1. Un goût de changement / Prologue
23H31, mercredi 18 Octobre
Il est tard, je le sais bien, mais je n'ai aucune envie de revenir à la maison. J'aime bien marcher dans ce bois. Il est calme et je peux réfléchir à ma guise. Et en ce moment j'ai vraiment besoin de réfléchir.
FLASH-BACK
10H45, mercredi 18 Octobre
-De quoi vous parlez? Demandais-je curieusement.
-Arg!... Rien qui te concerne! Ok? Répondit une fille assez grande avec hargne.
-Oh... D'accord. Dis-je avec une tinte de tristesse dans la voix.
Je m'éloigna et décida d'aller marcher à l'extérieur de l'école n'étant pas la bienvenue ici. Cela faisait déjà quelques semaines que mes «amis» agissaient ainsi avec moi. Elles étaient bêtes, impatiente, méchante... Je n'arrive à pas comprendre ce qui leurs arrivent. Tout d'un coup elles sont toutes contre moi.
FIN FLASH-BACK
Quelques larmes coulèrent sur mon visage, mais ça m'ait égale. Je ne veux même pas essayer de ne pas pleurer. Je n'ai plus assez de force pour combattre mon malheur. Je me suis complètement vidée de toute énergie ce soir.
FLASH-BACK
18H54, mercredi 18 Octobre
-Tu n'iras pas un point c'est tout! Me dit mon père.
-Mais pourquoi? Il va y avoir c'est parents et...
-J'ai dis non! Ok? Je ne veux pas que tu ailles à ce party! Dit-il fermement.
-Mais dit moi pourquoi! Pourquoi tu m'empêches de m'amuser un peu? Pourquoi ça t'ennuis autant de me voir sourire?
-Ça n'a aucun rapport avec ton bonheur! C'est juste que tu me le demandes trop tard.
-Quoi? Tu trouves que plus d'une semaine c'est pas assez? Le party est samedi de la semaine prochaine!
-Justement! Tu aurais dû nous le dire il y a deux semaines!
-Deux semaines?! Mais on ne savait toujours pas qu'on allait faire un party il y a deux semaines! Ça c'est décider hier et on a eu la confirmation ce matin! Je n'étais pas pour t'appeler toi ou maman à votre travail!
-Bon sa assez duré! Tu n'iras pas! POINT FINAL! Maintenant monte dans ta chambre! Me cria mon père.
Encore une fois, mon père avait refusé que j'aille à un party. Trois fois il avait dit non à un party et sept fois il avait dit non à une soirée à l'école. Mais jamais il n'avait dit oui. Et chaque fois que je demandais a ma mère, elle m'envoyait voir mon père. Je monta dans ma chambre, la haine au corps et la peine au cœur. Je me coucha sur mon lit et me mis à pleurer, en étouffant mes pleurs dans un oreiller. Puis, comme ça, je me redressa, pris mon MP3, mis mes chaussures, sortis de ma chambre et croisa mon père.
-Ne m'attendez pas. Dis-je simplement.
Il me regarda, ne comprenant pas ce que je voulais dire. Puis je sortis de la maison.
FIN FLASH-BACK
Je continuai de marcher dans le bois jusqu'à ce que j'arrive à mon endroit secret. Je m'assis sur un tronc d'arbre et continue à réfléchir tout en écoutant ma musique. Je restai là un long moment, jusqu'à ce que les batteries de mon MP3 arrêtent. À ce moment je regardai ma montre, 02H16. Il serait peut-être le temps que je retourne chez moi. Je regardai autour de moi une dernière fois. Un petit ruisseau qui coule dans le bois, de grands arbres un peu partout, de l'herbe fraîche au sol, des feuilles mortes, des racines et la lune dans un ciel noir dépourvu d'étoiles, qui illumine le tout. Je décide de me lever et de me mettre en route pour la maison. Arrivée chez moi, je fais le moins possible de bruits. Mes parents et ma sœur son couchés, ils ne m'ont pas attendus... C'est une bonne chose, je ne veux pas leur parler. J'entrai discrètement dans ma chambre ne prenant même pas le temps de me changer. Je me couche et m'endormis en un rien de temps.
