Titre : Intérêts communs
Genre : Slash MShep Un peu de drame également Je mets un rating M par précaution, mais je ne suis pas sûre que ce soit vraiment nécessaire
Saison : 2 entre les épisodes Critical mass et Grace under pressure (2 épisodes auxquels je ferai de très légères allusions)
Disclaimer : Ouais, bon, pas à moi, je sais…
Note : comme la précédente, cette fic est déjà entièrement terminée, donc pas de mauvaises surprises, je ne vous lâcherai pas en cours de route. Les prochains chapitres arriveront régulièrement.
Bonne lecture et j'attends votre avis avec impatience pour savoir si ça vous plait.
ooOoo
Chapitre 1.
John quitta la salle de bain totalement nu, encore humide de sa douche et alla s'asseoir au bord du lit, dans lequel Rodney dormait toujours. Se penchant vers lui, il l'embrassa doucement puis s'écarta en souriant en entendant un gémissement. Rodney remua un instant, bailla en s'étirant et finalement ouvrit les yeux.
« - Coucou, souffla John. »
Le Canadien afficha un grand sourire en lui lançant un regard tendre. Et une fois encore une vague d'amour pour cet homme envahit John. Il n'était pas doué pour exprimer ses sentiments, mis à part un banal quoi que tout de même essentiel "Je t'aime", pourtant c'était bien au delà de cela. Avec le temps Rodney était devenu sa vie, son univers, celui pour lequel il se levait le matin. Ne pas le voir une journée pour quelque raison que ce soit était un vrai crève-cœur. Il était devenu dépendant, accro à son Rodney et avait besoin de lui à chaque instant pour tourner rond.
« - Pourquoi tu me regardes comme ça ? demanda le scientifique d'une voix douce.
- Comment ?
- Comme si tu me voyais pour la toute première fois.
- Oh, j'étais juste en train de me dire combien je t'aimais.
- Eh ben quand tu penses à ce genre de chose, ne le garde pas pour toi, lança Rodney, malicieux.
- Tu as raison. Je t'aime Rodney. »
Se penchant vers lui, il l'embrassa doucement tout en laissant une main coquine s'aventurer sous la couette. Rodney gémit lorsqu'elle atteint finalement sa cible, à savoir son entrejambe.
« - Maintenant ? demanda-t-il contre la bouche de John.
- Pourquoi pas ? J'en meurs d'envie et je suis déjà en tenue, alors…
- Déjà en tenue, n'importe quoi, s'amusa Rodney.
- Quoi ? Je ne te plais pas comme ça peut-être ?
- Si, si, j'adore.
- Bien. »
Se glissant sous la couette, le militaire débarrassa rapidement Rodney de son caleçon et entreprit de couvrir son torse de baisers. Puis, rapidement, aussi excités l'un que l'autre, les deux hommes firent l'amour passionnément avant de se blottir l'un contre l'autre, haletants et tremblants de plaisir.
« - C'est toujours aussi bon, sourit Rodney en fixant amoureusement son compagnon.
- J'ai l'impression au contraire que c'est meilleur à chaque fois, rectifia John avant de l'embrasser doucement. »
Rodney se blottit contre lui et enfoui sa tête dans son cou.
« - Comment c'est possible ? demanda-t-il tout à coup d'une voix lointaine.
- Quoi ? interrogea John
- D'aimer quelqu'un autant que je t'aime. C'est un sentiment tellement fort que normalement il devrait me tuer, me faire… exploser.
- Eh bien, eh bien, je vous trouve drôlement romantique ce matin docteur McKay.
- Disons qu'il m'arrive parfois de parvenir à exprimer mes sentiments, ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
- Touché ! reconnu John en souriant piteusement. C'est vrai que je ne sais jamais vraiment comment m'y prendre pour te le dire, mais je t'aime plus que tout. Tout comme toi mes sentiments sont forts. Tellement forts que je ne parviens pas à en parler.
- Ne te justifie pas, murmura Rodney en passant une main au creux de ses reins. C'est inutile, je comprends tout. Et puis d'ailleurs tu n'as pas besoin de mots, les actes suffisent. Ton regard parle pour toi de toute façon. Je sais que tu m'aimes autant que je t'aime, ça me suffit.
- Tu es un ange.
- Je sais.
- Et modeste avec ça, remarqua John en riant.
- N'est ce pas ? »
Rodney se redressa à sa hauteur, cherchant ses lèvres, qu'il caressa doucement des siennes avant de s'écarter à regret pour quitter le lit.
« - Je vais prendre un douche. Tu viens avec moi ? proposa-t-il.
