Disclaimer : Tous les personnages du manga appartiennent à Tite Kubo sauf mes propres Oc

Bonjour et bienvenue sur mon premier chapitre de 'La mort'. J'espère que ce chapitre vous plaira et changera peut-être des autres, qui sait ? En tout cas, bonne lecture à vous !

Playlist : Theme de Roxas – Kingdom hearts

Chapitre 1 :

La mort ?

Ma journée venait de commencer dans l'appartement de ma famille. J'étais prête à affronter le lycée, avec mon stress constant qui me tiraillait les entrailles. Je ne voulais plus passer une année seule, dans mon coin comme en quatrième. En troisième, j'étais avec ma meilleure amie et j'ai pu passer l'une des années les plus réussit de ma vie au niveau scolaire et moral. Maintenant, j'allais être au lycée et j'avais pris la décision de ne plus être seule. Prenant une inspiration, je sortis de ma chambre, prête à affronter mon futur.

Cheveux bruns lâchés, lunettes rouges sur le nez, uniforme gris et terne sur moi et, surtout, mon collier porte-bonheur représentant un chat noir. Ce collier que mon amie m'avait offert pour mon anniversaire. Ma mère, enceinte de quelques mois, fut surprise de me voir déjà habillé si tôt et rit tranquillement en arrangeant ma veste tandis que je bougonnais un peu d'être maternée en prétextant que j'avais seize ans. Mon père sourit, amusé, en lisant son journal du jour dernier. Ma grand-mère était dans la cuisine, préparant surement le repas de cet après-midi. J'enlaçais ma mère, sourit à mon père et saluais ma grand-mère avant de m'engager dehors avec un toast vite engloutit.

Mon amie m'attendait dehors. Elle était blonde aux yeux étrangement verrons, bleu et vert. Cette particularité m'avait tout de suite attirée, lors de notre rencontre en primaire. Elle était semblable à un chat malicieux avec son petit sourire. Elle était fan de K-Pop et de certains mangas, ce qui nous faisait des points communs, toute otaku que je suis.

Nous parlions de tout et de rien, divaguant sur les albums sorties d'un groupe, nommé 'Exo', et d'une page qu'on avait créés pour eux. On échangeait nos idées d'évènements dessus, riait sur quelques anecdotes de notre voyage en troisième. Le lycée n'était qu'à deux pas de chez nous, on habitait en face l'une de l'autre, facilitant le contact. Le lycée n'était qu'en bas de la rue et il fallut qu'on traverse pour y accéder.

Je n'aurais jamais dû me lever ce jour-là.

Pourquoi dans les fans fictions les personnages OC ne versaient pas plus que quelques larmes en voyant leurs corps étendu sur le béton, écrasé par un camion? La douleur vous tiraille vous donne l'impression de recracher vos organes. Elles, elles étaient heureuses de partir, mais moi, je ne pouvais pas partir. Pas encore.

Quand ont avaient traversés, un camion arriva à toute vitesse. Mon amie blonde, la première engagée était paralysée et j'avais réagis en la poussant sur le trottoir, me mettant à sa place. Je sentais chaque parties de mon corps me faire souffrir, le sang gicler tandis que les passants et mon amie criaient, pleuraient. Le camion était partit tandis que j'entendais les secours arriver.

Trop tard.

J'étais morte. C'était indéniable. Alors pourquoi? Pourquoi je vois mon corps dans une position horrible, désarticulé, sans souffle de vie et ma meilleure amie pleurant à chaude larmes? Elle que je n'avais jamais vu pleurer. Les larmes me montaient aux yeux, voir mon corps comme ça me dégoutait et l'envie de vomir me tiraillait mais je ne pouvais rien vomir. Je me sentais légère, bien que j'aie une chaine sur ma poitrine. Mais je ne m'en occupais pas. Mes larmes tombaient tandis que mes mains étaient sur ma bouche, horrifiée. Je ne pouvais pas mourir, pas maintenant ! Je voulais vivre ma vie de lycéenne, avec mon amie. Me trouver un copain, une bande chaleureuse et accueillante. Vivre avec mes parents, me disputer, enlacer ma mère et encore pleins de choses. J'étais trop jeune, bien trop jeune. Je n'avais encore rien vécu. Alors pourquoi ? Je voulais trouver le bonheur, qui allait commencer, mais le destin me l'a pris. Cette utopie en laquelle je croyais me détruisait. Je ne voulais pas d'un tel destin !