7H00, jeudi 19 Octobre
«Il est présentement 7H00, on est jeudi le 19 Octobre, il fait soleil et il est temps de se lever pour cette merveilleuse journée...»
-Merveilleuse journée? Mon œil! «Il est présentement beaucoup trop tôt, on est encore une journée merdique, il fait soleil simplement parce que... Parce qu'on est le matin! Voilà...»
J'appuie sur le bouton «snooze» de mon matin-réveil et me retourne dans mon lit dans l'espoir de me rendormir.
7H09, jeudi 19 Octobre
«Pourquoi des lingots d'hommes et de femmes qu'on met au monde,
Se retrouvent ainsi menacés à chaque seconde,
Les désaxés, les fanatiques, l'inertie des insouciants,
Mais comment ne pas frémir quand je pense que tout ça vous attend,
Si seulement on pouvait vous aimer gros comme la Terre,
Si seulement on faisait en sorte que vous puissiez vous y plaire...»
-Arg! Non pas d'école pour moi aujourd'hui...
J'appuie sur le bouton «off» de mon matin-réveil et remonte les draps sur ma tête.
11H18, jeudi 19 Octobre
Les rayons du soleil... je les vois, ils m'ont réveillé. Ça veut dire qu'il est temps que je me lève. Dans un élan de courage je sors de sous les couvertures de mon lit et m'aperçois que j'ai toujours les vêtements de la veille. Et là je me souviens de ce qui c'est passer. Je chasse ces souvenirs hors de mon esprit et décide d'aller prendre une bonne douche. Une fois ma douche prise je vais dans la cuisine et me fais un bon petit-déjeuner (NdA : En faite je suis québécoise alors je serais supposée de dire «le déjeuner», mais j'aime bien dire «le petit-déjeuner» et aussi «le déjeuner» et évidemment «le dîner»... J'ai pris cette habitude il y a quelques temps...) ; deux œufs, saucisses, petites patates et un bon jus d'orange frais pressé.
Une fois cela tout cuisiner et manger, je descend au salon et écoute la télévision. Je change d'un canal à l'autre, mais il n'y a absolument rien, que des émissions pour les jeunes enfants. Alors je décide de fermer la télévision et d'aller sur mon site web «www.dedebimas. (NdA : On fais sa pub : P). j'écris tout ce qui me passe pas la tête, ce qui c'est produit mercredi, le fais que je veule changer de vie, de ville, de famille, d'amis... Avoir tout simplement du changement!
-Mais qu'est-ce que..? Une enveloppe à été déposer sur la table à dîner avec mon nom inscrit dessus. Je m'avançai vers la table et pris l'enveloppe. Je la regardai, puis décidai de l'ouvrir. À l'intérieur il y avait quatre lettres. «COLLÈGE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE Directeur : Albus Dumbledore Commandeur du Grand-Ordre de Merlin Docteur ès sorcellerie, Enchanteur-En-Chef, Manitou Suprême de la Confédération Internationale des Mages et Sorciers Chère Miss Tessier, Nous avons le plaisir de vous informez que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard. Veuillez croire, Miss Tessier, en l'expression de nos sentiments distingués. Minerva McGonagall Directrice-adjointe» -Mais c'est quoi cette histoire là? Une école de magie?! Dis-je sceptiquement. Sûrement une autre blague... Mais les autres lettre alors..? Je pris la deuxième lettre et commençai à la lire. «Chère Miss Tessier, Nous avons le plaisir de vous annoncez que vous êtes une sorcière. Nous savons que nous sommes au mois d'octobre et que notre lettre vous informant de cette information majeure, est en «retard» d'un mois et demi. Mais nous avons une autre nouvelle à vous annoncez. Il y a onze ans de cela, Lord Voldemort (un mage noir très puissant et