- J'aimerais beaucoup, mais je préfère rester imprégné de ton odeur, dit John en se levant à son tour. Comme ça non seulement je t'ai dans la peau mais je t'ai aussi sur la peau.
- Veinard, s'amusa Rodney.
- Comme tu dis. De toute façon, il faut que je file au mess. Elizabeth tient à me voir seul à seul avant le briefing, mieux vaut que je ne traîne pas. On se retrouve en salle de réunion ?
- Ah oui c'est vrai, le briefing, marmonna Rodney d'une voix lointaine en se dirigeant vers la salle de bain. »
John, qui s'habillait tranquillement fut intrigué par le ton subitement lointain de son homme. S'interrompant, il le fixa avec intérêt.
« - Eh bien quoi le briefing ?
- Rien, c'est juste… je l'avais oublié. Oui, on se retrouve là-bas. »
Pour un peu en l'écoutant parler John aurait juré qu'il était préoccupé, mais le sourire radieux qu'il lui lança ensuite rassura finalement le militaire.
« - Oh, encore une chose, lança Rodney en s'engouffrant dans la salle de bain. Je t'aime.
- Moi aussi, sourit John tandis que la porte se refermait. »
Après un bref entretien avec Elizabeth concernant les nouvelles mesures de sécurité suite à l'intrusion d'un Goa'uld sur la Cité, John la suivit jusqu'à la salle de réunion où les attendaient déjà Teyla et Ronon. John alla s'asseoir à côté de Teyla tandis qu'Elizabeth s'installait en bout de table. Elle ouvrit ensuite le dossier qu'elle avait emmené avec elle et le feuilleta rapidement, comme si elle avait besoin de se préparer. John était pourtant convaincu qu'elle maîtrisait son sujet depuis la première lecture du rapport. Refermant finalement le dossier, elle adressa un sourire professionnel à son auditoire.
« - Bien, selon les dires du major Lorne il y a matière à négocier avec les Valariens. Ils pourraient même devenir des alliés efficaces puisqu'ils sont un peu plus développés que les peuples que nous rencontrons habituellement…
- Nous n'attendons pas Rodney ? l'interrompit John, conscient que son compagnon risquait de piquer une crise s'il découvrait qu'ils avaient commencé sans lui.
- Rodney ? Il n'est pas prévu qu'il nous rejoigne puisqu'il ne part pas avec vous. Je pensais que vous le saviez.
- Non, il ne m'a rien dit.
- Oh ! Il a certainement oublié. »
Tu parles ! pensa John. Il avait certainement préféré ne rien dire de peur que son compagnon ne tente de le faire changer d'avis. Ce que John aurait forcément tenté de faire, parce qu'il avait horreur de partir sur le terrain sans lui. Réalisant qu'Elizabeth continuait à parler, il se força à fixer son attention sur elle.
« - Il s'agit d'une simple mission de routine pour vous. Teyla est déjà au courant de ce que vous pouvez leur proposer en échange de nourriture dans un premier temps. La présence de Rodney n'étant pas vraiment nécessaire, il m'a demandé l'autorisation de rester ici afin de continuer à travailler sur la base de données de la Cité, pour s'assurer que Caldwell, durant sa cohabitation avec le Goa'uld, ne nous aurait pas laissés d'autres surprises.
- Ok, dit simplement John. »
Il comprenait tout à fait que Rodney ait d'autres priorités. Contrairement à ce qu'il aurait voulu il était clair qu'ils ne pouvaient pas rester en permanence collés l'un à l'autre. Il allait donc partir en mission en compagnie de Teyla et Ronon, puis retrouver son homme en fin de journée, comme c'était le cas pour la plupart des couples.
« - Bien. Lorne ayant déjà été en contact avec eux, il va venir avec vous, reprit la dirigeante. Et John ? Cette fois je ne veux pas que vous ou Ronon ne fassiez tout capoter en vous montrant incorrectes. Vous laisserez Teyla mener les négociations.
- Bien sûr. Comme si ça nous arrivait souvent de nous attirer les foudres de nos hôtes, s'amusa John en échangeant un regard complice avec Ronon. »
Elizabeth leva les yeux au ciel en souriant malgré elle. Quelle mauvaise foi, pensa-t-elle, s'abstenant pourtant de tout commentaire.
« - Vous pouvez aller vous préparer. Le major vous attend là-bas. Moi je vous retrouve en salle d'embarquement. »
Les trois interpellés acquiescèrent puis se levèrent d'un même mouvement. John, qui avait espéré faire rapidement un tour dans le laboratoire de Rodney pour lui dire au revoir, n'eut d'autre choix que de suivre ses équipiers vers les vestiaires.
TBC…
