eh bonjour bonjour, cher lecteur égaré sur cette nouvelle fic qui va parler, comme son titre bizarre ne l'indique absolument pas, sur la vie d'L de son enfance à la Wammy, jusqu'à sa vie adulte en passant par la rencontre de Watari, Near, Matt, Mello, Naomi...
Bon, autant l'avouer tout de suite : je n'ai aucun rythme d'écriture. Selon mon inspiration, la suite pourra bien arriver dans deux jours comme dans deux mois...
J'esserai à ce que les personnages ne soit pas trop ooc, mais L and co ont tellement de faces possibles sue trouver la vrai là-dedans...
Il est possible que je change quelque strès légers choses de l'ihstoire original, notamment des dates pour faire corespondre les éléments de l'histoire...j'espère que ça ne vous pertubea pas.
Etant donné les information totalement inextantes quant au passé de notre cher détective, j'ai du un peu réfléchir (20 secondes! vous vous endez compte?) pour chercher une vie à la fois cohérente et interressante, en restant drôle ou touchante, donc j'aurais besoin d'énormément de vos avis pour savoir si ça vous plait...Ou si vous avez de suggestions, des requêtes, des remarques...
...
Quoi? Vous êtes toujours là? Mais qu'est-ce que vous voulez de plus?
Hein? L'histoire? Ah oui...
Bonne lecture!
Ils étaient quatre médecins, sur la mère, et ils transpiraient autant qu'elle. Des cris, des gémissements, des montés de colère, des ordres du médecin général. Derrière la porte, une personne attendait sur un banc, mais elle était aussi tendu que les docteurs.
C'était un jour essentiel, aujourd'hui. Ils en avaient tous conscience. Ils savaient tous ce qu'il se passerait si ça échouerait.
Et c'est bien pour ça qu'ils avaient si peur. Pour eux, mais aussi pour la mère… et pour l'enfant.
D'ailleurs, il était en train de sortir. Ils sauraient enfin. Après plus de 9 mois d'attentes, et d'angoisses, ils sauraient enfin.
-Tenez bon, madame ! Il est en train de sortir !
Si c'était lui, il vivrait. Sinon, il le tuerait. Il l'avait comprendre un nombre incalculable de fois.
Mais l'enfant était tout de même sortit. L'un des médecins le prit dans ses bras.
-C'est…c'est un garçon.
Pas de félicitations. Pas de soupirs de soulagement. Non.
-allez chercher Keimiss. Vite.
Mais il était déjà là. Evidemment, les autres ne pouvaient pas le savoir.
Il pressa l'épaule gauche de celui qui tenait le bébé. C'était le signal mis en place. Le médecin tressaillit.
Il se tourna vers la mère.
Et elle comprit en voyant ses yeux que ce n'était pas le bon.
Ce fut peut-être ça qui la poussa à se réfugier dans le sommeil. Fuir la réalité. A jamais.
Les médecins restèrent ballants. Ils étaient morts. Ils le savaient. Ils étaient tous simplement amorphe devant une telle évidence.
-Il faut le prévenir, murmura l'un deux, d'une voix déjà d'outre-tombe.
Ils n'hochèrent pas la tête. Ils en étaient incapables.
Ce fut Keimiss qui s'en chargea.
Il se dirigea vers l'homme qui attendait sur le banc. Celui-ci se leva comme s'il s'était électrocuté en le voyant.
-Alors ?
-C'est un garçon, Ryuuzaki.
Puis, puisqu'il ne pouvait pas se résoudre à annoncer ça à son ami :
-Je suis désolé.
6 ans plus tard.
Le garçon ouvrit progressivement les yeux. Il émergeait d'un sommeil profond.
Autour, du blanc, et du blanc. Des formes indistinctes, des contours flous.
Il cligna des yeux.
Cela devait vouloir dire qu'il était en vie.
Qui suis-je ?
Personne ne lui répondit. Même pas lui-même.
Il était comme vidé.
Pourtant il avait mal. Il lui semblait bien sentir une douleur lancinante à la tête.
Soudain une forme s'approcha. Cela ressemblait fort à un humain.
-Il se réveille !
Elle se pencha sur lui :
-Tu m'entends ? Ça va petit ?
Il ouvrit la bouche. Mais il n'en sortit qu'un gargouillement.
-Chut, ne t'inquiètes pas, ça va aller…Docteur ?! Il s'est réveillé !
-Qui…
-Ne parles pas, ne te fatigues pas inutilement, ça va aller je te dis. Mais que quelqu'un aille chercher un docteur !