extrêmement dangereux) et ses mangemorts (se sont ses partisans) ont tués tous les membres de la famille Clarckson, à l'exception d'une personne. Vous. Ce que nous sommes en train de vous dire, c'est que vous avez été «adopter» Il nous a été très difficile de vous retracer, parce qu'avant de mourir, vos parents ont lancés un sort extrêmement puissant de leurs inventions, qui vous a protégé. Lorsqu'ils sont morts, vous avez été «adopter» par une famille moldue (moldue signifie : non-sorcier), mais cette famille croit que vous êtes leur «vrai» fille, leurs fille biologique. Normalement lorsque la personne qui lance un sort meurt, le sort s'arrête, mais dans votre cas ça été le contraire. Lorsqu'ils sont morts le sort c'est activé. Nous avons enfin réussit à vous trouvez, grâce à une forte concentration inhabituelle de magie différente dans votre cartier. Bref, nous reparlerons lorsque vous arriverez au collège. Puis Poudlard est en écosse, nous vous enverrons quelqu'un pour venir vous chercher, ainsi qu'expliquer tout cela à votre famille. Cette personne viendra vous cherchez, samedi le 28 Octobre, dans la matinée. Vous irez sur le Chemin de Traverse pour acheter vos fournitures scolaire la même journée avec la personne qui vous aura été assignée. L'enveloppe contient une petite clé en or, elle sert à ouvrir votre coffre à la banque Gringotts. Votre numéro de coffre est le 472. Ils vous feront passer quelques tests, pour vérifier si vous êtes réellement une descendante de la famille Clarckson. Nous n'avons pas vraiment idée de quoi il en consiste, mais nous imaginons que ce n'est rien de bien méchant. Normalement, les élèves commencent l'école à onze ans, mais vous, vous avez quinze ans. Nous ne pouvons pas vous envoyer en cinquième année (l'année où vous devriez être normalement), donc en conséquent vous irez en première année et vous devrez prendre des cours supplémentaire pour essayer de rattraper le temps perdu. Lorsque vous arriverez au collège, samedi le 28 Octobre, nous vous attendrons au bureau directorial à 14H00, histoire de répondre à vos questions et de tout compléter. Le 21 décembre, aura lieu de bal de noël et le 15 juin aura lieu le bal de fin d'année. Vous pouvez achetez une robe pour ces évènements. Albus Dumbledore Directeur» Uhmm... Bon d'accord... C'est comment dire, un choc! Je pris la troisième lettre et la regardai. La liste de fournitures scolaire. Puis je pris la dernière lettre. Une autorisation parentale. «J'autorise mon enfants, du nom de à aller aux sortie à Pré-au-Lard, organisé par le collège Poudlard. Signature de parent (Tuteur) Signature de l'élève Miss Tessier, Puisque vous avez quinze ans vous pouvez aller au sortie à Pré-au-Lard, mais il faute que l'un de vos parents (tuteurs) signe cette permission. Vous en aurez besoin lors de la première sortie. Toutefois si vous ne souhaitez pas y aller vous n'avez qu'à ne pas le faire signé. Mais je vous suggère de le faire. Mieux vaut ne pas prendre de chance! Albus Dumbledore Directeur» -Des sorties... Super! Je crois que je vais bien m'amuser... Je vais devoir m'adapter bien sûre, mais ça va toujours être mieux qu'ici... 17H15, jeudi 19 Octobre Le bruit d'une porte qui s'ouvre. Puis qui se ferme. Ma mère. Je sens une boule se former dans mon estomac à l'idée de devoir annoncer «La Nouvelle» à ma mère. À mon père et à ma sœur. En faite, ils ne sont pas : ma mère, mon père et ma sœur. Ils ne l'ont jamais été. Je ne sais vraiment pas comment je vais