Les ambulanciers étaient là, mais c'était trop tard. Je ne respirais plus, j'étais morte depuis quelques minutes. Mais j'entendis un autre bruit qui me déchirait le cœur, encore plus que les larmes de mon amie, celle de ma mère. Elle était surement sortie, curieuse de voir ce qui était arrivé. Ma mère, me voyant, hurla en se précipitant vers ce qui restait de moi. Elle pleurait comme je ne l'avais jamais vue pleurer. Elle poussa violement un ambulancier et enlaçait mon corps mort. Elle ne laissait personnes me toucher, me tenant contre elle, dans une dernière étreinte. Mon père arriva rapidement, alerté et eut les yeux grands ouverts. Il restait sans larmes, mais ses yeux brillaient tellement qu'il se retenait, ça se voyait.

Voir ça amplifiait mes larmes, je tentais de parler à ma mère mais personnes m'entendaient, comme invisible. Arrivant finalement à prendre mon corps, le Samu m'emporta, mon cadavre, ma mère et mon père dans l'ambulance calme. Il n'avait aucune chance pour moi. Cette chaine et mon apparence fantomatique le prouvait amèrement. Le volais, suivant l'ambulance. Ce trajet me faisait réfléchir.

Je vais terminer comme les âmes dans Bleach ? Errer dans le Rukongai pendant des centaines d'années, amnésique et sans avenir. Pauvre et malmené ? Je n'avais pas d'avenir, je n'étais qu'une âme normale, sans particularité. Ou bien me faire manger par un hollow. Ou même en devenir un. Aucune des possibilités ne me plaisait, car ma mémoire allait être effacée.

Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes dans le grand hôpital de la ville. Je perdis mon corps là-bas et mes parents, me perdant dans les couloirs longs et si blanc. Je soufflai un moment en regardant ma chaine, les yeux rougis. J'avais assez pleuré pour le moment de toute façon. Je la pris entre mes doigts plus pâles que d'habitude. Cette chaine était froide comme la mort. Que vais-je faire maintenant ? Errer en quête d'un shinigami qui si cela se trouve, n'existe pas. Après tout, c'est que dans les mangas. Tandis que je m'assis sur un banc, je voyais défiler des gens comme moi, aient une chaine et suivant leur corps. Une voix forte m'interpella dès le premier son. Mon amie était là, poings sur ses hanches entrain de demander ma chambre, ou du moins où j'étais. Je la suivis, restant à coter d'elle. Je voyais ses yeux rouges et ses ongles grignotés. Ah, elle a dû sécher le premier jour, une n'est pas coutume, tout comme notre retard en troisième, s'était amusant. Penser à ses souvenirs me faisait trembler. Je pris une inspiration et tentais de rester forte tandis que la blonde ouvrit la porte.

Ma mère était en larmes, mon père laissait couler les petites larmes que je n'aurais jamais cru voir. Ma grand-mère restait sans larmes. Elle était habituée à ne plus pleurer les morts. Elle avait perdu sa première fille, puis son mari d'une tumeur. Je m'en voulais d'être morte en les voyants. Juste voir toute ma famille pleurer me redonnait des larmes aux yeux. Je les essuyais rapidement puis pris une inspiration. C'est là que je vis une jeune fille aux cheveux noirs, longs. Ses yeux verts étaient chaleureux et me regardait d'un air triste. Elle portait un uniforme noir de shinigami et un sabre à la ceinture. J'avalais ma salive. Je n'y croyais pas. Alors, je vais vraiment partir au Rukongai ? Devenir amnésique ? Tout oublier ? Je ne veux pas !

La jeune femme semblait remarquer mes émotions, surement habitué.

-Ne t'inquiète pas, la vie ne va pas être meilleur en haut mais tu veux le faire devenir meilleur. Je suis May, une shinigami de la troisième division. Je vais te donner la paix alors, ne bouge plus d'accord ?

Dit-elle en souriant et sortant son sabre, le pointant vers moi du côté d'où on le tien. J'adressai un regard humide à mes parents et mon amie avant de regarder la jeune femme en hochant la tête.

Le contact avec son sabre me fit perdre connaissance, je voyais ma vie défilé, mes pleurs, mes joies, mes déceptions et ma mort. Tout partait, tout s'effaçait.

Maman, désolé de ne pas être resté pour t'enlacer comme avant.

Papa, désole de ne pas être à la hauteur de tes espérances.

Mamie, je suis désolé de t'avoir fait perdre un de tes proches, encore.

Mon amie, désolé de te laisser avec ses abrutis au lycée.

Et toi, l'enfant dans le ventre de ma mère, désolé que tu n'aies pas de grande sœur.

Un matin de neige, une jeune brune apparut au sommet d'une prairie.