Mais il ne se tut pas. Il leva une petite main tremblante vers l'infirmière. Il la laissa retomber brusquement, et à bout de force, il murmura, dans un son inaudible :
-Qui suis-je ?
L'infirmière le regarda. Elle cligna des yeux.
-Mais…mais c'est à toi de nous dire ça !
Il baissa à demi les paupières. Il avait tellement sommeil…
-Je…
Il ferma les yeux, et s'entendit chuchoter, avec une voix qui sombrait déjà :
-Je ne sais pas.
Il se réveilla deux jours plus tard. Cette fois, il put utiliser pleinement ses yeux.
Il était dans une pièce. Un hôpital. Il était dans un lit d'hôpital.
Mais pourquoi ?
-Ah ! Tu es réveillé !
L'infirmière, c'était la jeune infirmière blonde qui l'avait soigné.
-Tu vas bien ? Tu arrives à parler. Il faudra que tu nous…
-Je ne sais pas qui je suis, dit-il dans un souffle.
Elle le regarda. Comment avait-il su ce qu'elle voulait lui demander ?
-je ne sais pas, répéta-t-il, les yeux vides.
Il regarda par la fenêtre pour voir le ciel. Il voulait s'isoler par son regard.
-Je ne me souviens de rien.
C'était un fait : ce garçon amené à l'hôpital à moitié mort, ce garçon ne se souvenait pas des 6 premières années qu'il avait passé sur cette terre.
Alors, naturellement, après plusieurs semaines passées à l'hôpital, dans un état critique, il fut conduit dans un foyer par l'infirmière blonde qui s'appelait Amy. Ce fut elle qui lui expliqua les choses essentielles.
Il se trouvait en Angleterre. Ils l'avaient trouvé sur les marches de l'hôpital, en sang, inconscient. Les médecins ne lui donnaient pas 3 heures. Il les a dépassés. On a affirmé qu'il ne vivra pas un jour. Il le dépassa. On commença à y croire, on lui donna une semaine, deux. Il les passa toutes les deux, toujours endormi, inconscient de son succès. Tout indiquait qu'il devait y passer, mais non, il s'accrochait, son visage paisible était encore là. Vexés dans leur honneur de docteurs, les grands bras de la médecine déclaraient qu'il ne se réveillera pas.
Une semaine plus tard, le petit ouvrait les yeux.
Un miracle, c'est un miracle de la médecine ! Hurlaient les stagiaires de l'hôpital. La médecine ne fit rien pour les détromper, et ne leur avoua qu'elle était parfaitement étrangère à l'affaire.
Mais qu'on le veuille ou non, le condamné s'était réveillé. Et il semblait vouloir vivre.
-Qui suis-je ? Avait-il demandé à l'infirmière. Qui suis-je, avait-il demandé aux médecins.
Personne ne lui répondit. En revanche, tous ou presque tressaillirent. Le miraculé enfant avait une voix exceptionnellement grave.
-C'est un adulte ou un enfant ? avait marmonné un docteur qui avait parié gros sur sa prochaine mort et qui se vengeait comme il pouvait.
Ce fut Amy qui s'occupa essentiellement de lui. Elle ne lui avait pas décroché plus de 30 mots en un mois de convalescence, mais les premiers échanges avec l'enfant l'avaient convaincu de quelque chose d'inhabituel chez lui. Elle ne savait pas quoi, mais il y avait un quelque chose d'extraordinaire dans cet enfant.
-Petit, lui avait-elle chuchoté un jour, tu sais, tu aurais dû mourir bien avant qu'on puisse t'opérer, mais tu t'es accroché, et tu es vivant aujourd'hui !
Il y avait de l'admiration pour ce petit bout d'homme dans sa voix.
-Tu es quelqu'un d'exceptionnel.
Il la regarda de ses grands yeux noirs. Puis il avait détourné le regard, étrangement triste.
Elle n'avait pas insisté. Mais ce soir-là, il s'était endormi avec les mots d'Amy qui tintaient dans son oreille, et qui le berçaient de leur incroyable douceur.
-Vous n'avez rien trouvez sur moi ? Lui avait-il demandé le lendemain.
C'était aussi ça qui l'avait touché. Si jeune, mais déjà en quête d'identité.
-Eh bien, maintenant que tu vas mieux, je pourrais surement t'en parler.
Il la regarda avidement. Il voulait savoir.
-Quand nous t'avons trouvé, il y avait une lettre sur toi.
Elle détournait bizarrement le regard. Il y avait quelque chose qui clochait.
-Mais…La pluie l'a effacé.
-Quoi ?!
Elle ferma les yeux, incapable d'affronter les yeux de l'enfant.