leur dire... comme sa je peux avoir l'aire de trouver ça à la léger comme histoire. Mais je sais très bien que ça ne l'est pas. Mais je suis simplement excitée à samedi prochain. Je suis tellement tannée d'être ici, que d'apprendre que je vais enfin partir me fait un bonheur immense. Prendre du recule dans cette vie, c'est ce qu'il me faut le plus en ce moment. -Jessie?! Appela ma mère. Je ne réponds pas. Je veux éviter cette conversation le plus longtemps possible, même si je sais que je ne vais pas pouvoir la repousser bien loin. -Oh! Jessie! Qu'est-ce que tu fais là? Tu ne m'as pas entendue? -...Non, désoler. -Ah... Uhmm, c'est quoi ces lettres? -Je... Vous n'êtes... C'est pas un canular, tiens lis-les. Je les lui tendis, puis après un moment d'hésitation elle les prit. Je regardais son visage, essayant de voir le moindre changement. Mais rien. Rien ne me montrait qu'elle ne croyait rien de cela, ou au contraire, qu'elle croyait ce qui était écrit dans ces lettres. -Qui te les a donnés? Me demanda-t-elle soudainement. -Personne. Enfin je ne sais pas c'est qui. J'étais à l'ordinateur quand je les ai aperçus. -Tu es sûre que ce n'est pas un canular? -Bin je... On va bien le voir samedi! -Oui, on va le voir samedi... ne dis rien à ton père, je m'en occuperai. -D'accord... Merci... Je voudrais vraiment y aller... Là-bas... 18H02, jeudi 19 Octobre -Même si c'est vrai elle n'ira pas! Cria mon père. -Laisse-la un peu vivre bon sang! Cria à son tour ma mère. Elle n'est pas heureuse ici! Même un aveugle pourrait le voir! Pas besoin d'être un voyant pour voir qu'elle serait mieux ailleurs! -Je sais bien qu'elle n'est pas heureuse! On lui payera un psychologue et le problème sera réglé! -Tant qu'elle sera ici, le problème ne sera pas régler! J'en ai discuter avec elle t elle veut y aller! Elle en a besoin! Elle a besoin de changer de vie! Elle a toujours été spéciale! Tu t'en es bien rendu compte Michel?! -Je sais bien qu'elle est spéciale! Mais c'est justement pour ça que je ne veux pas qu'elle y aille! Il avait littéralement hurlé ces derniers mots. Ma mère était abasourdie par la réponse de son mari. -Quoi? Attend... Je ne comprends pas ce que tu veux dire... Michel souffla un coup, puis se dirigea vers le salon. Ça faisait bien 10 minutes qu'ils se criaient ainsi dessus. Mon père s'assit sur le fauteuil et regarda sa femme. Il reprit d'un ton plus calme. -Josiane, je refuse d'y croire. C'est impossible... De la magie! Tu te rends compte! -Et bien... Ça expliquerait bien des choses tu sais... Sur ce, elle se retourna et monta les escaliers. Elle cogna à ma porte trois fois, puis entra. Josiane me regarda un moment, je pus discerner une pointe de tristesse dans son regard. -J'ai essayée. Dit-elle tout simplement. -Oui, je sais... J'ai tout entendue. -Tu iras. Ne t'inquiète pas. Samedi il sera bien obligé d'accepter les faits. J'approuvai d'un triste sourire, puis m'assis à mon bureau pour continuer un dessin non-achever. Ma mère me regarda un instant, au seuil de ma chambre, puis elle se retourna et partit. Les jours suivaient et se ressemblaient. Chaque jours d'écoles, je n'y allais plus, m'occupant de faire mes bagages et de passer du temps avec ma famille avant de partir dans un monde inconnu. La dernière fin de semaine avant mon départ, mes parents avaient invités tous les membres de la famille. FLASH-BACK 13H55, dimanche 22 Octobre Ils ont tous un regard triste. Et ce regard m'est destiné. Il y a 36 personnes qui me