit l'homme en ricanant. Et il repartit.

-Qu'est-ce-qu'il a dit ? Demanda Alex.

-Qu'il espère qu'on va aimer les festivités.

-Qu'est-ce-qu'il voulait dire par là ? demanda Archer.

-Je n'en sais rien. Soupira Tony.

-Vous pensez que vos collègues vont nous retrouver ?demanda Mac.

-Je ne pense pas. Nous n'avions pas de traceur sur nous. Dit Rider.

-Qu'est-ce-qu'ils vont nous faire ? dit Mac angoissé.

Ils restèrent ainsi toute la nuit.

La porte s'ouvrit.

-¿Bien dormido? (Bien dormi ?) demanda l'homme.

- Como bebés (comme des bébés) dit Tony qui reçut un coup de matraque dans l'estomac.

- Bien, como quieren hacer el astuto él van a comenzar por ustedes.Bien, comme vous voulez faire le malin, on va commencer par vous.).

L'homme ordonna à ses hommes de détacher Tony. Ils le conduisirent dans une pièce attenante.

Ils l'attachèrent à une chaise et lui enlevèrent son bandeau. Une lumière fut braquée sur son visage.

Il avait du mal à voir le visage de ses ravisseurs.

- Entonces ustedes dicha no saber dónde se encuentra las granadas y el C4. (Alors, vous dites ne pas savoir où se trouvent les grenades et le C4.)

- Sí es eso. (oui, c'est ça.)

- Mentira (Mensonge!) Cria l'homme.

- No, no miento, tienen matan a la única persona que sabía dónde se ocultaba todo (Non, je ne mens pas, vous avez tué la seule personne qui savait où tout était caché.)

- Entonces van ustedes aclaran para hacerme llegar lo que falta(Alors vous allez vous débrouiller pour me faire parvenir ce qui manque).

- No puedo, no soy militar. Soy un agente del NCIS y el hombre al cabello rojizo que está con mi y un agente delFBI (je ne peux pas, je ne suis pas militaire. Je suis un agent du NCIS et l'homme aux cheveux roux qui est avec moi est un agent du FBI.)

- Debíamos detenerles pisón noche así como los militares quienes revenden estas armas, pero... (-Nous devions vous arrêter hier soir ainsi que les militaires qui vous revendaient ces armes, mais…)

-Pero sus amigos se les dejaba caído. No hicieron ustedes no van a aburrirse con nosotros, no vamos a dejarles caer. (Mais vos amis vous ont laissé tomber. Ne vous en faites pas, vous n'allez pas vous ennuyer avec nous, nous n'allons pas vous laisser tomber.)

- ¿No se me no me presenta yo me llamo a Pedro Sanchez y ustedes? (Je ne me suis pas présenté je m'appelle Pedro Sanchez et vous ?)

- Me llamo a Anthony DiNozzo. (Je m'appelle Anthony DiNozzo.)

- Bien, vamos nosotros divertido un poco con ustedes el Sr. DiNozzo (Bien, nous allons nous amuser un peu avec vous, Monsieur DiNozzo.)

Sanchez remit le bandeau sur les yeux de Tony. Il prit ensuite une matraque et commença à frapper l'agent du NCIS. Dans la pièce d'à-côté, ses compagnons de mauvaise fortune purent entendre ses cris étouffés. Ils le ramenèrent ensuite avec les autres et l'attachèrent à nouveau.

-Tony, ça ?

-…

-Tony tu m'entends ?

Tony toussa.

-Ça va.

Quelques heures plus tard.

Sanchez et ses hommes revinrent et détachèrent leurs prisonniers.

-Desnudan enteramente.

-Qu'est-ce-qu'il demande ?

-Il nous demande de nous déshabiller entièrement. Leur dit Tony

Tony commença à déboutonner sa chemise, ainsi que Rider.

-Desnudan enteramente. Cria à nouveau Sanchez aux deux militaires en leur donnant un coup de matraque dans les jambes.

Les quatre hommes étaient maintenant entièrement nus, leurs yeux étaient toujours bandés. Ils furent séparés, mit chacun dans une pièce et attachés de nouveau après avoir été dépouillé de leurs objets personnels : montres, gourmettes, chaines, bagues. Seules leurs plaques militaires leur avait été laissées.

Pièce de Tony ;

Il était resté enfermé là pendant deux jours. Personne n'était venu le voir, on lui passait des bruits de cris, de pleurs d'enfants, des bruits de détonations ou de rires pendant des heures, pour les arrêter et les remettre.

Au bout de deux jours donc, Sanchez entra dans la pièce.

-Je vais vous simplifier un peu les choses. Je vais prendre la peine de parler un peu votre langue. Je veux que vous compreniez bien qu'à partir d'aujourd'hui, vous n'êtes plus rien. Maintenant, vous répondrez au nom de Gringo n°1, compris ? Alors maintenant, qui êtes-vous ?

-Je suis l'agent spécial Anthony DiNozzo, NCIS.

-Mauvaise réponse.

Sanchez souleva Tony, le traina jusqu'à une baignoire remplie d'eau et lui enfonça la tête sous l'eau.

-Qui êtes-vous ?

- L'agent spécial Anthony DiNozzo, NCIS.

Il enfonça de nouveau la tête de Tony sous l'eau, un peu plus longtemps que la première fois.

- Qui êtes-vous ?

- L'agent spécial Anthony DiNozzo, NCIS.

Au bout d'un quart d'heure de ce traitement, voyant que cela n'aboutissait à rien, Sanchez, plaqua Tony sur la table et lui enfonça un manche en bois dans l'anus. Tony ne put retenir un cri de douleur. Ensuite, Sanchez utilisa les électrochocs sur lui puis, les coups, les brûlures à l'aide de cigares et de tisons et de nouveau la sodomie. Il eut à subir ça pendant des semaines.

A la fin, Sanchez gagna la partie.

- Qui êtes-vous ?

-Je ne suis rien. Dit Tony d'une voix étranglée.

-Bien, on progresse ! Qui êtes-vous ?

-Je ne suis rien.

-Parfait ! Maintenant, vous n'avez plus le droit de parler dans votre langue. La seule langue qui sera autorisée à sortir de votre bouche, sera notre langue, incluida

- incluida (compris

Ils avaient été captifs dans ce lieu pendant deux mois. Maintenant, leurs tortionnaires avaient décidé de leur faire quitter le sol américain pour les conduire en Colombie où ils allaient pouvoir leur servir d'esclaves.