-La pluie…elle, il…il pleuvait, elle…a effacé les mots. Elle est illisible à présent.
-Je…
Il en suffoquait. C'était horrible.
-Je peux…la voir ?
Elle l'observa sans comprendre. Puis enfin elle tillta.
-Oh ! Bien sûr, la…bien sûr !
Elle courut chercher la lettre et la lui tendit, tremblante.
Il la prit. Il l'observa, en retenant son cœur pour qu'il ne saute de son corps.
-La pluie ne l'a pas touché, dit-il soudain.
Elle sursauta.
-Mais…
-Vous m'avez trouvé sous le porche, c'est ça ?
-Oui, mais…
-Et la lettre, où se trouvait-elle ?
-Dans ta main…
Elle réalisa son erreur.
-Elle n'a été effacé par la pluie.
Il se retenait de pleurer.
-Quelqu'un l'a effacé.
-Quoi ?! Mais comment peux-tu dire ça, enfin, c'est…
Il leva les yeux au ciel. Elle en eut le souffle coupé devant tant d'espièglerie. Lui si gentil, si polie.
-Quelqu'un a arbitrairement essuyé l'encre, et n'en a laissé qu'un bout.
L'infirmière réexamina la lettre. Oui, c'est vrai, il y avait bien la dernière ligne.
-Mais…mais si c'est ça, alors pourquoi aurais-t-il laissé un bout pour effacer le dernier mot ?
-Relisez la phrase, s'il vous plait.
Elle s'exécuta. Il y avait quelque chose d'indéfinissable dans le ton de l'enfant, quelque chose qui imposait ses ordres et son respect.
-Son nom est L….Le dernier mot a aussi été effacé, ça doit être le hasard…
-Seigneur, mademoiselle, vous êtes stupide.
Elle sursauta. Elle crut avoir mal entendu. Mais non, ce garçon avec ses yeux et sa voix était on ne peut plus sérieux.
-On voit bien à la lumière que quelqu'un a effacé l'encre, et qu'il a laissé la dernière phrase en effaçant le mot le plus important. Le mot que je voudrais à tout prix connaitre.
Il tourna la tête vers la fenêtre.
-Mon nom.
-Mais, mais enfin…
L'infirmière bégaya, totalement dépassé.
-Pourquoi ferais-ton ça ? Pourquoi écrire une lettre si c'est pour en effacer l'essentiel ?
L'enfant mit plusieurs minutes à répondre tant les mots lui coûtaient. Il ferma les yeux.
-Pour me narguer, murmura-t-il.
Il laissa les larmes couler. On lui avait effacé ses mots. On lui avait volé son identité.
Qui suis-je ?
Il pensait avoir tout de suite la réponse. Mais cela lui prendra bien des années, avant de percer sa propre énigme.
La jeune femme le serra dans ses bras. Le chagrin du garçon était tout simplement atroce.
-Pour me narguer, répéta-t-il, brisé.
Ils restèrent plusieurs minutes comme ça.
Puis, Amy entendit une voix très grave lui murmurer :
-Alors je vais jouer le jeu.
Il y en allait soudain de sa fierté. On lui avait volé. Il voulait riposter.
-C'est comme ça que je m'appellerais.
Elle le regarda sans comprendre.
-L ?
-Mais oui, s'énerva-t-il, il a voulu se moquer de moi, qu'à cela ne tienne, montrons-lui que ça ne m'atteint rien.
Ce qui était absolument faux, bien sûr. Mais Amy écarquilla les yeux devant cet enfant déjà grand.
-Mais ce n'est pas un prénom ! fit Amy en songeant au bordel administratif qu'allait engendrer ce néologisme des appellations.
-Et pourquoi pas, s'enflamma-t-il.
Plus la moindre trace de chagrin à présent. Juste une détermination qui faisait vibrer sa voix.
-qu'est-ce qui définit un nom pour vous, mademoiselle Amy ? Son nombre de lettre ? Alors, pour vous, Alfonse est plus un prénom que Léa ?
Elle resta muette. Mais lui leva la tête, fier de sa résolution :
-De toute façon, j'ai choisi. Je m'appelle L, et ça me convient tout à fait.
Il ajouta, tout de même :
-Jusqu'à que je découvre qui je suis vraiment.
Longtemps allait passer avant qu'il sache réellement la réponse.
Bon, j'espère que ça vous a plus !^^
Au fait, pour le titre, j'ai longtemps hésité. Je voulais quelque chose d'original. Au début j'avais pensé à qui suis-je ?, mais j'ai décidé du titre présent, pour une raison un peu tiré par les cheveux que vous devriez comprendre dans les prochains chapitre….
Une petite review peut-être ?