dévisagent. Tous les membres de la famille, sans exception, sont là. Ma mère voulait qu'ils puissent me voir une dernière fois avant que je ne parte. Je n'y voyais aucune objection, alors j'ai acceptée. Mais avoir su que ça allait se passer ainsi; un silence lourd et pénible, des regards dépourvus de joie, de vie et ce malaise... Ce malaise où personne ne veut parler par peur de dire une bêtise. Le genre de malaise qui rend dingue et va me faire péter les plombs! C'est carrément impossible de garder son calme dans cette ambiance. -Mais vous attendez quoi à la fin?! Demandais-je soudainement. Ils me regardèrent tous avec un regard soit, d'incompréhension, de surprise ou de gêne. -Non, mais c'est vrai! Ça fait bien une heure que vous êtes tous plantés là à me regarder et vous n'êtes pas fichus de dire un traître mots! -Excusez-la. Se doit être l'énervement ou la peur de partir... essaya d'expliquer mon père. -Non! Criais-je. Il n'y a aucun rapport avec ça! C'est ridicule. Tout simplement ridicule! Regardez-vous! Je parts la semaine prochaine, ma mère voulait que vous veniez me dire au revoir... Pas me regarder avec tristesse ou même de la pitié! À ces derniers mots, la plupart des personnes baissèrent la tête, honteux. -Si c'est pour être comme ça le reste de la journée, je crois que je vais partir faire un tour. Sur ce, je leur tournai le dos et partis en direction de la porte. -Je viens avec toi. Dit faiblement l'une de m'es cousines. Isabel, une cousine du coter de ma mère. Elle a trois ans de moins que moi, mais nous, nous entendons à merveille. Je peux compter sur elle lorsque je veux lui dire quoique se soit. Elle me rejoignit et nous partîmes marcher dans la ville. FIN FLAS-BACK La dernière journée avant mon départ, le vendredi 27 Octobre, je suis allé à l'école dire un dernier au revoir à mes «amis», ainsi qu'à ma classe. FLASH-BACK 15H05, vendredi 27 Octobre Je cogna à la porte. Une femme d'environs 30 ans, aux cheveux blonds courts, vient m'ouvrir. Elle me fait un sourire et je le lui rends, mais c'est un sourire triste qu'elle vit. -J'ai un message à leur dire. Elle me toisa, puis me fit signe d'y aller. En entrant dans la classe, la première réaction des élèves fut : «Mais où est-ce que tu étais Jessie?» «Qu'est-ce qui t'es arrivée?» «Quelqu'un est mort?». Et le silence revint. -J'étais chez moi. Il ne m'ait rien arrivé... vraiment. Personne n'est mort... Non, en faite oui, mais... C'était il y a bien longtemps... Je ne sais pas trop quoi leur dire. Je ne suis pas pour leur dire que je suis une sorcière. Ils ne me croiraient jamais, moi-même je n'y crois pas réellement encore. Mais demain... Ils me regardent tous attendant la suite. -Je... Je vais changer d'école. Je venais juste vous dire ça. Vous ne me verrez probablement plus jamais. -Quoi? Tu vas dans quelle école? Demanda une fille. -Une école... Un pensionnaire... Je me retournai et m'avançai vers la porte. Le silence revient. Et faiblement je laissai échapper : -Adieu... Vous aller me manquez... Vous êtes une maudite belle gang! Et je sortis de la classe. Il fallait que j'aille faire la même chose avec une autre classe et deux personnes d'un autre troisième classe. Ma mère marchait à coter de moi, elle me dit le local de la prochaine classe. TOC! TOC! TOC! Une porte s'ouvre, un professeur demande ce qu'il y a et je réponds sans conviction, que je dois leur parler. Numéro de groupe, 46. Nombre d'élèves, 30. Nombre de relations, 12. Nombre «d'amis», 7. Nombre d'amis, 4. Nombre de petit ami, 1. Le groupe 46 était mon groupe de l'année dernière. Le groupe que j'ai le plus aimée, malgré les 7 «amis». Au début ils étaient 7 amis, mais ils sont de venus les 7 «amis». En entrant, ils sont tous surpris de me voir. Puis je vois Antoine, il me sourit. Encore une fois je rendis un sourie triste. -Je suis venue pour vous dire... Que j'allais changer d'école. Des regards surpris, triste... -Vous ne me verrez sans doute plus jamais. Oh non! Je sens les larmes montées. Non... Pas tout de suite! -Je ne change pas uniquement d'école en faite... De pays aussi... Quelques uns se retournent vers Antoine. Ils pensent qu'il est au courant, mais en voyant son visage atterré, ils comprennent que c'est une nouvelle pour lui aussi. Je ne lui avais rien dis. En faite je le fuyais depuis que j'avais reçus les lettres. Il se leva et se dirigea ver moi. Voilà, ça y est! Les larmes coulent et pas qu'un peut hen! Mon amour approchait de plus en plus. C'est le silence total dans la classe. Pas un bruit, pas le moindre son, autre que les pas d'Antoine. Et puis rien. Il était devant moi, me questionnant du regard. Mais ne pouvant répondre à ses questions pleines d'incompréhension, je baissai le regard. Après un moment, il me prit dans ses bras et me serra fort. Je cachai mon visage dans son cou et le serrai à mon tour. -Je t'aime... me chuchota-t-il. Quoi qu'il arrive, sache que je t'aime plus que tout au monde. Tu n'auras qu'à m'appeler, m'écrire ou n'importe quoi et je serai là. Les larmes coulèrent encore plus. Pourquoi faut-il que les adieux soient aussi tristes! -Je t'aime aussi... Je ne pus rien dire de plus, une boule se formant dans ma gorge, bloquant ainsi tout son voulant sortir. -Il faut partir Jessie. Ma mère. Je l'avais oubliée. Je me décollai d'Antoine et l'embrassai fougueusement. Un baiser remplit de tristesse et de désespoir, malgré tout l'amour et la passion que nous y m'étions. Nous savions tous les deux que c'était la dernière fois que nous, nous voyons. -Est-ce que c'est à cause de nous que tu parts? Demanda l'une de mes «amis». Je la regardai et d'une voix brisée, je dis tout simplement : -Vous y avez sûrement contribués un peu. Je me décollai complètement d'Antoine et lui dis «Adieu mon chéri» et pour la première fois, je le vis pleurer. Et pour seule réponse à mon adieu il répéta «Je t'aime». Le cœur briser, je partis avec ma mère vers la troisième classe. Dans cette classe il y avait deux personnes à qui je devais dire au revoir. TOC! TOC! TOC! Un autre professeur, la même question, une réponse différente. -Est-ce que je pourrais parler à Frédéricka et à Kathy, s'il-vous-plait? Seulement deux petites minutes... -D'accord. Dit-il simplement. Il les appela et elles arrivèrent. Elles furent surprises de me voir. -Jessie?! Qu'est-ce qu'il y a? demanda Frédéricka. -Fred, Kath... Je m'en vais. -Quoi? Comment ça?! -Et tu vas où? -Je change d'école, de pays aussi. -Mais pourquoi? Demanda Kathy. -Parce que je suis plus capable d'être ici. Vous ne me verrez sûrement plus jamais. -Jessie..! -Je suis désoler les filles! Je vous aime super fort, mais je parts dès demain... Elles me prirent dans leurs bras et me dirent un faible «Bye, bye». FIN FLASH-BACK 8H07, samedi 28 Octobre C'est aujourd'hui le grand jour. C'est aujourd'hui que l'on va savoir si c'est un canular ou non. Espérons que non, sinon tous ces adieux auront l'air... Bizarre... Enfin, plus bizarre qu'ils ne le paraissent déjà.
